Chiappa Enfield 1858.
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Je reviens ce jour avec une petite question concernant le nettoyage du canon à la vapeur.
Faut-il mélanger l'eau contenue dans le nettoyeur avec du savon ou elle seule peut-elle faire le travail ?
Faut-il mélanger l'eau contenue dans le nettoyeur avec du savon ou elle seule peut-elle faire le travail ?
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
La vapeur me laisse assez dubitatif...
Sur la PN, l'eau sert à ramollir les crasses et à dissoudre les sels. Qui ne sont pas forcément corrosifs par eux-mêmes, mais qui attireront l'humidité de l'air et favoriseront la rouille.
Le savon, lui, traite surtout les graisses. Et effectivement il y en a (lubrifiant des balles) ; mais ça aide aussi à évacuer les saletés.
Seulement pour évacuer, faut laver... Certes la vapeur ramollit, mais pour bien nettoyer il faut en envoyer un paquet ; pas sûr qu'en définitive, la vapeur répandue un peu partout ne produise pas dans les recoins autant de condensation que n'en apporterait un lavage à l'eau.
Pour ma part, brosse nylon enduite de savon **, passée en va et vient dans le tube plongé à l'autre bout dans un seau d'eau tiède. L'eau noircit vite, alors changement une ou deux fois ; le rinçage c'est pareil, mais sans savon. Et pour finir un coup d'eau bouillante pour que ça sèche instantanément (ou l'hiver, le tube posé verticalement sur la cuisinière à bois, appuyé contre le tuyau de fourneau).
Pour les chargements-bouche, pas d'autre choix que de plonger la queue de culasse et de ramoner par la bouche ; la circulation d'eau se fait par la lumière ou la cheminée. Certes ça oblige à tout démonter, mais sinon, les infiltrations de gaz entre platine et canon ne seront pas lavées.
Pour les chargements-culasse, autant que possible bouche dans l'eau et baguette entrée par l'arrière. Selon la disposition de l'arme on peut éventuellement confectionner un cache ou entonnoir en plastique évitant la projection d'eau dans le mécanisme, et dispensant de tout démonter à chaque fois (sur un Rolling Block c'est facile à faire ; sur une Winchster à levier sans doute moins...).
Sinon, je rassemble mes notes de chargement en 45 et 58 sphérique...
** N'importe quel savon (disons, "de Marseille"). Eventuellement la savonnette de Madame, mais alors uniquement au premier savonnage d'une brosse nylon propre (parce qu'un re-savonnage de la brosse pourrait y laisser "quelques ombres").
Idem pour un lavage dans la baignoire : lui restituer sa blancheur initiale prendra plus de temps que le nettoyage de la pétoire (sans compter les projections de gouttelettes sur le rideau de douche).
Sur la PN, l'eau sert à ramollir les crasses et à dissoudre les sels. Qui ne sont pas forcément corrosifs par eux-mêmes, mais qui attireront l'humidité de l'air et favoriseront la rouille.
Le savon, lui, traite surtout les graisses. Et effectivement il y en a (lubrifiant des balles) ; mais ça aide aussi à évacuer les saletés.
Seulement pour évacuer, faut laver... Certes la vapeur ramollit, mais pour bien nettoyer il faut en envoyer un paquet ; pas sûr qu'en définitive, la vapeur répandue un peu partout ne produise pas dans les recoins autant de condensation que n'en apporterait un lavage à l'eau.
Pour ma part, brosse nylon enduite de savon **, passée en va et vient dans le tube plongé à l'autre bout dans un seau d'eau tiède. L'eau noircit vite, alors changement une ou deux fois ; le rinçage c'est pareil, mais sans savon. Et pour finir un coup d'eau bouillante pour que ça sèche instantanément (ou l'hiver, le tube posé verticalement sur la cuisinière à bois, appuyé contre le tuyau de fourneau).
Pour les chargements-bouche, pas d'autre choix que de plonger la queue de culasse et de ramoner par la bouche ; la circulation d'eau se fait par la lumière ou la cheminée. Certes ça oblige à tout démonter, mais sinon, les infiltrations de gaz entre platine et canon ne seront pas lavées.
Pour les chargements-culasse, autant que possible bouche dans l'eau et baguette entrée par l'arrière. Selon la disposition de l'arme on peut éventuellement confectionner un cache ou entonnoir en plastique évitant la projection d'eau dans le mécanisme, et dispensant de tout démonter à chaque fois (sur un Rolling Block c'est facile à faire ; sur une Winchster à levier sans doute moins...).
Sinon, je rassemble mes notes de chargement en 45 et 58 sphérique...
** N'importe quel savon (disons, "de Marseille"). Eventuellement la savonnette de Madame, mais alors uniquement au premier savonnage d'une brosse nylon propre (parce qu'un re-savonnage de la brosse pourrait y laisser "quelques ombres").
Idem pour un lavage dans la baignoire : lui restituer sa blancheur initiale prendra plus de temps que le nettoyage de la pétoire (sans compter les projections de gouttelettes sur le rideau de douche).
Re: Chiappa Enfield 1858.
Verchère a écrit:La vapeur me laisse assez dubitatif...
Sur la PN, l'eau sert à ramollir les crasses et à dissoudre les sels. Qui ne sont pas forcément corrosifs par eux-mêmes, mais qui attireront l'humidité de l'air et favoriseront la rouille.
Le savon, lui, traite surtout les graisses. Et effectivement il y en a (lubrifiant des balles) ; mais ça aide aussi à évacuer les saletés.
Je te garantis que le "pistolet" à vapeur est exceptionnel.
Tu passes le jet de vapeur dans le tube (et vois ce qui se passe à la lumière de mise à feu), puis le contraire en mettant l’embout de vapeur à la lumière un jus noir sort du tube, puis de l’eau bien claire…
Ensuite un coup de baguette ou deux avec un chiffon et tout est nickel.
En plus, quand tu as fini, l'arme est chaude, même brulante y compris dans les ADP ou AL avec un canon hyper épais, et sèche en un clin d'œil, en surface, dans le tube, et dans les recoins . Un coup d’huile, dedans dehors et c’est fini…
J'ai commencé à l'utiliser le NV pour les armes longues rayées, sur le conseil d’un éminent poudreux, et maintenant je l'utilise pour tout même pour les révolvers.
Entre le savon + la brosse à dents et le nettoyant vapeur, pour rendre propre un barillet il n’y a pas photo . Le seul vrai reproche est que ça projette un peu, comme quand tu utilises un karcher, je me suis donc concocté deux bassines qui prennent places une sous la bouche du tube et l’autre sous la mise à feux, l’arme étant posée sur un « chevalet » horizontal comme nous possédons tous, acheté, mais en principe fait maison…
Je te propose d'essayer, un NV coute une trentaine d'€;
Et tu feras comme moi, l'essayer c'est l'adopter
ANDY34- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Comme il a été dit l'usage du Drop Tube en cartouches est un bienfait indéniable .
Ne serait-ce que pour mettre plus de PN dans un .45-70 par exemple .
En chargement par la gueule moi il me rassure et mon Volunteer .451 aime bien .
La compression de la PN en cartouches permet : une meilleure inflammation avec l'amorce kivabien , un moindre encrassement du canon et je n'hésite pas à l'affirmer , de meilleurs groupements en Mid -Range et au delà .
Tout ça c'est connu .
Je voulais juste arriver à la compression de la PN en Muzzleloaders ; j'ai bassement copié ce qui se pratique aux USA : j'ai coulé du plomb dans une conserve bien propre . Bien centré , un tube est " figé " par le plomb solidifié .
De mémoire ce compresseur fait 3-4 kg .
Une fois la PN à poste en fond de canon au Drop Tube , je l'applique sur une baguette dédiée au diamètre à peine inférieur à celui du tube prisonnier .
Pas de secousse , encore moins de lâcher du compresseur ; il est juste appliqué sur la baguette .
On peut même quantifier-mesurer en mm son enfoncement .
Le but étant de provoquer un tassement identique entre chaque charge .
Je ne sais pas si c'est plus efficace que les habituels " jetés " de baguette contre la balle mais j'y vois un avantage : une moindre déformation de la balle face à la cible .
Verchère m'a bien fait rigoler avec sa baignoire ; il y a bien longtemps j'avais eu droit aux foudres de ma jeune épouse .
Quelle galère en effet pour lui redonner sa blancheur ! ( à la baignoire ... )
Ne serait-ce que pour mettre plus de PN dans un .45-70 par exemple .
En chargement par la gueule moi il me rassure et mon Volunteer .451 aime bien .
La compression de la PN en cartouches permet : une meilleure inflammation avec l'amorce kivabien , un moindre encrassement du canon et je n'hésite pas à l'affirmer , de meilleurs groupements en Mid -Range et au delà .
Tout ça c'est connu .
Je voulais juste arriver à la compression de la PN en Muzzleloaders ; j'ai bassement copié ce qui se pratique aux USA : j'ai coulé du plomb dans une conserve bien propre . Bien centré , un tube est " figé " par le plomb solidifié .
De mémoire ce compresseur fait 3-4 kg .
Une fois la PN à poste en fond de canon au Drop Tube , je l'applique sur une baguette dédiée au diamètre à peine inférieur à celui du tube prisonnier .
Pas de secousse , encore moins de lâcher du compresseur ; il est juste appliqué sur la baguette .
On peut même quantifier-mesurer en mm son enfoncement .
Le but étant de provoquer un tassement identique entre chaque charge .
Je ne sais pas si c'est plus efficace que les habituels " jetés " de baguette contre la balle mais j'y vois un avantage : une moindre déformation de la balle face à la cible .
Verchère m'a bien fait rigoler avec sa baignoire ; il y a bien longtemps j'avais eu droit aux foudres de ma jeune épouse .
Quelle galère en effet pour lui redonner sa blancheur ! ( à la baignoire ... )
deGuers- Pilier du forum
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Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Chiappa Enfield 1858.
merci pour le "truc" du poids de tassement deGuers.
Jusqu'ici, j'ai toujours mis la balle à poste en forçant sur la baguette, que ce soit en .45 balle ronde calepinée qu'en .58 Minie, sans choc. Mais il est extrêmement difficile de garantir la régularité du tassement.
Dès que mes résultats avec mon système (re)deviendront réguliers, je mettrai en œuvre cette approche alternative.
Jusqu'ici, j'ai toujours mis la balle à poste en forçant sur la baguette, que ce soit en .45 balle ronde calepinée qu'en .58 Minie, sans choc. Mais il est extrêmement difficile de garantir la régularité du tassement.
Dès que mes résultats avec mon système (re)deviendront réguliers, je mettrai en œuvre cette approche alternative.
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Très intéressants tout ces retexs.
Je prends note, je prends note.
Le fusil est arrivé !
Canon mesuré comme conseillé, je tombe à 0.575 (pas évident au pied à coulisse )
Je penses du coup partir sur des balles de 0.570 avec calepin de 0.21mm (Dupré) car j'ai peur que les 0.25mm soit peut étre trop justes et ne coincent...
Edit: Pour le transport des accessoires autre que le fusil, je regarde un peu à droite et à gauche mais hormis la classique boite d'outil en plastique il n'y a pas grand chose d'autre d'équivalent en un peu plus "vintage".
Je prends note, je prends note.
Le fusil est arrivé !
Canon mesuré comme conseillé, je tombe à 0.575 (pas évident au pied à coulisse )
Je penses du coup partir sur des balles de 0.570 avec calepin de 0.21mm (Dupré) car j'ai peur que les 0.25mm soit peut étre trop justes et ne coincent...
Edit: Pour le transport des accessoires autre que le fusil, je regarde un peu à droite et à gauche mais hormis la classique boite d'outil en plastique il n'y a pas grand chose d'autre d'équivalent en un peu plus "vintage".
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Nicomidway a écrit: ...
Le fusil est arrivé !
....
!
...plus "évident" avec un moulage!Nicomidway a écrit:...
Canon mesuré comme conseillé, je tombe à 0.575 (pas évident au pied à coulisse )
....
(bon, pas facile avec une arme à chargement par la gueule!
forcer une balle, quelques cm, puis la retirer avec un tire-balle?)
Nicomidway a écrit:...
Je penses du coup partir sur des balles de 0.570 avec calepin de 0.21mm (Dupré) car j'ai peur que les 0.25mm soit peut étre trop justes et ne coincent...
Ça me semble "assez juste", de toutes façon:
0,570 + (2x 0,008 = 0,016) = 0,586, pour un fond de rayures à 0,575
ou : 14,49 + (2 x 0,21 = 0,41) = 14,90, pour un fond de rayures à 14,60
Compter 2 (deux) épaisseurs de calepins!
*d’où mon conseil, plus haut: achète rien, en quantité, avant d'être sûr!
*& l'autre: avoir un "gourou" équipé, pour faire les premiers essais!
Des , du deux bandes
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Pour des essais de différentes épaisseurs de calepins ou (et) diamètres de balles l'idéal est de mettre une masse dans le canon (j'utilise un morceau de laiton de 10mm de diamètre et 10cm de long) avant d'enfoncer la balle sur une distance raisonnable. En agitant le canon la masse ressort la balle facilement.
Dernière édition par volontaire 1870 le Mer 15 Mar 2017 - 19:12, édité 1 fois
volontaire 1870- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Pâtre a écrit:Nicomidway a écrit:...
Je penses du coup partir sur des balles de 0.570 avec calepin de 0.21mm (Dupré) car j'ai peur que les 0.25mm soit peut étre trop justes et ne coincent...
Ça me semble "assez juste", de toutes façon:
0,570 + (2x 0,008 = 0,016) = 0,586, pour un fond de rayures à 0,575
ou : 14,49 + (2 x 0,21 = 0,41) = 14,90, pour un fond de rayures à 14,60
Compter 2 (deux) épaisseurs de calepins!
*d’où mon conseil, plus haut: achète rien, en quantité, avant d'être sûr!
*& l'autre: avoir un "gourou" équipé, pour faire les premiers essais!
[/b]
Tout à fait.
Ça ne reste que de la théorie pour l'instant mais ça tient la route.
En attendant mes balles et calepins j'en ai profité pour faire mes dosettes:
En démarrant de 2.8gr de PNF2 en remontant à 3.1gr puis 3.4gr jusqu'à 3.8gr. Je penses disposer d'une plage assez large pour paraître à toutes éventualités à 50m au temps qu'à 100m.
Pour le gourou, j'ai découvert par hasard ce weekend dernier qu'un bon collègue au stand était justement un "ancien pratiquant confirmé". Les premiers essais se feront donc à deux avec un coach personnel, s'il vous plait !
volontaire 1870 a écrit:Pour des essais de différentes épaisseurs de calepins ou (et) diamètres de balles l'idéal est de mettre une masse dans le canon (j'utilise un moceau de laiton de 10mm de diamètre et 10cm de long) avant d'enfoncer la balle sur une distance raisonnable. En agitant le canon la masse ressort la balle facilement.
L'idée de la masse n'est vraiment pas bête du tout. J'en ai donc profité (en attendant ce qu'il me manque) pour en faire de même.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Pâtre a écrit:
Des , du deux bandes :?:
Et voilà.
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Le coup de la photo sur le drapeau me fait penser à quelqu'un, mais je ne sais plus qui...
François
"Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement"... (Général Gallieni à Madagascar).
oxi81- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
J'ai rassemblé mes notes et jeté un oeil aux boîtes de balles.
Je précise que tout ceci est déjà ancien, la dernière fois que j'y ai joué sérieusement c'était en 2006 (date des dernières notes, qui sont malheureusement bien fragmentaires).
Le calepin suiffé, ça glisse mieux qu'un calepin sec ; et ça graisse un peu le canon pour que la crasse du coup suivant colle moins. L'avantage du suif de mouton c'est que l'imprégnation est régulière et durable, ça ne s'évapore pas. Et ça n'imprègne pas la poudre, du moins pas immédiatement (et il n'est pas d'usage de rentrer à la maison avec un fusil à PN chargé), car c'est assez sec au contact : le point de fusion est plus élevé que celui du suif de boeuf, et beaucoup plus élevé que celui du saindoux (de porc).
La cire d'abeille est trop dure, la paraffine encore plus...
Un peu hors sujet : pour mon Kentucky silex j'utilisais des balles sphériques de .424 (moule Lyman). Calepin en drap de coton, non suiffé à l'époque. La charge de poudre est encore inscrite sur la poire : 3 grammes de SNPE "Chasse". Pas de bourrage ; c'était il y a plus de 30 ans, et à l'époque je ne savais pas que ça se faisait...
Avant d'avoir ce moule .424 j'utilisais les balles pour revolver 44 du moule le plus petit que je puisse trouver en faisant le tour des copains, mais ça ne laissait pas assez de place pour un calepin robuste.
En .58, en guise de données d'origine j'avais trouvé : balle Minie 35.6 g - PN 3.9 g - Vo 290 m/s
Mon Springfield soit-disant 1864 (c'est une copie, pas forcément exacte) était accompagné d'un moule en laiton qui donnait une balle Minié de 30.33 g, diamètre 14.30 à 14.65 (elle était ovale, avec le creux du culot visiblement pas au milieu). Les résultats au tir, mieux vaut ne pas en parler !
Puis j'ai eu l'occasion de couler une provision de LEE-578-478M, pesant 30.03 g (463 gr) diamètre 14.65 (.577) brut de coulée. Le problème de ces balles est la lubrification : on disait (et je l'ai plus ou moins vérifié) qu'il faut une graisse assez molle, à teneur en eau élevée. Mais cette graisse "sèchant" assez rapidement, ses propriétés varient sans doute de jour en jour ; au bout de quelques années, les balles pré-graissées deviennent inutilisables (la graisse s'écaille toute seule, dans la boîte).
Avec un "Remington Zouave" (copie) et cette balle LEE :
Pour 3.5 g PN Mousquet, sans bourrage on a relevé une Vo de 1080 fps (~ 330 m/s).
Une charge avait montré une précision surprenante (du genre, par séries de 3 ou 5 à 50 m, les trous se touchaient presque), mais ça n'a pas été reproductible. Et c'est pas dans mes notes ! C'était vraisemblablement 3.5 g de PN Mousquet, mais peut-être avec 1.27 cc de semoule versés par-dessus...
Le même jour, avec un "genre Hawken" (copie sans marque d'origine) et cette balle LEE :
La même charge de 3.5 g PN Mousquet, sans bourrage donnait une précision lamentable.
Avec 3.5 g de PN Mousquet et 1.27 cc de semoule, la précision était correcte (sans plus).
En balle sphérique, un moule en laiton (sans marques distinctives) m'a donné des balles de 17.7 g (273 gr) diamètre 14.5 mm (.571, voire .569 après régularisation par roulage entre 2 plaques parallèles).
Calepinage avec du drap de coton pas très usé, épaisseur 0.3 mm (0.2 mm en appuyant), trempé dans le suif de mouton fondu.
Avec le "genre Hawken", 3.5 g de PN Mousquet-Tir sans bourrage, donnait un groupement très honnête :
H + L = 60 + 10 mm sur 5 coups à 50 mètres (couché + appuis, bien sûr. Et c'est pas moi qui tirais).
Si ça avait sauté les rayures, ça se serait vu sur les calepins retrouvés un peu en avant.
J'ai ensuite ramené la charge "ordinaire" à 1.95 grammes de poudre moyenne (PN "Chasse" tamisée à une granulation voisine des PNF1 ou Suisse n° 2), sans bourrage (y mettaient de la semoule, à l'époque ?), ce qui suffit bien pour s'amuser.
Et voilà ; c'est peu, et pas précis. Mais c'était il y a longtemps...
Même pas de jaugeage des canons !
Avec le calepin faut pas trop se tracasser : une balle délibérément trop petite, puis on choisit le calepin en conséquence. Si c'est difficile à charger au premier coup, prendre plus mince (jauger la longueur sur la poudre avant de mettre la balle, ce qui permet de marquer la profondeur à atteindre).
Si ça devient difficile à charger au bout de N coups, choisir entre nettoyer ou prendre plus mince.
Examiner les calepins ramassés devant le pas de tir : on doit voir nettement la trace des rayures, sans déchirures ou arrachements notables.
Et des calepins carrés, ça va aussi bien que des ronds. Et la dimension exacte, ça ne m'a pas semblé bien important...
En guise de baguette de chargement, du tube cuivre écroui (barres droites) convient bien. Il faut toutefois trouver un bouchon de laiton adéquat à souder au bout. Pour la poignée, certains bouchons en plastique (cidre ou vin mousseux) me suffisaient.
Et bien sûr, une fois le chargement fixé, un trait bien visible sur la baguette ; ça évite bien des doutes.
Je précise que tout ceci est déjà ancien, la dernière fois que j'y ai joué sérieusement c'était en 2006 (date des dernières notes, qui sont malheureusement bien fragmentaires).
Le calepin suiffé, ça glisse mieux qu'un calepin sec ; et ça graisse un peu le canon pour que la crasse du coup suivant colle moins. L'avantage du suif de mouton c'est que l'imprégnation est régulière et durable, ça ne s'évapore pas. Et ça n'imprègne pas la poudre, du moins pas immédiatement (et il n'est pas d'usage de rentrer à la maison avec un fusil à PN chargé), car c'est assez sec au contact : le point de fusion est plus élevé que celui du suif de boeuf, et beaucoup plus élevé que celui du saindoux (de porc).
La cire d'abeille est trop dure, la paraffine encore plus...
Un peu hors sujet : pour mon Kentucky silex j'utilisais des balles sphériques de .424 (moule Lyman). Calepin en drap de coton, non suiffé à l'époque. La charge de poudre est encore inscrite sur la poire : 3 grammes de SNPE "Chasse". Pas de bourrage ; c'était il y a plus de 30 ans, et à l'époque je ne savais pas que ça se faisait...
Avant d'avoir ce moule .424 j'utilisais les balles pour revolver 44 du moule le plus petit que je puisse trouver en faisant le tour des copains, mais ça ne laissait pas assez de place pour un calepin robuste.
En .58, en guise de données d'origine j'avais trouvé : balle Minie 35.6 g - PN 3.9 g - Vo 290 m/s
Mon Springfield soit-disant 1864 (c'est une copie, pas forcément exacte) était accompagné d'un moule en laiton qui donnait une balle Minié de 30.33 g, diamètre 14.30 à 14.65 (elle était ovale, avec le creux du culot visiblement pas au milieu). Les résultats au tir, mieux vaut ne pas en parler !
Puis j'ai eu l'occasion de couler une provision de LEE-578-478M, pesant 30.03 g (463 gr) diamètre 14.65 (.577) brut de coulée. Le problème de ces balles est la lubrification : on disait (et je l'ai plus ou moins vérifié) qu'il faut une graisse assez molle, à teneur en eau élevée. Mais cette graisse "sèchant" assez rapidement, ses propriétés varient sans doute de jour en jour ; au bout de quelques années, les balles pré-graissées deviennent inutilisables (la graisse s'écaille toute seule, dans la boîte).
Avec un "Remington Zouave" (copie) et cette balle LEE :
Pour 3.5 g PN Mousquet, sans bourrage on a relevé une Vo de 1080 fps (~ 330 m/s).
Une charge avait montré une précision surprenante (du genre, par séries de 3 ou 5 à 50 m, les trous se touchaient presque), mais ça n'a pas été reproductible. Et c'est pas dans mes notes ! C'était vraisemblablement 3.5 g de PN Mousquet, mais peut-être avec 1.27 cc de semoule versés par-dessus...
Le même jour, avec un "genre Hawken" (copie sans marque d'origine) et cette balle LEE :
La même charge de 3.5 g PN Mousquet, sans bourrage donnait une précision lamentable.
Avec 3.5 g de PN Mousquet et 1.27 cc de semoule, la précision était correcte (sans plus).
En balle sphérique, un moule en laiton (sans marques distinctives) m'a donné des balles de 17.7 g (273 gr) diamètre 14.5 mm (.571, voire .569 après régularisation par roulage entre 2 plaques parallèles).
Calepinage avec du drap de coton pas très usé, épaisseur 0.3 mm (0.2 mm en appuyant), trempé dans le suif de mouton fondu.
Avec le "genre Hawken", 3.5 g de PN Mousquet-Tir sans bourrage, donnait un groupement très honnête :
H + L = 60 + 10 mm sur 5 coups à 50 mètres (couché + appuis, bien sûr. Et c'est pas moi qui tirais).
Si ça avait sauté les rayures, ça se serait vu sur les calepins retrouvés un peu en avant.
J'ai ensuite ramené la charge "ordinaire" à 1.95 grammes de poudre moyenne (PN "Chasse" tamisée à une granulation voisine des PNF1 ou Suisse n° 2), sans bourrage (y mettaient de la semoule, à l'époque ?), ce qui suffit bien pour s'amuser.
Et voilà ; c'est peu, et pas précis. Mais c'était il y a longtemps...
Même pas de jaugeage des canons !
Avec le calepin faut pas trop se tracasser : une balle délibérément trop petite, puis on choisit le calepin en conséquence. Si c'est difficile à charger au premier coup, prendre plus mince (jauger la longueur sur la poudre avant de mettre la balle, ce qui permet de marquer la profondeur à atteindre).
Si ça devient difficile à charger au bout de N coups, choisir entre nettoyer ou prendre plus mince.
Examiner les calepins ramassés devant le pas de tir : on doit voir nettement la trace des rayures, sans déchirures ou arrachements notables.
Et des calepins carrés, ça va aussi bien que des ronds. Et la dimension exacte, ça ne m'a pas semblé bien important...
En guise de baguette de chargement, du tube cuivre écroui (barres droites) convient bien. Il faut toutefois trouver un bouchon de laiton adéquat à souder au bout. Pour la poignée, certains bouchons en plastique (cidre ou vin mousseux) me suffisaient.
Et bien sûr, une fois le chargement fixé, un trait bien visible sur la baguette ; ça évite bien des doutes.
Re: Chiappa Enfield 1858.
Une méthode simple pour mesurer une empreinte d'un canon Muzzleloader , fusil ou pistolet :
Acheter une targette de Cerrosafe ; ça dure une vie et coûte peu .
Récupérer un rayon de roue de vélo complet .
Découper une rondelle de cuir au diamètre du canon , de façon à ce qu'elle force un peu pour l'étanchéité .
La percer en son centre pour y passer le rayon . L'ensemble est glissé par la bouche sur quelques cm de profondeur .
En gardant le rayon bien centré , couler le Cerrosafe avec délicatesse .
Le Cerrosafe se fige rapidement .
Avec une bonne pince et l'aide d'un copain , retirer le rayon et l'empreinte : yapuka mesurer au Palmer .
Acheter une targette de Cerrosafe ; ça dure une vie et coûte peu .
Récupérer un rayon de roue de vélo complet .
Découper une rondelle de cuir au diamètre du canon , de façon à ce qu'elle force un peu pour l'étanchéité .
La percer en son centre pour y passer le rayon . L'ensemble est glissé par la bouche sur quelques cm de profondeur .
En gardant le rayon bien centré , couler le Cerrosafe avec délicatesse .
Le Cerrosafe se fige rapidement .
Avec une bonne pince et l'aide d'un copain , retirer le rayon et l'empreinte : yapuka mesurer au Palmer .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Pour les pauvres (ou les radins), ça marche aussi avec du soufre. Mais comme tige il faut alors prévoir une tige filetée de 5 ou 6, avec sous le joint une rondelle robuste. Car il faudra peut-être extraire par une masse coulissante, genre "extracteur à inertie".
L'avantage du soufre étant que sa refonte présentant peu d'intérêt économique, on peut conserver éternellement les (fragiles) moulages, pour toutes masturbations intellectuelles ultérieures.
Cependant, dans le cas des "muzzle-loader" le moulage des rayures me semble d'un intérêt moindre qu'en chargement par la culasse. Car à moins de nettoyer à chaque coup, ce diamètre on ne le voit qu'une fois par séance, avant le premier tir. Ensuite le diamètre est réduit par la crasse, qui d'une part évolue et d'autre part dépend paraît-il des poudres, et assurément du lubrifiant des balles.
Ce n'est donc que par l'expérience, qu'on peut déterminer le Ø maximal admissible pour une balle Minié, ou l'épaisseur maxi d'un calepin pour balle ronde.
Mais du coup, ça m'a titillé : il me semblait bien en avoir fait un comme ça, de moulage, sur le Hawken pré-cité...
Effectivement, dans la boîte du fond, rarement ouverte, j'en avais deux : l'un pris à la bouche, l'autre à la culasse (lors d'une "grande visite", suite à des doutes - non fondés - quant à la régularité de l'alésage).
Je ne sais plus où j'avais relevé ce marquage, mais les moulages de ce "Hawken sans origine" sont annotés "A. ZOLI", n° 10x.
3 rayures à droite, de largeur à peu près égale aux plats. Le pas ? pas relevé !
Je n'ai pas sorti le V et le comparateur, alors les diamètres sont approximatifs :
Alésage F = 14.75, Fond de rayures Z = 14.93
Les balles Minié Ø 14.65 y rentraient sans trop d'efforts pendant un certain nombre de coups, avec une précision variable, comme décrit.
Les balles rondes Ø 14.4 à 14.5 (pouvant descendre à 14.2, en cas de roulage trop prolongé) donnaient d'excellents tirs avec calepin suiffé (carré de 30 à 35 mm de côté, en drap de coton d'ép. 0.3 mm ; 0.2 en serrant bien).
On constate que l'addition du Ø de balle et de 2 épaisseurs de calepin dépasse largement l'alésage du canon, et même le fond de rayures ! C'est que la forme ronde donne une très courte longueur de forcement, tout en facilitant l'entrée dans la bouche ; le calepin y est donc extrêmement comprimé, sans devoir exercer d'effort notable. Ainsi, il racle bien le canon (tassant certes les crasses plus ou moins humides directement sur la poudre ; vaut peut-être mieux pas attendre le lendemain pour tirer - ou mettre un bourrage non absorbant), ce qui tend à régulariser l'encrassement d'un coup sur l'autre (en Minié c'est pas le cas, du moins je n'y ai jamais réussi).
L'avantage du soufre étant que sa refonte présentant peu d'intérêt économique, on peut conserver éternellement les (fragiles) moulages, pour toutes masturbations intellectuelles ultérieures.
Cependant, dans le cas des "muzzle-loader" le moulage des rayures me semble d'un intérêt moindre qu'en chargement par la culasse. Car à moins de nettoyer à chaque coup, ce diamètre on ne le voit qu'une fois par séance, avant le premier tir. Ensuite le diamètre est réduit par la crasse, qui d'une part évolue et d'autre part dépend paraît-il des poudres, et assurément du lubrifiant des balles.
Ce n'est donc que par l'expérience, qu'on peut déterminer le Ø maximal admissible pour une balle Minié, ou l'épaisseur maxi d'un calepin pour balle ronde.
Mais du coup, ça m'a titillé : il me semblait bien en avoir fait un comme ça, de moulage, sur le Hawken pré-cité...
Effectivement, dans la boîte du fond, rarement ouverte, j'en avais deux : l'un pris à la bouche, l'autre à la culasse (lors d'une "grande visite", suite à des doutes - non fondés - quant à la régularité de l'alésage).
Je ne sais plus où j'avais relevé ce marquage, mais les moulages de ce "Hawken sans origine" sont annotés "A. ZOLI", n° 10x.
3 rayures à droite, de largeur à peu près égale aux plats. Le pas ? pas relevé !
Je n'ai pas sorti le V et le comparateur, alors les diamètres sont approximatifs :
Alésage F = 14.75, Fond de rayures Z = 14.93
Les balles Minié Ø 14.65 y rentraient sans trop d'efforts pendant un certain nombre de coups, avec une précision variable, comme décrit.
Les balles rondes Ø 14.4 à 14.5 (pouvant descendre à 14.2, en cas de roulage trop prolongé) donnaient d'excellents tirs avec calepin suiffé (carré de 30 à 35 mm de côté, en drap de coton d'ép. 0.3 mm ; 0.2 en serrant bien).
On constate que l'addition du Ø de balle et de 2 épaisseurs de calepin dépasse largement l'alésage du canon, et même le fond de rayures ! C'est que la forme ronde donne une très courte longueur de forcement, tout en facilitant l'entrée dans la bouche ; le calepin y est donc extrêmement comprimé, sans devoir exercer d'effort notable. Ainsi, il racle bien le canon (tassant certes les crasses plus ou moins humides directement sur la poudre ; vaut peut-être mieux pas attendre le lendemain pour tirer - ou mettre un bourrage non absorbant), ce qui tend à régulariser l'encrassement d'un coup sur l'autre (en Minié c'est pas le cas, du moins je n'y ai jamais réussi).
Re: Chiappa Enfield 1858.
Une fois n'est pas coutume je me délecte de vos conseils tout aussi intéressant que précieux.
Après la première séance de tir (et de nettoyage ), j'en profite pour faire mon premier compte rendu.
J'ai eu un peu de temps cet après midi, j'en ai donc profité pour faire mon baptême du feu PN chez mon armurier. Pas de 50 ni encore moins de 100 mètres mais déjà un honorable 40m pour dégrossir les premiers réglages. N'ayant que peu de temps, j'ai fait une sélection de ce que j'avais préparé avec un premier teste de groupement avec la charge la plus basse à 2.8g puis un second avec une charge intermédiaire entre le mini/maxi en continuant à 3.4gr. Pour une première approche j'ai voulut faire simple donc pas de bourre afin de voir si le canon acceptait ce genre de charge.
Avant d'allez plus loin, je précises que les tirs se sont déroulés dans des conditions loin d’être optimales. Fusil posé sur un cric de voiture bricolé en guise d'appui bench av/arr (réglage obligatoire de ce dernier entre chaque tirs pour remettre correctement l'arme en cible), mordache en cuir pour caler un temps soit peu le fut du fusil et position de tir debout. Ce qui explique notamment le "5" à 7h.
Avec la hausse au plus bas (100yds), le premier coup est parti un peu trop haut (normal) avec une prise de visé sous le visuel de la cible à 40m donc. Les quatre autres avec une contre visée au ras de la cible à 6H ma permis d'obtenir un premier aperçu (succin) de ce que cela donnait. Chose étrange avec quasiment aucunes correction lors du pointage en cible, les charges à 3.4g se situent plus bas que celles à 2.8g.
Pour finir, une photo des calepins. Finalement pas de doublage, une épaisseur de 0.18mm à l'air de convenir juste juste à en juger par les premiers signes de faiblesses constatés.
Le suite demain avec le passage aux 100m et teste de toute la plage de chargement (au temps que faire ce peu).
Après la première séance de tir (et de nettoyage ), j'en profite pour faire mon premier compte rendu.
J'ai eu un peu de temps cet après midi, j'en ai donc profité pour faire mon baptême du feu PN chez mon armurier. Pas de 50 ni encore moins de 100 mètres mais déjà un honorable 40m pour dégrossir les premiers réglages. N'ayant que peu de temps, j'ai fait une sélection de ce que j'avais préparé avec un premier teste de groupement avec la charge la plus basse à 2.8g puis un second avec une charge intermédiaire entre le mini/maxi en continuant à 3.4gr. Pour une première approche j'ai voulut faire simple donc pas de bourre afin de voir si le canon acceptait ce genre de charge.
Avant d'allez plus loin, je précises que les tirs se sont déroulés dans des conditions loin d’être optimales. Fusil posé sur un cric de voiture bricolé en guise d'appui bench av/arr (réglage obligatoire de ce dernier entre chaque tirs pour remettre correctement l'arme en cible), mordache en cuir pour caler un temps soit peu le fut du fusil et position de tir debout. Ce qui explique notamment le "5" à 7h.
Avec la hausse au plus bas (100yds), le premier coup est parti un peu trop haut (normal) avec une prise de visé sous le visuel de la cible à 40m donc. Les quatre autres avec une contre visée au ras de la cible à 6H ma permis d'obtenir un premier aperçu (succin) de ce que cela donnait. Chose étrange avec quasiment aucunes correction lors du pointage en cible, les charges à 3.4g se situent plus bas que celles à 2.8g.
Pour finir, une photo des calepins. Finalement pas de doublage, une épaisseur de 0.18mm à l'air de convenir juste juste à en juger par les premiers signes de faiblesses constatés.
Le suite demain avec le passage aux 100m et teste de toute la plage de chargement (au temps que faire ce peu).
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Pas la peine de couper les calepins en rond. Coupés carré ça va pareil (me semblait), c'est plus facile à faire, plus facile à présenter sur la bouche du canon, et ça filoche moins.
Au début je les trempais un à un dans le suif fondu, avec une pince à épiler.
Puis je coupais un long ruban de la largeur nécessaire, que je faisais passer en continu dans le bain de suif, à l'aide d'un dispositif en fil de fer. Et je coupais en carrés ensuite.
Je n'en ai plus aucun, suiffé, car à la longue ça moisit...
Au début je les trempais un à un dans le suif fondu, avec une pince à épiler.
Puis je coupais un long ruban de la largeur nécessaire, que je faisais passer en continu dans le bain de suif, à l'aide d'un dispositif en fil de fer. Et je coupais en carrés ensuite.
Je n'en ai plus aucun, suiffé, car à la longue ça moisit...
Re: Chiappa Enfield 1858.
Verchère a écrit:Pas la peine de couper les calepins en rond. Coupés carré ça va pareil (me semblait), c'est plus facile à faire, plus facile à présenter sur la bouche du canon, et ça filoche moins.
Au début je les trempais un à un dans le suif fondu, avec une pince à épiler.
Puis je coupais un long ruban de la largeur nécessaire, que je faisais passer en continu dans le bain de suif, à l'aide d'un dispositif en fil de fer. Et je coupais en carrés ensuite.
Je n'en ai plus aucun, suiffé, car à la longue ça moisit...
Pour l'instant j'utilise des calepins tout fait de chez Pedersoli. Pas des plus économique j'en conviens mais plus pratique à l'achat.
Pour en revenir aux essais sur cibles, ce sont finalement les rechargements à 3.8g qui ont donnés le plus de satisfaction. Passé la bande des 50m, les charges plus soft n'arrivaient pas à stabiliser la balle suffisamment longtemps et donnaient des résultats en cibles proche du néant... Seul petit bémol, comme vu sur divers forums outre Atlantique, le guidon du Chiappa est bien trop bas pour une acquisition correcte et ce même à 100m. En effet même avec la hausse positionnée au plus bas, les tirs sont encore trop haut d'une bonne quarantaine de centimètres. Je penses corriger ceci dans les futurs temps qui suivront. Les écarts constatés provenant du coup plus d'une répétabilité assez aléatoire de la dites prise de visée (ou de contre visée).
Avec de la pratique le visuel de la C50 devrait pouvoir être faisable.
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Je ne te ferai pas l'insulte de rabâcher des évidences.
Mais pour les éventuels novices qui liraient ce sujet, il me semble utile de préciser qu'il faudrait d'abord superposer 2 cibles, pour grouper dans celle du haut tout en prenant le visée la plus confortable possible sur celle du bas, avec le cran de hausse correspondant à la distance.
Ce n'est qu'une fois l'arme bien apprivoisée et la charge optimale bien définie, ce qui peut éventuellement prendre pas mal de temps, qu'il sera possible d'effectuer des groupements significatifs, permettant de définir le point moyen et de calculer (par "règle de 3") la correction à donner aux instruments de visée.
Et comme il s'agit ici de rallonger le guidon, une confirmation pourra être obtenue avec "je ne sais quoi" collé sur le guidon d'origine, pour le réhausser.
Mais pour les éventuels novices qui liraient ce sujet, il me semble utile de préciser qu'il faudrait d'abord superposer 2 cibles, pour grouper dans celle du haut tout en prenant le visée la plus confortable possible sur celle du bas, avec le cran de hausse correspondant à la distance.
Ce n'est qu'une fois l'arme bien apprivoisée et la charge optimale bien définie, ce qui peut éventuellement prendre pas mal de temps, qu'il sera possible d'effectuer des groupements significatifs, permettant de définir le point moyen et de calculer (par "règle de 3") la correction à donner aux instruments de visée.
Et comme il s'agit ici de rallonger le guidon, une confirmation pourra être obtenue avec "je ne sais quoi" collé sur le guidon d'origine, pour le réhausser.
Re: Chiappa Enfield 1858.
J'avoue n'avoir pris qu'une cible ce jour là.
Cependant ce premier carton n'est qu'un prélude à une longue batterie de testes qui auront lieu les prochains weekends qui suivront ce message.
J'espère atteindre le visuel de la cible dans un futur proche mais d’après ce que j'ai pu lire j'attendrai quasiment les limites de ce que l'on peu faire avec une balle calepinée à une telle distance...
Je n'ai cependant pas dit mon dernier mot à ce sujet avant d'avoir envisagé, testé et évaluer tous les paramètres . :riding:
Cependant ce premier carton n'est qu'un prélude à une longue batterie de testes qui auront lieu les prochains weekends qui suivront ce message.
J'espère atteindre le visuel de la cible dans un futur proche mais d’après ce que j'ai pu lire j'attendrai quasiment les limites de ce que l'on peu faire avec une balle calepinée à une telle distance...
Je n'ai cependant pas dit mon dernier mot à ce sujet avant d'avoir envisagé, testé et évaluer tous les paramètres . :riding:
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Verchère a écrit:
Et comme il s'agit ici de rallonger le guidon, une confirmation pourra être obtenue avec "je ne sais quoi" collé sur le guidon d'origine, pour le réhausser.
A ce compte là je ne sais pas si une rehausse maison directement collée sur la fine arrête du guidon pourra longtemps tenir le coup.
Quelque chose de tout bête dont je n'avait pensé serait peu être juste de changer la prise de visée de ça (conventionnelle):
A ceci, en prenant comme point de repère fixe l'embase du guidon (ce qui aurait l'air de correspondre à ce qu'il manque) :
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Pour ta visée "guidon sorti", faut de bons yeux ; sinon la dispersion est garantie.
Je ne peux avancer de chiffres, mais l'objectif de "tenir le noir" de la C50 me semble bien inférieur aux possibilités de la balle ronde calepinée, à 50 m et sans doute même à 100 m (plus loin, effectivement ça deviendrait un peu juste).
Car une fois lancée en ligne, la balle ronde n'a guère de raisons de dévier ; à condition qu'elle soit parfaitement ronde. Mais son coefficient balistique est assez lamentable, donc les écarts de Vo auront très rapidement un effet sur la dispersion ; cet aspect est donc à soigner.
D'après mes souvenirs il faut un calepin qui force au maximum raisonnable (càd sans se faire mal à la main) après le "nombre de coups sans nettoyage" qu'on s'est fixé ; mais sans que le textile ne commence à s'esquinter notablement. Avec un calepin suiffé, l'encrassement m'a semblé se stabiliser après quelques coups, ce qui n'était pas le cas en balle Minié.
Pour que le calepin soit assez compressible et robuste, il lui faut une certaine épaisseur. Je dirais que la balle doit être largement assez sous-calibrée pour tomber d'elle-même jusqu'au fond d'un canon ayant tiré pas mal de coups. On en garde d'ailleurs toujours une en bouche, calée dans la joue, au cas où le grizzli - ou uhlan - arrive trop vite pour sortir la baguette ; il suffit alors de la cracher sur la charge de poudre.
La rallonge provisoire de guidon, il est effectivement difficile de la faire résistante au recul, et encore plus aux manipulations de chargement. Mais on peut aussi prévoir un truc qui coince, qui saute lors du tir, et qui se re-cale ensuite exactement en place...
Je ne peux avancer de chiffres, mais l'objectif de "tenir le noir" de la C50 me semble bien inférieur aux possibilités de la balle ronde calepinée, à 50 m et sans doute même à 100 m (plus loin, effectivement ça deviendrait un peu juste).
Car une fois lancée en ligne, la balle ronde n'a guère de raisons de dévier ; à condition qu'elle soit parfaitement ronde. Mais son coefficient balistique est assez lamentable, donc les écarts de Vo auront très rapidement un effet sur la dispersion ; cet aspect est donc à soigner.
D'après mes souvenirs il faut un calepin qui force au maximum raisonnable (càd sans se faire mal à la main) après le "nombre de coups sans nettoyage" qu'on s'est fixé ; mais sans que le textile ne commence à s'esquinter notablement. Avec un calepin suiffé, l'encrassement m'a semblé se stabiliser après quelques coups, ce qui n'était pas le cas en balle Minié.
Pour que le calepin soit assez compressible et robuste, il lui faut une certaine épaisseur. Je dirais que la balle doit être largement assez sous-calibrée pour tomber d'elle-même jusqu'au fond d'un canon ayant tiré pas mal de coups. On en garde d'ailleurs toujours une en bouche, calée dans la joue, au cas où le grizzli - ou uhlan - arrive trop vite pour sortir la baguette ; il suffit alors de la cracher sur la charge de poudre.
La rallonge provisoire de guidon, il est effectivement difficile de la faire résistante au recul, et encore plus aux manipulations de chargement. Mais on peut aussi prévoir un truc qui coince, qui saute lors du tir, et qui se re-cale ensuite exactement en place...
Re: Chiappa Enfield 1858.
Bonsoir à tous,
Je voudrais donner mon témoignage sur le tir aux répliques d'armes anciennes.
Pour ma part, si j'ai pu reprendre le tir aux armes anciennes il y a quelques années, ce fut par le biais des répliques.
Dans ce domaine, j'ai eu pas mal de chance.
En effet, le tir à la poudre noire, c'est déjà largement mal connu.
Qui plus est aux armes longues !!
Qui encore plus est dans les disciplines sportives !!!
Première chance :
M'être inscrit et participer à un forum dédié au tir à poudre noire.
Sur ce forum j'ai pu définir (en fonction de mes moyens et de mes goûts) le choix de la discipline et donc du type d'arme.
Deuxième chance :
J'ai pu me procurer à bon compte une réplique d'occasion d'une arme simple mais redoutablement précise.
Le Mississippi Rifle 1841 de chez Euroarms, calibre .54, 7 rayures. Une magnifique fabrication.
C'est un fusil court à percussion, les organes de visée sont hyper basiques : cran de mire sur queue d'aronde et guidon à lame.
Malheureusement il n'est plus fabriqué car Euroarms a disparu.
Depuis il a été (mal) repris par Pedersoli ... en calibre 58 ! rien à voir... Donc à éviter.
Voici mon Mississippi :
Je possède toujours cette arme, et je continue de m'entraîner régulièrement dessus.
C'est mon préféré aux disciplines à 50 mètres. Il est plutôt lourd (5 kg) et donc très stable.
Les charges sont réduites (40 grs) vu que je tire une minié Lyman légère.
Au passage, le calibre .54 permet - avec une minié légère - de n'utiliser que 2,6 g de S2.
Pour info, sur le Zouave (Minié cal .58) comme sur le Volunteer (Balle à compression cal .541) (voir après) je charge à 3,5 g de S2. Quand on connaît le prix de la S2, toute économie est bonne à prendre.
Troisième chance, la plus indispensable :
J'ai pu, au sein d'un très bon club de tir en province, bénéficier d'un véritable coaching sur plusieurs mois.
Un tireur PN confirmé (qui rôde ici de temps en temps) m'a appris toutes les spécificités :
- l'utilisation du moule à balle (choix du plomb, tri des ogives, températures, etc ...)
- l'indispensable recalibrage des ogives et leur graissage
- le choix de la poudre noire : on oublie la PNF 1 (irrégulière et très encrassante) et on tire de la Suisse n° 2
- la méthode de réglage de la charge
- le réglage des éléments de visée
- le chargement de la balle, comment la siéger sur la charge
- les positions 50 mètres (debout) et 100 mètres (couché)
Je dois à cet ami de ne pas avoir tout bazardé au bout de 3 mois.
Car le tir aux armes longues à poudre noire demande énormément de concentration, de volonté, de discipline.
Car c'est un tir au coup par coup. On oublie les armes à répétition ...
Car c'est toi qui fabrique intégralement ta munition.
Car à chaque coup, tu dois retrouver les sensations des coups précédent, malgré le rechargement à la baguette, les changements de position.
Car tu dois apprendre à faire avec les "incidents de tir" ... oublis de poudre, cheminée défaillante, longs feu ...
Car la PN est sensible à l'humidité et cela affecte sensiblement la balistique.
J'ai pu aussi essayer plusieurs autres armes longues PN.
Le Remington Zouave.
C'est une très belle arme, de taille identique au Mississippi, mais cal .58 et 3 rayures.
Organes de visée simples mais plus évolués ; hausse à cran de mire en L 150 et 300 yards.
Ce fusil est un classique recherché pour sa polyvalence.
Mais les crans sont taillés en V ... j'ai jamais pu m'y faire.
Le Springfield 1863.
Autre très belle arme, c'est le fusil d'infanterie de la guerre de sécession. cal .58 et 3 rayures.
Celui que j'avais était de chez Zoli avec un canon Hege.
Mêmes organes de visée que sur le Zouave. Revendu très vite.
Récemment, j'ai acquis un Parker-Hale Volunteer cal .451 avec rayures Alex Henry.
Le canon est une refabrication de Parker-Hale (à Birmingham) assemblé sur une monture (platine, garnitures) italienne (Euroarms)
Les éléments de visée sont réglables, cran de mire dérivable sur hausse mobile, guidon réglable en hauteur et monté à queue d'aronde.
Avec cette arme, on entre dans le domaine de la balle à compression. Radicalement différent de la Minié.
Encore davantage peut-être qu'en Minié, un recalibrage serré est essentiel.
Ce type de projectile et le système de rayure interdit toute utilisation de poudre française.
Si tu n'y mets pas de S2, c'est simple : dès le 3e coup, tu ne recharges plus.
Pour rappel, en FFT/MLAIC comme en ADF, le nettoyage du canon entre les coups est interdit.
Le calepin et la semoule : je n'en utilise jamais. C'est absolument incompatible avec la balistique des ogives Minié/Compression.
Semoule et calepin, par contre, sont adaptés au tir à la balle ronde.
Quand à ton choix d'un Enfield, je l'approuve sans réserve.
C'est une arme polyvalente qui présente l'avantage sur les armes américaines d'un cran de mire éloigné = confort pour les plus de 50 ans ....
Et si tu peux te faire guider par un tireur qui sait, c'est tout bon.
Tu verras : le tir aux armes anciennes, réplique ou pas, c'est énorme.
A bientôt
Paul
Je voudrais donner mon témoignage sur le tir aux répliques d'armes anciennes.
Pour ma part, si j'ai pu reprendre le tir aux armes anciennes il y a quelques années, ce fut par le biais des répliques.
Dans ce domaine, j'ai eu pas mal de chance.
En effet, le tir à la poudre noire, c'est déjà largement mal connu.
Qui plus est aux armes longues !!
Qui encore plus est dans les disciplines sportives !!!
Première chance :
M'être inscrit et participer à un forum dédié au tir à poudre noire.
Sur ce forum j'ai pu définir (en fonction de mes moyens et de mes goûts) le choix de la discipline et donc du type d'arme.
Deuxième chance :
J'ai pu me procurer à bon compte une réplique d'occasion d'une arme simple mais redoutablement précise.
Le Mississippi Rifle 1841 de chez Euroarms, calibre .54, 7 rayures. Une magnifique fabrication.
C'est un fusil court à percussion, les organes de visée sont hyper basiques : cran de mire sur queue d'aronde et guidon à lame.
Malheureusement il n'est plus fabriqué car Euroarms a disparu.
Depuis il a été (mal) repris par Pedersoli ... en calibre 58 ! rien à voir... Donc à éviter.
Voici mon Mississippi :
Je possède toujours cette arme, et je continue de m'entraîner régulièrement dessus.
C'est mon préféré aux disciplines à 50 mètres. Il est plutôt lourd (5 kg) et donc très stable.
Les charges sont réduites (40 grs) vu que je tire une minié Lyman légère.
Au passage, le calibre .54 permet - avec une minié légère - de n'utiliser que 2,6 g de S2.
Pour info, sur le Zouave (Minié cal .58) comme sur le Volunteer (Balle à compression cal .541) (voir après) je charge à 3,5 g de S2. Quand on connaît le prix de la S2, toute économie est bonne à prendre.
Troisième chance, la plus indispensable :
J'ai pu, au sein d'un très bon club de tir en province, bénéficier d'un véritable coaching sur plusieurs mois.
Un tireur PN confirmé (qui rôde ici de temps en temps) m'a appris toutes les spécificités :
- l'utilisation du moule à balle (choix du plomb, tri des ogives, températures, etc ...)
- l'indispensable recalibrage des ogives et leur graissage
- le choix de la poudre noire : on oublie la PNF 1 (irrégulière et très encrassante) et on tire de la Suisse n° 2
- la méthode de réglage de la charge
- le réglage des éléments de visée
- le chargement de la balle, comment la siéger sur la charge
- les positions 50 mètres (debout) et 100 mètres (couché)
Je dois à cet ami de ne pas avoir tout bazardé au bout de 3 mois.
Car le tir aux armes longues à poudre noire demande énormément de concentration, de volonté, de discipline.
Car c'est un tir au coup par coup. On oublie les armes à répétition ...
Car c'est toi qui fabrique intégralement ta munition.
Car à chaque coup, tu dois retrouver les sensations des coups précédent, malgré le rechargement à la baguette, les changements de position.
Car tu dois apprendre à faire avec les "incidents de tir" ... oublis de poudre, cheminée défaillante, longs feu ...
Car la PN est sensible à l'humidité et cela affecte sensiblement la balistique.
J'ai pu aussi essayer plusieurs autres armes longues PN.
Le Remington Zouave.
C'est une très belle arme, de taille identique au Mississippi, mais cal .58 et 3 rayures.
Organes de visée simples mais plus évolués ; hausse à cran de mire en L 150 et 300 yards.
Ce fusil est un classique recherché pour sa polyvalence.
Mais les crans sont taillés en V ... j'ai jamais pu m'y faire.
Le Springfield 1863.
Autre très belle arme, c'est le fusil d'infanterie de la guerre de sécession. cal .58 et 3 rayures.
Celui que j'avais était de chez Zoli avec un canon Hege.
Mêmes organes de visée que sur le Zouave. Revendu très vite.
Récemment, j'ai acquis un Parker-Hale Volunteer cal .451 avec rayures Alex Henry.
Le canon est une refabrication de Parker-Hale (à Birmingham) assemblé sur une monture (platine, garnitures) italienne (Euroarms)
Les éléments de visée sont réglables, cran de mire dérivable sur hausse mobile, guidon réglable en hauteur et monté à queue d'aronde.
Avec cette arme, on entre dans le domaine de la balle à compression. Radicalement différent de la Minié.
Encore davantage peut-être qu'en Minié, un recalibrage serré est essentiel.
Ce type de projectile et le système de rayure interdit toute utilisation de poudre française.
Si tu n'y mets pas de S2, c'est simple : dès le 3e coup, tu ne recharges plus.
Pour rappel, en FFT/MLAIC comme en ADF, le nettoyage du canon entre les coups est interdit.
Le calepin et la semoule : je n'en utilise jamais. C'est absolument incompatible avec la balistique des ogives Minié/Compression.
Semoule et calepin, par contre, sont adaptés au tir à la balle ronde.
Quand à ton choix d'un Enfield, je l'approuve sans réserve.
C'est une arme polyvalente qui présente l'avantage sur les armes américaines d'un cran de mire éloigné = confort pour les plus de 50 ans ....
Et si tu peux te faire guider par un tireur qui sait, c'est tout bon.
Tu verras : le tir aux armes anciennes, réplique ou pas, c'est énorme.
A bientôt
Paul
La nation : le dernier bien des pauvres.
Jean Jaurès
Re: Chiappa Enfield 1858.
St Etienne a écrit:
Récemment, j'ai acquis un Parker-Hale Volunteer cal .451 avec rayures Alex Henry.
Le canon est une refabrication de Parker-Hale (à Birmingham) assemblé sur une monture (platine, garnitures) italienne (Euroarms)
Les éléments de visée sont réglables, cran de mire dérivable sur hausse mobile, guidon réglable en hauteur et monté à queue d'aronde.
Pour rappel, en FFT/MLAIC comme en ADF, le nettoyage du canon entre les coups est interdit.
Le calepin et la semoule : je n'en utilise jamais. C'est absolument incompatible avec la balistique des ogives Minié/Compression.
Semoule et calepin, par contre, sont adaptés au tir à la balle ronde.
Paul
Belle présentation de tes armes, une petite erreur s'y est glissée tout de même:
en discipline Whitworth-Delvigne le nettoyage est autorisé et même conseillé entre les coups.
La balle à compression s’accommode facilement d'un calepin papier (enroulé) ou tissu (en croix généralement).
Dernière édition par volontaire 1870 le Jeu 23 Mar 2017 - 16:10, édité 1 fois
volontaire 1870- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Je suis cette rubrique avec le plus grand intérêt depuis le premier post. Je me suis parfaitement retrouvé dans les deux/trois derniers messages concernant les problèmes de vision, que nous sommes à priori nombreux à rencontrer, et qu'on essaye de régler pour le mieux au stand de tir.
Je viens de faire l'acquisition d'une superbe réplique (Euroarms of America) de Remington Zouave, que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire parler car il me faut d'abord rassembler tous les petits ustensiles "kivonbien" (moule, baguette, etc...etc...) : c'est en cours.
Je vais donc non seulement me frotter au tir à la balle Minié, mais vais devoir réviser ma façon de viser avec ce fusil. Mais les choses devraient s'éméliorer cet été, après opération d'une cataracte à l'oeil droit.
Voilà la bête :
Bien entendu, je suis preneur de toutes informations utiles, cette rubrique en contenant déjà pas mal par ailleurs. Un grand merci aux connaisseurs en la matière qui nous font partager leur savoir.
Je viens de faire l'acquisition d'une superbe réplique (Euroarms of America) de Remington Zouave, que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire parler car il me faut d'abord rassembler tous les petits ustensiles "kivonbien" (moule, baguette, etc...etc...) : c'est en cours.
Je vais donc non seulement me frotter au tir à la balle Minié, mais vais devoir réviser ma façon de viser avec ce fusil. Mais les choses devraient s'éméliorer cet été, après opération d'une cataracte à l'oeil droit.
Voilà la bête :
Bien entendu, je suis preneur de toutes informations utiles, cette rubrique en contenant déjà pas mal par ailleurs. Un grand merci aux connaisseurs en la matière qui nous font partager leur savoir.
TAR68- Membre confirmé
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Re: Chiappa Enfield 1858.
volontaire 1870 a écrit:
Belle présentation de tes armes, une petite erreur s'y est glissée tout de même:
en discipline Whitworth-Delvigne le nettoyage est autorisé et même conseillé entre les coups.
La balle à compression s’accommode facilement d'un calepin papier (enroulé) ou tissu (en croix généralement).
Bonjour à toi Volontaire, mais oui tu as raison.
Cependant, sur le Volunteer, je tire sans calepin, ma balle ayant un recalibrage bien serré.
Je ne dis pas sur une balle trop faible en calibre.
Par contre, en Minié : pas de semoule ni de patch, l'ogive devant recevoir en direct la poussée de la charge pour prendre la rayure.
La patch sur balle ronde présente l'avantage d'augmenter le surface de contact avec la rayure.
Stg46 a écrit:Je viens de faire l'acquisition d'une superbe réplique (Euroarms of America) de Remington Zouave, que je n'ai pas encore eu l'occasion de faire parler car il me faut d'abord rassembler tous les petits ustensiles "kivonbien" (moule, baguette, etc...etc...) : c'est en cours.
Je vais donc non seulement me frotter au tir à la balle Minié, mais vais devoir réviser ma façon de viser avec ce fusil.
Il est magnifique ton Zouave. Euroarms était l'un des touts meilleurs fabricants de répliques.
Ton fusil est un collector maintenant.
Dans les zustensiles ne pas oublier un extracteur de balle car un jour ou l'autre tu oubliera la poudre ... et là ...
Aussi une griffe pour récupérer les patches de nettoyage qui, parfois, s'échappent et restent dans le fond du canon ...
Rassure=toi, ces outils ne servent que rarement, mais tu es vraiment malheureux quand ils te manquent.
L'essentiel : te faire accompagner par un tireur confirmé en PN.
Quand à viser, cataracte ou pas, il n'y a pas 50 manières.
Il faudra t'accoutumer au cran en Vé un peu près de l'œil.
Surtout trouver des repères car les organes ne sont pas réglables et tu devras faire des contre-visées.
Tu verras, le tir à l'arme ancienne c'est géant.
A bientôt
Paul
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