Chiappa Enfield 1858.
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Armes règlementaires à poudre noire :: Armes à poudre noire à percussion
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que va piano...
St Etienne a écrit:
Tu verras, le tir à l'arme ancienne c'est géant.
A bientôt
Paul
Je confirme à 100%.
Quelques nouvelle du jour de la séance passée ce mercredi dernier:
Le problème de hausse à définitivement été réglé en jouant tout simplement sur la vis de serrage du curseur de ce dernier trop peu serrée d'origine. En appui sur la lame ressort de la hausse, l'ensemble été alors artificiellement surélevé. Une fois le tout re-configuré et re-réglé, les balles tapent en cible bien centrées à 100m avec la hausse étalonnée entre 100 et 150yds avec toujours la même dose de poudre qu'utilisée précédemment et en alignant hausse + guidon "classiquement" sous le visuel, sans contre-visée.
Un aperçu des cinq dernières. Il aura fallut du temps pour savoir et comprendre oû et pourquoi ça tape là et pas ailleurs mais au final un vrai groupement a pu être réalisé en fin de séance:
Chose également lu mais non constatée au-part avant; Il faut en moyenne deux ou trois balles tirées après un nettoyage pour retrouver une zone de points d'impactes en cible et (pour ma part) ne pas dépasser une dizaine de coups sans sortir le tir-chiffon sous peine d'une augmentation drastique (du simple au double) des groupements.
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Aussi en PSF : les "coups de flambage".Nicomidway a écrit:... Il faut en moyenne deux ou trois balles tirées après un nettoyage pour retrouver une zone de points d'impactes en cible ...
Le nombre de coups va dépendre du chargement : type de poudre, qualité et lubrification du calepin. On espère toujours trouver la recette permettant un nombre de coups "infini" (stabilisation de l'encrassement)...Nicomidway a écrit:... ne pas dépasser une dizaine de coups sans sortir le tir-chiffon sous peine d'une augmentation drastique (du simple au double) des groupements.
Re: Chiappa Enfield 1858.
Deux années ont passées et le 1858 est toujours là. Ce dernier dormant dans le râtelier depuis presque un an je décide de lui faire reprendre du service.
Seulement exit la grosse balle avec son calepin aussi épais qu'une feuille de cigarette et place à une autre approche.
De base le canon ayant une côte à l'intérieur des rayure à .577", j'utilisais un boulet Hornady de .570" (pas d'autres choix pour ce calibre si on ne coule pas) avec donc un calepin (un des plus fin disponible) à .007". L'ennui étant que ce dernier n'arrivait pas à conserver son intégrité jusqu'à la bouche du canon et qu'au fil des tirs, ces derniers devenaient inutilisable après inspection. La précision s'en faisait de même également ressentir. Je n'ai pas exploré l'option de la bourre intercallée entre la charge et le calepin mais je ne pense guère que cela changera drastiquement les résultats présents. Cela ne va donc pas. Je me permet de citer un conseil m'ayant été octroyé à l'époque "Mieux vaut une petite balle avec un gros calepin plutôt que l'inverse".
Il faut donc repartir à zéro. Ne pouvant pas couler je le rappel, il ne reste que l'option des boulets manufacturés. Certes mais en calibre nominale .58 c'est soit .570 chez Hornady, soit .575 chez Pedersoli... En dessous de .570 rien, ou plutôt si mais l'on passe à un autre calibre. En effet on tombe avec les boulets en .541 de chez Pedersoli... Un rapide calcule permet de voir que cette "frêle" balle allier à un calepin de .036 donne la côte exacte du canon du 1858 Chiappa.
Ma question est donc la suivante:
Devrais-je revoir ma charge idéale du fait de ces changements ?
A vous lire.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Il me semble que H & N fait (faisait ?) des balles "Minié" très convenable dans ce calibre.
D'autre part pourquoi un calepin ?
D'autre part pourquoi un calepin ?
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Les balles Minié c'est des bêtes à chagrin. Parfois le tir est très précis mais fréquemment ça a plutôt tendance à arroser ; il est souvent plus facile d'obtenir un résultat décent avec des balles rondes calepinées textile.
Mais je peux pas trop aider : je me contentais des balles Ø 14.5 issues d'un moule sans marque, calepinées par des carrés de coton trempés dans le suif fondu. Pris dans des vieux draps ou chemises, en évitant les parties trop usées qui se déchirent facilement, et sélectionnés par essais successifs afin que ça force un peu au chargement, mais surtout pas trop...
Une balle de .541 (13.74 mm) ça me semble tout de même bien petit, et un calepin de .036 (0.91 mm) bien épais. Lyman ne proposait-il pas des moules sphériques assez bien étagés en diamètre ?
Mais je peux pas trop aider : je me contentais des balles Ø 14.5 issues d'un moule sans marque, calepinées par des carrés de coton trempés dans le suif fondu. Pris dans des vieux draps ou chemises, en évitant les parties trop usées qui se déchirent facilement, et sélectionnés par essais successifs afin que ça force un peu au chargement, mais surtout pas trop...
Une balle de .541 (13.74 mm) ça me semble tout de même bien petit, et un calepin de .036 (0.91 mm) bien épais. Lyman ne proposait-il pas des moules sphériques assez bien étagés en diamètre ?
Re: Chiappa Enfield 1858.
Malgré tout, je trouve "dommage" d'avoir une arme prévue pour tirer de la balle Minié, et l'utiliser pour "autre chose"
Quand il s'agit de trouver un chargement "convenable" pour une munition chargée PSF, voilà que c'est parti pour des "escalier", des dureté d'amorces comparées, la qualité des outils de rechargement disséquée, la "marque" des étuis discutée et éventuellement mis en cause, le recalibre partiel ou pas de la douille, la longueur de celle-ci, etc...
mais il s'agit de PN, ben, faut pas chercher à "domestiquer" la bête, dommage, dommage....
(d'autant que c'est pas si compliqué que ça, tout de même ...mais c'est vrai que c'est plus aisé si on coule ses projectiles avec le moule adapté...)
Quand il s'agit de trouver un chargement "convenable" pour une munition chargée PSF, voilà que c'est parti pour des "escalier", des dureté d'amorces comparées, la qualité des outils de rechargement disséquée, la "marque" des étuis discutée et éventuellement mis en cause, le recalibre partiel ou pas de la douille, la longueur de celle-ci, etc...
mais il s'agit de PN, ben, faut pas chercher à "domestiquer" la bête, dommage, dommage....
(d'autant que c'est pas si compliqué que ça, tout de même ...mais c'est vrai que c'est plus aisé si on coule ses projectiles avec le moule adapté...)
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Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
L'utiliser pour "autre chose"... Pour autre chose que des feux de salve de compagnie, sur un bataillon débouchant en rangs serrés ?Jeppesen a écrit:Malgré tout, je trouve "dommage" d'avoir une arme prévue pour tirer de la balle Minié, et l'utiliser pour "autre chose"
...
mais il s'agit de PN, ben, faut pas chercher à "domestiquer" la bête, dommage, dommage....
C'est peut-être le fond du problème : on leur demande de "faire du point", et ces fusils n'étaient pas destinés à ça ; les "sharpshooters", les chasseurs, utilisaient-ils ces fusils ?
"Domestiquer la bête", j'ai comme l'impression qu'à l'époque ils n'y étaient pas arrivés... N'est qu'à voir en France la succession des types de balles, chaque fois destinés à gonfler mieux et plus régulièrement. Et l'empressement avec lequel ils ont tous sauté sur les armes à chargement par la culasse, dont les premières étaient pourtant bien moins fiables...
Alors les fusils à balle Minié c'est intéressant, amusant, parfois même satisfaisant, mais chercher la petite bête pour améliorer leurs performances, c'est comme faire du "tuning" sur une 2CV : quoiqu'on fasse, sur circuit on se fera taper par les arondes et même les 4 CV !
Il leur faudrait des concours par équipe, tous tirant en même temps sans compter les coups, avec juste un temps imparti. Et après on compte les trous dans la cible grosse comme un semi-remorque, placée entre 300 et 500 mètres...
Re: Chiappa Enfield 1858.
Ne pouvant hélas couler comme dit plusieurs fois plus haut et précédemment, l'option minié est donc à oublier.
De plus pour un tir uniquement (à présent) à 50m c'est un peu du gâchis à mon humble avis. Je laisse ceci à ceux pratiquant le minié.
Sinon je cherche, je cherche... A défaut je me serai contenté d'un tir à balle roulante ou aurais jeté l'éponge depuis longtemps si il avait été question "de prendre les chemins de traverses".
Le non conventionnel peut faire tousser c'est indéniable mais c'est ce qui fait son charme (va t-on dire).
De plus pour un tir uniquement (à présent) à 50m c'est un peu du gâchis à mon humble avis. Je laisse ceci à ceux pratiquant le minié.
Sinon je cherche, je cherche... A défaut je me serai contenté d'un tir à balle roulante ou aurais jeté l'éponge depuis longtemps si il avait été question "de prendre les chemins de traverses".
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Oui, j'avais bien compris que tu ne "coulais" pas
Je voulais simplement signifier qu'effectivement, ça limitait les possibilités...mais que cela n'avait rien de rédhibitoire, puisqu'il existe "sur le marché", des projectiles (Minié) pouvant certainement convenir
Je voulais simplement signifier qu'effectivement, ça limitait les possibilités...mais que cela n'avait rien de rédhibitoire, puisqu'il existe "sur le marché", des projectiles (Minié) pouvant certainement convenir
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Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Aucuns soucis.
Il est vrai que l'option "minié manufacturé" peut être envisager à tester. Seulement il faut investir dans un reclibreur + graisseur. Au moins le premier car les côtes annoncées par les fabricants sont souvent une moyenne plus qu'une réalité fixe. J'ai pu observer ceci avec plusieurs calibres (.45, .50 et .58) et plusieurs marques différentes. De plus même en ayant le bon diamètre interne de son canon, il n'est pas dit que le poids de l'ogive corresponde pour le fusil en question.
Quand on sait que ces ogives sont vendues par 50 pièces minimum cela risque de faire beaucoup de rebuts.
Il est vrai que l'option "minié manufacturé" peut être envisager à tester. Seulement il faut investir dans un reclibreur + graisseur. Au moins le premier car les côtes annoncées par les fabricants sont souvent une moyenne plus qu'une réalité fixe. J'ai pu observer ceci avec plusieurs calibres (.45, .50 et .58) et plusieurs marques différentes. De plus même en ayant le bon diamètre interne de son canon, il n'est pas dit que le poids de l'ogive corresponde pour le fusil en question.
Quand on sait que ces ogives sont vendues par 50 pièces minimum cela risque de faire beaucoup de rebuts.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Je vais essayer de fouiller dans mon "bazar", il doit me rester un fond de boite de chez "H & N" (si je me souviens bien), après j'ai coulé mes projectiles avec l'achat d'un moule. Si je trouve, je mettrai une photo.
Recalibrage ? pas forcément nécessaire.
N'oublions pas que le principe de la "balle Minié" est de rentrer "gras" (sans plus, voir moins) dans le canon, sans forcer malgré l'encrassement des coups précédents, et que la "prise de rayure" se fait (et sensée se faire ?) par l'évasement de la "jupe" du projectile sous l'effet de la poussée des gaz lors du tir.
Quand au graissage, si le projectile manufacturé ne l'est pas, il y a 2 solutions assez faciles à utiliser:
- soit l'Alox
- soit le "trempage" du corps de la balle dans un récipient dans lequel on aura coulé un "mélange" plus ou moins savant d'une graisse "maison", faite (facilement) à base de végétaline, cire d'abeille, vaseline, huile d'olive ou autres corps gras, selon les (nombreuses) recettes des uns ou des autres (et là, c'est vraiment pas compliqué à faire ).
Reste à trouver la "bonne charge" de poudre permettant un évasement de la jupe du projectile, et une "bonne précision" à la distance de tir souhaitée....rien que de très "classique", en somme
Recalibrage ? pas forcément nécessaire.
N'oublions pas que le principe de la "balle Minié" est de rentrer "gras" (sans plus, voir moins) dans le canon, sans forcer malgré l'encrassement des coups précédents, et que la "prise de rayure" se fait (et sensée se faire ?) par l'évasement de la "jupe" du projectile sous l'effet de la poussée des gaz lors du tir.
Quand au graissage, si le projectile manufacturé ne l'est pas, il y a 2 solutions assez faciles à utiliser:
- soit l'Alox
- soit le "trempage" du corps de la balle dans un récipient dans lequel on aura coulé un "mélange" plus ou moins savant d'une graisse "maison", faite (facilement) à base de végétaline, cire d'abeille, vaseline, huile d'olive ou autres corps gras, selon les (nombreuses) recettes des uns ou des autres (et là, c'est vraiment pas compliqué à faire ).
Reste à trouver la "bonne charge" de poudre permettant un évasement de la jupe du projectile, et une "bonne précision" à la distance de tir souhaitée....rien que de très "classique", en somme
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Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
En effet rien d'insurmontable.
Par contre pour un même calibre nominale il existe plusieurs poids différents d'ogives si je ne m’abuse ?
Si le diamètre est bon mais que le poids de la balle est incompatible avec son pas de rayure cela risque de poser problème (?).
Par contre pour un même calibre nominale il existe plusieurs poids différents d'ogives si je ne m’abuse ?
Si le diamètre est bon mais que le poids de la balle est incompatible avec son pas de rayure cela risque de poser problème (?).
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Re: Chiappa Enfield 1858.
J'ai retrouvé ma (dernière) boite de MINIE calibre 58, qui vient bien de chez H & N, comme j'en avais le souvenir.
Elle est quasi pleine, vu que j'étais ensuite passé à l'achat d'un moule (et donc me sert de "réserve", au cas où...).
Cela fait un bon moment que je n'ai pas tiré avec cette arme....tout ça me donne bien envie de m'y remettre....
Autant que je me souvienne, ces balles me donnaient satisfaction, au moins jusque 100m (pas essayé au-delà).
quelques photos de la boite en question:
Comme on peut le constater, ces projectiles sont "déjà" recalibrés et graissés, donc prêts à l'emploi
Si j'en crois le prix sur l'étiquette collée sur le coté de la boite, je l'avais payée....17 € (ça ne date pas d'hier... ).
J'ai trouvé également présence de projectiles de différents diamètre et poids, fabrication PEDERSOLI (pas donné, comme tout ce qui vient de chez eux...), sur le site de "EUROP-ARMS".
Avec quelques infos sur les caractéristiques des balles "Minié".
Elle est quasi pleine, vu que j'étais ensuite passé à l'achat d'un moule (et donc me sert de "réserve", au cas où...).
Cela fait un bon moment que je n'ai pas tiré avec cette arme....tout ça me donne bien envie de m'y remettre....
Autant que je me souvienne, ces balles me donnaient satisfaction, au moins jusque 100m (pas essayé au-delà).
quelques photos de la boite en question:
Comme on peut le constater, ces projectiles sont "déjà" recalibrés et graissés, donc prêts à l'emploi
Si j'en crois le prix sur l'étiquette collée sur le coté de la boite, je l'avais payée....17 € (ça ne date pas d'hier... ).
J'ai trouvé également présence de projectiles de différents diamètre et poids, fabrication PEDERSOLI (pas donné, comme tout ce qui vient de chez eux...), sur le site de "EUROP-ARMS".
Avec quelques infos sur les caractéristiques des balles "Minié".
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Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Je suis toujours surpris par les postulats du genre "je ne coule pas et ne coulerai pas"...
Ayant commencé à faire fondre les capsules de soit-disant étain des bouteilles de "vin bouché" quand j'étais gamin, à l'achat de mon 36 Navy la question ne se posait même pas. Il m'a tout de même fallu acquérir un peu de rigueur et trouver autre chose que les petites gamelles en alu qui finissaient toujours par crever ou se renverser, le plomb ruisselant en cascades sur l'établi...
La disponibilité en locaux ne m'a jamais posé de problèmes, et si maintenant je coule normalement à la forge, quand le temps est froid ou venteux ça se passe très bien à la cuisine (d'autant que la cuisinière à propane chauffe mieux que le réchaud de camping à butane). Faut juste proscrire les sols recouverts de moquette ou de parquet luxueux, parce qu'on ne peut pas éviter quelques éclaboussures ; mais en général, dans les cuisines le sol n'est pas trop fragile !
Couler des métaux, c'est une activité traditionnelle depuis longtemps ; même des métaux bien chauds, depuis l'age du bronze. Alors si sous prétexte d'évolution on ne coule plus, c'est un retour à l'age de pierre !
A part ça, on peut aussi demander poliment aux collègues de stand, il y en a forcément au moins un qui coule du 58 Minié. Quelques échantillons pour essai ça se négocie facilement, et pour une coulée plus importante on trouve toujours un service à offrir en contrepartie.
Et va savoir, un moule sphérique de 14.5 y-en a peut-être même un pas loin de chez toi...
Ayant commencé à faire fondre les capsules de soit-disant étain des bouteilles de "vin bouché" quand j'étais gamin, à l'achat de mon 36 Navy la question ne se posait même pas. Il m'a tout de même fallu acquérir un peu de rigueur et trouver autre chose que les petites gamelles en alu qui finissaient toujours par crever ou se renverser, le plomb ruisselant en cascades sur l'établi...
La disponibilité en locaux ne m'a jamais posé de problèmes, et si maintenant je coule normalement à la forge, quand le temps est froid ou venteux ça se passe très bien à la cuisine (d'autant que la cuisinière à propane chauffe mieux que le réchaud de camping à butane). Faut juste proscrire les sols recouverts de moquette ou de parquet luxueux, parce qu'on ne peut pas éviter quelques éclaboussures ; mais en général, dans les cuisines le sol n'est pas trop fragile !
Couler des métaux, c'est une activité traditionnelle depuis longtemps ; même des métaux bien chauds, depuis l'age du bronze. Alors si sous prétexte d'évolution on ne coule plus, c'est un retour à l'age de pierre !
A part ça, on peut aussi demander poliment aux collègues de stand, il y en a forcément au moins un qui coule du 58 Minié. Quelques échantillons pour essai ça se négocie facilement, et pour une coulée plus importante on trouve toujours un service à offrir en contrepartie.
Et va savoir, un moule sphérique de 14.5 y-en a peut-être même un pas loin de chez toi...
Re: Chiappa Enfield 1858.
Le "coulage" du plomb doit avoir un petit coté "alchimiste" pour beaucoup, et donc paraitre bien compliqué (voir "dangereux" ?)
Alors, qu'en fait, il suffit juste, comme pour le "rechargement", d'être attentionné et de s'appliquer un peu (si on souhaite un résultat satisfaisant, et pas seulement "des balles"....).
J'ai un ami qui n'a pas beaucoup de place, et qui coule...sur son balcon, quand le temps le permet bien entendu (si pluie prévue, mieux vaut s'abstenir !).
Si on ne veut pas prendre le "risque" (très relatif, voir inexistant) de couler de façon 'empirique" (vieux réchaud, vieille casserole, cuillère, etc...), le matériel ne coûte pas si cher si on achète l'utile (et non le superflu, comme souvent), et il est vite amorti (comme la "presse" pour recharger).
Un four "LEE" se trouve à prix raisonnable (et parfois même d'occase encore moins cher).
Reste le "moule" lui-même: selon le calibre désiré (et la marque), le prix peut-être "variable". il faut parfois aussi faire fire un moule sur commande (pas si difficile, il y a des adresses à prix convenable), et si besoin de faire fabriquer un moule, c'est que le projectile ne se trouve probablement pas "dans le commerce", ou à des prix prohibitifs...et donc le moule sera vite amorti également....
Quand à la "technique", on apprend vite, surtout si un collègue de tir veut bien donner quelques conseils, voir un coup de main pour débuter
Alors, qu'en fait, il suffit juste, comme pour le "rechargement", d'être attentionné et de s'appliquer un peu (si on souhaite un résultat satisfaisant, et pas seulement "des balles"....).
J'ai un ami qui n'a pas beaucoup de place, et qui coule...sur son balcon, quand le temps le permet bien entendu (si pluie prévue, mieux vaut s'abstenir !).
Si on ne veut pas prendre le "risque" (très relatif, voir inexistant) de couler de façon 'empirique" (vieux réchaud, vieille casserole, cuillère, etc...), le matériel ne coûte pas si cher si on achète l'utile (et non le superflu, comme souvent), et il est vite amorti (comme la "presse" pour recharger).
Un four "LEE" se trouve à prix raisonnable (et parfois même d'occase encore moins cher).
Reste le "moule" lui-même: selon le calibre désiré (et la marque), le prix peut-être "variable". il faut parfois aussi faire fire un moule sur commande (pas si difficile, il y a des adresses à prix convenable), et si besoin de faire fabriquer un moule, c'est que le projectile ne se trouve probablement pas "dans le commerce", ou à des prix prohibitifs...et donc le moule sera vite amorti également....
Quand à la "technique", on apprend vite, surtout si un collègue de tir veut bien donner quelques conseils, voir un coup de main pour débuter
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Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Merci pour tout ces retours.
Il ne reste plus qu'à étudier la chose de plus prés.
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Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Nicomidway a écrit:Ne pouvant hélas couler comme dit plusieurs fois plus haut et précédemment, l'option minié est donc à oublier.
De plus pour un tir uniquement (à présent) à 50m c'est un peu du gâchis à mon humble avis. Je laisse ceci à ceux pratiquant le minié.
Sinon je cherche, je cherche... A défaut je me serai contenté d'un tir à balle roulante ou aurais jeté l'éponge depuis longtemps si il avait été question "de prendre les chemins de traverses".
Le non conventionnel peut faire tousser c'est indéniable mais c'est ce qui fait son charme (va t-on dire).
Tu ne peux pas couler tes balles, mais tu as choisi une arme qui ne fonctionne bien qu'avec un projectile minié de surcroît nécessairement adapté au centième de mm.
Tout tireur en discipline Minié connait la formule spécifique de son arme : profil et diamètre du projectile/graisse/recalibrage/charge.
Une fois la formule définie, on peut passer à l'entraînement et les résultats vont suivre.
En bref : utiliser un Enfield pour tirer de la bille ronde est un peu dommage.
Pourquoi ne te procurerais-tu pas un tryon ou un hawken ? Ce sont des fusils dont les rayures sont adaptés aux balles rondes patchées, et là, tu as un large choix en armurerie.
Jeppesen a écrit:Le "coulage" du plomb doit avoir un petit coté "alchimiste" pour beaucoup, et donc paraitre bien compliqué (voir "dangereux" ?)
Alors, qu'en fait, il suffit juste, comme pour le "rechargement", d'être attentionné et de s'appliquer un peu (si on souhaite un résultat satisfaisant, et pas seulement "des balles"....).
J'ai un ami qui n'a pas beaucoup de place, et qui coule...sur son balcon, quand le temps le permet bien entendu (si pluie prévue, mieux vaut s'abstenir !).
Si on ne veut pas prendre le "risque" (très relatif, voir inexistant) de couler de façon 'empirique" (vieux réchaud, vieille casserole, cuillère, etc...), le matériel ne coûte pas si cher si on achète l'utile (et non le superflu, comme souvent), et il est vite amorti (comme la "presse" pour recharger).
Un four "LEE" se trouve à prix raisonnable (et parfois même d'occase encore moins cher).
Reste le "moule" lui-même: selon le calibre désiré (et la marque), le prix peut-être "variable". il faut parfois aussi faire fire un moule sur commande (pas si difficile, il y a des adresses à prix convenable), et si besoin de faire fabriquer un moule, c'est que le projectile ne se trouve probablement pas "dans le commerce", ou à des prix prohibitifs...et donc le moule sera vite amorti également....
Quand à la "technique", on apprend vite, surtout si un collègue de tir veut bien donner quelques conseils, voir un coup de main pour débuter
C'est tout à fait exact.
Pour ce qui concerne la fonte de mes balles, j'utilise le creuset Lee basique et sa petite louche.
Je choisis mon plomb chez le ferrailleur à 2€ le kg. Uniquement du tuyau (débarrassé de toute soudure) ou du solain de couvreur.
Pour éviter la contamination aux vapeurs de plomb, je procède toujours masque sur le museau et au grand air : dehors ou sinon sous le hangar.
A bientôt
Re: Chiappa Enfield 1858.
Le four LEE est plus que satisfaisant
Je coule dans mon jardin, (ou parfois dans celui d'un ami):
plomb de tuyauterie ou de "couverture", le plus souvent
voir au club:
avec du plomb de "récupération" des munitions "fraichement" tirées, et ramassé aux pieds des cibles (métalliques, CAS oblige...)
Le four, une "lingotière" (qui peut aussi bien être faite "maison", une "cuillère", boite carton ou plastique, des gants (sécurité), bougie pour le fluxage avec un briquet à "bec long" (sécurité), un bout de chiffon, une pince pour tenir le "clou" qui sert à déboucher la "buse" de coulée si nécessaire (sécurité/prudence: c'est "chaud", le plomb fondu), un manche de bois pour "taper" sur le moule (pas n'importe où, hein !) pour faciliter le démoulage du projectile, ou maillet du même métal...
bref, à part le four....pas besoin de gros investissement !
Le tout, dans un endroit bien aéré, bien entendu
Pas bien "sorcier", hein ?
Je coule dans mon jardin, (ou parfois dans celui d'un ami):
plomb de tuyauterie ou de "couverture", le plus souvent
voir au club:
avec du plomb de "récupération" des munitions "fraichement" tirées, et ramassé aux pieds des cibles (métalliques, CAS oblige...)
Le four, une "lingotière" (qui peut aussi bien être faite "maison", une "cuillère", boite carton ou plastique, des gants (sécurité), bougie pour le fluxage avec un briquet à "bec long" (sécurité), un bout de chiffon, une pince pour tenir le "clou" qui sert à déboucher la "buse" de coulée si nécessaire (sécurité/prudence: c'est "chaud", le plomb fondu), un manche de bois pour "taper" sur le moule (pas n'importe où, hein !) pour faciliter le démoulage du projectile, ou maillet du même métal...
bref, à part le four....pas besoin de gros investissement !
Le tout, dans un endroit bien aéré, bien entendu
Pas bien "sorcier", hein ?
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
St Etienne a écrit:
Pourquoi ne te procurerais-tu pas un tryon ou un hawken ? Ce sont des fusils dont les rayures sont adaptés aux balles rondes patchées, et là, tu as un large choix en armurerie.
J'ai déjà.
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: Chiappa Enfield 1858.
La fonte des balles n'est pas bien compliqué. Je procède comme vous.
Gamin déjà, je fondais mes soldats de plomb. A 18 ans, c'etait les balles rondes pour le Remington calibre 44. Aujourd'hui, des balles minié pour l'Enfield 1853.
Attention aux émanations toxiques.
Gamin déjà, je fondais mes soldats de plomb. A 18 ans, c'etait les balles rondes pour le Remington calibre 44. Aujourd'hui, des balles minié pour l'Enfield 1853.
Attention aux émanations toxiques.
Henri- Membre averti
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Age : 56
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Re: Chiappa Enfield 1858.
Faut peut-être rester raisonnable, quant aux dangers...
Le plomb fondu est un peu chaud, mais comparé aux travaux de forge et de soudure (arc ou chalumeau) c'est de la rigolade. Les éclaboussures s'étalent sur la peau sans même réellement brûler (en tous cas bien moins qu'une vulgaire eau bouillante). Alors les gants... Mais peut-être aussi que les gens qui travaillent toujours sans gants sont plus robustes ... ou moins douillets ...
Ce qu'il faut protéger des éclaboussures c'est les yeux, et protéger des renversements accidentels c'est les pieds (mieux vaut cependant fondre en sandales - comme tous les fondeurs des pays dits "sous développés" - qu'avec des chaussures montantes non couvertes par le bas du pantalon, qui font d'excellents entonnoirs). Et les brûlures aux pieds, c'est bien plus embêtant qu'aux mains !
Donc il y a danger, mais beaucoup moins qu'en faisant bouillir de l'huile pour les frites, les beignets ou le poisson ! Celui qui fond des balles sans gants se brûle en fait beaucoup moins que la ménagère lambda lors de ses travaux domestiques courants.
Les fours électriques, y-a 40 ans on en voyait surtout dans les revues spécialisées, pas beaucoup chez les tireurs. Ça paraît être chez nous une mode récente, peut-être motivée par la croyance que "plus c'est cher et compliqué mieux c'est" **, ou par la disparition progressive des cuisinières à gaz, camping-gaz à bouteilles épaisses (les cartouches jetables c'est ruineux), etc.
Le matériel normal pour couler les balles, c'était un réchaud à gaz, une gamelle de rebut, des débris de bougies, des bouts de papier à enflammer sur le brûleur avant de les jeter dans les vapeurs de cire, un manche de marteau pour taper sur les moules, et une grosse cuillère ou petite louche à sauce pour verser.
Eventuellement la louche spéciale à trou de coulée latéral (et encore, ce trou est bien difficile à décrasser, et pas mal de fondeurs de balles sont revenus à la cuillère).
** Je dois pourtant reconnaître l'intérêt des creusets à thermostat, avec "quenouille" pour couler par en dessous. Ils se sont d'ailleurs généralisés avant la guerre de 14 dans l'industrie, avec une taille à peine supérieure, pour couler sous pression les petites pièces en alu ou zamak en moules métalliques (y-avait même un piston manuel pour augmenter la pression d'injection ; et surtout une réelle étanchéité entre le moule et la buse). C'était chauffé au gaz, et thermostaté à l'instinct !
Je m'en fabriquerait peut-être même un, un jour...
Raisonnable aussi quant au local nécessaire. Au pire, dans les chiottes c'est très bien (y-a pas de moquette, en général).
Et quand aux risques de toxicité ! Indéniables quand on chauffe le plomb à rouge pour des trempes ou revenus de précision, mais bien plus douteux si on reste dans les températures de coulée normales (quoique le plomb pur, faut chauffer bien plus que le plomb durci). J'ai surtout vu des problèmes en travaillant à plusieurs, se relayant devant le creuset quand on commence à fatiguer ; on pousse alors la chauffe assez fort, et durant les pauses on reste sur place à discuter avec les copains. Quand on travaille seul on fatigue plus vite, et la séance est bien plus courte...
Sinon, c'est sûr que les moules sont assez coûteux ; et en plus on n'est jamais sûr d'avance que tel modèle conviendra parfaitement. Mais un moule ça se prête et ça s'emprunte...
Hormis les moules pour Colt Navy achetés pas cher au supermarché, au début j'empruntais un moule pour quelques jours ; puis j'ai eu l'occasion d'en acheter 3 ou 4 en détaxe "armée américaine", surtout des sphériques dont je devinais bien qu'ils seraient beaucoup plus difficiles à fabriquer.
Car quel que soit le type c'est pas facile à fabriquer !
Sauf les moules sans rainures, pour balle calepinée (je travaille actuellement sur un système de moule assez prometteur, qui m'a permis de fabriquer un moule de forme simple - cylindre calibré au 1/100 avec nez conique méplaté - en une demi heure / trois quarts d'heure).
Pour info, quelques essais m'ont donné pour le plomb pur : Ø_moule = Ø_balle x 1.0085
Il faut tout de même, en conclusion, préciser que s'il est aisé de couler des balles légères en plomb durci, les balles très lourdes en plomb pur sont beaucoup, beaucoup plus difficiles à réussir.
Le plomb fondu est un peu chaud, mais comparé aux travaux de forge et de soudure (arc ou chalumeau) c'est de la rigolade. Les éclaboussures s'étalent sur la peau sans même réellement brûler (en tous cas bien moins qu'une vulgaire eau bouillante). Alors les gants... Mais peut-être aussi que les gens qui travaillent toujours sans gants sont plus robustes ... ou moins douillets ...
Ce qu'il faut protéger des éclaboussures c'est les yeux, et protéger des renversements accidentels c'est les pieds (mieux vaut cependant fondre en sandales - comme tous les fondeurs des pays dits "sous développés" - qu'avec des chaussures montantes non couvertes par le bas du pantalon, qui font d'excellents entonnoirs). Et les brûlures aux pieds, c'est bien plus embêtant qu'aux mains !
Donc il y a danger, mais beaucoup moins qu'en faisant bouillir de l'huile pour les frites, les beignets ou le poisson ! Celui qui fond des balles sans gants se brûle en fait beaucoup moins que la ménagère lambda lors de ses travaux domestiques courants.
Les fours électriques, y-a 40 ans on en voyait surtout dans les revues spécialisées, pas beaucoup chez les tireurs. Ça paraît être chez nous une mode récente, peut-être motivée par la croyance que "plus c'est cher et compliqué mieux c'est" **, ou par la disparition progressive des cuisinières à gaz, camping-gaz à bouteilles épaisses (les cartouches jetables c'est ruineux), etc.
Le matériel normal pour couler les balles, c'était un réchaud à gaz, une gamelle de rebut, des débris de bougies, des bouts de papier à enflammer sur le brûleur avant de les jeter dans les vapeurs de cire, un manche de marteau pour taper sur les moules, et une grosse cuillère ou petite louche à sauce pour verser.
Eventuellement la louche spéciale à trou de coulée latéral (et encore, ce trou est bien difficile à décrasser, et pas mal de fondeurs de balles sont revenus à la cuillère).
** Je dois pourtant reconnaître l'intérêt des creusets à thermostat, avec "quenouille" pour couler par en dessous. Ils se sont d'ailleurs généralisés avant la guerre de 14 dans l'industrie, avec une taille à peine supérieure, pour couler sous pression les petites pièces en alu ou zamak en moules métalliques (y-avait même un piston manuel pour augmenter la pression d'injection ; et surtout une réelle étanchéité entre le moule et la buse). C'était chauffé au gaz, et thermostaté à l'instinct !
Je m'en fabriquerait peut-être même un, un jour...
Raisonnable aussi quant au local nécessaire. Au pire, dans les chiottes c'est très bien (y-a pas de moquette, en général).
Et quand aux risques de toxicité ! Indéniables quand on chauffe le plomb à rouge pour des trempes ou revenus de précision, mais bien plus douteux si on reste dans les températures de coulée normales (quoique le plomb pur, faut chauffer bien plus que le plomb durci). J'ai surtout vu des problèmes en travaillant à plusieurs, se relayant devant le creuset quand on commence à fatiguer ; on pousse alors la chauffe assez fort, et durant les pauses on reste sur place à discuter avec les copains. Quand on travaille seul on fatigue plus vite, et la séance est bien plus courte...
Sinon, c'est sûr que les moules sont assez coûteux ; et en plus on n'est jamais sûr d'avance que tel modèle conviendra parfaitement. Mais un moule ça se prête et ça s'emprunte...
Hormis les moules pour Colt Navy achetés pas cher au supermarché, au début j'empruntais un moule pour quelques jours ; puis j'ai eu l'occasion d'en acheter 3 ou 4 en détaxe "armée américaine", surtout des sphériques dont je devinais bien qu'ils seraient beaucoup plus difficiles à fabriquer.
Car quel que soit le type c'est pas facile à fabriquer !
Sauf les moules sans rainures, pour balle calepinée (je travaille actuellement sur un système de moule assez prometteur, qui m'a permis de fabriquer un moule de forme simple - cylindre calibré au 1/100 avec nez conique méplaté - en une demi heure / trois quarts d'heure).
Pour info, quelques essais m'ont donné pour le plomb pur : Ø_moule = Ø_balle x 1.0085
Il faut tout de même, en conclusion, préciser que s'il est aisé de couler des balles légères en plomb durci, les balles très lourdes en plomb pur sont beaucoup, beaucoup plus difficiles à réussir.
Re: Chiappa Enfield 1858.
En fait, on a tiré les mêmes balles rondes Ø 14.5 calepinées textile suiffé dans un Hawken, un Zouave et un 1864 (tous trois copies) avec des résultats à peu près analogues et très corrects (le mieux étant le Zouave).St Etienne a écrit:Pourquoi ne te procurerais-tu pas un tryon ou un hawken ? Ce sont des fusils dont les rayures sont adaptés aux balles rondes patchées, et là, tu as un large choix en armurerie.
Alors qu'une balle Minié LEE n'a été très satisfaisante que dans le Zouave ; et encore, pas tous les jours !
Et la balle Minié du moule livré avec le 1864 ... calamiteuse (faut dire que posté vers la cible on l'entendait passer en vrombissant comme un gros frelon) ; l'alvéole du culot n'était pas parfaitement au milieu.
Re: Chiappa Enfield 1858.
Ce forum est toujours une mine d'or tant en explications techniques/historiques qu'en anecdotes (dont je suis friand)
Le minié n'est pas exclu car je vois que de nombreux vendeurs sur NB proposent régulièrement leurs ogives dans différents calibres.
Pour l'instant je vais peaufiner mon rechargement "tir réduit" et ceci fait attaquerai la "plus grosse partie du gâteau".
Quand aux charges d'emplois je constate que la fourchette à l'air d’être assez large en F1 ou F2 suivant le fusil.
Le minié n'est pas exclu car je vois que de nombreux vendeurs sur NB proposent régulièrement leurs ogives dans différents calibres.
Pour l'instant je vais peaufiner mon rechargement "tir réduit" et ceci fait attaquerai la "plus grosse partie du gâteau".
Quand aux charges d'emplois je constate que la fourchette à l'air d’être assez large en F1 ou F2 suivant le fusil.
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Localisation : Nord Drôme.
Date d'inscription : 03/01/2013
Re: Chiappa Enfield 1858.
C'est pas la ferraille qui commande !!!
(traduction un peu primaire de la domination de l'Homme sur la matière)
lolo577- Pilier du forum
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Localisation : Pas très loin de St Amable (63)
Date d'inscription : 06/08/2009
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