Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
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Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
[url=]
Est-ce sans espoir ? ........................... Pas certain
[url=]
[url=]
ci dessus une ''restauration'' de sauvetage
Salut à toutes et à tous.
Voici un aperçu d'un article que j'avais écrit il y a quelques années sur la restauration. Il est très long et je remercie d'avance ceux qui auront le courage de le lire jusqu'au bout.
Je précise bien que ce n'est pas La Solution du problème mais uniquement mes pratiques, mes expériences et la synthèse de ce que j'ai pu apprendre et vérifier sur le sujet. Bonne lecture
Je voudrais préciser en préalable que les propos tenus dans cet article sont mes vues personnelles et que mes écrits ne sont pas un manuel de formation. Le lecteur, qui décide d’appliquer ma démarche, le fait à ses risques et périls, sans engager ma responsabilité. Je précise également que je ne suis lié à aucuns fournisseurs des différents produits cités dans cet article.
....
Le traitement des parties métalliques,
a) traitements de l’oxydation,
Sur tous les Forums restauration, on trouve la sempiternelle question : « Comment faire pour dérouiller mon objet ?». Les réponses sont souvent les mêmes et semblent être liées à une mode. A une époque c’était le vinaigre qui était donné comme étant LE produit pour combattre la rouille. Aujourd’hui, c’est l’acide oxalique et l’électrolyse qui semblent avoir la préférence. Le coca cola est toujours présent (jamais le Pepsi ou autres colas et pourtant...)
Pour ma part j’ai testé différents produits. Tous m'ont donné un résultat acceptable dans la mesure où la méthode utilisée était la bonne réponse à la question posée.
Si la question concerne une pièce de fouille avec une oxydation ancienne et épaisse vous pouvez toujours passer de l’acide oxalique vous n’obtiendrez pas de résultat satisfaisants.
Si vous avez une oxydation jeune et non active, type fleur de grenier ce n’est pas utile de passer par l’électrolyse.
Dans ce chapitre je vais vous faire part de mes pratiques et des raisons pour lesquelles je les applique.
Ne jouez pas aux apprentis chimistes ou apprentis sorciers, ne mélangez pas les produits entre eux. Il y va de votre sécurité, de votre vie et de celle des autres. Souvenez-vous de vos cours de 3ème. Lisez et respectez les instructions données sur les conditionnements des produits que vous utilisez.
Consultez des sites comme : http://fr.prevent.be/net/net01.nsf/print/6BKAF4-03
Le décapage d’un objet en vue d’une restauration implique l’élimination totale du Fe(OH)3 (hydroxyde de fer) ou Fe2O3 (oxyde de fer) plus communément appelé la rouille. Pour faire simple, l’hydroxyde de fer c’est de la jeune rouille, l’oxyde de fer c’est de la vielle rouille elle est insoluble dans tout et mauvaise conductrice du courant électrique.
Si l’on souhaite transmettre aux futures générations un objet du passé il faut impérativement la repérer, la traquer et l’éliminer, c’est le pire ennemi du collectionneur. Je sais qu’il existe de plus en plus de « collectionneurs » qui affirment préférer une pièce rouillée, dans son jus.
Elle est pour eux chargée d’histoire. Ce choix est respectable et personnellement j’ai un avis différent. Si mon doigt à la gangrène le chirurgien le coupe pour éviter que cela se propage à mon bras qu’il faudra couper si ma gangrène progresse pour éviter que cela ne se propage à tout mon corps.
Ces mesures sont des mesures qui me permettront de poursuivre ma route, se sont des mesures de sauvegarde.
Il en est de même pour mon combat contre la rouille. Je préfère une pièce à qui il manque un peu de métal, ou qui a vu sa peinture ou son chrome disparaître lors du nettoyage parce qu’il y avait de la rouille en dessous que pas de pièce du tout. Une pièce qui ne serait pas traitée entièrement sera une pièce qui se désagrégera avec le temps ; c’est à quoi nous condamnons un objet rouillé si nous ne faisons rien ou le faisons de façon incomplète.
Quelle méthode faut-il utilisée ?
Pour répondre à cette question, il est bon de connaître d’abord l’objectif à obtenir et l’état général de l’objet. Faudra-t-il faire un polis en vue d’un bronzage, d’une peinture ou d’une parkérisation (ce n’est pas le même) ?
Faudra-t-il uniquement que la pièce soit propre avec des traces de piquage liée à la rouille ? La pièce sera-t-elle entièrement ré-habillée ? Autant de questions, que de réponses et que de méthodes.
Sachez néanmoins qu’il faut évitez de programmer vos opérations de restauration en hiver et plus particulièrement pendant les mois les plus humides. Ils sont les plus oxydants et dès la fin du décapage, le processus d’oxydation reprend bien souvent accentué par l’utilisation de certains acides qui n’auraient pas été neutralisés.
Les méthodes que nous pouvons utilisées sont :
Le décapage chimique je l’utilise pour un travail en douceur, sur de la rouille superficielle.
Le décapage par Électrolyse je l’utilise pour un décapage énergique avec sauvegarde des parties non oxydée.
Le décapage mécanique, Il peut être un ami mais attention c’est le plus brutal, il ne respecte rien. Je l’utilise lorsqu’il n’y a pas de risque majeur pour l’objet.
Je l’ai dit précédemment, je ne suis pas fidèle à une méthode, toutes peuvent donner un très bon résultat.
Le décapage chimique.
Attention il n’existe aucun acide qui soit inoffensif.
Tous rongent le métal en dégageant parfois des vapeurs dangereuses. Donc portez des lunettes, des gants, si possible un masque dans certains cas ou travaillez dans une pièce très ventilée, etc. … Respectez les dosages de dilution et les recommandations.
Personnellement, je n’utilise pas le décapage chimique violent que pour de la grosse rouille.
Pour vous convaincre qu’il n’existe pas d’acides inoffensifs nous allons faire une expérience avec du vinaigre blanc bien connu pour son pouvoir désoxydant.
Vous prenez un verre, vous y déposer un petit morceau de laine d’acier (non inox et sans savon), vous remplissez le verre de vinaigre blanc avec du sel. Et vous attendez deux semaines.
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Que reste-t-il de votre laine d’acier qui n’était pourtant pas oxydée ? Rien ! ou presque, le vinaigre à tout dissout. Cela vous explique comment fonctionne certains acides. Ils détruisent la rouille et également le métal sain. A dieu gravures, adieu marquages si vous ne contrôlez pas l’avancement des travaux.
Cette action est rendu possible par la présence dans le vinaigre d’une concentration d'environ 5% à 8% d’acide acétique très efficace.
Après le vinaigre, certains utilisent une boisson au cola. Pour moi cette boisson ne devrait être utilisée que pour nettoyer du cuivre. Elle est efficace grâce à la présence d’acide phosphorique dans sa composition.
L’acide phosphorique n’agit pas comme l’acide acétique sur l’oxyde de fer, il ne retire pas la rouille ancienne et profonde, il n’agit que sur la rouille jeune et superficielle. Pour la rouille ancienne il se comporte en ‘neutralisateur’ et contribue à limiter son développement. La couche de rouille est transformée en phosphate de fer. C'est une solution pour stabiliser la rouille, pour ceux qui aiment les pièce dans leur jus ...
L’acide phosphorique rentre dans la composition de produits comme le Rustol. …
Continuons avec les produits de la cuisine riches en acide et moins dangereux que ceux du commerce non dilués. Le citron, il contient une quantité importante d’acide citrique qui est un puissant réducteur de rouille.
Attention de ne pas l’utiliser sur l’aluminium.
On ne peut l’utiliser que pour de petites pièces ou pour des surfaces faiblement oxydée. Immerger une grosse pièce dans du jus de citron n’est pas envisageable. L’utilisation au pinceau est possible mais il faut être présent en permanence pour renouveler la couche (le film) de jus qui sèche vite.
Et que dire de l’oseille qui est très riche en acide oxalique. Faite une expérience, prenez une poêle en fer non émaillée, rouillée de préférence. Faite fondre une grosse poignée d’oseille avec un peu de matière grasse pour que cela ne colle pas. Remuer, lorsque l’oseille est complètement fondue regardez l’état de la poêle. Elle est nickel. L’acide oxalique agit très bien sur de la rouille jeune. Son usage est réservé normalement pour blanchir le bois ou le cuir.
Il se trouve dans le commerce sous forme de Cristaux blancs solubles dans l’eau. C’est un produit très dangereux portez des gants, des lunettes de protection et lavez-vous les mains après usage. Respecter toutes les recommandations portées sur la boite.
Tout comme l’acide phosphorique ; il est dangereux pour les reins à forte concentration.
Pour détacher un vêtement avec trace de rouille, vous pouvez utiliser de l’acide oxalique mais attention de rincer parfaitement le tissu. En séchant l’acide oxalique fait de minuscules cristaux aux arrêtes tranchantes qui, par simple frottement finiront par couper les fibres du tissu et provoquer un trou.
Y a-t-il d’autres acides efficaces pour retirer la rouille ?
La réponse est : oui ! Attention certains sont capable également des faire oxyder ... Ils sont parfois même plus puissants et beaucoup plus dangereux que ceux que j’ai mentionnés. (ACIDE NITRIQUE, ne pas employer en solution concentrée car les vapeurs sont toxiques ; ACIDE CHLORHYDRIQUE, Il attaque la peau et les vêtements...
Un flacon d'acide chlorhydrique ouvert pendant une heure suffit à "rouiller" tous les outils de votre atelier et à attaquer le cuivre de vos appareils ; et je vous passe les autres…)
Faut-il les utiliser ?
La réponse est : NON ! Trop dangereux et inutiles nous avons le vinaigre, le citron, éventuellement l’acide oxalique et pour ceux qui aime l’exotique, le WD-40 c’est de l’huile de poisson qui soigne vos rhumatismes, démarre votre tondeuse à gazon, lave vos main, vos murs, dégrippe les serrures et occasionnellement s’il vous en reste vous pouvez l’utiliser pour retirer la petite oxydation.
Comment procéder pour un décapage chimique.
1. Toujours commencer par retirer le vernis avec un diluant, nettoyer (savon noir ou produit à vaisselle) séchage (sèche cheveux ou au four), brosser (brosse fil de fer fin ou laiton) et dégraisser l’objet (l’idéal le trichloréthylène ou autres). Attention au trichloréthylène est un produit très dangereux lire la notice.
2. Selon la taille de l’objet on peut :
L’immerger entièrement dans du vinaigre blanc dans lequel on aura pris soin d’ajouter du gros sel, on sort l’objet de temps à autre pour le brosser avec une brosse métallique en fils d’acier. Ne jamais utiliser de brosse en laiton car la réaction chimique avec le vinaigre et le sel va cuivrer l’acier.
Fabriquer un récipient aux dimensions de l’objet pour économiser le vinaigre et permettre une immersion totale.
Exemple pour désoxyder un fourreau ou une lame de baïonnette 98K vous allez dans votre grande surface de bricolage pour y acheter un mètre de tube PCV en diamètre 40 + un bouchon de vidage + un tube de colle qui va bien. Vous coupez une longueur de 29 cm, vous collez le bouchon à un bout et c’est fini vous avez un récipient adapté.
Ou s’il s’agit d’une action ponctuelle, l’enduire au pinceau de la préparation vinaigre plus sel en renouvelant l’opération et en brossant avec une brosse métallique fils d’acier uniquement.
Il est possible aussi d’utiliser la technique de l’emplâtre. Une bande de tissu de coton imbibée de solution vinaigre/sel est posée sur ou dans la zone à désoxyder. Ce peut être utile pour l’intérieur d’un fourreau par exemple. Il faut s’assurer que la mèche soit toujours humide.
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La même 10 ans après traitement au vinaigre et au sel. Aucun polissage n'avait été fait, juste un lavage et une protection à la cire de ménage.
Ne pas prolonger l’opération au-delà du nécessaire car quand il n’y a plus de rouille c’est le métal sain qui est attaqué.
S’il s’agit d’une désoxydation localisée et de faible surface l’utilisation de jus de citron avec du sel fin est suffisante. On peut soit presser le citron et mettre du sel dans le jus et procéder comme pour le vinaigre soit mettre le sel sur un demi citron et frotter l’objet avec.
L’acide oxalique, je ne l’utilise pas. Jusqu'à présent, cela ne me semble pas indispensable. Idem pour la boisson au cola.
3. Il faut impérativement neutraliser l’effet de l’acide pour éviter que l’oxydation ne revienne immédiatement.
Pour ce faire rinçage de l’objet si on peut le faire bouillir dans de l’eau de pluie ou eau distillée c’est mieux. Généralement je le brosse et le lave avec du savon noir, du produit à vaisselle ou avec de la soude caustique (l’eau de mon bac à électrolyse). Et comme deux précautions valent mieux qu’une, en plein air, avec des gants, un masque et des lunettes je passe au pinceau sur l’objet de l’ammoniaque pur ou dilué. Cela dégraisse, neutralise et surtout cela aide à stabiliser la rouille qui aurait été oubliée dans une rainure, une gravure, un creux microscopique, … C'est également une solution pour neutraliser et conserver les objets rouillés.
Après cette étape, il faut s’interdire de toucher le métal à main nue. Il faut des gants ou un chiffon. Il faut débuter le revêtement final de protection immédiatement.
A suivre éventuellement - l’électrolyse.
Est-ce sans espoir ? ........................... Pas certain
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ci dessus une ''restauration'' de sauvetage
Salut à toutes et à tous.
Voici un aperçu d'un article que j'avais écrit il y a quelques années sur la restauration. Il est très long et je remercie d'avance ceux qui auront le courage de le lire jusqu'au bout.
Je précise bien que ce n'est pas La Solution du problème mais uniquement mes pratiques, mes expériences et la synthèse de ce que j'ai pu apprendre et vérifier sur le sujet. Bonne lecture
Je voudrais préciser en préalable que les propos tenus dans cet article sont mes vues personnelles et que mes écrits ne sont pas un manuel de formation. Le lecteur, qui décide d’appliquer ma démarche, le fait à ses risques et périls, sans engager ma responsabilité. Je précise également que je ne suis lié à aucuns fournisseurs des différents produits cités dans cet article.
....
Le traitement des parties métalliques,
a) traitements de l’oxydation,
Sur tous les Forums restauration, on trouve la sempiternelle question : « Comment faire pour dérouiller mon objet ?». Les réponses sont souvent les mêmes et semblent être liées à une mode. A une époque c’était le vinaigre qui était donné comme étant LE produit pour combattre la rouille. Aujourd’hui, c’est l’acide oxalique et l’électrolyse qui semblent avoir la préférence. Le coca cola est toujours présent (jamais le Pepsi ou autres colas et pourtant...)
Pour ma part j’ai testé différents produits. Tous m'ont donné un résultat acceptable dans la mesure où la méthode utilisée était la bonne réponse à la question posée.
Si la question concerne une pièce de fouille avec une oxydation ancienne et épaisse vous pouvez toujours passer de l’acide oxalique vous n’obtiendrez pas de résultat satisfaisants.
Si vous avez une oxydation jeune et non active, type fleur de grenier ce n’est pas utile de passer par l’électrolyse.
Dans ce chapitre je vais vous faire part de mes pratiques et des raisons pour lesquelles je les applique.
Ne jouez pas aux apprentis chimistes ou apprentis sorciers, ne mélangez pas les produits entre eux. Il y va de votre sécurité, de votre vie et de celle des autres. Souvenez-vous de vos cours de 3ème. Lisez et respectez les instructions données sur les conditionnements des produits que vous utilisez.
Consultez des sites comme : http://fr.prevent.be/net/net01.nsf/print/6BKAF4-03
Le décapage d’un objet en vue d’une restauration implique l’élimination totale du Fe(OH)3 (hydroxyde de fer) ou Fe2O3 (oxyde de fer) plus communément appelé la rouille. Pour faire simple, l’hydroxyde de fer c’est de la jeune rouille, l’oxyde de fer c’est de la vielle rouille elle est insoluble dans tout et mauvaise conductrice du courant électrique.
Si l’on souhaite transmettre aux futures générations un objet du passé il faut impérativement la repérer, la traquer et l’éliminer, c’est le pire ennemi du collectionneur. Je sais qu’il existe de plus en plus de « collectionneurs » qui affirment préférer une pièce rouillée, dans son jus.
Elle est pour eux chargée d’histoire. Ce choix est respectable et personnellement j’ai un avis différent. Si mon doigt à la gangrène le chirurgien le coupe pour éviter que cela se propage à mon bras qu’il faudra couper si ma gangrène progresse pour éviter que cela ne se propage à tout mon corps.
Ces mesures sont des mesures qui me permettront de poursuivre ma route, se sont des mesures de sauvegarde.
Il en est de même pour mon combat contre la rouille. Je préfère une pièce à qui il manque un peu de métal, ou qui a vu sa peinture ou son chrome disparaître lors du nettoyage parce qu’il y avait de la rouille en dessous que pas de pièce du tout. Une pièce qui ne serait pas traitée entièrement sera une pièce qui se désagrégera avec le temps ; c’est à quoi nous condamnons un objet rouillé si nous ne faisons rien ou le faisons de façon incomplète.
Quelle méthode faut-il utilisée ?
Pour répondre à cette question, il est bon de connaître d’abord l’objectif à obtenir et l’état général de l’objet. Faudra-t-il faire un polis en vue d’un bronzage, d’une peinture ou d’une parkérisation (ce n’est pas le même) ?
Faudra-t-il uniquement que la pièce soit propre avec des traces de piquage liée à la rouille ? La pièce sera-t-elle entièrement ré-habillée ? Autant de questions, que de réponses et que de méthodes.
Sachez néanmoins qu’il faut évitez de programmer vos opérations de restauration en hiver et plus particulièrement pendant les mois les plus humides. Ils sont les plus oxydants et dès la fin du décapage, le processus d’oxydation reprend bien souvent accentué par l’utilisation de certains acides qui n’auraient pas été neutralisés.
Les méthodes que nous pouvons utilisées sont :
Le décapage chimique je l’utilise pour un travail en douceur, sur de la rouille superficielle.
Le décapage par Électrolyse je l’utilise pour un décapage énergique avec sauvegarde des parties non oxydée.
Le décapage mécanique, Il peut être un ami mais attention c’est le plus brutal, il ne respecte rien. Je l’utilise lorsqu’il n’y a pas de risque majeur pour l’objet.
Je l’ai dit précédemment, je ne suis pas fidèle à une méthode, toutes peuvent donner un très bon résultat.
Le décapage chimique.
Attention il n’existe aucun acide qui soit inoffensif.
Tous rongent le métal en dégageant parfois des vapeurs dangereuses. Donc portez des lunettes, des gants, si possible un masque dans certains cas ou travaillez dans une pièce très ventilée, etc. … Respectez les dosages de dilution et les recommandations.
Personnellement, je n’utilise pas le décapage chimique violent que pour de la grosse rouille.
Pour vous convaincre qu’il n’existe pas d’acides inoffensifs nous allons faire une expérience avec du vinaigre blanc bien connu pour son pouvoir désoxydant.
Vous prenez un verre, vous y déposer un petit morceau de laine d’acier (non inox et sans savon), vous remplissez le verre de vinaigre blanc avec du sel. Et vous attendez deux semaines.
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Que reste-t-il de votre laine d’acier qui n’était pourtant pas oxydée ? Rien ! ou presque, le vinaigre à tout dissout. Cela vous explique comment fonctionne certains acides. Ils détruisent la rouille et également le métal sain. A dieu gravures, adieu marquages si vous ne contrôlez pas l’avancement des travaux.
Cette action est rendu possible par la présence dans le vinaigre d’une concentration d'environ 5% à 8% d’acide acétique très efficace.
Après le vinaigre, certains utilisent une boisson au cola. Pour moi cette boisson ne devrait être utilisée que pour nettoyer du cuivre. Elle est efficace grâce à la présence d’acide phosphorique dans sa composition.
L’acide phosphorique n’agit pas comme l’acide acétique sur l’oxyde de fer, il ne retire pas la rouille ancienne et profonde, il n’agit que sur la rouille jeune et superficielle. Pour la rouille ancienne il se comporte en ‘neutralisateur’ et contribue à limiter son développement. La couche de rouille est transformée en phosphate de fer. C'est une solution pour stabiliser la rouille, pour ceux qui aiment les pièce dans leur jus ...
L’acide phosphorique rentre dans la composition de produits comme le Rustol. …
Continuons avec les produits de la cuisine riches en acide et moins dangereux que ceux du commerce non dilués. Le citron, il contient une quantité importante d’acide citrique qui est un puissant réducteur de rouille.
Attention de ne pas l’utiliser sur l’aluminium.
On ne peut l’utiliser que pour de petites pièces ou pour des surfaces faiblement oxydée. Immerger une grosse pièce dans du jus de citron n’est pas envisageable. L’utilisation au pinceau est possible mais il faut être présent en permanence pour renouveler la couche (le film) de jus qui sèche vite.
Et que dire de l’oseille qui est très riche en acide oxalique. Faite une expérience, prenez une poêle en fer non émaillée, rouillée de préférence. Faite fondre une grosse poignée d’oseille avec un peu de matière grasse pour que cela ne colle pas. Remuer, lorsque l’oseille est complètement fondue regardez l’état de la poêle. Elle est nickel. L’acide oxalique agit très bien sur de la rouille jeune. Son usage est réservé normalement pour blanchir le bois ou le cuir.
Il se trouve dans le commerce sous forme de Cristaux blancs solubles dans l’eau. C’est un produit très dangereux portez des gants, des lunettes de protection et lavez-vous les mains après usage. Respecter toutes les recommandations portées sur la boite.
Tout comme l’acide phosphorique ; il est dangereux pour les reins à forte concentration.
Pour détacher un vêtement avec trace de rouille, vous pouvez utiliser de l’acide oxalique mais attention de rincer parfaitement le tissu. En séchant l’acide oxalique fait de minuscules cristaux aux arrêtes tranchantes qui, par simple frottement finiront par couper les fibres du tissu et provoquer un trou.
Y a-t-il d’autres acides efficaces pour retirer la rouille ?
La réponse est : oui ! Attention certains sont capable également des faire oxyder ... Ils sont parfois même plus puissants et beaucoup plus dangereux que ceux que j’ai mentionnés. (ACIDE NITRIQUE, ne pas employer en solution concentrée car les vapeurs sont toxiques ; ACIDE CHLORHYDRIQUE, Il attaque la peau et les vêtements...
Un flacon d'acide chlorhydrique ouvert pendant une heure suffit à "rouiller" tous les outils de votre atelier et à attaquer le cuivre de vos appareils ; et je vous passe les autres…)
Faut-il les utiliser ?
La réponse est : NON ! Trop dangereux et inutiles nous avons le vinaigre, le citron, éventuellement l’acide oxalique et pour ceux qui aime l’exotique, le WD-40 c’est de l’huile de poisson qui soigne vos rhumatismes, démarre votre tondeuse à gazon, lave vos main, vos murs, dégrippe les serrures et occasionnellement s’il vous en reste vous pouvez l’utiliser pour retirer la petite oxydation.
Comment procéder pour un décapage chimique.
1. Toujours commencer par retirer le vernis avec un diluant, nettoyer (savon noir ou produit à vaisselle) séchage (sèche cheveux ou au four), brosser (brosse fil de fer fin ou laiton) et dégraisser l’objet (l’idéal le trichloréthylène ou autres). Attention au trichloréthylène est un produit très dangereux lire la notice.
2. Selon la taille de l’objet on peut :
L’immerger entièrement dans du vinaigre blanc dans lequel on aura pris soin d’ajouter du gros sel, on sort l’objet de temps à autre pour le brosser avec une brosse métallique en fils d’acier. Ne jamais utiliser de brosse en laiton car la réaction chimique avec le vinaigre et le sel va cuivrer l’acier.
Fabriquer un récipient aux dimensions de l’objet pour économiser le vinaigre et permettre une immersion totale.
Exemple pour désoxyder un fourreau ou une lame de baïonnette 98K vous allez dans votre grande surface de bricolage pour y acheter un mètre de tube PCV en diamètre 40 + un bouchon de vidage + un tube de colle qui va bien. Vous coupez une longueur de 29 cm, vous collez le bouchon à un bout et c’est fini vous avez un récipient adapté.
Ou s’il s’agit d’une action ponctuelle, l’enduire au pinceau de la préparation vinaigre plus sel en renouvelant l’opération et en brossant avec une brosse métallique fils d’acier uniquement.
Il est possible aussi d’utiliser la technique de l’emplâtre. Une bande de tissu de coton imbibée de solution vinaigre/sel est posée sur ou dans la zone à désoxyder. Ce peut être utile pour l’intérieur d’un fourreau par exemple. Il faut s’assurer que la mèche soit toujours humide.
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La même 10 ans après traitement au vinaigre et au sel. Aucun polissage n'avait été fait, juste un lavage et une protection à la cire de ménage.
Ne pas prolonger l’opération au-delà du nécessaire car quand il n’y a plus de rouille c’est le métal sain qui est attaqué.
S’il s’agit d’une désoxydation localisée et de faible surface l’utilisation de jus de citron avec du sel fin est suffisante. On peut soit presser le citron et mettre du sel dans le jus et procéder comme pour le vinaigre soit mettre le sel sur un demi citron et frotter l’objet avec.
L’acide oxalique, je ne l’utilise pas. Jusqu'à présent, cela ne me semble pas indispensable. Idem pour la boisson au cola.
3. Il faut impérativement neutraliser l’effet de l’acide pour éviter que l’oxydation ne revienne immédiatement.
Pour ce faire rinçage de l’objet si on peut le faire bouillir dans de l’eau de pluie ou eau distillée c’est mieux. Généralement je le brosse et le lave avec du savon noir, du produit à vaisselle ou avec de la soude caustique (l’eau de mon bac à électrolyse). Et comme deux précautions valent mieux qu’une, en plein air, avec des gants, un masque et des lunettes je passe au pinceau sur l’objet de l’ammoniaque pur ou dilué. Cela dégraisse, neutralise et surtout cela aide à stabiliser la rouille qui aurait été oubliée dans une rainure, une gravure, un creux microscopique, … C'est également une solution pour neutraliser et conserver les objets rouillés.
Après cette étape, il faut s’interdire de toucher le métal à main nue. Il faut des gants ou un chiffon. Il faut débuter le revêtement final de protection immédiatement.
A suivre éventuellement - l’électrolyse.
Dernière édition par Winchester 1866 le Mar 7 Jan - 10:14, édité 4 fois
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
merci beaucoup Winchester 1866, c'est très instructif.
Une question: tu préconises d'ajouter du sel au vinaigre pour un décapage chimique. J'ai lu ailleurs (tuto sur l'électrolyse) qu'il ne fallait surtout pas utiliser le sel dans le bain d'électrolyse mais de la soude car le sel allait entraîner une reprise incontrôlable de la corrosion après l'opération.
Dans le cas du bain chimique, cet effet indésirable n'est-il pas possible également?
et l'ajout de sel fait-il une réelle différence par rapport à l'emploi de vinaigre blanc à 8° (ou 14°, dispo en mag de bricolage)
Une question: tu préconises d'ajouter du sel au vinaigre pour un décapage chimique. J'ai lu ailleurs (tuto sur l'électrolyse) qu'il ne fallait surtout pas utiliser le sel dans le bain d'électrolyse mais de la soude car le sel allait entraîner une reprise incontrôlable de la corrosion après l'opération.
Dans le cas du bain chimique, cet effet indésirable n'est-il pas possible également?
et l'ajout de sel fait-il une réelle différence par rapport à l'emploi de vinaigre blanc à 8° (ou 14°, dispo en mag de bricolage)
freebird- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
freebird a écrit:merci beaucoup Winchester 1866, c'est très instructif.
Une question: tu préconises d'ajouter du sel au vinaigre pour un décapage chimique. J'ai lu ailleurs (tuto sur l'électrolyse) qu'il ne fallait surtout pas utiliser le sel dans le bain d'électrolyse mais de la soude car le sel allait entraîner une reprise incontrôlable de la corrosion après l'opération.
Dans le cas du bain chimique, cet effet indésirable n'est-il pas possible également?
et l'ajout de sel fait-il une réelle différence par rapport à l'emploi de vinaigre blanc à 8° (ou 14°, dispo en mag de bricolage)
Je ne suis pas un spécialiste de la chimie c'est loin pour moi et je sais que l'on entend tout et son contraire sur les techniques de désoxydation.
Est-ce que la présence du sel avec le vinaigre ou le citron fait une réelle différence sur de la jeune rouille et peu active ? ma réponse est oui tout comme le vinaigre est pour moi meilleur que le citron. mais ce n'est pas spectaculaire ça reste long. Sur ce type de rouille très légère le bicarbonate fait aussi de l'effet.
Pour l'électrolyse il ne faut pas utilisé du sel par ce que ça fait revenir la rouille ???
Tous les moyens de décapage chimique ou par électrolyse détruisent la rouille et rendent la structure superficielle du métal ''poreux'' visible uniquement au microscope. Sel ou soude cela ne change rien. Il faut impérativement polir les pièces immédiatement et/ou les protéger avec un produit ou bronzer. Pour les pièces traitées à l'acide il faut impérativement neutraliser l'acide avant de mettre une protection. hydrophobe ; moi j'aime bien la cire et certaine huiles ou graisses peuvent convenir mais pas toutes.
Dans les produits de bronzage, il y a un pourcentage d'acide pour ronger le métal et permettre son oxydation si vous préférez son bronzage.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Félicitation pour avoir entrepris la rédaction de cet article très instructif.
J'attends la suite avec impatience.
HELIX- Administrateur
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Je viens de relire mes notes de l'époque.
Utilisation du sel en électrolyse oui ou non.
La soude caustique et le sel sont de la même origine : la mer.
au point qu'en 1791 le chimiste français Nicolas Leblanc mit au point un procédé permettant d’obtenir de la soude caustique à partir du sel de cuisine.
Aujourd'hui les procédés sont différents
Utilisation du sel en électrolyse oui ou non.
La soude caustique et le sel sont de la même origine : la mer.
au point qu'en 1791 le chimiste français Nicolas Leblanc mit au point un procédé permettant d’obtenir de la soude caustique à partir du sel de cuisine.
Aujourd'hui les procédés sont différents
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
HELIX a écrit:
Félicitation pour avoir entrepris la rédaction de cet article très instructif.
J'attends la suite avec impatience.
Merci Helix
ce n'est qu'un extrait (la 3ème partie) d'un mémorandum que j'avais commencé sur la restauration.
ce mémo comprenait :
1. Première partie
Les outils spéciaux (ceux que j’utilise)
La documentation
L’évaluation de l’objet
2. Deuxième partie
Le démontage
3. Troisième partie
Le traitement des parties métalliques,
a) traitements de l’oxydation,
4. Quatrième partie
Le traitement des parties métalliques,
b) traitements des surfaces,
c) protections.
5. Cinquième partie
La remise en état des pièces cassées ou usées,
La réfection des pièces disparues.
6. Sixième partie
a) traitement du bois,
b) remise en état.
Il était destiné à un site Militaria 14-18 qui aujourd'hui est fermé et à disparu son Webmaster a jeter l'éponge par manque de temps.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
Mon Forum : Armes du Paléolithique au XIXème Siècle ---> http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Un grand merci a toi Winch pour ton topic,
vivement la suite
vivement la suite
manitou- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Winchester 1866 a écrit:HELIX a écrit:
Félicitation pour avoir entrepris la rédaction de cet article très instructif.
J'attends la suite avec impatience.
Merci Helix
ce n'est qu'un extrait (la 3ème partie) d'un mémorandum que j'avais commencé sur la restauration.
ce mémo comprenait :
1. Première partie
Les outils spéciaux (ceux que j’utilise)
La documentation
L’évaluation de l’objet
2. Deuxième partie
Le démontage
3. Troisième partie
Le traitement des parties métalliques,
a) traitements de l’oxydation,
4. Quatrième partie
Le traitement des parties métalliques,
b) traitements des surfaces,
c) protections.
5. Cinquième partie
La remise en état des pièces cassées ou usées,
La réfection des pièces disparues.
6. Sixième partie
a) traitement du bois,
b) remise en état.
avec Helix
Je suis en plein dedans avec une restauration en cours. L'huile de poisson (WD40) m'a rendu de fiers services, mais il me faudra passer à autre chose pour le plus gros.
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
HELIX a écrit:
Félicitation pour avoir entrepris la rédaction de cet article très instructif.
J'attends la suite avec impatience.
avec Helix
Je suis en plein dedans avec une restauration en cours. L'huile de poisson (WD40) m'a rendu de fiers services, mais il me faudra passer à autre chose pour le plus gros.
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
La deuxième partie sera sur l’Électrolyse beaucoup de choses ont déjà été dites et j'aurais peu de chose à rajouter mais ...
Pour le WD 40 je suis un Fan c'est mes initiales bon 40 c'est pas mon age.
Trouvé sur le net
Les utilités du WD-40
20 sep. 08, 08h14
Le produit a été découvert à partir d'une recherche d'un solvant de prévention contre la rouille tout en laissant un corps gras pour protéger des parties de missiles.
WD-40 a été créé en 1953 par trois techniciens à la compagnie chimique San Diego Rocket . Son nom vient du projet qui était de trouver un 'éliminateur d'eau composé. Ils ont été couronnés de succès avec la quarantième formulation, ce qui est le WD-40. La Société Corvair l'a acheté en vrac pour protéger leurs parties de missiles Atlas. Ken-East (un des fondateurs) dit que rien dans le WD-40 ne peut vous être dommageable.
Lorsque vous lisez pour la 'Porte de douche', essayez-le. C'est la première chose à nettoyer. Si la vôtre est en plastique, ça marche tout aussi bien que le verre. C'est un miracle!
Puis maintenant, essayez-le sur votre cuisinière ... Voilà! Elle est maintenant plus brillante qu'elle ne l'a jamais été. Vous en serez étonné.
Voici quelques-unes des utilisations:
1) Empêche l'argenterie de ternir.
2) Supprime le goudron et la saleté de la route des voitures.
3) Nettoie et lubrifie les cordes de guitare.
4) Donne du brillant aux planchers qui viennent «juste d'être cirés' sans qu'ils ne soient glissants.
5) Éloigne les mouches des vaches
6) Restaure et nettoie les tableaux noirs.
7) Enlève les taches de rouge à lèvres.
Facilite le va-et-vient...> des fermetures éclair.
9) Ravive bijoux et chaînes.
10) Enlève les taches des éviers en acier inoxydable.
11) Enlève la saleté et la crasse du barbecue.
12) Protège de l'oxidation la céramique et les pots de terre cuite de jardin.
13) Enlève les taches de tomates sur les vêtements.
14) Permet au portes de douche vitrées d'être sans taches d'eau.
15) Sert de camouflage aux rayures sur la céramique et le marbre.
16) Garde le bon fonctionnement des ciseaux.
17) Lubrifie les charnières bruyantes des portes de véhicules et de nos maisons.
18) Supprime les marques noires du plancher de cuisine! Utilisez WD-40 pour
les traces de goudron et égratignures sur le plancher. Il n'endommagera pas le fini de votre plancher et vous n'aurez presque pas à frotter pour les enlever.
N'oubliez pas d'ouvrir les fenêtres, si vous avez beaucoup de marques.
19) Enlève rapidement les traces d'insectes écrasées sur votre voiture. Utilisez WD-40!
20) Donne aux glissades d'enfant une brillance et une glisse super rapide.
21) Lubrifie le changement de vitesse et le carter de coupe levier pour faciliter la manutention des tondeuses. 22) Empêche les bruits des chaises à bascules des enfants.
23) Lubrifie les glissoirs des fenêtres de maison et les rend plus faciles à ouvrir.
24) Pulvériser le mécanisme du parapluie, il sera plus facile à ouvrir et à fermer.
25) Restaure et nettoie le cuir matelassé des tableaux de bord dans les véhicules, ainsi que les pare-chocs de vinyle.
26) Restaure et nettoie les galeries de toit sur les véhicules.
27) Lubrifie et arrête les bruits des ventilateurs électriques.
28) Lubrifie l'engrenage des roues dentées des tricycles, des bicyclettes pour un roulement plus doux.
29) Lubrifie les courroies de ventilateur, de machines à laver et de sèche-linge et maintient leur fonctionnement sans à-coups.
30) Éloigne la formation de rouille sur les scies, les lames de scie, et autres outils.
31) Supprime les éclaboussures de graisse sur la cuisinière.
32) Élimine la buée des miroirs de salle de bains.
33) Lubrifie les prothèses des membres.
34) Éloigne les pigeons des balcons (ils en détestent l'odeur).
35) Enlève toute trace de ruban adhésif en toile.
36) Soulage les douleurs arthritiques en vaporisant sur les bras, les mains et les genoux.
37) L'utilisation favorite en Floride est la suivante: «nettoie et supprime l'amour des insectes des grilles et pare-chocs d'auto. »
38) L'utilisation favorite dans l'État de New York du WD-40 est de protèger la Statue de la Liberté contre leséléments.
39) WD-40 attire les poissons. Vaporisez en un peu sur l'appât vivant ou les leurres et vous en capturez en un rien de temps. Aussi, il est beaucoup moins
cher que les produits chimiques attractifs qui sont faits à cet effet. Gardez à
l'esprit, qu'en utilisant des appâts enrôbés de produits chimiques pour la pêche ils ne sont pas autorisés dans certains États.
40) Utilisez-le pour les piqûres de fourmi de feu. Il élimine la piqûre et arrête immédiatement la démangeaison. 41) WD-40 est idéal pour supprimer les traces de crayon sur les murs. Vaporiser sur la marque et essuyer avec un chiffon propre.
42) De plus, si vous avez découvert que votre fille adolescente a lavé et séché un tube de rouge à lèvres avec la brassée de lavage, mettre du WD-40 sur les traces de rouge à lèvres et relaver. Presto! Le rouge à lèvres est parti!
43) Pulvérisez WD-40 sur le cap distributeur de l'auto, il enlèvera l'humidité et permettra à la voiture de démarrer.
Pour le WD 40 je suis un Fan c'est mes initiales bon 40 c'est pas mon age.
Trouvé sur le net
Les utilités du WD-40
20 sep. 08, 08h14
Le produit a été découvert à partir d'une recherche d'un solvant de prévention contre la rouille tout en laissant un corps gras pour protéger des parties de missiles.
WD-40 a été créé en 1953 par trois techniciens à la compagnie chimique San Diego Rocket . Son nom vient du projet qui était de trouver un 'éliminateur d'eau composé. Ils ont été couronnés de succès avec la quarantième formulation, ce qui est le WD-40. La Société Corvair l'a acheté en vrac pour protéger leurs parties de missiles Atlas. Ken-East (un des fondateurs) dit que rien dans le WD-40 ne peut vous être dommageable.
Lorsque vous lisez pour la 'Porte de douche', essayez-le. C'est la première chose à nettoyer. Si la vôtre est en plastique, ça marche tout aussi bien que le verre. C'est un miracle!
Puis maintenant, essayez-le sur votre cuisinière ... Voilà! Elle est maintenant plus brillante qu'elle ne l'a jamais été. Vous en serez étonné.
Voici quelques-unes des utilisations:
1) Empêche l'argenterie de ternir.
2) Supprime le goudron et la saleté de la route des voitures.
3) Nettoie et lubrifie les cordes de guitare.
4) Donne du brillant aux planchers qui viennent «juste d'être cirés' sans qu'ils ne soient glissants.
5) Éloigne les mouches des vaches
6) Restaure et nettoie les tableaux noirs.
7) Enlève les taches de rouge à lèvres.
Facilite le va-et-vient...> des fermetures éclair.
9) Ravive bijoux et chaînes.
10) Enlève les taches des éviers en acier inoxydable.
11) Enlève la saleté et la crasse du barbecue.
12) Protège de l'oxidation la céramique et les pots de terre cuite de jardin.
13) Enlève les taches de tomates sur les vêtements.
14) Permet au portes de douche vitrées d'être sans taches d'eau.
15) Sert de camouflage aux rayures sur la céramique et le marbre.
16) Garde le bon fonctionnement des ciseaux.
17) Lubrifie les charnières bruyantes des portes de véhicules et de nos maisons.
18) Supprime les marques noires du plancher de cuisine! Utilisez WD-40 pour
les traces de goudron et égratignures sur le plancher. Il n'endommagera pas le fini de votre plancher et vous n'aurez presque pas à frotter pour les enlever.
N'oubliez pas d'ouvrir les fenêtres, si vous avez beaucoup de marques.
19) Enlève rapidement les traces d'insectes écrasées sur votre voiture. Utilisez WD-40!
20) Donne aux glissades d'enfant une brillance et une glisse super rapide.
21) Lubrifie le changement de vitesse et le carter de coupe levier pour faciliter la manutention des tondeuses. 22) Empêche les bruits des chaises à bascules des enfants.
23) Lubrifie les glissoirs des fenêtres de maison et les rend plus faciles à ouvrir.
24) Pulvériser le mécanisme du parapluie, il sera plus facile à ouvrir et à fermer.
25) Restaure et nettoie le cuir matelassé des tableaux de bord dans les véhicules, ainsi que les pare-chocs de vinyle.
26) Restaure et nettoie les galeries de toit sur les véhicules.
27) Lubrifie et arrête les bruits des ventilateurs électriques.
28) Lubrifie l'engrenage des roues dentées des tricycles, des bicyclettes pour un roulement plus doux.
29) Lubrifie les courroies de ventilateur, de machines à laver et de sèche-linge et maintient leur fonctionnement sans à-coups.
30) Éloigne la formation de rouille sur les scies, les lames de scie, et autres outils.
31) Supprime les éclaboussures de graisse sur la cuisinière.
32) Élimine la buée des miroirs de salle de bains.
33) Lubrifie les prothèses des membres.
34) Éloigne les pigeons des balcons (ils en détestent l'odeur).
35) Enlève toute trace de ruban adhésif en toile.
36) Soulage les douleurs arthritiques en vaporisant sur les bras, les mains et les genoux.
37) L'utilisation favorite en Floride est la suivante: «nettoie et supprime l'amour des insectes des grilles et pare-chocs d'auto. »
38) L'utilisation favorite dans l'État de New York du WD-40 est de protèger la Statue de la Liberté contre leséléments.
39) WD-40 attire les poissons. Vaporisez en un peu sur l'appât vivant ou les leurres et vous en capturez en un rien de temps. Aussi, il est beaucoup moins
cher que les produits chimiques attractifs qui sont faits à cet effet. Gardez à
l'esprit, qu'en utilisant des appâts enrôbés de produits chimiques pour la pêche ils ne sont pas autorisés dans certains États.
40) Utilisez-le pour les piqûres de fourmi de feu. Il élimine la piqûre et arrête immédiatement la démangeaison. 41) WD-40 est idéal pour supprimer les traces de crayon sur les murs. Vaporiser sur la marque et essuyer avec un chiffon propre.
42) De plus, si vous avez découvert que votre fille adolescente a lavé et séché un tube de rouge à lèvres avec la brassée de lavage, mettre du WD-40 sur les traces de rouge à lèvres et relaver. Presto! Le rouge à lèvres est parti!
43) Pulvérisez WD-40 sur le cap distributeur de l'auto, il enlèvera l'humidité et permettra à la voiture de démarrer.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
En presque 40 ans d'électrolyses diverses j'ai eu l'occasion de tester plusieurs électrolytes.Winchester 1866 a écrit:Je viens de relire mes notes de l'époque.
Utilisation du sel en électrolyse oui ou non.
La soude caustique et le sel sont de la même origine : la mer.
au point qu'en 1791 le chimiste français Nicolas Leblanc mit au point un procédé permettant d’obtenir de la soude caustique à partir du sel de cuisine. :D
Aujourd'hui les procédés sont différents
D'abord la soude caustique, qu'un atelier de galvanoplastie voisin me donnait par kilos... Mais le bain s'opacifiait assez vite, et ne conduisait plus bien le jus ; l'ingénieur galvano m'a alors expliqué qu'en présence du gaz carbonique de l'air la soude se transformait en carbonate de soude. Idem quand je faisais du fromage, il fallait régulièrement changer la soude de l'acidimètre Dornic.
Puis quand la boîte de galvano a fermé, j'ai cédé aux sirènes de la facilité prônée par un collègue : le sel de cuisine. Mais au bout de quelques temps j'ai constaté que les pièces exposées en conditions adverses s'auto-détruisaient rapidement, ce qui n'était pas le cas avec celles précédement traitées à la soude. J'ai posé la question à un prof de chimie, qui s'est carrément foutu de ma gueule ! D'après lui le résultat était inéluctable, c'est l'ion Cl- qui en est responsable. Comme si les ions Cl piègés dans les porosités tournaient dans un cycle infernal alimenté par l'humidité et l'oxygène de l'air, du genre Cl- > acide chlorhydrique > chlorure de fer > oxyde de fer ; en fin de compte du fer s'est transformé en rouille, et les ions Cl- sont encore tous là pour un cycle suivant...
Il m'a recommandé "n'importe quoi ne contenant pas d'ion Cl", la soude caustique étant le mieux, ou la potasse caustique ; mais cela s'altère vite. Sinon, éviter les sels à ions lourds, qui conduisent moins bien le jus, ce qui élimine les sulfates. Restaient donc les nitrates, moins bons conducteurs que la soude mais plus stables. J'ai donc opté pour le salpêtre (nitrate de potassium), qui peut aussi servir à autre chose ; la difficulté a été de n'en acheter que 10 kg, le conditionnement étant alors de 50 kg !
Et j'ai retrouvé la même tenue dans le temps que j'avais avec la soude, avec un bain plus durable (ça fait bien 10 ans qu'il est en service). Toutefois, les pièces n'étant initialement pas propres, on doit craindre qu'elles n'amènent des impûretés pouvant interférer ; aussi faudrait-il sans doute changer parfois le bain...
Pas essayé l'ammonitrate (nitrate d'ammonium), très facilement disponible ; même pas sûr que ça se dissolve bien.
Ceci dit j'aurais une question :
le canon de mon Berthier est assez correct à l'intérieur, sauf les 15 mm de la bouche qui semblent oxydés par une rouille robuste. Il est vraisemblable que les rayures sont esquintées, aussi devrai-je sans doute passer un coup de fraise jusque sous le guidon. Mais auparavant je voudrais essayer une attaque chimique.
Un tampon imprégné de vinaigre salé ? Enfoncé sur 15 mm, bouche en bas pour éviter le ruisselement, avec contrôle fréquent et rinçages à l'eau bouillante bicarbonatée puis pure ?
Merci de vos avis...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Pour ce qui est du bain en utilisation amateur la soude caustique me va bien elle est facile à trouver et a utilisée. le sel de table je ne l'ai jamais utilisé saut pour les expériences habituelles.
Si l'utilisation du sel génère rapidement de la rouille, l'utilisation de la soude caustique en génère aussi, peut être moins ?? je ne sais pas dans tous les cas il faut protéger rapidement après électrolyse. Pour les utilisateur de sel de cuisine peut être faut-il également neutraliser ??? d'où l’intérêt de rester classique avec la soude caustique pour les amateurs.
Pour la bouche du canon si elle est fortement oxydée et bien encroûtée je crains que le vinaigre soit peu efficace. et de toute façon il ne doit pas rester grand chose en dessous.
Il y a la possibilité de l'électrolyse mais pour trouver quoi ? il faudra de toute façon retoucher le canon par usinage ... un fil de fer (si possible inox) centré dans le canon dans la zone à traiter et isolé avec des croisillons en plastique fera le travail mais est-ce vraiment utile ?
Avant tout fait tremper le bout de ton canon dan du gazole (diesel) pas de l'essence. pendant plusieurs jours (une semaine voir plus) et tu passes un goupillon acier de temps en temps. ça peut dégrossir gentiment le problème. sans voir la pièce c'est difficile ...
Si l'utilisation du sel génère rapidement de la rouille, l'utilisation de la soude caustique en génère aussi, peut être moins ?? je ne sais pas dans tous les cas il faut protéger rapidement après électrolyse. Pour les utilisateur de sel de cuisine peut être faut-il également neutraliser ??? d'où l’intérêt de rester classique avec la soude caustique pour les amateurs.
Pour la bouche du canon si elle est fortement oxydée et bien encroûtée je crains que le vinaigre soit peu efficace. et de toute façon il ne doit pas rester grand chose en dessous.
Il y a la possibilité de l'électrolyse mais pour trouver quoi ? il faudra de toute façon retoucher le canon par usinage ... un fil de fer (si possible inox) centré dans le canon dans la zone à traiter et isolé avec des croisillons en plastique fera le travail mais est-ce vraiment utile ?
Avant tout fait tremper le bout de ton canon dan du gazole (diesel) pas de l'essence. pendant plusieurs jours (une semaine voir plus) et tu passes un goupillon acier de temps en temps. ça peut dégrossir gentiment le problème. sans voir la pièce c'est difficile ...
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Merci, je ferai donc une attaque contrôlée au vinaigre avant de me résoudre à l'électrolyse, voire à la fraise si la cible l'exige. Le trempage, brosse et chiffon c'est déjà fait et refait 36 fois, le reste est à peu près propre, mais à la bouche on dirait qu'un bouchon a gardé longtemps de l'humidité.
Le sel de cuisine, cela fait rouiller sans commune mesure par rapport à la soude (après laquelle il ne me semble pas que ça rouille notablement plus qu'après un bon grattage). Et le sel ne peut pas se neutraliser, la seule solution étant de le dissoudre progressivement dans l'eau distillée (ils en ont bavé, avec les pièces du Titanic, et n'en on sauvé qu'une partie). En ayant vu plusieurs s'y laisser prendre, moi y compris (des obus se transformant rapidement en un tas de poussière, même huilés, même peints), je ne laisse pas passer une occasion de mettre en garde (traumatisé, le pépé).
Le sel de cuisine, cela fait rouiller sans commune mesure par rapport à la soude (après laquelle il ne me semble pas que ça rouille notablement plus qu'après un bon grattage). Et le sel ne peut pas se neutraliser, la seule solution étant de le dissoudre progressivement dans l'eau distillée (ils en ont bavé, avec les pièces du Titanic, et n'en on sauvé qu'une partie). En ayant vu plusieurs s'y laisser prendre, moi y compris (des obus se transformant rapidement en un tas de poussière, même huilés, même peints), je ne laisse pas passer une occasion de mettre en garde (traumatisé, le pépé).
Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
merci Verchère de cette confirmation par l'expérience sur les effets du bain de sel. à éviter donc.
freebird- Pilier du forum
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Bonjour,
J'avais dans la mémoire le conseil, pris je ne sais plus ou (peut être en cours de chimie), qu'en cas d’électrolyse, il fallait inverser les pôles et refaire quelques instant une électrolyse inverse pour éliminer les ions hydrogène qui migrent dans le métal et fragilisent celui-ci.
Quelqu'un en a t'il entendu parler?
Azul.
J'avais dans la mémoire le conseil, pris je ne sais plus ou (peut être en cours de chimie), qu'en cas d’électrolyse, il fallait inverser les pôles et refaire quelques instant une électrolyse inverse pour éliminer les ions hydrogène qui migrent dans le métal et fragilisent celui-ci.
Quelqu'un en a t'il entendu parler?
Azul.
Bon à rien mais prêt à tout.
azul- Futur pilier
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Moi ça ne me dit rien, je ne suis qu'un utilisateur et je n'ai pas étudié plus à fond le processus.
Inverser les pôles risque peut être de réamorcer l'oxydation à cause de l'oxygène ...
Inverser les pôles risque peut être de réamorcer l'oxydation à cause de l'oxygène ...
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Non, pas entendu parler mais cela m'intéresse beaucoup. Même si ça oxyde à peine la pièce fraichement dérouillée c'est pas bien grave...azul a écrit:Bonjour,
J'avais dans la mémoire le conseil, pris je ne sais plus ou (peut être en cours de chimie), qu'en cas d’électrolyse, il fallait inverser les pôles et refaire quelques instant une électrolyse inverse pour éliminer les ions hydrogène qui migrent dans le métal et fragilisent celui-ci.
Quelqu'un en a t'il entendu parler?
Azul.
Par ailleurs, il y a l'histoire du chauffage au four, pour faire partir l'hydrogène. C'est vrai qu'à 100°, voire même 200°, on est au dessous de la température de revenu généralement utilisée, et que cela ne doit donc pas altérer le traitement thermique.
Ce problème de fragilité mériterait d'être étudié sérieusement. On en parle pour les ressorts, on n'y pense pas pour les canons (enfin, pour ma part je laisse les tubes au chaud quelques mois avant de tirer avec ; quoique, quand l'état de la pièce nécessite une electrolyse, elle n'est généralement plus apte au tir).
Y aurait-il un rapport avec l'épaisseur ? C'est à dire que les ressorts étant minces ils sont fragilisés à coeur, alors que les grosses pièces n'étant fragilisées qu'en surface c'est négligeable ?
Ou avec la teneur en carbone, l'effet étant sensible aux ~ 0.8% des ressorts et pas aux 0.10 à 0.30% des autres pièces ?
Il faudrait faire l'essai avec des ressorts épais, mais ceux qu'on fait maintenant sont alliés avec 36 choses, alors ce ne serait pas significatif. Il faudrait au moins une vieille lame de ressort de suspension, avec test de rupture comparatif "brute", "longuement electrolysée", "électrolysée puis traitée comme ci ou comme ça"... Et la même chose sur une lame de bon acier ancien, mais pas ressort (pour ça, des tronçons de Berthier "tuteur à tomates tout pourris" pourraient faire l'affaire, c'est pas ça qui manque).
Et en ressort mince... vieux réveils ? (les ressorts spiraux de lanceur de tronçonneuse sont certainement en acier allié moderne, et je ne vais pas massacrer des ressorts de kick de 125 Terrot).
Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Je reprécise bien que je ne fais pas d’électrolyse au sel de cuisine pour désoxyder mes pièces en acier. Cela me semble inutile. Si je modifie parfois certaines recettes anciennes notamment celles de bronzage, je ne le fais que pour remplacer un produit difficile à se procurer ou trop toxique. Ce n’est pas le cas de la soude caustique qui reste un produit dangereux mais acceptable avec un minimum de précautions.
J’utilise avec succès le sel associé au citron et surtout au vinaigre pour dérouiller les métaux ferreux et concernant le vinaigre, je l’utilise aussi pour les métaux cuivreux.
J’ai également tenté pour expérience :
L’électro zingage là, l’électrolyse est le chlorure de zinc (acide chlorhydrique plus zinc)
L’électro cuivrage du plomb là, l’électrolyse est l’acide sulfurique et sulfate de cuivre
L’anodisation colorée de l’aluminium là, l’électrolyse est l’acide sulfurique
Comme vous pouvez le constater chaque procédé à son électrolyse particulière, moi pour, l’acier je reste à la soude caustique. À 65 ans on ne se refait pas.
Je ne suis pas un professionnel, je ne recherche pas et n’analyse pas la technique de dérouillage par électrolyse, de façon basique j’applique depuis 50 ans les bonnes vielles recettes qui ont fait leurs preuves que j’ai découvert au travers d’un article de J.R Clergeau de la revue Cible dans les années 1960 complété par des recherches dans des bouquins sur le polissage électrolytique utilisé dans l’industrie. (Le polissage électrolytique c’était pour ma vie professionnelle).
Pour un simple collectionneur amateur de restaurations l’article de J.R. Clergeau est largement suffisant. Tout ce que l’on peut lire et entendre sur ce sujet est souvent issu de la même source.
En conclusion malheureusement pour moi et mes armes, les ions, électrons, les anodes, les cathodes, … et autres nitrates me resteront étranger même si, je le reconnais ils ont une influence sur le résultat final pour un industriel.
Pour des raisons familiales (mon père) j’ai été longtemps au contact des bains de chromage, nickelage et dorure. Ce qui m’a amené dès ma plus tendre enfance à tenter le procédé de dérouillage électrolytique.
Notre ami Verchère nous parle d’obus qui tombe en poussière suite à une reprise de rouille. L’image est forte mais elle fait passer le message : pas de sel.
Pour le Titanic je trouve normal qu’un bateau en métal de décompose dans l’eau de mer passé 40 ans. Je fais de la plongée sur des épaves et les épaves de plus de 40 ans que je rencontre sont en fort mauvais état. Un casque Allemand au fond du jardin exposé aux intempéries sera dans le même état. Voir la photo au début de cette discussion.
Pour tenter de comprendre le problème de l'obus traité au sel. Je pense que le problème aurait pu être identique (j'en suis pas certain) avec un traitement à la soude, si les règles ne sont pas respectés. il est bon de se rappeler que :
La fonte est souvent poreuse donc il faut un très bon séchage pour éviter d’enfermer l’humidité sous la peinture. Attention entre la ceinture en cuivre et l’obus il peut rester de l’électrolyte. Il est impératif de pousser très loin l’opération d’électrolyse et ne pas oublier après rinçage de neutraliser les micros résidus d’oxyde dans les pores de la fonte (ammoniaque)
Les obus ont généralement une ou des ceintures de cuivre. Je ne sais pas ce qui se passe dans ce cas là à l’intérieur d’un bain prévu pour l’acier.
Ce qui est certain c’est que là l’on réinvente la pile de Volta deux métaux en contact avec de l’électrolyte ou/et de l’eau égale électricité égale rouille.
Regardez votre installation de chauffage central si elle n’a pas été assemblée dans les règles de l’art.
Les obus de 37 mm que j’ai nettoyé ont été traité au vinaigre salé c’est bon pour la fonte et le cuivre. Après nettoyage, neutralisation et séchage ils ont été cirés à chaud et sont toujours parfaits.
[url=]
Concernant la fragilisation des ressorts effectivement J.R. Clergeau en parlait. Je n’ai pas pu la constater car je ne fais d’électrolyse que sur des épaves ou des pièces très endommagées, là de toute façon les petits ressorts fins sont irrécupérables. Pour les gros je n’ai rien remarqué lors des opérations de montage après polissage ou de démontage. Il est vrai que je n’utilise pas mes pièces de collection.
Tout ça pour dire qu’il y a des bonnes méthodes qui ont fait leur preuve dans le milieu des amateurs et qu’il ne me sert à rien (pour les amateurs) de les réinventer sans raison de rareté et/ou de sécurité. Maintenant chacun reste libre de ses travaux, l’important c’est de sauvegarder ces objets du passé.
« Pour ma part j’ai testé différents produits. Tous m’ont donné un résultat acceptable dans la mesure où la méthode utilisée était la bonne réponse à la question posée. »
J’utilise avec succès le sel associé au citron et surtout au vinaigre pour dérouiller les métaux ferreux et concernant le vinaigre, je l’utilise aussi pour les métaux cuivreux.
J’ai également tenté pour expérience :
L’électro zingage là, l’électrolyse est le chlorure de zinc (acide chlorhydrique plus zinc)
L’électro cuivrage du plomb là, l’électrolyse est l’acide sulfurique et sulfate de cuivre
L’anodisation colorée de l’aluminium là, l’électrolyse est l’acide sulfurique
Comme vous pouvez le constater chaque procédé à son électrolyse particulière, moi pour, l’acier je reste à la soude caustique. À 65 ans on ne se refait pas.
Je ne suis pas un professionnel, je ne recherche pas et n’analyse pas la technique de dérouillage par électrolyse, de façon basique j’applique depuis 50 ans les bonnes vielles recettes qui ont fait leurs preuves que j’ai découvert au travers d’un article de J.R Clergeau de la revue Cible dans les années 1960 complété par des recherches dans des bouquins sur le polissage électrolytique utilisé dans l’industrie. (Le polissage électrolytique c’était pour ma vie professionnelle).
Pour un simple collectionneur amateur de restaurations l’article de J.R. Clergeau est largement suffisant. Tout ce que l’on peut lire et entendre sur ce sujet est souvent issu de la même source.
En conclusion malheureusement pour moi et mes armes, les ions, électrons, les anodes, les cathodes, … et autres nitrates me resteront étranger même si, je le reconnais ils ont une influence sur le résultat final pour un industriel.
Pour des raisons familiales (mon père) j’ai été longtemps au contact des bains de chromage, nickelage et dorure. Ce qui m’a amené dès ma plus tendre enfance à tenter le procédé de dérouillage électrolytique.
Notre ami Verchère nous parle d’obus qui tombe en poussière suite à une reprise de rouille. L’image est forte mais elle fait passer le message : pas de sel.
Pour le Titanic je trouve normal qu’un bateau en métal de décompose dans l’eau de mer passé 40 ans. Je fais de la plongée sur des épaves et les épaves de plus de 40 ans que je rencontre sont en fort mauvais état. Un casque Allemand au fond du jardin exposé aux intempéries sera dans le même état. Voir la photo au début de cette discussion.
Pour tenter de comprendre le problème de l'obus traité au sel. Je pense que le problème aurait pu être identique (j'en suis pas certain) avec un traitement à la soude, si les règles ne sont pas respectés. il est bon de se rappeler que :
La fonte est souvent poreuse donc il faut un très bon séchage pour éviter d’enfermer l’humidité sous la peinture. Attention entre la ceinture en cuivre et l’obus il peut rester de l’électrolyte. Il est impératif de pousser très loin l’opération d’électrolyse et ne pas oublier après rinçage de neutraliser les micros résidus d’oxyde dans les pores de la fonte (ammoniaque)
Les obus ont généralement une ou des ceintures de cuivre. Je ne sais pas ce qui se passe dans ce cas là à l’intérieur d’un bain prévu pour l’acier.
Ce qui est certain c’est que là l’on réinvente la pile de Volta deux métaux en contact avec de l’électrolyte ou/et de l’eau égale électricité égale rouille.
Regardez votre installation de chauffage central si elle n’a pas été assemblée dans les règles de l’art.
Les obus de 37 mm que j’ai nettoyé ont été traité au vinaigre salé c’est bon pour la fonte et le cuivre. Après nettoyage, neutralisation et séchage ils ont été cirés à chaud et sont toujours parfaits.
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Concernant la fragilisation des ressorts effectivement J.R. Clergeau en parlait. Je n’ai pas pu la constater car je ne fais d’électrolyse que sur des épaves ou des pièces très endommagées, là de toute façon les petits ressorts fins sont irrécupérables. Pour les gros je n’ai rien remarqué lors des opérations de montage après polissage ou de démontage. Il est vrai que je n’utilise pas mes pièces de collection.
Tout ça pour dire qu’il y a des bonnes méthodes qui ont fait leur preuve dans le milieu des amateurs et qu’il ne me sert à rien (pour les amateurs) de les réinventer sans raison de rareté et/ou de sécurité. Maintenant chacun reste libre de ses travaux, l’important c’est de sauvegarder ces objets du passé.
« Pour ma part j’ai testé différents produits. Tous m’ont donné un résultat acceptable dans la mesure où la méthode utilisée était la bonne réponse à la question posée. »
Dernière édition par Winchester 1866 le Mar 7 Jan - 14:09, édité 1 fois
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Pour ma part, c'est aussi l'article de Clergeau qui m'avait fait découvrir la technique.
Mais rien n'interdit d'essayer de perfectionner ; il faut juste faire l'expérimentation sur des fers à boeufs, pas sur des armes anciennes, même en épaves.
Sur les métaux composites, p.ex. ceintures encastrées dans les obus, fusées vissées sur un obus (éventré à l'arrière, je suis pas fou), je n'ai rien observé de significatif. L'électrolyse ne décape même pas réellement les cuivreux (l'alu semble souffrir un peu). Pas d'effet de couple électrique visible, mais cela ne reste tout de même pas longtemps dans le bain.
Les obus je connais bien , car lorsque j'étudiais l'artillerie je n'arrivais pas à trouver les statistiques de fragmentation des obus en fonte. Alors je demandais qu'on me ramène tous les éclats trouvés, je les dérouillais, puis les identifiais et définissait la partie de l'obus, pour dresser une statistique que je mettais à jour à chaque nouvelle livraison ; lorsqu'elle n'évoluait plus significativement malgré l'ajout de nouveaux éclats, je considérais qu'elle était à peu près juste.
J'en ai ainsi traité des centaines de kg.
Pas prélevés sur les zones de combat, on est ici un peu en arrière. Non, n'importe où sur terrain civil : avant les années 1890, sauf de rares champs de tir spécialisés, l'armée louait des terrains civils après les récoltes, canonnait à tout va dessus, ramassait les éclats en surface, bouchait les trous et rendait les terrains. Parfois c'était loué à plein temps durant quelques années, puis rendu. A Giromagny, les tirs s'arrêtaient à midi pour laisser passer le facteur ; le village de l'autre côté de la montagne (Plancher les Mines) était prévenu, avec conseils de ne pas trop sortir, au cas où un obus ricocherait sur le sommet. Les tirs étaient généralement faits à obus réels, justement pour limiter les risques de ricochets. Le fort du Salbert avait un champ de tir permanent (Roppe) ; les trajectoires passaient au dessus du village de Valdoie...
Il arrivait que le garde champêtre doive intervenir, parce-que des paysans labouraient trop près des buttes, durant le tir...
Accidents ? En une vingtaine d'années : 0,00 ! Mémoire ? idem, personne ne s'en souvient. Mais dans les archives, on retrouve les contrats de location, les PV de garde champêtre... Du coup, des obus il y en a un peu partout ; généralement éclatés, certes.
Tout ceci a changé avec les obus chargés en explosif brisant, bien plus dangereux et imprévisibles.
Donc, avec toute cette ferraille impossible à entretenir et même à stocker au sec, j'ai pu constater une nette différence d'évolution selon l'électrolyte. Et aussi selon la fonte (celle des obus De Reffye se conserve moins bien que les De Bange), et selon le sol où ils restèrent enterrés durant plus de 100 ans, qui imprègne différement la fonte. L'acier étant moins poreux, on voit moins de différences.
Mais rien n'interdit d'essayer de perfectionner ; il faut juste faire l'expérimentation sur des fers à boeufs, pas sur des armes anciennes, même en épaves.
Sur les métaux composites, p.ex. ceintures encastrées dans les obus, fusées vissées sur un obus (éventré à l'arrière, je suis pas fou), je n'ai rien observé de significatif. L'électrolyse ne décape même pas réellement les cuivreux (l'alu semble souffrir un peu). Pas d'effet de couple électrique visible, mais cela ne reste tout de même pas longtemps dans le bain.
Les obus je connais bien , car lorsque j'étudiais l'artillerie je n'arrivais pas à trouver les statistiques de fragmentation des obus en fonte. Alors je demandais qu'on me ramène tous les éclats trouvés, je les dérouillais, puis les identifiais et définissait la partie de l'obus, pour dresser une statistique que je mettais à jour à chaque nouvelle livraison ; lorsqu'elle n'évoluait plus significativement malgré l'ajout de nouveaux éclats, je considérais qu'elle était à peu près juste.
J'en ai ainsi traité des centaines de kg.
Pas prélevés sur les zones de combat, on est ici un peu en arrière. Non, n'importe où sur terrain civil : avant les années 1890, sauf de rares champs de tir spécialisés, l'armée louait des terrains civils après les récoltes, canonnait à tout va dessus, ramassait les éclats en surface, bouchait les trous et rendait les terrains. Parfois c'était loué à plein temps durant quelques années, puis rendu. A Giromagny, les tirs s'arrêtaient à midi pour laisser passer le facteur ; le village de l'autre côté de la montagne (Plancher les Mines) était prévenu, avec conseils de ne pas trop sortir, au cas où un obus ricocherait sur le sommet. Les tirs étaient généralement faits à obus réels, justement pour limiter les risques de ricochets. Le fort du Salbert avait un champ de tir permanent (Roppe) ; les trajectoires passaient au dessus du village de Valdoie...
Il arrivait que le garde champêtre doive intervenir, parce-que des paysans labouraient trop près des buttes, durant le tir...
Accidents ? En une vingtaine d'années : 0,00 ! Mémoire ? idem, personne ne s'en souvient. Mais dans les archives, on retrouve les contrats de location, les PV de garde champêtre... Du coup, des obus il y en a un peu partout ; généralement éclatés, certes.
Tout ceci a changé avec les obus chargés en explosif brisant, bien plus dangereux et imprévisibles.
Donc, avec toute cette ferraille impossible à entretenir et même à stocker au sec, j'ai pu constater une nette différence d'évolution selon l'électrolyte. Et aussi selon la fonte (celle des obus De Reffye se conserve moins bien que les De Bange), et selon le sol où ils restèrent enterrés durant plus de 100 ans, qui imprègne différement la fonte. L'acier étant moins poreux, on voit moins de différences.
Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Merci pour toutes ces informations qui sont peu connues.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Merci Verchère pour cet exposé qui aurait presque sa place, en même temps, dans la rubrique "artillerie"
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Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Verchère a écrit:
Les obus je connais bien , car lorsque j'étudiais l'artillerie je n'arrivais pas à trouver les statistiques de fragmentation des obus en fonte. Alors je demandais qu'on me ramène tous les éclats trouvés, je les dérouillais, puis les identifiais et définissait la partie de l'obus, pour dresser une statistique que je mettais à jour à chaque nouvelle livraison ;
Je ne sais pas si tu connais (en-dehors de ta période et de tes armées de prédilection, peut-être) :
http://history.amedd.army.mil/booksdocs/wwii/woundblstcs/DEFAULT.htm
C'est en anglais et il faut cliquer sur les liens des photos pour les voir (pas directement visibles dans le texte). Nombreuses photos d'éclats d'obus (tous les éclats d'un obus récupérés et artistiquement rangés par taille).
Par exemple :
http://history.amedd.army.mil/booksdocs/wwii/woundblstcs/chapter1figure11.jpg
Aussi de la balistique (d'époque).
Pour les passionnés d'aviation, la répartition des coups au but sur les bombardiers...
Macabre mais intéressant.
Invité- Invité
Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
Merci, c'est exactement ça que je faisais, pour essayer d'arriver à ce genre de choses :Alamas a écrit:Je ne sais pas si tu connais (en-dehors de ta période et de tes armées de prédilection, peut-être) :
....
http://history.amedd.army.mil/booksdocs/wwii/woundblstcs/chapter1figure11.jpg
....
http://history.amedd.army.mil/booksdocs/wwii/woundblstcs/chapter10figure294.jpg
Enfin, c'était plus simple (pour le 155 Mle 1877 p. ex. la plupart des éclats sont gros comme la main).
Car c'était introuvable pour les munitions avant 1900, sauf quelques cas très résumés dans la Revue d'Artillerie ; pourtant ce fut fait à Calais, sur la plage, pour la plupart des types.
Pour en revenir à l'électrolyse, mon équipe (on faisait du "nettoyage" pour la mairie) avait mis à jour un 155 à mitraille ayant fait fougasse, ce qui a permis de ramasser les éclats de tout un côté, dans le sol. Et il y en a une infinité ! Un temps interminable pour électrolyser, puis pour reconstituer le puzzle. Mais on n'a jamais réussi à re-coller les galettes en fonte et la grenade d'ogive (enfin, la moitié fichée en terre) : sur cette fonte très graphitée, rien n'a voulu tenir ! Dommage, cela aurait fait un bel "éclaté"...
Nettoyer c'est pas tout ; encore faut-il pouvoir en tirer parti.
Re: Comment retirer l'oxydation sur les métaux ferreux
La soudure de la fonte est un autre sujet intéressant. Dans la maintenance industrielle nous étions confrontés régulièrement au problème de la soudure de la fonte.
La forte teneur en carbone fait que lorsque l’on chauffe la fonte elle se trempe et devient cassante.
La soudure génère une couche de liaison élément d’apport/fonte qui est trempée et provoque avec les tensions liées au refroidissement le décollement de la soudure.
Pour remédier à ce problème il faut faire une sous couche avec un apport de nickel puis une finition avec un apport classique ou adapté en fonction de l’usage que l’on veut faire de l’objet réparé. Les fournisseurs de produits de soudage éditent des fiches sur ce sujet et sont de bons conseils.
Pour des très grosses pièces, après avoir fait le chanfrein d’usage il est possible de percer et de tarauder l’intérieur de chanfrein (le plus possible) puis de mettre des tiges filetées arasées sur les faces du chanfrein. On peut alors mettre de la soudure classique qui, lorsqu’elle se décolle, restent fixée par les dites tiges filetées. Certes ce n’est pas recommandé pour des pièces ayant un fort effort mécanique de sollicitation.
Autre solution ne pas utiliser les technique de fusion mais la brasure au brox qui donne de très bon résultat mécanique mais très visible. Un bon chanfrein et on garnit.
Il existe également des baguettes de fonte (soudure à l'arc) mais nous ne les utilisions pas ou rarement.
Pour souder de la fonte un métal d'apport faible en carbone et riche en nickel est le mieux.
La forte teneur en carbone fait que lorsque l’on chauffe la fonte elle se trempe et devient cassante.
La soudure génère une couche de liaison élément d’apport/fonte qui est trempée et provoque avec les tensions liées au refroidissement le décollement de la soudure.
Pour remédier à ce problème il faut faire une sous couche avec un apport de nickel puis une finition avec un apport classique ou adapté en fonction de l’usage que l’on veut faire de l’objet réparé. Les fournisseurs de produits de soudage éditent des fiches sur ce sujet et sont de bons conseils.
Pour des très grosses pièces, après avoir fait le chanfrein d’usage il est possible de percer et de tarauder l’intérieur de chanfrein (le plus possible) puis de mettre des tiges filetées arasées sur les faces du chanfrein. On peut alors mettre de la soudure classique qui, lorsqu’elle se décolle, restent fixée par les dites tiges filetées. Certes ce n’est pas recommandé pour des pièces ayant un fort effort mécanique de sollicitation.
Autre solution ne pas utiliser les technique de fusion mais la brasure au brox qui donne de très bon résultat mécanique mais très visible. Un bon chanfrein et on garnit.
Il existe également des baguettes de fonte (soudure à l'arc) mais nous ne les utilisions pas ou rarement.
Pour souder de la fonte un métal d'apport faible en carbone et riche en nickel est le mieux.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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