steyr m 95
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Re: steyr m 95
Tout a déjà été expliqué. Le plus simple est de couler des balles en 329 avec le moule lee.
LP- Pilier du forum
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Age : 67
Localisation : Lorraine "Qui s'y frotte s'y pique"
Date d'inscription : 28/02/2010
Re: steyr m 95
Le problème pourrait être que 8.40 (le mien est effectivement à 8.40), c'est .3307, soit presque .331 !
Des balles en plomb de .329 pourraient alors laisser passer des fuites génératrices d'emplombage, et même en plomb assez mou il n'est pas assuré qu'à faible charge de PSF elles vont gonfler de l'arrière (et à forte charge il est quasi-certain qu'elles vont fondre).
Les balles plomb à gas-check ou électrocuivrées (si non disponibles, voir la technique de notre collègue "grascon") ne permettront de toutes façons pas d'approcher la Vo d'origine (au dessus de 600 m/s pour du 244 gr)...
La balle calepinée est certainement envisageable, mais on entre ici dans l'inconnu, où tout est à expérimenter (quoique la littérature US donne des exemples en .308). Le problème est que la balle plomb de .323 serait alors peut-être un peu grosse, l'idéal théorique étant plus proche de .315 ; mais c'est à tester, en choisissant le papier pour que la balle calepinée soit à 8.40 mm.
Ce qui permettrait de la poser directement dans une douille non recalibrée, certes en chargement coup par coup. D'ailleurs pour supporter le magasin, en plus de recalibrer et peut-être sertir un poil, il faudrait sans doute cirer le calepin pour améliorer sa résistance.
Une poudre plus vive que la Tu5000 (disons Tu3000) pourrait être utile pour assurer l'expansion du culot ; mais pour les essais préliminaires je n'écarterais pas la poudre noire. Ou même une charge duplex, avec quelques grains de PSF pour amorcer la PN ; après tout, c'est un fusil éprouvé PSF, et la charge duplex n'est peut-être pas si éloignée de la PSF primitive autrichienne, dont on dit le plus grand mal, et pour laquelle était conçu le fusil...
L'avantage de la PN étant qu'on ne risque pas trop de dépasser la pression admissible du fusil, durant les tâtonnements nécessaires à la mise au point du projectile.
"Bumper" (matricer) des balles chemisées de .323 pour en faire gonfler le corps cylindrique au Ø désiré, est une autre solution, éprouvée celle-ci. Il faut cependant disposer d'un tour pour fabriquer l'outillage, et d'une presse à balancier, à excentrique ou à vérin hydraulique...
La balle massive en laiton ou en cuivre, spécialement dessinée pour le M.95, j'ai abandonné pour l'instant ; car son principal intérêt aurait été de s'adapter exactement à l'arme, afin de réduire au minimum les ballotements et jeux dans la chambre. Par exemple un profil analogue à l'obus de 75, avec un long corps cylindrique à nez rond, vers le nez un renflement ajusté sur le Ø d'alésage F pour maintenir la balle centrée dans les rayures, mais sans forcement. Et à mi-corps une ceinture de forcement au Ø à fond de rayures Z...
Mais, ne disposant de cotes précises (moulage de chambre) que pour mon arme perso, et sans la moindre information sur les cotes théoriques et tolérances d'époque, cette balle n'aurait été assurément compatible qu'avec mon arme ! Ça ne valait donc pas trop le coup de mettre au point une fabrication en série...
Je travaille donc plutôt sur une balle en plomb mou, calepinée. Pour l'instant, mise au point d'un projectile à bout rond de 230 gr, Ø 8.0 mm, à priori compatible Mannlicher / Berthier (le calepinage devra certainement différer).
Mais y-a pas le feu ... Ça fait plus d'un an que j'ai usiné les matrices, un bon mois que j'ai coulé des lingotins de plomb et extrudé des fils en Ø 8.0, et j'en suis toujours à bricoler le dispositif de montage des matrices sur la presse à balancier !
Question précision, une balle sous-calibrée peut être précise, groupant bien plus serré que le noir de la C50 ; mais éventuellement au prix d'un emplombage ou d'une érosion du canon...
Cependant les armes de cette époque ont souvent la bouche massacrée à grands coups de baguette de nettoyage en acier ! C'est le cas sur mon M.95, et sur celui d'un copain (en 8x56R) qui a beaucoup gagné en précision après un petit reforage de la bouche (avec un forêt ordinaire, mais l'action canonnée montée sur un tour à métaux).
Des balles en plomb de .329 pourraient alors laisser passer des fuites génératrices d'emplombage, et même en plomb assez mou il n'est pas assuré qu'à faible charge de PSF elles vont gonfler de l'arrière (et à forte charge il est quasi-certain qu'elles vont fondre).
Les balles plomb à gas-check ou électrocuivrées (si non disponibles, voir la technique de notre collègue "grascon") ne permettront de toutes façons pas d'approcher la Vo d'origine (au dessus de 600 m/s pour du 244 gr)...
La balle calepinée est certainement envisageable, mais on entre ici dans l'inconnu, où tout est à expérimenter (quoique la littérature US donne des exemples en .308). Le problème est que la balle plomb de .323 serait alors peut-être un peu grosse, l'idéal théorique étant plus proche de .315 ; mais c'est à tester, en choisissant le papier pour que la balle calepinée soit à 8.40 mm.
Ce qui permettrait de la poser directement dans une douille non recalibrée, certes en chargement coup par coup. D'ailleurs pour supporter le magasin, en plus de recalibrer et peut-être sertir un poil, il faudrait sans doute cirer le calepin pour améliorer sa résistance.
Une poudre plus vive que la Tu5000 (disons Tu3000) pourrait être utile pour assurer l'expansion du culot ; mais pour les essais préliminaires je n'écarterais pas la poudre noire. Ou même une charge duplex, avec quelques grains de PSF pour amorcer la PN ; après tout, c'est un fusil éprouvé PSF, et la charge duplex n'est peut-être pas si éloignée de la PSF primitive autrichienne, dont on dit le plus grand mal, et pour laquelle était conçu le fusil...
L'avantage de la PN étant qu'on ne risque pas trop de dépasser la pression admissible du fusil, durant les tâtonnements nécessaires à la mise au point du projectile.
"Bumper" (matricer) des balles chemisées de .323 pour en faire gonfler le corps cylindrique au Ø désiré, est une autre solution, éprouvée celle-ci. Il faut cependant disposer d'un tour pour fabriquer l'outillage, et d'une presse à balancier, à excentrique ou à vérin hydraulique...
La balle massive en laiton ou en cuivre, spécialement dessinée pour le M.95, j'ai abandonné pour l'instant ; car son principal intérêt aurait été de s'adapter exactement à l'arme, afin de réduire au minimum les ballotements et jeux dans la chambre. Par exemple un profil analogue à l'obus de 75, avec un long corps cylindrique à nez rond, vers le nez un renflement ajusté sur le Ø d'alésage F pour maintenir la balle centrée dans les rayures, mais sans forcement. Et à mi-corps une ceinture de forcement au Ø à fond de rayures Z...
Mais, ne disposant de cotes précises (moulage de chambre) que pour mon arme perso, et sans la moindre information sur les cotes théoriques et tolérances d'époque, cette balle n'aurait été assurément compatible qu'avec mon arme ! Ça ne valait donc pas trop le coup de mettre au point une fabrication en série...
Je travaille donc plutôt sur une balle en plomb mou, calepinée. Pour l'instant, mise au point d'un projectile à bout rond de 230 gr, Ø 8.0 mm, à priori compatible Mannlicher / Berthier (le calepinage devra certainement différer).
Mais y-a pas le feu ... Ça fait plus d'un an que j'ai usiné les matrices, un bon mois que j'ai coulé des lingotins de plomb et extrudé des fils en Ø 8.0, et j'en suis toujours à bricoler le dispositif de montage des matrices sur la presse à balancier !
Question précision, une balle sous-calibrée peut être précise, groupant bien plus serré que le noir de la C50 ; mais éventuellement au prix d'un emplombage ou d'une érosion du canon...
Cependant les armes de cette époque ont souvent la bouche massacrée à grands coups de baguette de nettoyage en acier ! C'est le cas sur mon M.95, et sur celui d'un copain (en 8x56R) qui a beaucoup gagné en précision après un petit reforage de la bouche (avec un forêt ordinaire, mais l'action canonnée montée sur un tour à métaux).
Culasse Steyr M95
Bonjour,
Je viens demander de l'aide aux spécialiste du Steyr M95, au sujet de la culasse. J'ai procédé à un démontage pour nettoyage des vielles graisses. Mais le problème c'est le remontage , je n'y parvient pas!!!
J'aimerai savoir s'il existe un manuel de montage démontage de ce type de culasse.
Cordialement
Christian
Je viens demander de l'aide aux spécialiste du Steyr M95, au sujet de la culasse. J'ai procédé à un démontage pour nettoyage des vielles graisses. Mais le problème c'est le remontage , je n'y parvient pas!!!
J'aimerai savoir s'il existe un manuel de montage démontage de ce type de culasse.
Cordialement
Christian
Chrismo- Membre averti
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Localisation : Pays de Brest
Date d'inscription : 01/02/2014
steyr M.95 culasse
Bonjour,
Merci YouTube....voir là:https://www.youtube.com/watch?v=MvGhoye7asA
Merci YouTube....voir là:https://www.youtube.com/watch?v=MvGhoye7asA
Le rhinocéros est un gros ongulé...
mais qui ira lui dire en face ?
GIPEGE- Futur pilier
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Localisation : SAVOIE
Date d'inscription : 02/08/2009
Re: steyr m 95
Merci GIPEGE . Mais j'ai tout de même un petit problème mécanique... Le verrou pivotant ne reste pas immobilisé lorsque je le tire vers l'avant et je suis obligé de le maintenir en position avec une cale. Ce n'est pas très grave en soit, cette arme ne sert pas au tir, juste un peu embêtant lors du nettoyage.
Cordialement
Christian
Cordialement
Christian
Chrismo- Membre averti
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Date d'inscription : 01/02/2014
Re: steyr m 95
Steyr '95: démontage/remontage de la culasse
Il semblerait fortement que ce problème de tenue de la tête de culasse (& de problèmes de frottement durant la manipulation) proviennent d'un affaiblissement de l'extracteur. Qui fait aussi fonction de ressort.
...& cette pièce ne semble pas courante, ni facile à trouver....
Dernière édition par Pâtre le Dim 21 Oct 2018, 09:13, édité 2 fois
Pâtre- Pilier du forum
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Localisation : Besançon (25)
Date d'inscription : 20/11/2013
Re: steyr m 95
On va fonder un club !
Le problème est que ce désagrément mécanique varie d'une arme à l'autre, et qu'en fait personne ne paraît s'en occuper sérieusement.
Ceux qui ont une culasse fonctionnant bien disent "ça marche bien, ces M.95",
ceux qui ont une culasse foireuse disent soit "c'est de la m... ces M.95", soit "c'est une conception archaïque, faut pas trop en demander".
On peut penser que les austro-hongrois n'étaient guère plus branleurs que les français, et qu'ils avaient des tables de construction avec tolérances et caractéristiques de raideur des ressorts ; et même des Instructions pour les armuriers régimentaires avec une méthodologie de test et éventuellement de réparation.
Alors, n'y-aurait-y pas en Autriche un forum genre "SSMW" (traduction à la louche de TCAR) ?
Mais je cause leur patois juste assez bien pour me commander un Aplfelkorn, ou pour acheter à Berlin-Est une montre "à casser tout de suite", alors c'est pas moi qui leur tirerai les vers du nez...
J'avais envisagé de mettre au point une méthodologie de test, à l'usage des collègues de TCAR, pour tenter de quantifier le lien entre les caractéristiques de la queue d'extracteur et la qualité de fonctionnement. Mais vu la forme du zinzin, un montage de test avec des cotes très précises était nécessaire, et il fallait qu'il soit identique pour tout le monde ; avec un comparateur pour mesurer, des poids, etc...
Pas très envisageable.
Il vaudrait mieux que je fabrique plusieurs extracteurs, tarés à des forces différentes, pour définir les valeurs mini / maxi de nervosité de l'extracteur, garantissant un fonctionnement satisfaisant. Mais je suis pas assez fana du M.95 pour m'y lancer !
Le problème est que ce désagrément mécanique varie d'une arme à l'autre, et qu'en fait personne ne paraît s'en occuper sérieusement.
Ceux qui ont une culasse fonctionnant bien disent "ça marche bien, ces M.95",
ceux qui ont une culasse foireuse disent soit "c'est de la m... ces M.95", soit "c'est une conception archaïque, faut pas trop en demander".
On peut penser que les austro-hongrois n'étaient guère plus branleurs que les français, et qu'ils avaient des tables de construction avec tolérances et caractéristiques de raideur des ressorts ; et même des Instructions pour les armuriers régimentaires avec une méthodologie de test et éventuellement de réparation.
Alors, n'y-aurait-y pas en Autriche un forum genre "SSMW" (traduction à la louche de TCAR) ?
Mais je cause leur patois juste assez bien pour me commander un Aplfelkorn, ou pour acheter à Berlin-Est une montre "à casser tout de suite", alors c'est pas moi qui leur tirerai les vers du nez...
J'avais envisagé de mettre au point une méthodologie de test, à l'usage des collègues de TCAR, pour tenter de quantifier le lien entre les caractéristiques de la queue d'extracteur et la qualité de fonctionnement. Mais vu la forme du zinzin, un montage de test avec des cotes très précises était nécessaire, et il fallait qu'il soit identique pour tout le monde ; avec un comparateur pour mesurer, des poids, etc...
Pas très envisageable.
Il vaudrait mieux que je fabrique plusieurs extracteurs, tarés à des forces différentes, pour définir les valeurs mini / maxi de nervosité de l'extracteur, garantissant un fonctionnement satisfaisant. Mais je suis pas assez fana du M.95 pour m'y lancer !
Re: steyr m 95
Le problème est que trouver des extracteurs de rechange ne semble guère facile en France et que refaire le cintrage de ceux fatigués est probablement difficile. Du coup chacun s’accommode de son arme. Tant que ça fonctionne, il n'y a pas péril. Ceci dit, aucune raison qu'il n'y ait pas de stocks de pièces détachées en Autriche ou en Hongrie.
LP- Pilier du forum
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Age : 67
Localisation : Lorraine "Qui s'y frotte s'y pique"
Date d'inscription : 28/02/2010
Re: steyr m 95
Y-a surtout aucune raison pour qu'on ne sache pas ce qu'il devrait en être...
Mais sur TCAR on a des participants pointus en Suisse, en Belgique, au Canada, aux USA et même en Finlande...
Par contre aucun honorable correspondant au "Saint Empire Romain Germanique", il me semble **. Alors forcément, on pédale dans choucroute...
Un autrichien avait bien tenté de nous rejoindre il y a un ou 2 ans, mais comme il n'était pas francophone il s'est fait envoyer aux pelotes, et n'a pas persévéré. P'têt dommage, il n'était pas forcément calé, mais il avait peut-être des contacts...
** je ne ferai pas l'affront aux bisontins de les compter, ni surtout aux suisses.
Mais sur TCAR on a des participants pointus en Suisse, en Belgique, au Canada, aux USA et même en Finlande...
Par contre aucun honorable correspondant au "Saint Empire Romain Germanique", il me semble **. Alors forcément, on pédale dans choucroute...
Un autrichien avait bien tenté de nous rejoindre il y a un ou 2 ans, mais comme il n'était pas francophone il s'est fait envoyer aux pelotes, et n'a pas persévéré. P'têt dommage, il n'était pas forcément calé, mais il avait peut-être des contacts...
** je ne ferai pas l'affront aux bisontins de les compter, ni surtout aux suisses.
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