Revolver Saint-Etienne modèle 1892 série H année 1915

Comme l'a gentiment rappelé Marc, merci de rester dans le sujet d'origine

J'ai montré l'étui noir en photo, le 1973, à mon cordonnier.
Concernant ses aspérités, ce relief en croûte dessus (cf photo ci-dessus), il s'agit d'une application ancienne d'un "mauvais" cirage type Baranne. Les couches susccessives ont fait une croute, notamment sur les zones de l'étui non sujettes aux frottements (ex: les angles).
Perception d'un scalpel, et voilà que le cordonnier me gratte les croutes sur l'étui...et bien retour à un bel aspect, lisse et beau. Donc, voilà une info intéressante sur l'entretien du cuir.
Appliquer une bonne crème pour chaussures de qualité type Paraboot, JM Weston etc.
Le cordonnier me le garde pour le finir, gratuitement pour le plaisir !!!!

Concernant le 1892, espérons qu'il passe un jour en collection, car il fait partie intégrante de nos armées, de la gendarmerie et de la police, bref l'Histoire de France... Même si je suis quand même pessimiste !

T'as un cordonnier !! et un bon : ça devient rare , a conserver !!

Avant...



Après...




Avant...




Après...




Voilà le travail après ponçage...

Attention: les trous dans le bas de l'étui ne sont pas l'oeuvre de bestioles.
Ils sont manufacturés, d'après mon cordonnier, donc quelle utilité ? l'aération de l'étui ????

Mise à jour de la page 1 avec photo du paquet de munitions ! dur dur d'en trouver !






Pour les amateurs de nœuds...

J'adore ces petites boites, dont la fragilité contraste souvent avec l'état dans lequel on peut encore les retrouver !



Imaginer que ces paquets et noeuds ont été réalisés il y a plus de cent ans ne cessera jamais de m'émouvoir !

Polof74 a écrit:J'adore ces petites boites, dont la fragilité contraste souvent avec l'état dans lequel on peut encore les retrouver !



Imaginer que ces paquets et noeuds ont été réalisés il y a plus de cent ans ne cessera jamais de m'émouvoir !

Moi de même...Penser à toutes ces petites mains qui ont manipulé tant de nœuds et que nous ne connaîtrons jamais....

Waoooo toutes ces boîtes !
Je suis preneur d'une boite en carton...au cas où !
En tout cas belle collection.

CLOSDELIF a écrit:
Moi de même...Penser à toutes ces petites mains qui ont manipulé tant de nœuds et que nous ne connaîtrons jamais....

Bon l'est bien joli ce 92 et comme l'a précisé quelqu'un dans le post il ne me semble pas que trouver un exemplaire en bel état soit une tâche ardue.

Pour le cordonnier et la reprise de l'étui

Polof74 a écrit:J'adore ces petites boites, dont la fragilité contraste souvent avec l'état dans lequel on peut encore les retrouver !



Imaginer que ces paquets et noeuds ont été réalisés il y a plus de cent ans ne cessera jamais de m'émouvoir !

Tu a 1000fois raison concernant les emballages de l'époque avec la ficelle en septain (croisée) et le papier Krafft huilé et en général un échantillon du produit ou de l'article en façade sur le devant du paquet.
 Bref, autre époque !
Mais cela n'était pas spécial pour les munitions, en Quincaillerie la visserie ou boulonnerie vir la serrurerie était dans des paquet papier avec la ficelle croisée avec un échantillon du produit en façade du paquet.
Seules les grosses sociétés de l'époque exploitaient l'emballage carton ou cartonné, mais tout cela restait manuel.
Bref, autre époque !

J'ai répertorié un étui de 1892, mais avec deux rangées de cartouchières au lieu d'une ?

Idem le mien pour 12

Bonjour

Le mien comporte également deux rangées de 6 cartouches.

Le tampon circulaire comporte l'inscription HELBRONNER & Cie - xxRIS  (PARIS sans doute).
La société avait pour objet la fourniture aux armées de produits confectionnés.
Son siège social était à Paris.

hello 
perso si j'étais détenteur d'une autorisation de catégorie B ça ne me dérangerais pas de déclarer un beau 1892 et de l'utiliser de temps en temps rien que pour le plaisir .je ne l'ai jamais fais jusqu'a présent a cause des contraintes que ça impose mais on va peut etre y venir a cause de la nouvelle législation pour la détention de munitions anciennes a étuis metalliques .j'attends de voir comment ça va se passer ,auquel cas je déterrerai peut etre quelques mécaniques anciennes de sous les meules de paille 

Le 92 est un revolver assez intriguant.
Souvent on le déteste et une fois qu'on l'a on l'adore.
La mécanique respire la solidité.
Et bien qu'on en dise le contraire, c'est une arme précise avec le rechargement qui lui correspond.
J'ai réussit plusieurs fois à réaliser de beaux groupements avec cette arme.
Très bel exemplaire que vous avez là

Bonjour,
Un très bel exemplaire en bon état !
J'en ai eu un en main il y a un bout de temps de ça : impressionné par la qualité de la finition. On est plus prêt de l'horlogerie de précision que de l'armurerie d'Etat ! Un vrai bijoux qui tient idéalement dans la main, des pièces remarquablement ajustées, de la belle ouvrage en somme.
En cas de libéralisation (on a encore le droit de rêver), je n'hésiterai pas un instant à acquérir un exemplaire en bon état (beaucoup dorment encore dans des armoires sous des piles de linge…)

Si libéralisation il y avait, il vaudrait mieux en avoir acquis un à vil prix en B avant ou avoir une bonne tirelire après.
Les tarifs actuels (250 à 350€) seraient multipliés par 5 !

Libéralisation ? Cela ne me semble pas dans l'air du temps.
J'ai même ouï dire (radio stand ?) que les 1892 civils actuellement classés en D seraient bientôt rattrapés par la patrouille pour un classement en B.
Donc si un modèle est à acquérir rapidement, c'est le civil

Malheureusement, les classements étant rétroactifs, si le civil passe en B, ceux qui en détiennent en D auront le choix entre les déclarer s'ils ont la possibilité d'y consacrer une autorisation, sinon de le faire neutraliser ou encore de rester sous les radars, c'est à dire détenteurs illégaux d'une arme de catégorie B, avec tous les emmerdes que cela peut rapporter !
C'est ce qui m'a fait renoncer à l'acquisition de revolvers 1882/29, qui passent tous en B prochainement et me rabattre exclusivement sur des 1882.

Ah, j'avais plutôt entendu la version "inverse" pour le classement des 1882 (Suisse), à savoir qu'ils allaient "tous" passer en "D" ...????

Pour en revenir au 1892 "bien français", j'y ai "consacré" une autorisation en "B" et je ne le regrette pas, même si je m'en sers (relativement) peu, c'est un vrai plaisir d'avoir une telle mécanique entre les mains, un vrai fleuron de notre industrie armurière "d'Antan".

Je trouve dommage de s'en priver  

Chris74 a écrit:
Reste la solution de la pièce blindée...Mais là, ce n'est pas le même budget ! A ce titre, où pourrait-on trouver les normes réglementaires pour la construction d'une telle pièce?

Il me semble que la loi fait référence à des barreaux à la fenêtre si il y en a une et une porte blindée (aussi assez vague techniquement)

A mon avis, c'est assez simple à installer dans un sous-sol.
En maison individuelle bien entendu.

Effectivement: porte blindée et barreaux aux fenêtre, si il y en a. 

manu03 a écrit:Avant...



Après...




Avant...




Après...




Voilà le travail après ponçage...

Attention: les trous dans le bas de l'étui ne sont pas l'oeuvre de bestioles.
Ils sont manufacturés, d'après mon cordonnier, donc quelle utilité ? l'aération de l'étui ????

Bonjour Manu03, pourrais tu préciser ta méthode de restauration de cet étui, je trouve le résultat bluffant 

Wouah, sacré boulot !

Bluffant !

J'aimerai bien aussi connaitre la "méthode", si tant est qu'elle puisse être pratiqué par un néophyte....  


Pour les "trous", effectivement sans doute pour "évacuer" l'humidité éventuelle.

Mais je n'ai pas remarqué de tels "trous" dans les deux miens.