Une AA52 hors normes

Bonjour a tous  
je vous present la grande soeur de ma AA52
un Mle pour l'instrucion avec des coupes didactique
place aux photos
et une nouvelle locatrice dans mon bassin
Philippe

Avant de pouvoir manger ses cuisses il va falloir attendre.  
Sans quoi c'est un monstre ce truc. Est-ce-que ça a fonctionné un jour ?

bonjour carbone14
toutes les piéces fonctione mais pas de fonctionnement réel car elle est en aluminum mais 15kg tout de même la béte
elle est 1,5 plus grande que la vrai
Philippe

Et la plaque en aluminium d'identification des pièces, qui doit aller avec et fixée sur le support de l'arme.

il ne te reste plus qu'a trouver le 49/56 du même "bois"    

dans quel régiment cela a etait utilise a l instruction?il y a eu beaucoup de modele de fait? j ai fait quel année dans l armée et c est bien la premiere fois que je vois ca et pourtant l anf1 je la connait bien .....sur l epaul....  

en 1980 il y en avait quelques exemplaire au cours AIT de l'école d'Infanterie à Montpellier  

Extra pièce !!!  
Son bipied ressemble furieusement à celui du 24/29

et bin, tu vas pouvoir pousser les murs.... 

Depuis le début des années 60 certains régiments ayant en charge l'instruction de leurs recrues dans un G.I. (Groupement d'Instruction) 11ème Escadron, 11ème Compagnie ou 11ème Batterie, disposaient de maquettes de MAT 49, MAS 49/56 et AA 52.
Ces armes, en alliage d'aluminium, étaient à l'échelle 1,5 et avaient les découpes identiques aux armes didactiques. Elles reposaient sur un support métallique d'un mètre (environ) de haut sur lequel était  fixé une plaque en aluminium donnant, par des numéros reproduits sur la maquette, la désignation des principales pièces. (voir celle de l'AA 52 décrite plus haut).
Ces maquettes existaient aussi dans les centres d'instruction et les écoles d'armes (A.B.C. Infanterie et Artillerie notamment). Il en a existé  d'autres, encore, à l'échelle 1, faites de bois et de parties métalliques, avec un plexiglace   pour voir les pièces internes, montées sur un panneau en bois. Celles dont je me suis occupé étaient la MAC 31 et la BMG .50 M2 HB.
Toutes ces maquettes étaient fonctionnelles et permettaient aux recrues ou aux stagiaires d'en comprendre le maniement et le fonctionnement avant de passer sur l'armement réel de dotation.

bonjour TOMEÏ
Merci pour ces information
aurait tu la grandeur en cm de la plaque en alu
et une photo du suport de l'arme
d'avance merci
Philippe

Bonjour Philippe.

Pour les dimensions, je  n'ai pas la plaque sous la main. Dès que j'en ai l'occasion, je vous les ferai parvenir par M.P.
Pour ce qui est du support, pas de photo mais vous pouvez en avoir une idée en regardant ici :
https://www.tircollection.com/t11841-mat-49-didactique-2eme-modele  en bas de page pour le 49/56 avec sa plaque d'identification.

Alain

Beau sauvetage ! Ces maquettes sont beaucoup plus rares que les armes réelles !

En cette période de vacances, une anecdote (instructive) à propos de cette arme, que j'affectionne et avec laquelle j'ai contribué à la victoire de ma promo lors du challenge de tir inter-promotions à l'ENSOA, en 1968 ...

Après St Maixent, à l'issue de la période d'application dans mon école d'Arme (EAI Montpellier), et après avoir suivi un stage "pédago" de 2 semaines destiné à donner aux jeunes sergents de moins de 20 ans que nous étions l'assurance nécessaire, je fis partie des personnels désignés pour encadrer la promotion 68 de l'École Polytechnique lors de sa période de "classes", effectuée au Camp du Larzac.
Au cours de cette période qui dure 3 semaines, les "X" passent du stade de "bleubite" ne sachant pas marcher au pas à celui de Chef de Section !
... et je puis vous dire que, malgré ce qu'il est convenu d'appeler "l'air con et la vue basse", ces gars ont une capacité de réflexion et d'assimilation digne de ce qu'ils deviennent par la suite et ne sont pas "X" par hasard, comme je vais vous le montrer ...!

Déjà très à l'aise au niveau armement, et bien formé par l'ACH Kalfa, figure de l'instruction sur l'armement à l'EAI (qui m'avait à la bonne ...), je faisais partie du team IST et donnais, à longueur de journée, les mêmes cours à toutes les sections "X" qui se succédaient.

Lors d'un cours sur le démontage-remontage de la AA52, l'un des élèves, après la séance de manipulation, me dit :
-"ingénieux, ce renfort de boîte de culasse ..."
Moi :
-"de quel renfort parlez-vous ?"

(Pour la suite de la conversation, je vais remplacer son expression "ce que vous appelez" par "cqva", pour éviter les répétitions dont il usait à tout bout de champ ...)

L'élève me montra une bosse, sur le côté droit de la boîte de culasse, puis sa face interne.
-"c'est ici. Voyez-vous, sergent, lors du mouvement arrière de cqva "l'ensemble mobile", cqva "levier amplificateur d'inertie" a accéléré la course de cqva "masse additionnelle", laquelle entraîne cqva "la tête de culasse".
-"oui, et alors ?"
-"eh bien, lorsque cet ensemble mobile viendra en butée arrière, et malgré l'action de son amortisseur, la force d'inertie s'appliquera à cqva "la tête de culasse", laquelle exercera une pression - facile à calculer - sur cqva "le levier amplificateur d'inertie", lequel cherchera à pivoter comme il le fait en fin de mouvement avant. A raison de dix fois par seconde - 600 coups/minute, c'est bien ça, sergent ? - le choc répété de la partie du levier qui vient se loger dans cqva "le coin d'appui" aurait vite fait de provoquer une déformation de la paroi de la boîte de culasse à cet endroit précis, en l'absence de cette pièce de renfort dont je serais curieux de connaître la dureté Brinell."

Le gars avait simplement appris à démonter l'arme, 5 mn auparavant ...

Je me suis tiré de cette situation en répondant que les plans et études de fabrication n'étaient - hélas ! - pas mis à notre disposition, mais que je ne manquerai pas de lui adresser un courrier sitôt reçue la réponse de la MAS à la demande que j'allai m'empresser de formuler ...

...je me suis toujours souvenu de cette anecdote et m'en suis parfois servi lorsqu'il s'est agi de clouer le bec d'un trop curieux qui voulait me piéger* ...

A+


* j'ai, à l'EAI, voulu "piéger" l'ACH Kalfa, avec une question de jeune con (que j'étais), lors d'un cours sur le 106 sans recul. Il a écrit quelque chose sur un bout de papier, l'a mis dans sa poche et m'a dit :" petit malin, hein ? Après le cours, prends cette douille (de 106) et compte les trous. Si le nombre n'est pas égal à celui de ce papier, tu auras mon pied au cul !"
J'ai eu bon, mais ça m'a coûté la durée de la "pause pédagogique" ... si mes souvenirs sont exacts, il y a 1160 trous !

TOMEÏ a écrit:Depuis le début des années 60 certains régiments ayant en charge l'instruction de leurs recrues dans un G.I. (Groupement d'Instruction) 11ème Escadron, 11ème Compagnie ou 11ème Batterie, disposaient de maquettes de MAT 49, MAS 49/56 et AA 52.
Ces armes, en alliage d'aluminium, étaient à l'échelle 1,5 et avaient les découpes identiques aux armes didactiques. Elles reposaient sur un support métallique d'un mètre (environ) de haut sur lequel était  fixé une plaque en aluminium donnant, par des numéros reproduits sur la maquette, la désignation des principales pièces. (voir celle de l'AA 52 décrite plus haut).
Ces maquettes existaient aussi dans les centres d'instruction et les écoles d'armes (A.B.C. Infanterie et Artillerie notamment). Il en a existé  d'autres, encore, à l'échelle 1, faites de bois et de parties métalliques, avec un plexiglace   pour voir les pièces internes, montées sur un panneau en bois. Celles dont je me suis occupé étaient la MAC 31 et la BMG .50 M2 HB.
Toutes ces maquettes étaient fonctionnelles et permettaient aux recrues ou aux stagiaires d'en comprendre le maniement et le fonctionnement avant de passer sur l'armement réel de dotation.

merci TOMEÏ pour cette explication tres clair... 

merci TOMEÏ
Philippe  

Merci de nous avoir fait découvrir ça à nous les plus jeunes. C'est vraiment dommage de ne plus avoir d'outils pédagogiques comme celui ci dans les régiments de nos jours.

Maintenant y a un truc qui s'appelle l'informatique !

Ca ne se touche mais on peut se balader en 3D:study: 

Tres belle pièce qui rappelle bien des souvenirs. Bravo pour cette trouvaille  

feder504 a écrit: Après St Maixent, ....

Ton anecdote tout à fait sympathique me rappelle mon service national. J'ai vécu exactement la même chose mais du point de vue opposé. Armurier de ma compagnie, je me retrouve dans l'alvéole de l'armurerie avec l'armurier de ma ma compagnie et celui du régiment (deux jeunes Sergents-Chefs qui étaient des braves types). Curieux de tout ce qui concerne la mécanique, je venais de terminer mes études d'ingénieur, je manifeste de l'intérêt pour les AN-F1 (AA52 en 7,62 OTAN pour les profanes) et pour leur démontage. Les 2 Chefs goguenards me proposent donc de me démerder tout seul. Restant muet sur mes solides bases de mécanicien, je m'acquitte de la tâche sans trop difficultés et j'en profite pour faire le malin en ce qui concerne la fonction des différentes pièces internes. Je n'avais guère de mérite, le démontage est d'une simplicité biblique et l'arme remarquablement conçue. Les 2 Chefs ont été assez épatés. Cela m'a valu leur respect et leur confiance pour la fin de mes 10 mois et plus particulièrement quand je suis passé Sergent...


Pour revenir au sujet initial, très belle maquette !!!!

Un gros bébé, j'avais vu des MAT 49 et Browning "ma deuce" dans le même style.

 

fafa131 a écrit:Maintenant y a un truc qui s'appelle l'informatique !

Ca ne se touche mais on peut se balader en 3D:study: 

Pour ce genre d'instruction, l'outil informatique est très vite limité. La manipulation reste incontournable. Elle doit se faire en salle comme sur le terrain, ce que l'informatique ne permet pas.

Chamois, "c'est ben vrai" comme disait la Mère Denis.