former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Ben voilà, c'est ça...
Mais la "tétine mâle" est plus usuelle en tuyaux d'arrosage, et on la trouve difficilement à moins de 15 mm de diamètre ; or les mandrins de perçeuse n'acceptent généralement que 10 ou 13...
On peut contourner le problème en prenant une tétine femelle, plus courante en petit Ø, et en intercalant entre écrou et tétine un "mamelon" (raccord mâle - mâle) de 3/4. Mais ça augmente nettement le déport devant le mandrin, et donc ça amplifie les faux ronds...
Y-en a bien, paraît-il, qui agrafent des boucles d'oreilles sur les mamelons de rondeurs éventuellement siliconées, alors pourquoi pas des écrous ? Au risque d'y coincer une douille...
Pour en revenir à tes essais, faut déjà mesurer le diamètre du canon ; ça devrait être fait depuis longtemps, comment as-tu pu dormir le soir de la réception de l'engin, sans l'avoir jaugé entre la poire et le dessert ?
Le calepin, s'il y a la place (ou s'il supporte l'étranglement) présente l'énorme avantage de s'affranchir de l'emplombage. Ce qui autorise à utiliser des balles en plomb pur ; ce qui permet de se moquer un peu de l'adéquation de diamètre balle-canon (une petite rondelle de cire grasse est tout de même utile, pour assurer l'étanchéité le temps que l'arrière de la balle prenne la forme des rayures).
Sinon, pour les problèmes de rétention de collet, essaie déjà avec la balle enfoncée à la main et simplement collée par sa graisse. Si ça fonctionne ça te permettra de recharger bon nombre de fois sans utiliser le JO (éventuellement sur le pas de tir) ; pour l'amorçage / désamorçage, on peut aisément se bricoler quelque chose (photos sur demande).
Le seul point délicat, question régularité, c'est le positionnement de la balle. Il faudrait qu'elle se pose sur une [charge + bourre] de hauteur très constante : la régularisation par poussoir de compression est bien commode, mais il faut alors recourir à la presse et bricoler l'outil adéquat...
Nettoyage des douilles :
Si on recharge sur place pour tirer aussitôt, pas trop la peine de les nettoyer (et pas trop moyen de le faire). Sinon, le re-polissage à neuf n'est que de la poudre aux yeux : il faut et il suffit d'enlever le plus gros, et surtout le corrosif (qui est soluble dans l'eau). En les faisant bouillir dans une eau changée 2 fois, c'est bien assez (du savon dans les deux premières eaux, pour enlever les résidus de graisse). Avec la PN, il ne faut pas remettre ce lavage au lendemain, et surtout pas à la semaine suivante ; éventuellement, on peut temporiser en emportant au stand un bocal plein d'eau, pour y jeter les douilles (après désamorçage manuel, c'est mieux).
Mais la "tétine mâle" est plus usuelle en tuyaux d'arrosage, et on la trouve difficilement à moins de 15 mm de diamètre ; or les mandrins de perçeuse n'acceptent généralement que 10 ou 13...
On peut contourner le problème en prenant une tétine femelle, plus courante en petit Ø, et en intercalant entre écrou et tétine un "mamelon" (raccord mâle - mâle) de 3/4. Mais ça augmente nettement le déport devant le mandrin, et donc ça amplifie les faux ronds...
Y-en a bien, paraît-il, qui agrafent des boucles d'oreilles sur les mamelons de rondeurs éventuellement siliconées, alors pourquoi pas des écrous ? Au risque d'y coincer une douille...
Pour en revenir à tes essais, faut déjà mesurer le diamètre du canon ; ça devrait être fait depuis longtemps, comment as-tu pu dormir le soir de la réception de l'engin, sans l'avoir jaugé entre la poire et le dessert ?
Le calepin, s'il y a la place (ou s'il supporte l'étranglement) présente l'énorme avantage de s'affranchir de l'emplombage. Ce qui autorise à utiliser des balles en plomb pur ; ce qui permet de se moquer un peu de l'adéquation de diamètre balle-canon (une petite rondelle de cire grasse est tout de même utile, pour assurer l'étanchéité le temps que l'arrière de la balle prenne la forme des rayures).
Sinon, pour les problèmes de rétention de collet, essaie déjà avec la balle enfoncée à la main et simplement collée par sa graisse. Si ça fonctionne ça te permettra de recharger bon nombre de fois sans utiliser le JO (éventuellement sur le pas de tir) ; pour l'amorçage / désamorçage, on peut aisément se bricoler quelque chose (photos sur demande).
Le seul point délicat, question régularité, c'est le positionnement de la balle. Il faudrait qu'elle se pose sur une [charge + bourre] de hauteur très constante : la régularisation par poussoir de compression est bien commode, mais il faut alors recourir à la presse et bricoler l'outil adéquat...
Nettoyage des douilles :
Si on recharge sur place pour tirer aussitôt, pas trop la peine de les nettoyer (et pas trop moyen de le faire). Sinon, le re-polissage à neuf n'est que de la poudre aux yeux : il faut et il suffit d'enlever le plus gros, et surtout le corrosif (qui est soluble dans l'eau). En les faisant bouillir dans une eau changée 2 fois, c'est bien assez (du savon dans les deux premières eaux, pour enlever les résidus de graisse). Avec la PN, il ne faut pas remettre ce lavage au lendemain, et surtout pas à la semaine suivante ; éventuellement, on peut temporiser en emportant au stand un bocal plein d'eau, pour y jeter les douilles (après désamorçage manuel, c'est mieux).
rep
à tous et santé
Moi je nettoie les étuis tirés sur le terrain avec de l'eau et du produit à vaisselle dans une bouteille de lait à vis le tout non calé dans le coffre de la voiture pour le retour 50Km
Moi je nettoie les étuis tirés sur le terrain avec de l'eau et du produit à vaisselle dans une bouteille de lait à vis le tout non calé dans le coffre de la voiture pour le retour 50Km
labrocante37- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Question Martini-Henry (& sa munition)
The Mk I Martini-Henry: Ammunition PART ONE (Reloading the .577/450 Cartridge)
https://www.youtube.com/watch?v=l7DDGgE0wU8&t=43s
The Mk I Martini-Henry: Ammunition PART TWO - The Paper Patch Cartridge
https://www.youtube.com/watch?v=VtYQslXdTrs&list=PLVCskU4ZCqvsxBzWC_pBxKVQ5OsiPBHmY&index=44
The Mk I Martini-Henry: Ammunition PART THREE - Cleaning, Annealing and Packaging
https://www.youtube.com/watch?v=xb3P9FhcIkU
Reloading Showcase: .577/450 Martini-Henry
https://www.youtube.com/watch?v=BDgAEMgYgbo&index=47&list=PLVCskU4ZCqvsxBzWC_pBxKVQ5OsiPBHmY
https://www.youtube.com/watch?v=lwhwkiZ-zgs&index=46&list=PLVCskU4ZCqvsxBzWC_pBxKVQ5OsiPBHmY
Pâtre- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Pâtre a écrit:
Question Martini-Henry (& sa munition)
The Mk I Martini-Henry: Ammunition PART ONE (Reloading the .577/450 Cartridge)
https://www.youtube.com/watch?v=l7DDGgE0wU8&t=43s
The Mk I Martini-Henry: Ammunition PART TWO - The Paper Patch Cartridge
https://www.youtube.com/watch?v=VtYQslXdTrs&list=PLVCskU4ZCqvsxBzWC_pBxKVQ5OsiPBHmY&index=44
The Mk I Martini-Henry: Ammunition PART THREE - Cleaning, Annealing and Packaging
https://www.youtube.com/watch?v=xb3P9FhcIkU
Reloading Showcase: .577/450 Martini-Henry
https://www.youtube.com/watch?v=BDgAEMgYgbo&index=47&list=PLVCskU4ZCqvsxBzWC_pBxKVQ5OsiPBHmY
https://www.youtube.com/watch?v=lwhwkiZ-zgs&index=46&list=PLVCskU4ZCqvsxBzWC_pBxKVQ5OsiPBHmY
Des vidéos super ! j'aime beaucoup les vidéos des britishmuzzleloaders....
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Aujourd'hui j'ai tiré avec mon vénérable Martini Henry....
5 cartouches à la A0 et 5 avec 60 grs de PN Mousquet...
Tout s'est bien passé, et pour les sensations je préfère nettement la PN... Côté résultats (vous aurez compris que ce n'était pas le but), disons que ça tient dans un poing fermé à 50 m, et je suis certain que ça peut être meilleur.
Il me reste plein de choses à explorer avec ce fusil, doucement au gréé du temps.... Monter un peu la charge, changer de balle, faire le Grease Cookie, tremper la balle dans de l'alox, etc....
Je dois quand même avouer que c'est une arme qui se mérite...
Former les douilles est un sacerdoce, j'espère les faire durer longtemps (j'en ai réussi 35 sur 50)...et j'ai le plaisir de pouvoir me dire : "c'est moi qui les ai faites"...
Merci à tous pour vos précieux conseils... Je ne ferme pas le sujet, j'aurai encore certainement plein de questions...
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
J'avoue que pour les douilles, je me suis simplifiée la vie, je les ai achetée "toutes faites"
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Monter la charge, c'est plus facile en PN qu'en PSF, où l'on atteint vite (et d'un coup) le domaine scabreux.
Les autres améliorations concernent la précision (mais tes tirs paraissent déjà bien), et surtout la conservation de la précision au fil d'une séance de tir, sans nettoyage. C'est là que les graissages peuvent avoir de l'importance.
Les autres améliorations concernent la précision (mais tes tirs paraissent déjà bien), et surtout la conservation de la précision au fil d'une séance de tir, sans nettoyage. C'est là que les graissages peuvent avoir de l'importance.
Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Le week-end approche, les questions reviennent....
je me suis préparé 15 cartouches à 70 grs de Mousquet... J'ai aussi préparé un mélange de 1/3 de cire d'abeille et 2/3 de végétaline, ce qui forme un pâte assez dure à froid... J'ai chauffé le tout et trempé les balles dedans... Le résultat ci-dessous en photos...
J'aimerais l'avis des connaisseurs sur cette façon de procéder...(oui je suis un peu inquiet de nature ).
je me suis préparé 15 cartouches à 70 grs de Mousquet... J'ai aussi préparé un mélange de 1/3 de cire d'abeille et 2/3 de végétaline, ce qui forme un pâte assez dure à froid... J'ai chauffé le tout et trempé les balles dedans... Le résultat ci-dessous en photos...
J'aimerais l'avis des connaisseurs sur cette façon de procéder...(oui je suis un peu inquiet de nature ).
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
La "fluidité" de la "graisse" dépend pas mal de la température...
En hiver, le mélange est plus "dur" que pendant la période "chaude".
Mais comme précisé, une quantité "variable" d'huile d'olive permet d'ajuster la fluidité et donc l'apparence de lagraisse.
Certains font d'ailleurs des "mélanges" pour l'été et pour l'hiver.
Et tu peux toujours, si l'épaisseur de graisse est trop importante, passer un "chiffon" (ou plutôt une feuille de "sopalin", jetable), afin d'enlever l'excès.
En hiver, le mélange est plus "dur" que pendant la période "chaude".
Mais comme précisé, une quantité "variable" d'huile d'olive permet d'ajuster la fluidité et donc l'apparence de lagraisse.
Certains font d'ailleurs des "mélanges" pour l'été et pour l'hiver.
Et tu peux toujours, si l'épaisseur de graisse est trop importante, passer un "chiffon" (ou plutôt une feuille de "sopalin", jetable), afin d'enlever l'excès.
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Jeppesen a écrit:La "fluidité" de la "graisse" dépend pas mal de la température...
En hiver, le mélange est plus "dur" que pendant la période "chaude".
Mais comme précisé, une quantité "variable" d'huile d'olive permet d'ajuster la fluidité et donc l'apparence de lagraisse.
Certains font d'ailleurs des "mélanges" pour l'été et pour l'hiver.
Et tu peux toujours, si l'épaisseur de graisse est trop importante, passer un "chiffon" (ou plutôt une feuille de "sopalin", jetable), afin d'enlever l'excès.
Donc ça te semble tirable ? (c'est dur mais pas tant que ça quand même...ça chambre sans forcer du tout).
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Difficile de se rendre compte à partir de photos...
Je pense que j'essuierai le "surplus" de graisse, si il y lieu, et ensuite je les utiliserai.
Jettes un oeil après le tir de la première dans le canon, et tu pourras voir si il y a besoin d'un coup de baguette avec patch ou non après le tir
Je pense que j'essuierai le "surplus" de graisse, si il y lieu, et ensuite je les utiliserai.
Jettes un oeil après le tir de la première dans le canon, et tu pourras voir si il y a besoin d'un coup de baguette avec patch ou non après le tir
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Quand j'ai fait des groupements comparatifs au banc à tirer, avec le revolver Mle 73, le meilleur groupement était avec la graisse la plus dure, qui rendait même très difficile le chambrage des cartouches. Mais c'est le genre de choses qui peut varier selon les cas.
Si la graisse mord de 1 à 2 mm sur le collet, ça ralentit sans doute notablement l'expansion du collet car en PSF on dirait que l'inflammation est meilleure ; mais corrélativement ça fait un peu monter la pression...
Autre effet non négligeable, la graisse du collet fait joint d'étanchéité, et empêche les crasses de PN de remonter dans la chambre.
Pour obtenir une longueur de graissage régulière, je bricole une jauge en tôle (une petite plaque légèrement pliée en V) à tenir verticalement. La cartouche dans le V, bourrelet calé en haut de la tôle, le bas de la tôle venant buter contre les bords de la gamelle ; ce qui limite l'enfoncement dans la graisse, pour peu qu'on tienne le niveau à peu près constant (j'ai déjà essayé de bidouiller une gamelle à niveau constant, mais c'est pas encore au point).
La couche de graisse dépend de la durée d'immersion ; d'abord elle croît avec la durée, puis décroît quand ça trempe assez longtemps pour que la balle s'échauffe (mais c'est plutôt long).
Et elle diminue si la graisse est plus chaude.
Mais pour obtenir plus facilement une température régulière (et éviter de me brûler suite à un faux mouvement), je pose la gamelle au bord de la cuisinière à bois, ou dans un bain-marie. Ce n'est donc pas très chaud, et pour une couche assez mince il faut un "trempage express" ; c'est ici que la jauge en tôle a son intérêt, car elle dispense de regarder la profondeur de plongée, et permet donc d'aller beaucoup plus vite.
La goutte de graisse sur le nez de la balle est "visuellement gênante"... Pour ma part, je fixe un genre de lame (un bout de tôle) sur un côté de la gamelle de graisse, et je le frôle avec le nez de la cartouche en la sortant du bain, pour "faire tomber la goutte".
Certains essuient carrément tout l'avant de la balle, pendant que c'est encore tiède ; mais seule l'expérience peut indiquer s'il ne vaudrait pas mieux laisser un maximum de graisse sur l'ogive, dans l'espoir qu'elle glisse progressivement sous l'effet de l'accélération, prolongeant ainsi la lubrification.
Pour la dureté, en utilisant du suif ou de la graisse de vaseline à la place de végétaline, il n'y a nul besoin d'ajouter une huile fluidifiante. Certes, entre hiver et été la consistance change... Mais si on conserve systématiquement ses cartouches dans la poche de la veste, la différence n'est tout de même pas si grande.
Ce qu'il faut surtout voir, c'est si on obtient un encrassement non cumulatif ; c'est à dire qu'après 10 ou 20 coups ce n'est pas plus sale qu'après le 3e**. L'objectif est peut-être un peu illusoire, mais si on arrive à s'en approcher c'est mieux, car on peut espérer que la précision restera elle aussi stable.
Ou alors on décide de nettoyer après chaque coup.
Entre les deux, c'est une cote mal taillée : une dégradation progressive de la précision à partir de quelques coups ne permettra jamais de faire du travail sérieux.
** Bien examiner le 1er et 2e chiffon : dans un canon bien graissé par la munition, le plomb a du mal à s'accrocher et l'on voit parfois dans la crasse noire et gluante de fines aiguilles gris brillant. Même si ce plomb ne s'est pas soudé au tube, il ne devrait pas être là... Mais s'il n'y a du plomb que sur le torchon, et qu'après nettoyage il n'en reste pas du tout dans le canon, c'est déjà ça...
NB : il ne faudrait pas déduire de tout ceci, que je tire énormément !
Au contraire, je ne fais principalement que des expérimentations ; mais justement, comme c'est expérimental je ne me sens pas obligé de tirer toute ma boîte de cartouches pour amortir l'essence du trajet. Alors je prépare souvent les cartouches à l'unité, ou 2 ou 3 ; et si j'entrevois un problème je corrige pour les suivantes (quand ça demande demande de fabriquer un accessoire, les suivantes attendent quelques heures, ou quelques jours). Quand j'en fais 10, c'est que c'est déjà bien au point !
Je passe donc infiniment plus de temps à nettoyer qu'à tirer...
Si la graisse mord de 1 à 2 mm sur le collet, ça ralentit sans doute notablement l'expansion du collet car en PSF on dirait que l'inflammation est meilleure ; mais corrélativement ça fait un peu monter la pression...
Autre effet non négligeable, la graisse du collet fait joint d'étanchéité, et empêche les crasses de PN de remonter dans la chambre.
Pour obtenir une longueur de graissage régulière, je bricole une jauge en tôle (une petite plaque légèrement pliée en V) à tenir verticalement. La cartouche dans le V, bourrelet calé en haut de la tôle, le bas de la tôle venant buter contre les bords de la gamelle ; ce qui limite l'enfoncement dans la graisse, pour peu qu'on tienne le niveau à peu près constant (j'ai déjà essayé de bidouiller une gamelle à niveau constant, mais c'est pas encore au point).
La couche de graisse dépend de la durée d'immersion ; d'abord elle croît avec la durée, puis décroît quand ça trempe assez longtemps pour que la balle s'échauffe (mais c'est plutôt long).
Et elle diminue si la graisse est plus chaude.
Mais pour obtenir plus facilement une température régulière (et éviter de me brûler suite à un faux mouvement), je pose la gamelle au bord de la cuisinière à bois, ou dans un bain-marie. Ce n'est donc pas très chaud, et pour une couche assez mince il faut un "trempage express" ; c'est ici que la jauge en tôle a son intérêt, car elle dispense de regarder la profondeur de plongée, et permet donc d'aller beaucoup plus vite.
La goutte de graisse sur le nez de la balle est "visuellement gênante"... Pour ma part, je fixe un genre de lame (un bout de tôle) sur un côté de la gamelle de graisse, et je le frôle avec le nez de la cartouche en la sortant du bain, pour "faire tomber la goutte".
Certains essuient carrément tout l'avant de la balle, pendant que c'est encore tiède ; mais seule l'expérience peut indiquer s'il ne vaudrait pas mieux laisser un maximum de graisse sur l'ogive, dans l'espoir qu'elle glisse progressivement sous l'effet de l'accélération, prolongeant ainsi la lubrification.
Pour la dureté, en utilisant du suif ou de la graisse de vaseline à la place de végétaline, il n'y a nul besoin d'ajouter une huile fluidifiante. Certes, entre hiver et été la consistance change... Mais si on conserve systématiquement ses cartouches dans la poche de la veste, la différence n'est tout de même pas si grande.
Ce qu'il faut surtout voir, c'est si on obtient un encrassement non cumulatif ; c'est à dire qu'après 10 ou 20 coups ce n'est pas plus sale qu'après le 3e**. L'objectif est peut-être un peu illusoire, mais si on arrive à s'en approcher c'est mieux, car on peut espérer que la précision restera elle aussi stable.
Ou alors on décide de nettoyer après chaque coup.
Entre les deux, c'est une cote mal taillée : une dégradation progressive de la précision à partir de quelques coups ne permettra jamais de faire du travail sérieux.
** Bien examiner le 1er et 2e chiffon : dans un canon bien graissé par la munition, le plomb a du mal à s'accrocher et l'on voit parfois dans la crasse noire et gluante de fines aiguilles gris brillant. Même si ce plomb ne s'est pas soudé au tube, il ne devrait pas être là... Mais s'il n'y a du plomb que sur le torchon, et qu'après nettoyage il n'en reste pas du tout dans le canon, c'est déjà ça...
NB : il ne faudrait pas déduire de tout ceci, que je tire énormément !
Au contraire, je ne fais principalement que des expérimentations ; mais justement, comme c'est expérimental je ne me sens pas obligé de tirer toute ma boîte de cartouches pour amortir l'essence du trajet. Alors je prépare souvent les cartouches à l'unité, ou 2 ou 3 ; et si j'entrevois un problème je corrige pour les suivantes (quand ça demande demande de fabriquer un accessoire, les suivantes attendent quelques heures, ou quelques jours). Quand j'en fais 10, c'est que c'est déjà bien au point !
Je passe donc infiniment plus de temps à nettoyer qu'à tirer...
Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Avec ça, j'ai pas répondu à ta question :
Tes cartouches à balles graissées me semblent bien, peut-être pourrais tu moucher le méplat avec le dos d'une lame de couteau, pour enlever la goutte disgracieuse (pour un fusil de l'époque victorienne, le laisser-aller n'est pas admissible ; on ne doit voir qu'une seule tête !)
Tes cartouches à balles graissées me semblent bien, peut-être pourrais tu moucher le méplat avec le dos d'une lame de couteau, pour enlever la goutte disgracieuse (pour un fusil de l'époque victorienne, le laisser-aller n'est pas admissible ; on ne doit voir qu'une seule tête !)
Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Merci bien pour vos précieuses réponses...
Je vais donc tester comme ça, après avoir néanmoins arasé la graisse sur les têtes pour ne pas déplaire à la Reine ou au Roi...
Je vais donc tester comme ça, après avoir néanmoins arasé la graisse sur les têtes pour ne pas déplaire à la Reine ou au Roi...
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Une autre chose, tu pourrais repérer un point caractéristique du marquage de culot (ou tracer un repère durable) afin de placer la cartouche avec toujours la marque en haut.
L'intérêt serait, paraît-il, d'améliorer la régularité de positionnement du projectile, en profitant à 100% du fire-forming effectué par le tir précédent de la douille (du moins tant qu'on ne recalibre pas intégralement).
Mais il est, assurément, de permettre le rechargement sans recalibrage intégral, même si la chambre n'a pas une forme parfaite (section ovale causée par un alésoir mal guidé, facettes imperceptibles provoquées par la vibration de l'alésoir, etc.)
Au cas où ce soit le cas ... ça vaut le coup de prendre la précaution dès le premier tir (ne serait-ce qu'un trait de feutre ou de Tip-Ex).
Vérification possible immédiatement, en essayant de re-chambrer la douille tirée, marque en haut puis ailleurs ; y-a des armes (comme mon RB suédois) où elle ne rentre qu'avec la marque en haut.
L'intérêt de ce marquage est limité aux armes à 1 coup à culasse non rotative ; sur les autres, on n'a pas le contrôle de la douille, qui peut tourner durant la manoeuvre.
L'intérêt serait, paraît-il, d'améliorer la régularité de positionnement du projectile, en profitant à 100% du fire-forming effectué par le tir précédent de la douille (du moins tant qu'on ne recalibre pas intégralement).
Mais il est, assurément, de permettre le rechargement sans recalibrage intégral, même si la chambre n'a pas une forme parfaite (section ovale causée par un alésoir mal guidé, facettes imperceptibles provoquées par la vibration de l'alésoir, etc.)
Au cas où ce soit le cas ... ça vaut le coup de prendre la précaution dès le premier tir (ne serait-ce qu'un trait de feutre ou de Tip-Ex).
Vérification possible immédiatement, en essayant de re-chambrer la douille tirée, marque en haut puis ailleurs ; y-a des armes (comme mon RB suédois) où elle ne rentre qu'avec la marque en haut.
L'intérêt de ce marquage est limité aux armes à 1 coup à culasse non rotative ; sur les autres, on n'a pas le contrôle de la douille, qui peut tourner durant la manoeuvre.
Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Histoire de ne pas pourrir un autre post [ https://www.tircollection.com/t36391-essais-tirs-et-comparatif-de-fusils-reglementaires-a-cartouche-poudre-noire ], je reprends le mien....
Quelques tirs décevants cet après midi avec la recette suivante :
balles : Balleurope plomb graissées 410 grs et 0.459 de diamètre.
Poudre noire Mousquet 70 grs + 4.2 cc de semoule.
Douilles Magtech reformées et raccourcies à 59 mm, LHT de 76.4 mm.
Amorces Winchester LR.
Balles et collet trempés dans un mélange de 1/3 de cire d'abeilles et 2/3 de végétaline.
Quelques tirs décevants cet après midi avec la recette suivante :
balles : Balleurope plomb graissées 410 grs et 0.459 de diamètre.
Poudre noire Mousquet 70 grs + 4.2 cc de semoule.
Douilles Magtech reformées et raccourcies à 59 mm, LHT de 76.4 mm.
Amorces Winchester LR.
Balles et collet trempés dans un mélange de 1/3 de cire d'abeilles et 2/3 de végétaline.
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Arrosage dès le début, ou bien groupement initialement encourageant, mais qui s'évase ensuite ?
L'évolution de l'encrassement au fil du tir, était visible ?
Et pour re-chambrer les douilles tirées ?
L'évolution de l'encrassement au fil du tir, était visible ?
Et pour re-chambrer les douilles tirées ?
Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Verchère a écrit:Arrosage dès le début, ou bien groupement initialement encourageant, mais qui s'évase ensuite ?
L'évolution de l'encrassement au fil du tir, était visible ?
Et pour re-chambrer les douilles tirées ?
Arrosage dès le début...Les dernières m'ont semblé plus groupées d'ailleurs, peut être dû à une meilleur prise de visée ? Mais bon, celle dans le 1 à 10h ne provient pas d'une erreur de visée quand même...je me satisferais peut être de ce groupement pour un début à 100 m mais là, à 50 m ça, me semble très écarté tout ça... (l'intérêt du 50 m étant de limiter les écarts dus au tireur ).
Pour rechambrer les douilles tirées, je viens de tester, aucun souci...
Je vais refaire 3 séries de 5 cartouches pour la prochaine fois :
- une série à 1.2 g de A0 (à 1 g les collets étaient très noircis).
- les mêmes en PN mais sans lubrification externe (nettoyage après les 5 tirs).
- les mêmes en PN mais avec un grease cookie de cire d'abeille pure (nettoyage après les 5 tirs).
Je vais aussi me faire une marque de contre visée dans le 2 ou 3 à 6h00 pour améliorer la prise de visée même si ça ne changera rien à la dispersion latérale...
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Changement de technique, je passe à 5 cartouches faites ainsi :
- 85 grs de Mousquet (je n'arrive pas au collet mais presque, par contre pour être à la moitié du collet il me faudrait 110 grs et je ne peux m'y résoudre sachant que la charge d'époque était 85 grs mais certainement dans des étuis différents plus étroits).
- 1.6 cc de semoule (moitié moins que la dernière fois).
- grease cookie +/- 5 mm entre 2 rondelles de carton fin (pas forcément indispensable le carton).
- balles identiques à savoir Balleurope plomb 400 grs pour 0.459 à gorges graissées (la dernière fois j'ai dit 410 mais c'est bien 400 grs).
- amorces inchangées Winchester LR.
- LHT = 70,4 mm.
Essais mercredi en principe...
Egalement 5 cartouches identiques à hier à tirer pour confirmation des mauvais résultats, et 5 en A0 à faire cet aprem...
- 85 grs de Mousquet (je n'arrive pas au collet mais presque, par contre pour être à la moitié du collet il me faudrait 110 grs et je ne peux m'y résoudre sachant que la charge d'époque était 85 grs mais certainement dans des étuis différents plus étroits).
- 1.6 cc de semoule (moitié moins que la dernière fois).
- grease cookie +/- 5 mm entre 2 rondelles de carton fin (pas forcément indispensable le carton).
- balles identiques à savoir Balleurope plomb 400 grs pour 0.459 à gorges graissées (la dernière fois j'ai dit 410 mais c'est bien 400 grs).
- amorces inchangées Winchester LR.
- LHT = 70,4 mm.
Essais mercredi en principe...
Egalement 5 cartouches identiques à hier à tirer pour confirmation des mauvais résultats, et 5 en A0 à faire cet aprem...
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
manath34 a écrit:Histoire de ne pas pourrir un autre post [ https://www.tircollection.com/t36391-essais-tirs-et-comparatif-de-fusils-reglementaires-a-cartouche-poudre-noire ], je reprends le mien....
Quelques tirs décevants cet après midi avec la recette suivante :
balles : Balleurope plomb graissées 410 grs et 0.459 de diamètre.
Poudre noire Mousquet 70 grs + 4.2 cc de semoule.
Douilles Magtech reformées et raccourcies à 59 mm, LHT de 76.4 mm.
Amorces Winchester LR.
Balles et collet trempés dans un mélange de 1/3 de cire d'abeilles et 2/3 de végétaline.
Pas de soucis Manath34,
tes premiers essais au pas de tir avec ton Martini Henry sont les bienvenus sur ce post !
Ils m'intéressent bigrement car j'ai également prévu de tester prochainement un Martini Henry MK IV.
Pour l'instant j'en suis juste à fire former des douiles de 577- 450 MH.
Pour cela j'utilise des projectiles H&N cal .457 de 350 grs et 1g de A0.
A 50m couché sur C50 avec appui avant, les 5 premiers tirs ont donné cela.
La hausse au plus bas et une prise de visée sous le visuel, le premier impact est alors arrivé dans le "2" à midi.
Puis en augmentant peu à peu la marge blanc lors des tirs suivants, les impacts sont descendus.
Pour les deux derniers tirs, j'ai visé le bas du carton à l'aplomb du visuel et les impacts sont arrivés dans le "9" et le "10".
Sinon voici le meilleur groupement de 10 tirs obtenu avec ce rechargement prévu à l'origine pour du fire forming.
Bonne continuation pour tes prochains tests de rechargement à la PN de ce calibre 577-450 MH !
A+
ducat78- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Même si ce n'est q'un prélude à ce qui va suivre tout ces essais me mettent personnellement en appétit.
Manath34, as tu jeté un coup d’œil sur la chaîne de "britishmuzzleloaders" sur YT ? Ce dernier donne également pas mal d'astuces pour le rechargement et le tir du 577/450.
En ce qui concerne la précision intrinsèque du M.H je ne suis pas parvenu pour le moment à savoir si ce dernier dépasse réellement celle du Snider ou non...
Pour cause le Martini n'a (à ma connaissance jamais été utilisé par les sharpshooters. Coïncidence ou juste le hasard ? Le calibre été pourtant réputé à son époque chez les chasseurs de gros gibiers Africain.
L’ère Victorienne est un tournant majeur dans l'évolution armurière mais représente également la période la plus "délicate" mais ô combien l'une des plus passionnante pour un tireur-rechargeur.
Manath34, as tu jeté un coup d’œil sur la chaîne de "britishmuzzleloaders" sur YT ? Ce dernier donne également pas mal d'astuces pour le rechargement et le tir du 577/450.
En ce qui concerne la précision intrinsèque du M.H je ne suis pas parvenu pour le moment à savoir si ce dernier dépasse réellement celle du Snider ou non...
Pour cause le Martini n'a (à ma connaissance jamais été utilisé par les sharpshooters. Coïncidence ou juste le hasard ? Le calibre été pourtant réputé à son époque chez les chasseurs de gros gibiers Africain.
L’ère Victorienne est un tournant majeur dans l'évolution armurière mais représente également la période la plus "délicate" mais ô combien l'une des plus passionnante pour un tireur-rechargeur.
Dernière édition par Nicomidway le Dim 25 Fév 2018 - 19:23, édité 1 fois
« "Le succès n'est pas final, l'échec n'est pas fatal, c'est le courage de continuer qui compte."»
Winston Churchill.
Nicomidway- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Nicomidway a écrit:Même si ce n'est q'un prélude à ce qui va suivre tout ces essais me mettent personnellement en appétit.
Manath34, as tu jeté un coup d’œil sur la chaîne de "britishmuzzleloaders" sur YT ? Ce dernier donne également pas mal d'astuces pour le rechargement et le tir du 577/450.
En ce qui concerne la précision intrinsèque du M.H je ne suis pas parvenu pour le moment à savoir si ce dernier dépassé réellement celle du Snider ou non...
Oui, Britishmachin c'est ma chaine Youtube préférée (même s'il y en a d'autres...), et d'ailleurs une des rares que je regarde de temps en temps (j'adore leur concours annuel !).
J'espère bien trouver la recette pour mon MH, mais je sens que ça va prendre un peu de temps... La confection des Grease Cookies est très chiante ... J'aimerais trouver une solution à base de trempage de la balle dans une cire, c'est moins fastidieux... Ensuite la multitude de diamètres des balles n'aide pas non plus... D'ailleurs dans un MKIV tu devrais tirer des balles plus grosses (autour de 0.472 si balles à graisser et 0.452 si balles à calepiner), et pourtant tes résultats en charge de A0 sont plutôt pas mal avec 0.457 ...et pour ma part je m'en contenterais bien ! Du coup la théorie...
Pour ce qui est de comparer le MH et un snider, n'ayant pas (pas encore :twisted: ) ce dernier sur le ratelier, je ne pourrais dire, mais ces vieux fusils sont sans doute déjà bien différents d'un exemplaire à l'autre au vu de leurs histoires souvent mouvementées, alors d'un modèle à l'autre pas certain qu'il n'y ait qu'une seule vérité...
manath34- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
manath34 a écrit:
J'espère bien trouver la recette pour mon MH, mais je sens que ça va prendre un peu de temps... La confection des Grease Cookies est très chiante ... J'aimerais trouver une solution à base de trempage de la balle dans une cire, c'est moins fastidieux... Ensuite la multitude de diamètres des balles n'aide pas non plus... D'ailleurs dans un MKIV tu devrais tirer des balles plus grosses (autour de 0.472 si balles à graisser et 0.452 si balles à calepiner), et pourtant tes résultats en charge de A0 sont plutôt pas mal avec 0.457 ...et pour ma part je m'en contenterais bien ! Du coup la théorie...
En fait le diamètre le plus important à fond de rayures de .469 se trouve au niveau de la prise de rayures et ensuite le diamètre à fond de rayures décroit progressivement pour atteindre son diamètre le plus faible à environ 8 pouces de la prise des rayures.
A cet endroit le diamètre sur le plat des rayures est lui de .449.
Cette caractéristique particulière du canon Henry permet manifestement de guider l'ogive électrocuivrée H&N de .457 associée à une faible charge de A0 (1 g).
Sinon pour les projectiles en plomb, je viens de recevoir le moule RCBS en .469 avec gorges de graissage spécifique pour le Martini Henry .
A+
ducat78- Pilier du forum
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Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Tu ne t'en tireras peut-être pas en trempant simplement l'ogive dans la graisse : la "solution complète" étant grease-cookie + calepin + ogive graissée, ne conserver qu'un élément sur trois c'est peut-être raccourcir un peu trop.
Il y a déjà plusieurs options pour le collet (recalibré ou non, serti ou non) et la position de la balle (appuyée contre les rayures ou avec vol libre).
Ensuite le bourrage : pourquoi semoule + grease-cookie ? Pourquoi pas un gros grease-cookie occupant tout le volume ?
Le grease-cookie n'est pas bien difficile à confectionner, il suffit de disposer de l'emporte-pièce adéquat et d'une plaque de cire de la bonne épaisseur.
Pour l'emporte-pièce, on peut le faire avec une douille du même calibre, forant l'amorce pour y passer un poussoir d'éjection. Mais c'est pas la peine de gâcher une douille : avec le JO de 577-450 on peut créer un collet de bon diamètre sur une douille sans valeur, comme du 300 Winch. Mag.
On peut aussi découper directement avec la douille chargée, il n'y a alors plus qu'à pousser la rondelle au fond du collet ; mais alors il faut que la poudre tienne ! Chargée au drop-tube ça tient, mais pas en totalité ; en ajoutant un coup de piston-tasseur ça tient mieux, mais toujours pas à 100%, alors il faut d'abord placer manuellement la rondelle de séparation, et ça va pas toujours tout seul...
Pour la plaque de cire, couler dans un moule silicone pour gâteaux une plaque plus épaisse que souhaité. Si c'est trop grand pour manipuler, recouper en plaquettes plus petites une fois figé. Ensuite il faut 2 plaques rigides et lisses nettement plus larges que les plaquettes, et 2 cales de l'épaisseur qu'on veut finalement obtenir.
On pose une plaquette brute de coulée sur une des plaques rigides, en l'encadrant par les 2 cales ; par dessus, l'autre plaque rigide.
Et on met ça sous une presse ; à défaut de presse, on monte dessus avec la roue de la bagnole (un godet de pelleteuse je vous déconseille : j'ai essayé une fois, et tout bouzillé). Si ça ne prend pas l'épaisseur, c'est que la bagnole est trop légère ou la cire trop dure (ce dernier point est facile à corriger, il suffit de la tiédir).
Pour les plaques rigides et lisses, des plaques de tôle épaisse c'est bien mais tout le monde n'a pas ça. on peut aussi prendre une plaque fine bien lisse, et croisillonner par dessus des trucs moins lisses mais rigides, comme des chutes de tube carré rangées côte à côte ; ou des plaques en béton (regards de tranchée filtrante).
Pour que ça ne colle pas, on peut mettre de chaque côté une feuille de papier paraffiné (j'ai essayé le papier glacé, en espérant qu'il se collerait et se poinçonnerait avec la cire pour donner directement un feuilleté cire + papier, mais il résiste à l'emporte-pièce et la cire se déformait trop).
Le problème n'est donc pas la confection des rondelles, mais leur épaisseur. Si on veut un remplissage total et une position de balle régulière, la hauteur de poudre doit être parfaitement constante. Il est nécessaire d'utiliser un piston-tasseur régularisant le résultat du drop-tube. Et sans outillage, la confection de ce piston est bien plus difficile que celle du matériel pour produire les rondelles de cire.
A noter que les rondelles 100% cire d'abeille ne sont pas à proprement parler des "grease-cookie". Elles cirent certainement les parois du tube, mais leur effet est surtout d'assurer l'étanchéité initiale, avant que la balle ne se moule dans les rayures (en piscine on retrouve les rondelles qui flottent, pas forcément cassées et montrant parfaitement leur prise de rayures).
Le vrai grease-cookie est destiné à ramollir les crasses de PN, afin que chaque balle racle les résidus de la précédente, pour obtenir un tir régulier sans nettoyage. Il doit être mou, et se pulvériser (ou volatiliser) dans l'âme du canon, afin de se mélanger aux crasses.
Tout ça permet un nombre illimité de combinaisons, dont certaines seront lamentables et d'autres meilleures que les troisièmes...
Il me semble que, comme en PSF, on puisse déjà éliminer les combinaisons lamentables par des séries de 3 coups seulement, à condition de les tirer dans un canon "régulier" (p. ex. déjà encrassé et nettoyé d'un seul coup de chiffon avant chaque série **). Dans les premiers temps, vaut peut-être mieux emmener 10 séries de 3 cartouches différentes à chaque fois, que 30 cartouches identiques...
Et SURTOUT, s'abstenir TOTALEMENT de toute contre-visée pour amener le point moyen au milieu !
La contre-visée ajoute forcément une certaine imprécision à un groupement dont on cherche justement à connaître la précision (autrement dit, elle foire l'expérimentation avant même que le coup ne soit parti). Il faut donc viser "comme c'est le plus confortable".
Tant que tout est visible sur le carton, c'est bon ; et sinon, on colle un visuel de coeur de cible sur un carton plus gros (les cartons d'emballage, c'est facile à trouver).
Y-a juste que si ça arrose et qu'on veut tirer plusieurs séries de 3 sans aller aux cibles, pour juxtaposer plusieurs visuels avec assez d'écart, faut un sacré grand carton !
Alors c'est sûr, pour les essais de mise au point j'ai la partie belle, vu que je les fais à la maison.
Je reconnais qu'au club c'est bien moins commode (c'est d'ailleurs pour ça que je les fais à domicile).
** Pour la longueur des séries de test, le problème d'encrassement cumulatif est un gros facteur à prendre en compte (alors qu'en PSF, après 2 coups de flambage plus grand chose ne change).
Et je ne sais pas si on peut sérier les problèmes, c'est à dire étudier séparément (successivement) la précision de groupement et la non-cumulation de l'encrassement ; mais je crains que non...
Tu peux aussi, si tu VEUX savoir ce dont la pétoire est capable, étudier d'abord une cartouche prévue pour nettoyer après chaque coup. Il me semble que c'est de toutes façons ça qui donnera la précision maximale, en PN.
Il y a déjà plusieurs options pour le collet (recalibré ou non, serti ou non) et la position de la balle (appuyée contre les rayures ou avec vol libre).
Ensuite le bourrage : pourquoi semoule + grease-cookie ? Pourquoi pas un gros grease-cookie occupant tout le volume ?
Le grease-cookie n'est pas bien difficile à confectionner, il suffit de disposer de l'emporte-pièce adéquat et d'une plaque de cire de la bonne épaisseur.
Pour l'emporte-pièce, on peut le faire avec une douille du même calibre, forant l'amorce pour y passer un poussoir d'éjection. Mais c'est pas la peine de gâcher une douille : avec le JO de 577-450 on peut créer un collet de bon diamètre sur une douille sans valeur, comme du 300 Winch. Mag.
On peut aussi découper directement avec la douille chargée, il n'y a alors plus qu'à pousser la rondelle au fond du collet ; mais alors il faut que la poudre tienne ! Chargée au drop-tube ça tient, mais pas en totalité ; en ajoutant un coup de piston-tasseur ça tient mieux, mais toujours pas à 100%, alors il faut d'abord placer manuellement la rondelle de séparation, et ça va pas toujours tout seul...
Pour la plaque de cire, couler dans un moule silicone pour gâteaux une plaque plus épaisse que souhaité. Si c'est trop grand pour manipuler, recouper en plaquettes plus petites une fois figé. Ensuite il faut 2 plaques rigides et lisses nettement plus larges que les plaquettes, et 2 cales de l'épaisseur qu'on veut finalement obtenir.
On pose une plaquette brute de coulée sur une des plaques rigides, en l'encadrant par les 2 cales ; par dessus, l'autre plaque rigide.
Et on met ça sous une presse ; à défaut de presse, on monte dessus avec la roue de la bagnole (un godet de pelleteuse je vous déconseille : j'ai essayé une fois, et tout bouzillé). Si ça ne prend pas l'épaisseur, c'est que la bagnole est trop légère ou la cire trop dure (ce dernier point est facile à corriger, il suffit de la tiédir).
Pour les plaques rigides et lisses, des plaques de tôle épaisse c'est bien mais tout le monde n'a pas ça. on peut aussi prendre une plaque fine bien lisse, et croisillonner par dessus des trucs moins lisses mais rigides, comme des chutes de tube carré rangées côte à côte ; ou des plaques en béton (regards de tranchée filtrante).
Pour que ça ne colle pas, on peut mettre de chaque côté une feuille de papier paraffiné (j'ai essayé le papier glacé, en espérant qu'il se collerait et se poinçonnerait avec la cire pour donner directement un feuilleté cire + papier, mais il résiste à l'emporte-pièce et la cire se déformait trop).
Le problème n'est donc pas la confection des rondelles, mais leur épaisseur. Si on veut un remplissage total et une position de balle régulière, la hauteur de poudre doit être parfaitement constante. Il est nécessaire d'utiliser un piston-tasseur régularisant le résultat du drop-tube. Et sans outillage, la confection de ce piston est bien plus difficile que celle du matériel pour produire les rondelles de cire.
A noter que les rondelles 100% cire d'abeille ne sont pas à proprement parler des "grease-cookie". Elles cirent certainement les parois du tube, mais leur effet est surtout d'assurer l'étanchéité initiale, avant que la balle ne se moule dans les rayures (en piscine on retrouve les rondelles qui flottent, pas forcément cassées et montrant parfaitement leur prise de rayures).
Le vrai grease-cookie est destiné à ramollir les crasses de PN, afin que chaque balle racle les résidus de la précédente, pour obtenir un tir régulier sans nettoyage. Il doit être mou, et se pulvériser (ou volatiliser) dans l'âme du canon, afin de se mélanger aux crasses.
Tout ça permet un nombre illimité de combinaisons, dont certaines seront lamentables et d'autres meilleures que les troisièmes...
Il me semble que, comme en PSF, on puisse déjà éliminer les combinaisons lamentables par des séries de 3 coups seulement, à condition de les tirer dans un canon "régulier" (p. ex. déjà encrassé et nettoyé d'un seul coup de chiffon avant chaque série **). Dans les premiers temps, vaut peut-être mieux emmener 10 séries de 3 cartouches différentes à chaque fois, que 30 cartouches identiques...
Et SURTOUT, s'abstenir TOTALEMENT de toute contre-visée pour amener le point moyen au milieu !
La contre-visée ajoute forcément une certaine imprécision à un groupement dont on cherche justement à connaître la précision (autrement dit, elle foire l'expérimentation avant même que le coup ne soit parti). Il faut donc viser "comme c'est le plus confortable".
Tant que tout est visible sur le carton, c'est bon ; et sinon, on colle un visuel de coeur de cible sur un carton plus gros (les cartons d'emballage, c'est facile à trouver).
Y-a juste que si ça arrose et qu'on veut tirer plusieurs séries de 3 sans aller aux cibles, pour juxtaposer plusieurs visuels avec assez d'écart, faut un sacré grand carton !
Alors c'est sûr, pour les essais de mise au point j'ai la partie belle, vu que je les fais à la maison.
Je reconnais qu'au club c'est bien moins commode (c'est d'ailleurs pour ça que je les fais à domicile).
** Pour la longueur des séries de test, le problème d'encrassement cumulatif est un gros facteur à prendre en compte (alors qu'en PSF, après 2 coups de flambage plus grand chose ne change).
Et je ne sais pas si on peut sérier les problèmes, c'est à dire étudier séparément (successivement) la précision de groupement et la non-cumulation de l'encrassement ; mais je crains que non...
Tu peux aussi, si tu VEUX savoir ce dont la pétoire est capable, étudier d'abord une cartouche prévue pour nettoyer après chaque coup. Il me semble que c'est de toutes façons ça qui donnera la précision maximale, en PN.
Re: former des douilles et recharger du 577/450 Martini Henry
Verchère a écrit:Tu ne t'en tireras peut-être pas en trempant simplement l'ogive dans la graisse : la "solution complète" étant grease-cookie + calepin + ogive graissée, ne conserver qu'un élément sur trois c'est peut-être raccourcir un peu trop.
Il y a déjà plusieurs options pour le collet (recalibré ou non, serti ou non) et la position de la balle (appuyée contre les rayures ou avec vol libre).
Ensuite le bourrage : pourquoi semoule + grease-cookie ? Pourquoi pas un gros grease-cookie occupant tout le volume ?
Le grease-cookie n'est pas bien difficile à confectionner, il suffit de disposer de l'emporte-pièce adéquat et d'une plaque de cire de la bonne épaisseur.
Pour l'emporte-pièce, on peut le faire avec une douille du même calibre, forant l'amorce pour y passer un poussoir d'éjection. Mais c'est pas la peine de gâcher une douille : avec le JO de 577-450 on peut créer un collet de bon diamètre sur une douille sans valeur, comme du 300 Winch. Mag.
On peut aussi découper directement avec la douille chargée, il n'y a alors plus qu'à pousser la rondelle au fond du collet ; mais alors il faut que la poudre tienne ! Chargée au drop-tube ça tient, mais pas en totalité ; en ajoutant un coup de piston-tasseur ça tient mieux, mais toujours pas à 100%, alors il faut d'abord placer manuellement la rondelle de séparation, et ça va pas toujours tout seul...
Pour la plaque de cire, couler dans un moule silicone pour gâteaux une plaque plus épaisse que souhaité. Si c'est trop grand pour manipuler, recouper en plaquettes plus petites une fois figé. Ensuite il faut 2 plaques rigides et lisses nettement plus larges que les plaquettes, et 2 cales de l'épaisseur qu'on veut finalement obtenir.
On pose une plaquette brute de coulée sur une des plaques rigides, en l'encadrant par les 2 cales ; par dessus, l'autre plaque rigide.
Et on met ça sous une presse ; à défaut de presse, on monte dessus avec la roue de la bagnole (un godet de pelleteuse je vous déconseille : j'ai essayé une fois, et tout bouzillé). Si ça ne prend pas l'épaisseur, c'est que la bagnole est trop légère ou la cire trop dure (ce dernier point est facile à corriger, il suffit de la tiédir).
Pour les plaques rigides et lisses, des plaques de tôle épaisse c'est bien mais tout le monde n'a pas ça. on peut aussi prendre une plaque fine bien lisse, et croisillonner par dessus des trucs moins lisses mais rigides, comme des chutes de tube carré rangées côte à côte ; ou des plaques en béton (regards de tranchée filtrante).
Pour que ça ne colle pas, on peut mettre de chaque côté une feuille de papier paraffiné (j'ai essayé le papier glacé, en espérant qu'il se collerait et se poinçonnerait avec la cire pour donner directement un feuilleté cire + papier, mais il résiste à l'emporte-pièce et la cire se déformait trop).
Le problème n'est donc pas la confection des rondelles, mais leur épaisseur. Si on veut un remplissage total et une position de balle régulière, la hauteur de poudre doit être parfaitement constante. Il est nécessaire d'utiliser un piston-tasseur régularisant le résultat du drop-tube. Et sans outillage, la confection de ce piston est bien plus difficile que celle du matériel pour produire les rondelles de cire.
A noter que les rondelles 100% cire d'abeille ne sont pas à proprement parler des "grease-cookie". Elles cirent certainement les parois du tube, mais leur effet est surtout d'assurer l'étanchéité initiale, avant que la balle ne se moule dans les rayures (en piscine on retrouve les rondelles qui flottent, pas forcément cassées et montrant parfaitement leur prise de rayures).
Le vrai grease-cookie est destiné à ramollir les crasses de PN, afin que chaque balle racle les résidus de la précédente, pour obtenir un tir régulier sans nettoyage. Il doit être mou, et se pulvériser (ou volatiliser) dans l'âme du canon, afin de se mélanger aux crasses.
Tout ça permet un nombre illimité de combinaisons, dont certaines seront lamentables et d'autres meilleures que les troisièmes...
Il me semble que, comme en PSF, on puisse déjà éliminer les combinaisons lamentables par des séries de 3 coups seulement, à condition de les tirer dans un canon "régulier" (p. ex. déjà encrassé et nettoyé d'un seul coup de chiffon avant chaque série **). Dans les premiers temps, vaut peut-être mieux emmener 10 séries de 3 cartouches différentes à chaque fois, que 30 cartouches identiques...
Et SURTOUT, s'abstenir TOTALEMENT de toute contre-visée pour amener le point moyen au milieu !
La contre-visée ajoute forcément une certaine imprécision à un groupement dont on cherche justement à connaître la précision (autrement dit, elle foire l'expérimentation avant même que le coup ne soit parti). Il faut donc viser "comme c'est le plus confortable".
Tant que tout est visible sur le carton, c'est bon ; et sinon, on colle un visuel de coeur de cible sur un carton plus gros (les cartons d'emballage, c'est facile à trouver).
Y-a juste que si ça arrose et qu'on veut tirer plusieurs séries de 3 sans aller aux cibles, pour juxtaposer plusieurs visuels avec assez d'écart, faut un sacré grand carton !
Alors c'est sûr, pour les essais de mise au point j'ai la partie belle, vu que je les fais à la maison.
Je reconnais qu'au club c'est bien moins commode (c'est d'ailleurs pour ça que je les fais à domicile).
** Pour la longueur des séries de test, le problème d'encrassement cumulatif est un gros facteur à prendre en compte (alors qu'en PSF, après 2 coups de flambage plus grand chose ne change).
Et je ne sais pas si on peut sérier les problèmes, c'est à dire étudier séparément (successivement) la précision de groupement et la non-cumulation de l'encrassement ; mais je crains que non...
Tu peux aussi, si tu VEUX savoir ce dont la pétoire est capable, étudier d'abord une cartouche prévue pour nettoyer après chaque coup. Il me semble que c'est de toutes façons ça qui donnera la précision maximale, en PN.
J'adooooore vraiment tes explications et le mal que tu te donnes à expliquer les choses aux simples béotiens...
Le seul souci (et tu n'y es pour rien), c'est que le mystère s'épaissit au lieu de s'éclaircir...
Alors dans l'ordre :
- je recalibre le collet partiellement et très légèrement (la balle bouge sans souci dans le collet).
- je serti mais très très légèrement, la balle ne bouge plus mais faut pas tirer trop fort...
- le vol libre est assez important, mes balles étant plutôt courtes.
- la semoule me sert à combler jusqu'en haut de l'épaulement, mais je n'en mets plus beaucoup (1.6 cc)... Sans semoule je serais au dessus de 100 grs de Mousquet.... Par contre je vais augmenter l'épaisseur du Grease Cookie (ou de l’ersatz de Grease Cookie si j'ai bien tout compris )
- pour la contre visée, mon idée était effectivement de coller un coeur de cible un peu en dessous du coeur de la C50 pour être certain de ne pas sortir en haut...
- dernier point, je ne comprends pas l'histoire de ta cartouche à nettoyer entre chaque coup... S'agirait-il de tirer une cartouche à la A0 entre 2 cartouches de PN ? (ou toutes les 3 cartouches par exemple ?). La balle emporterait alors une grande part des crasses déposées dans le canon ... ?
Quoiqu'il en soit, il y a beaucoup de très bons conseils ici, et ça permet d'avancer chacun à son rythme et d'explorer des domaines dans lesquels je ne me serais sans doute jamais aventuré (et ça aurait été bien dommage)... Et au milieu de ces très bons conseils, il y a quelques druides...
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