Restauration d'une épave de Lebel
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Vrai paysan, dans le sens "qui entretient le pays plus qu'il ne l'exploite". Administrativement, "polyculture élevage", c'est à dire que je cultive l'herbe pour nourrir la viande que je mange, plus quelques patates (jamais assez) et des légumes qui remplissent vaguement l'estomac sans apporter beaucoup d'énergie. Plus tout le bois de chauffage nécessaire, et l'eau (j'ai pour ça une installation très élaborée, qu'on appelle une source). Non, je fais pas mon courant électrique : la turbine serait réparable, mais la conduite forcée a été ferraillée et les droits d'eau ne sont pas très clairs. Mon droits d'eau tout à fait incontestable, c'est pour une chute de 2 mètres à faible débit, qui ne produirait que des clopinettes.
Les tours à métaux, deux en service courant (pas chaque jour mais presque), 2 ou 3 virtuellement utilisables mais où il y a toujours quelque chose qui n'est pas opérationnel, dont un gros encore en pièces détachées qui fera les filetages en pouces. Et 4 qui étaient complets mais demanderaient un gros boulot pour faire un travail propre, et 2 incomplets pouvant servir de base à des bidouilles.
Plus deux tours automatiques à cames : un Pittler des années 1910 à 1930 (c'est pas clair), et un Manurhin plus gros de 1949, qui était opérationnel et que j'ai soigneusement démonté sur place, avec les 2/3 d'une machine identique pour pièces de rechange. Et qui ne servira à rien, parce-que pour régler ce truc sur une pièce il faut près d'une demi-journée ; à moins de 1000 pièces identiques (à la rigueur 100) ça vaut pas le coup ; mais il a une super gueule !
C'est pour ça que je dis "collection" ; le gros parallèle des années 1920, le petit tour d'établi bricolé à partir de pièces des années ... 1910 peut-être, et le long tour de décolletage style 1900, suffiraient largement à mes besoins !
Ton embouchoir, ça vaut certes pas un vrai mais il fait déjà illusion. J'espère bien que ce n'est qu'un début, et que la prochaine fois ce sera mieux, et ainsi de suite...
En perçant - taraudant le trou avant de souder, tu as pris des risques ; il aurait été plus prudent de souder et lisser d'abord.
L'acier doux peut être trempé sans que ça ne change rien, mais les ferrailles ordinaires sont parfois limite trempantes. "Acier trempant" veut dire "garanti trempant" ; "non trempant" ça veut juste dire que c'est pas garanti ; parfois une barre d'un paquet est trempante, pas l'autre. Garanti "non trempant", je crois que c'est "acier de cémentation".
La trempe peut faire du bien sur n'importe quel acier, en homogénéisant la structure ; mais il faut la suivre immédiatement d'un revenu (chauffe au bleu) si on veut conserver le durcissement d'une trempe éventuelle, ou d'un recuit (rouge vif avec refroidissement très lent) si on veut garder le métal doux.
Une trempe non suivie de l'un ou l'autre peut conduire à des fissurations spontanées, des ruptures au choc, etc. Sauf si garanti non trempant, mais ce n'est pas le cas sur les ferrailles quelconques.
La bayonnette, voir si la virole n'a pas été aplatie par un choc. Sinon, pour la démonter il me semble qu'il faut tout désosser.
Sur mon 07-15 la bayonnette ne s'engage pas mieux, et pourtant tout est d'origine. Mais le bois s'est raccourci de quelques millimètres, en passant 40 ans dans un tas de foin.
Tu pourrais rallonger un poil le tube enserrant le talon de bayonnette...
Les tours à métaux, deux en service courant (pas chaque jour mais presque), 2 ou 3 virtuellement utilisables mais où il y a toujours quelque chose qui n'est pas opérationnel, dont un gros encore en pièces détachées qui fera les filetages en pouces. Et 4 qui étaient complets mais demanderaient un gros boulot pour faire un travail propre, et 2 incomplets pouvant servir de base à des bidouilles.
Plus deux tours automatiques à cames : un Pittler des années 1910 à 1930 (c'est pas clair), et un Manurhin plus gros de 1949, qui était opérationnel et que j'ai soigneusement démonté sur place, avec les 2/3 d'une machine identique pour pièces de rechange. Et qui ne servira à rien, parce-que pour régler ce truc sur une pièce il faut près d'une demi-journée ; à moins de 1000 pièces identiques (à la rigueur 100) ça vaut pas le coup ; mais il a une super gueule !
C'est pour ça que je dis "collection" ; le gros parallèle des années 1920, le petit tour d'établi bricolé à partir de pièces des années ... 1910 peut-être, et le long tour de décolletage style 1900, suffiraient largement à mes besoins !
Ton embouchoir, ça vaut certes pas un vrai mais il fait déjà illusion. J'espère bien que ce n'est qu'un début, et que la prochaine fois ce sera mieux, et ainsi de suite...
En perçant - taraudant le trou avant de souder, tu as pris des risques ; il aurait été plus prudent de souder et lisser d'abord.
L'acier doux peut être trempé sans que ça ne change rien, mais les ferrailles ordinaires sont parfois limite trempantes. "Acier trempant" veut dire "garanti trempant" ; "non trempant" ça veut juste dire que c'est pas garanti ; parfois une barre d'un paquet est trempante, pas l'autre. Garanti "non trempant", je crois que c'est "acier de cémentation".
La trempe peut faire du bien sur n'importe quel acier, en homogénéisant la structure ; mais il faut la suivre immédiatement d'un revenu (chauffe au bleu) si on veut conserver le durcissement d'une trempe éventuelle, ou d'un recuit (rouge vif avec refroidissement très lent) si on veut garder le métal doux.
Une trempe non suivie de l'un ou l'autre peut conduire à des fissurations spontanées, des ruptures au choc, etc. Sauf si garanti non trempant, mais ce n'est pas le cas sur les ferrailles quelconques.
La bayonnette, voir si la virole n'a pas été aplatie par un choc. Sinon, pour la démonter il me semble qu'il faut tout désosser.
Sur mon 07-15 la bayonnette ne s'engage pas mieux, et pourtant tout est d'origine. Mais le bois s'est raccourci de quelques millimètres, en passant 40 ans dans un tas de foin.
Tu pourrais rallonger un poil le tube enserrant le talon de bayonnette...
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Verchère a écrit:Vrai paysan, dans le sens "qui entretient le pays plus qu'il ne l'exploite". Administrativement, "polyculture élevage", c'est à dire que je cultive l'herbe pour nourrir la viande que je mange, plus quelques patates (jamais assez) et des légumes qui remplissent vaguement l'estomac sans apporter beaucoup d'énergie. Plus tout le bois de chauffage nécessaire, et l'eau (j'ai pour ça une installation très élaborée, qu'on appelle une source). Non, je fais pas mon courant électrique : la turbine serait réparable, mais la conduite forcée a été ferraillée et les droits d'eau ne sont pas très clairs. Mon droits d'eau tout à fait incontestable, c'est pour une chute de 2 mètres à faible débit, qui ne produirait que des clopinettes.
Les tours à métaux, deux en service courant (pas chaque jour mais presque), 2 ou 3 virtuellement utilisables mais où il y a toujours quelque chose qui n'est pas opérationnel, dont un gros encore en pièces détachées qui fera les filetages en pouces. Et 4 qui étaient complets mais demanderaient un gros boulot pour faire un travail propre, et 2 incomplets pouvant servir de base à des bidouilles.
Plus deux tours automatiques à cames : un Pittler des années 1910 à 1930 (c'est pas clair), et un Manurhin plus gros de 1949, qui était opérationnel et que j'ai soigneusement démonté sur place, avec les 2/3 d'une machine identique pour pièces de rechange. Et qui ne servira à rien, parce-que pour régler ce truc sur une pièce il faut près d'une demi-journée ; à moins de 1000 pièces identiques (à la rigueur 100) ça vaut pas le coup ; mais il a une super gueule !
C'est pour ça que je dis "collection" ; le gros parallèle des années 1920, le petit tour d'établi bricolé à partir de pièces des années ... 1910 peut-être, et le long tour de décolletage style 1900, suffiraient largement à mes besoins !
Dommage que les Vosges soient si loin, j'aimerai bien voir ton installation!!... Remarque, il faut bien qu'il y ait du monde (avec des Lebel qui marchent) pour arrêter les teutons et les Huns.
Ton embouchoir, ça vaut certes pas un vrai mais il fait déjà illusion. J'espère bien que ce n'est qu'un début, et que la prochaine fois ce sera mieux, et ainsi de suite...
En perçant - taraudant le trou avant de souder, tu as pris des risques ; il aurait été plus prudent de souder et lisser d'abord. Bonne idée! De fait je l'ai refait 2 fois!
L'acier doux peut être trempé sans que ça ne change rien, mais les ferrailles ordinaires sont parfois limite trempantes. "Acier trempant" veut dire "garanti trempant" ; "non trempant" ça veut juste dire que c'est pas garanti ; parfois une barre d'un paquet est trempante, pas l'autre. Garanti "non trempant", je crois que c'est "acier de cémentation".
La trempe peut faire du bien sur n'importe quel acier, en homogénéisant la structure ; mais il faut la suivre immédiatement d'un revenu (chauffe au bleu) si on veut conserver le durcissement d'une trempe éventuelle, ou d'un recuit (rouge vif avec refroidissement très lent) si on veut garder le métal doux.
Une trempe non suivie de l'un ou l'autre peut conduire à des fissurations spontanées, des ruptures au choc, etc. Sauf si garanti non trempant, mais ce n'est pas le cas sur les ferrailles quelconques.
Si je comprends bien, y a pas trop de risque avec de la ferraille ordinaire de la rendre cassante en la refroidissant sitôt la chauffe. Inversement, fabriquer un ressort, par exemple, ou toute autre pièce trempée, ça se fait avec du métal spécial?
La bayonnette, voir si la virole n'a pas été aplatie par un choc. Sinon, pour la démonter il me semble qu'il faut tout désosser. Oui ben je crois que je vais laisser en l'état...
Sur mon 07-15 la bayonnette ne s'engage pas mieux, et pourtant tout est d'origine. Mais le bois s'est raccourci de quelques millimètres, en passant 40 ans dans un tas de foin.
Tu pourrais rallonger un poil le tube enserrant le talon de bayonnette... Bonne idée, merci, je vais faire ça!
Sur une épave de Lebel de menuisier, quoi d'autre que des munitions en ... bois ! J'ai retrouvé ceci au fond de mon établi :
C'est quoi? Ca rentre très bien sur l'auget, serait-ce OK pour ce fusil?
Autrement, sur l'un de tes posts précédents, Verchère, tu parles de pièces qui me manquent effectivement :
La petite plaque sous la crosse. J'ai vu sur Natura qu'elle est recherchée. Elle sert à quoi? Idem pour la vis traversante avec ses écrous bizarres ( c'est le "support d'oreilles" ?)...
Le petit cylindre pour l'encliquetage du fût paraît important. Est-ce ce que le dossier de 1890 appelle "tenon d'attache du fût" ? Si oui, le cylindre fait bien 16.3 mm de diamètre?
Pour finir, que pensez de ceci? https://www.naturabuy.fr/STEYR-1888-canon-boitier-etat-tres-moyen--item-4491375.html
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Ta cartouche en bois, devrait convenir dans le fusil ; parce-que c'est sa cartouche inerte réglementaire.
Et si, y-a justement un risque de tremper de la ferraille ordinaire : le risque de ne pas savoir s'il y a un risque ! Mais on peut tester sur un petit bout, si on n'a pas le temps d'attendre que ça refroidisse entre deux manipulations.
Par contre, tremper de l'acier dur sans ensuite faire de revenu ou de recuit c'est pas un risque mais une certitude : une certitude que tôt ou tard la pièce va casser sans raisons.
Pour les pièces trempées on prend de l'acier mi-dur (vendu comme tel) et pour les ressorts de l'acier dur (on peut tailler dans des ressorts de suspension ou des dents souples d'outils agricoles). Les vieux couteaux de dégauchisseuse ou raboteuse à bois risquent d'être en acier extra-dur, trop cassant pour faire des ressorts (on en fait des outils coupants).
Le support d'oreilles renforce la crosse contre les fissures longitudinales.
Encastré dans la crosse, c'est le "support de vis de culasse", vissé dans la crosse sous le garde-main ; il reste en place dans le démontage courant. Voir planche XXII des tables, vue en coupe du fusil assemblé. Il supporte la vis d'assemblage principale, qui conserve l'assemblage quand on démonte simplement le pontet.
Le "tube-arrêt du piston", sur lequel est soudé à l'étain le "tenon d'attache du fût", mesure Ø 18.8 sur mes pièces rouillées (sur les tables il me semble que c'est 18.65).
La cote 16.3 c'est plutôt le Ø intérieur, pour le passage de la cartouche.
Et si, y-a justement un risque de tremper de la ferraille ordinaire : le risque de ne pas savoir s'il y a un risque ! Mais on peut tester sur un petit bout, si on n'a pas le temps d'attendre que ça refroidisse entre deux manipulations.
Par contre, tremper de l'acier dur sans ensuite faire de revenu ou de recuit c'est pas un risque mais une certitude : une certitude que tôt ou tard la pièce va casser sans raisons.
Pour les pièces trempées on prend de l'acier mi-dur (vendu comme tel) et pour les ressorts de l'acier dur (on peut tailler dans des ressorts de suspension ou des dents souples d'outils agricoles). Les vieux couteaux de dégauchisseuse ou raboteuse à bois risquent d'être en acier extra-dur, trop cassant pour faire des ressorts (on en fait des outils coupants).
Le support d'oreilles renforce la crosse contre les fissures longitudinales.
Encastré dans la crosse, c'est le "support de vis de culasse", vissé dans la crosse sous le garde-main ; il reste en place dans le démontage courant. Voir planche XXII des tables, vue en coupe du fusil assemblé. Il supporte la vis d'assemblage principale, qui conserve l'assemblage quand on démonte simplement le pontet.
Le "tube-arrêt du piston", sur lequel est soudé à l'étain le "tenon d'attache du fût", mesure Ø 18.8 sur mes pièces rouillées (sur les tables il me semble que c'est 18.65).
La cote 16.3 c'est plutôt le Ø intérieur, pour le passage de la cartouche.
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Ouh là là, je crois que je vais simplifier la procédure, et me contenter du rendu visuel ...
En attendant de prendre la décision, j'ai tenté le démontage du boitier de culasse. Ben ça a marché! Tout est venu gentiment. Très étonnant vu l'état général. Les pièces sont même en très bon état.
Et à présent, le ressort de détente remis en place, figurez-vous que le mécanisme claque! Bon, la détente est un peu molle, c'est pas franc. Pas étonnant, vu l'état de ce ressort qui a été sacrément bidouillé avec un bout de lame de scie à métaux.
Le ressort d'origine est une pièce peu compliquée, mais j'ai bien entendu que fabriquer un ressort, ce n'est pas de la tarte!!! Je vais peut-être me contenter d'une détente... molle
En attendant de prendre la décision, j'ai tenté le démontage du boitier de culasse. Ben ça a marché! Tout est venu gentiment. Très étonnant vu l'état général. Les pièces sont même en très bon état.
Et à présent, le ressort de détente remis en place, figurez-vous que le mécanisme claque! Bon, la détente est un peu molle, c'est pas franc. Pas étonnant, vu l'état de ce ressort qui a été sacrément bidouillé avec un bout de lame de scie à métaux.
Le ressort d'origine est une pièce peu compliquée, mais j'ai bien entendu que fabriquer un ressort, ce n'est pas de la tarte!!! Je vais peut-être me contenter d'une détente... molle
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Il n'est pas si simple que ça, aux extrémités ; ce type là, j'en ai pas encore fait.
Pour de la déco murale il pourrait y avoir moyen de bidouiller avec une lame de ressort de réveil, ou même du fil "corde à piano", si la bidouille actuelle cédait.
Sinon, pour fabriquer les ressorts il y a absolument toutes les connaissances théoriques nécessaires dans l'Instruction de 1905.
Les planches sont ici moins utiles.
Mais le chalumeau acétylène est trop puissant, et risque de "griller" instantanément l'acier en certains points. Il faut une torche propane chauffant à rouge vif une plaque sur laquelle on pose la pièce, ou une gamelle de plomb fondu chauffé à rouge, mais le plus simple est une petite forge à charbon de bois, facile à bricoler avec un barbecue (ou un moyeu de frein à tambour) et un sèche-cheveux (ou un ventilo de chauffage de bagnole).
C'est quand même un domaine assez spécial, et on ne s'y lance pas dans l'objectif d'obtenir "tout de suite" une pièce en particulier. Mais c'est vrai que si on veut réparer des vieilles pétoires (et surtout des pistolets ou revolvers d'avant le XXe siècle), on ne peut pas y échapper.
Pour de la déco murale il pourrait y avoir moyen de bidouiller avec une lame de ressort de réveil, ou même du fil "corde à piano", si la bidouille actuelle cédait.
Sinon, pour fabriquer les ressorts il y a absolument toutes les connaissances théoriques nécessaires dans l'Instruction de 1905.
Les planches sont ici moins utiles.
Mais le chalumeau acétylène est trop puissant, et risque de "griller" instantanément l'acier en certains points. Il faut une torche propane chauffant à rouge vif une plaque sur laquelle on pose la pièce, ou une gamelle de plomb fondu chauffé à rouge, mais le plus simple est une petite forge à charbon de bois, facile à bricoler avec un barbecue (ou un moyeu de frein à tambour) et un sèche-cheveux (ou un ventilo de chauffage de bagnole).
C'est quand même un domaine assez spécial, et on ne s'y lance pas dans l'objectif d'obtenir "tout de suite" une pièce en particulier. Mais c'est vrai que si on veut réparer des vieilles pétoires (et surtout des pistolets ou revolvers d'avant le XXe siècle), on ne peut pas y échapper.
Re: Restauration d'une épave de Lebel
C'est vrai que la procédure y est hyper détaillée. C'est un vrai roman, cette "Instruction"!Verchère a écrit:Il n'est pas si simple que ça, aux extrémités ; ce type là, j'en ai pas encore fait.
Pour de la déco murale il pourrait y avoir moyen de bidouiller avec une lame de ressort de réveil, ou même du fil "corde à piano", si la bidouille actuelle cédait.
Sinon, pour fabriquer les ressorts il y a absolument toutes les connaissances théoriques nécessaires dans l'Instruction de 1905.
J'ai une question idiote concernant la baguette de nettoyage (que je n'ai bien sûr pas) : où se rangeait-elle?
Et aussi : vu qu'elle fait le tiers de la longueur du canon seulement et qu'elle peut être assemblée à une autre, est ce que ça suppose qu'il en fallait 3 pour opérer le nettoyage, donc avoir 2 collègues pour te prêter la leur ?
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pas de baguette de nettoyage sur le Lebel!
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Bravo pour ton boulot T.Jiel. Toutes mes félicitationsT.Jiel a écrit:
Pour finir, que pensez de ceci? https://www.naturabuy.fr/STEYR-1888-canon-boitier-etat-tres-moyen--item-4491375.html
Warning pour ton annonce de NB il n'y a pas la culasse...
ANDY34- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
...& pas facile à trouver!ANDY34 a écrit:Bravo pour ton boulot T.Jiel. Toutes mes félicitationsT.Jiel a écrit:
Pour finir, que pensez de ceci? https://www.naturabuy.fr/STEYR-1888-canon-boitier-etat-tres-moyen--item-4491375.html
Warning pour ton annonce de NB il n'y a pas la culasse...
Il y a un sujet sur cette arme sur le forum.
La crosse doit être très similaire à celle du modèle Steyr '95. La culasse, pas du tout!
Sur la vente & le vendeur:
Plusieurs pièces dispo. Ca se vends pas! Soit y "bazarde" les plus mauvais en premier, soit t'as de la chance & tu reçoit une bonne pièce.
Ce genre de conversations m'alertent:
Question de dragon89bis
bonjour ..peut on avoir plus de photos svp
Réponse de nenel3 (vendeur)
Bonjour,
non, désolé :rabbit 2:
y veux pas s'fouler!
Je suis aussi cette vente. Ce peut être un projet sympa!
...surtout quand on a un avantage technique!
Pâtre- Pilier du forum
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Date d'inscription : 20/11/2013
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pâtre a écrit:...& pas facile à trouver!ANDY34 a écrit:Bravo pour ton boulot T.Jiel. Toutes mes félicitationsT.Jiel a écrit:
Pour finir, que pensez de ceci? https://www.naturabuy.fr/STEYR-1888-canon-boitier-etat-tres-moyen--item-4491375.html
Warning pour ton annonce de NB il n'y a pas la culasse...
Il y a un sujet sur cette arme sur le forum.
La crosse doit être très similaire à celle du modèle Steyr '95. La culasse, pas du tout!
Sur la vente & le vendeur:
Plusieurs pièces dispo. Ca se vends pas! Soit y "bazarde" les plus mauvais en premier, soit t'as de la chance & tu reçoit une bonne pièce.
Ce genre de conversations m'alertent:
Question de dragon89bis
bonjour ..peut on avoir plus de photos svp
Réponse de nenel3 (vendeur)
Bonjour,
non, désolé :rabbit 2:
y veux pas s'fouler!
Je suis aussi cette vente. Ce peut être un projet sympa!
...surtout quand on a un avantage technique!
+1
Ou une culasse dans son fourbi sinon
PS Vendeur connu de tous... presque 10 000 ventes...
ANDY34- Pilier du forum
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Date d'inscription : 26/09/2016
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Oui, la baguette du Lebel c'est dans le sac, qu'on la met ; pas sur le fusil...
Pour l'achat d'épaves à restaurer, t'excites pas :
- faut déjà décider si tu veux des pièces "sans ennuis", juste pour décorer au mur. Le genre où on est content que tout fonctionne, mais où les cratères de rouille ne gênent pas car on ne tirera pas,
- et ensuite savoir si tu as du fric en rab, ou du temps en rab ; il faut au moins l'un ou l'autre.
Parce-que si tu veux économiser le fric et plutôt passer du temps, contre des fûts ou crosses de Lebel impeccablement refaits tu peux obtenir un certain nombre de "tuteurs à tomates" pas trop pourris...
Il faudrait juste te procurer des pièces de garniture impeccables pour effectuer les ajustements au quart de poil ; les emprunter, éventuellement (à celui qui voudrait une crosse, par exemple).
Et sinon, les trous profonds...
Parmi les quelques tours à métaux que j'ai récupérés, il y en a 2 ou 3 qui tiendront difficilement le 1/100 et même le 1/10 sur de l'acier. J'ai proposé au menuisier local de lui en convertir un en tour à bois, mais il n'en a pas l'usage (il paraît que ces jours-ci, les clients préfèrent la triste camelote genre IKEA).
Faudra pourtant bien que je le refile à quelqu'un...
Mais bon, en théorie j'aurais pas trop le temps d'effectuer cette conversion.
Pour l'achat d'épaves à restaurer, t'excites pas :
- faut déjà décider si tu veux des pièces "sans ennuis", juste pour décorer au mur. Le genre où on est content que tout fonctionne, mais où les cratères de rouille ne gênent pas car on ne tirera pas,
- et ensuite savoir si tu as du fric en rab, ou du temps en rab ; il faut au moins l'un ou l'autre.
Parce-que si tu veux économiser le fric et plutôt passer du temps, contre des fûts ou crosses de Lebel impeccablement refaits tu peux obtenir un certain nombre de "tuteurs à tomates" pas trop pourris...
Il faudrait juste te procurer des pièces de garniture impeccables pour effectuer les ajustements au quart de poil ; les emprunter, éventuellement (à celui qui voudrait une crosse, par exemple).
Et sinon, les trous profonds...
Parmi les quelques tours à métaux que j'ai récupérés, il y en a 2 ou 3 qui tiendront difficilement le 1/100 et même le 1/10 sur de l'acier. J'ai proposé au menuisier local de lui en convertir un en tour à bois, mais il n'en a pas l'usage (il paraît que ces jours-ci, les clients préfèrent la triste camelote genre IKEA).
Faudra pourtant bien que je le refile à quelqu'un...
Mais bon, en théorie j'aurais pas trop le temps d'effectuer cette conversion.
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Après, j'ai encore des questions :Verchère a écrit:Oui, la baguette du Lebel c'est dans le sac, qu'on la met ; pas sur le fusil...
OK. Mais alors comment faisaient ils puisqu'elle ne fait que le tiers de la longueur du canon?
Pour l'achat d'épaves à restaurer, t'excites pas :
- faut déjà décider si tu veux des pièces "sans ennuis", juste pour décorer au mur. Le genre où on est content que tout fonctionne, mais où les cratères de rouille ne gênent pas car on ne tirera pas,
- et ensuite savoir si tu as du fric en rab, ou du temps en rab ; il faut au moins l'un ou l'autre.
Parce-que si tu veux économiser le fric et plutôt passer du temps, contre des fûts ou crosses de Lebel impeccablement refaits tu peux obtenir un certain nombre de "tuteurs à tomates" pas trop pourris...
Patience et longueur de temps, me disait déjà mon père...
Il faudrait juste te procurer des pièces de garniture impeccables pour effectuer les ajustements au quart de poil ; les emprunter, éventuellement (à celui qui voudrait une crosse, par exemple).
C'est vrai que ce que j'ai fait est plutôt approximatif...
Et sinon, les trous profonds...
Parmi les quelques tours à métaux que j'ai récupérés, il y en a 2 ou 3 qui tiendront difficilement le 1/100 et même le 1/10 sur de l'acier. J'ai proposé au menuisier local de lui en convertir un en tour à bois, mais il n'en a pas l'usage (il paraît que ces jours-ci, les clients préfèrent la triste camelote genre IKEA).
Faudra pourtant bien que je le refile à quelqu'un...
Mais bon, en théorie j'aurais pas trop le temps d'effectuer cette conversion.
Cette histoire de perçage est plutôt vexante : d'une part j'ai raté mon 1er essai, d'autre part je ne pige pas comment percer avec un tour, malgré tes explications. Mon tour à bois, classique et bas de gamme, ne pourrait m'être d'aucun secours, me semble t il...
le canon devrait se dévisser. J'ai essayé mais ça ne bouge pas. Comment puis-je insister (dégrippant, acide, forçage à l'étau, le pas de vis est dans le sens normal?? ... :twisted: ) ?
La forme de la crosse : je suppose que je dois l'amincir au niveau de la prise en main...?? Qqu'un aurait-il une image prise du dessus de cette zône?
Dernière édition par T.Jiel le Mar 07 Aoû 2018, 09:07, édité 1 fois
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pour mettre en décoration , les parties métalliques rouillées peuvent être traitées avec ce produit bien connu des carrossiers plus finition peinture imitation "bronzage"
https://www.youtube.com/watch?v=q73ECtOT8lY
https://www.youtube.com/watch?v=q73ECtOT8lY
kirvari39- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Merci Kirvari. Justement, et c'est marrant, j'y pense depuis un moment. Est-ce que je laisse en l'état ou est-ce que je restaure la ferraille. Le synto, tu connais? Ça se teinte bien?kirvari39 a écrit:Pour mettre en décoration , les parties métalliques rouillées peuvent être traitées avec ce produit bien connu des carrossiers plus finition peinture imitation "bronzage"
https://www.youtube.com/watch?v=q73ECtOT8lY
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pour la technique de basse cette vidéo en coupant les commentaires particulièrement agacent...pour la finition la peinture noire idem R35 pourrait convenir, des Lebel et Berthier réparés à cette époque ont eu cette finition
https://www.youtube.com/watch?v=X1ka0zaLUHY
https://www.youtube.com/watch?v=X1ka0zaLUHY
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Je suis en train de faire des essais avec ça
Ca fonctionne très bien pour ressouder un manchon de hausse ou de bout de canon de G 98 comme à l'origine, j'ai réussi également à souder tout aussi solidement
un rail repro ZF 41 (à ma grande surprise j'avoues )
Je fais des essais sur un boitier Lebel un peu abîmé , il ne devrait pas y avoir de soucis sauf que cela ne tiens que sur de la ferraille bien propre et que je n'ai (pour quelques semaines encore ) pas la possibilité de grenailler .
Pour le canon , le pas de vis est un pas à droite classique , mais sincèrement dans ton cas ,je n'en voies pas l'intérêt , tu risques plus de casse qu'autre chose .
Pour la photo de la poignée pistolet de la crosse , si personne n'a , je te fais ça tout à l'heure
@+
Ca fonctionne très bien pour ressouder un manchon de hausse ou de bout de canon de G 98 comme à l'origine, j'ai réussi également à souder tout aussi solidement
un rail repro ZF 41 (à ma grande surprise j'avoues )
Je fais des essais sur un boitier Lebel un peu abîmé , il ne devrait pas y avoir de soucis sauf que cela ne tiens que sur de la ferraille bien propre et que je n'ai (pour quelques semaines encore ) pas la possibilité de grenailler .
Pour le canon , le pas de vis est un pas à droite classique , mais sincèrement dans ton cas ,je n'en voies pas l'intérêt , tu risques plus de casse qu'autre chose .
Pour la photo de la poignée pistolet de la crosse , si personne n'a , je te fais ça tout à l'heure
@+
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pigé, merci! En plus la vidéo est marrante même si un peu longue!! Donc, sur le synto : peinture!kirvari39 a écrit:Pour la technique de basse cette vidéo en coupant les commentaires particulièrement agacent...pour la finition la peinture noire idem R35 pourrait convenir, des Lebel et Berthier réparés à cette époque ont eu cette finition
https://www.youtube.com/watch?v=X1ka0zaLUHY
Solitaire du 57 a écrit:Je suis en train de faire des essais avec ça
Ca fonctionne très bien pour ressouder un manchon de hausse ou de bout de canon de G 98 comme à l'origine, j'ai réussi également à souder tout aussi solidement
un rail repro ZF 41 (à ma grande surprise j'avoues )
Je fais des essais sur un boitier Lebel un peu abîmé , il ne devrait pas y avoir de soucis sauf que cela ne tiens que sur de la ferraille bien propre et que je n'ai (pour quelques semaines encore ) pas la possibilité de grenailler .
Tu veux dire : aérogommage, sablage??
Pour le canon , le pas de vis est un pas à droite classique , mais sincèrement dans ton cas ,je n'en voies pas l'intérêt , tu risques plus de casse qu'autre chose .
C'est sans doute plus sage... mais j'ai bien envie d'essayer encore !!!
Pour la photo de la poignée pistolet de la crosse , si personne n'a , je te fais ça tout à l'heure
Ça marche!
@+
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Tu trouveras des photos de cette finition noire pour exemple ici sur des R35 rencontrés également sur des Lebel
https://www.tircollection.com/t16984-nouvelles-du-front-des-r35
https://www.tircollection.com/t16984-nouvelles-du-front-des-r35
kirvari39- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Pour la baguette, ils se mettaient à trois, comme pour les faisceaux
(y-a plein de trucs, qui sont mieux à 3).
Le dévissage du canon, c'est une opération particulière, qu'on ne fait normalement que pour le remplacer. Ça demande souvent de chauffer (pas plus de 300° si possible), et parfois de forcer comme une brute sur des rallonges de 2 mètres. Des mâchoires sur mesures sont donc indispensables, et ça laisse souvent tout de même des traces (le filet est un pas fin à droite - normal donc - mais c'était à l'origine serré très fort, alors après des années de rouille c'est parfois quasi-soudé).
Pour rattraper une surface, la pâte d'étain est miraculeuse pour l'étamage (ou pour la soudure), mais coûteuse. En préparation, le grenaillage ça use les arêtes, lesquelles sont très utiles pour servir de référence au lissage final ; autrefois, avant soudure on décapait plutôt à l'acide.
Qui s'agisse de lissage à l'étain (genre "carossier ancien") ou au mastic / syntofer (genre "carossier moderne"), il faudra forcément finir par une peinture.
Mais là n'est pas le plus gros problème : toutes les fois que j'ai vu ce genre de travail, ça dégageait même de loin une allure de "kitsch remastiqué" assez immonde. Travail bâclé peut-être, mais je pense bien risqué d'y passer tout le temps et les matériaux que ça nécessite, alors que l'extérieur "plein de cratères" passe assez bien ; et généralement beaucoup mieux que le look lifté-siliconé approximativement re-limé à la forme d'origine.
Le forage d'un fût sur un tour
Ça doit aussi se faire au tour à bois (cf les pieds de lampadaires), mais pas entre pointes. Il faut prendre un bout de la pièce dans le mandrin (à défaut, vissé entre des équerres boulonnées sur un plateau à trous monté sur le nez de broche), et guider l'autre bout par une "lunette".
C'est par exemple un très gros roulement à billes fixé au dessus du banc du tour, dans lequel on enfile la pièce, calée bien centrée par des éclisses serrées au marteau (et bloquées par des tortillons de ficelle, pour éviter qu'elles ne bougent avec les vibrations).
Ou une quelconque mâchoire à 3 points d'appui (éventuellement des patins en bois suiffé) : on enfile un segment de gros tuyau autour de la pièce, calé idem, pour fournir une piste de glissement.
Ça maintient la pièce en rotation dans l'axe du tour. En tout petit, voir ici :
https://www.tircollection.com/t14651p175-totale-73#207530
Ensuite le forêt, qui doit démarrer dans un petit trou de centre soigneusement percé dans l'axe de la lunette : les tourneurs sur bois appellent ça un fleuret, je crois, ça se tient à la main avec éventuellement un appui de guidage analogue à la lunette (si le banc est trop court, faut s'appuyer sur une servante placée dans l'axe, et bien lestée). J'ai pas de détails sur la façon de réaliser un tel fleuret, je me contente de braser un bout de forêt (ou de mèche plate) sur un tube assez long.
Sans doute faut-il une manette transversale, pour tenir le fleuret et l'empêcher de tourner ; là non plus je sais pas, j'utilise le porte-outils de mon tour.
L'effort de coupe va naturellement s'équilibrer entre les deux arêtes, pour maintenir la pointe du forêt à peu près dans l'axe (si les arêtes sont inégales, ça va juste percer plus gros). Il importe donc surtout de maintenir la tige du forêt à peu près en ligne, pour ne pas contrarier cet auto-centrage naturel.
Alors c'est sans doute scabreux, mais en tournage sur bois tout est scabreux : quand ça va bien on prend plein de copeaux dans la gueule, et quand ça va mal c'est pas des copeaux...
Mais beaucoup d'ébénistes ont ainsi fait de belles choses, et certains ont survécu quelques temps...
(y-a plein de trucs, qui sont mieux à 3).
Le dévissage du canon, c'est une opération particulière, qu'on ne fait normalement que pour le remplacer. Ça demande souvent de chauffer (pas plus de 300° si possible), et parfois de forcer comme une brute sur des rallonges de 2 mètres. Des mâchoires sur mesures sont donc indispensables, et ça laisse souvent tout de même des traces (le filet est un pas fin à droite - normal donc - mais c'était à l'origine serré très fort, alors après des années de rouille c'est parfois quasi-soudé).
Plusieurs m'ont déjà dit ça. Et maintenant j'ai chez moi quelques tubes et boîtier tout esquintés, plus bons à rien sauf à étayer des tomates...T.Jiel a écrit:
C'est sans doute plus sage... mais j'ai bien envie d'essayer encore !!!
Pour rattraper une surface, la pâte d'étain est miraculeuse pour l'étamage (ou pour la soudure), mais coûteuse. En préparation, le grenaillage ça use les arêtes, lesquelles sont très utiles pour servir de référence au lissage final ; autrefois, avant soudure on décapait plutôt à l'acide.
Qui s'agisse de lissage à l'étain (genre "carossier ancien") ou au mastic / syntofer (genre "carossier moderne"), il faudra forcément finir par une peinture.
Mais là n'est pas le plus gros problème : toutes les fois que j'ai vu ce genre de travail, ça dégageait même de loin une allure de "kitsch remastiqué" assez immonde. Travail bâclé peut-être, mais je pense bien risqué d'y passer tout le temps et les matériaux que ça nécessite, alors que l'extérieur "plein de cratères" passe assez bien ; et généralement beaucoup mieux que le look lifté-siliconé approximativement re-limé à la forme d'origine.
Le forage d'un fût sur un tour
Ça doit aussi se faire au tour à bois (cf les pieds de lampadaires), mais pas entre pointes. Il faut prendre un bout de la pièce dans le mandrin (à défaut, vissé entre des équerres boulonnées sur un plateau à trous monté sur le nez de broche), et guider l'autre bout par une "lunette".
C'est par exemple un très gros roulement à billes fixé au dessus du banc du tour, dans lequel on enfile la pièce, calée bien centrée par des éclisses serrées au marteau (et bloquées par des tortillons de ficelle, pour éviter qu'elles ne bougent avec les vibrations).
Ou une quelconque mâchoire à 3 points d'appui (éventuellement des patins en bois suiffé) : on enfile un segment de gros tuyau autour de la pièce, calé idem, pour fournir une piste de glissement.
Ça maintient la pièce en rotation dans l'axe du tour. En tout petit, voir ici :
https://www.tircollection.com/t14651p175-totale-73#207530
Ensuite le forêt, qui doit démarrer dans un petit trou de centre soigneusement percé dans l'axe de la lunette : les tourneurs sur bois appellent ça un fleuret, je crois, ça se tient à la main avec éventuellement un appui de guidage analogue à la lunette (si le banc est trop court, faut s'appuyer sur une servante placée dans l'axe, et bien lestée). J'ai pas de détails sur la façon de réaliser un tel fleuret, je me contente de braser un bout de forêt (ou de mèche plate) sur un tube assez long.
Sans doute faut-il une manette transversale, pour tenir le fleuret et l'empêcher de tourner ; là non plus je sais pas, j'utilise le porte-outils de mon tour.
L'effort de coupe va naturellement s'équilibrer entre les deux arêtes, pour maintenir la pointe du forêt à peu près dans l'axe (si les arêtes sont inégales, ça va juste percer plus gros). Il importe donc surtout de maintenir la tige du forêt à peu près en ligne, pour ne pas contrarier cet auto-centrage naturel.
Alors c'est sans doute scabreux, mais en tournage sur bois tout est scabreux : quand ça va bien on prend plein de copeaux dans la gueule, et quand ça va mal c'est pas des copeaux...
Mais beaucoup d'ébénistes ont ainsi fait de belles choses, et certains ont survécu quelques temps...
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Verchère a écrit:Pour la baguette, ils se mettaient à trois, comme pour les faisceaux
(y-a plein de trucs, qui sont mieux à 3).
Le dévissage du canon, c'est une opération particulière, qu'on ne fait normalement que pour le remplacer. Ça demande souvent de chauffer (pas plus de 300° si possible), et parfois de forcer comme une brute sur des rallonges de 2 mètres. Des mâchoires sur mesures sont donc indispensables, et ça laisse souvent tout de même des traces (le filet est un pas fin à droite - normal donc - mais c'était à l'origine serré très fort, alors après des années de rouille c'est parfois quasi-soudé).Plusieurs m'ont déjà dit ça. Et maintenant j'ai chez moi quelques tubes et boîtier tout esquintés, plus bons à rien sauf à étayer des tomates...T.Jiel a écrit:
C'est sans doute plus sage... mais j'ai bien envie d'essayer encore !!!
Pigé : je laisse tomber!
Pour rattraper une surface, la pâte d'étain est miraculeuse pour l'étamage (ou pour la soudure), mais coûteuse. En préparation, le grenaillage ça use les arêtes, lesquelles sont très utiles pour servir de référence au lissage final ; autrefois, avant soudure on décapait plutôt à l'acide.
Qui s'agisse de lissage à l'étain (genre "carossier ancien") ou au mastic / syntofer (genre "carossier moderne"), il faudra forcément finir par une peinture.
Mais là n'est pas le plus gros problème : toutes les fois que j'ai vu ce genre de travail, ça dégageait même de loin une allure de "kitsch remastiqué" assez immonde. Travail bâclé peut-être, mais je pense bien risqué d'y passer tout le temps et les matériaux que ça nécessite, alors que l'extérieur "plein de cratères" passe assez bien ; et généralement beaucoup mieux que le look lifté-siliconé approximativement re-limé à la forme d'origine.
Le forage d'un fût sur un tour
Ça doit aussi se faire au tour à bois (cf les pieds de lampadaires), mais pas entre pointes. Il faut prendre un bout de la pièce dans le mandrin (à défaut, vissé entre des équerres boulonnées sur un plateau à trous monté sur le nez de broche), et guider l'autre bout par une "lunette".
C'est par exemple un très gros roulement à billes fixé au dessus du banc du tour, dans lequel on enfile la pièce, calée bien centrée par des éclisses serrées au marteau (et bloquées par des tortillons de ficelle, pour éviter qu'elles ne bougent avec les vibrations).
Ou une quelconque mâchoire à 3 points d'appui (éventuellement des patins en bois suiffé) : on enfile un segment de gros tuyau autour de la pièce, calé idem, pour fournir une piste de glissement.
Ça maintient la pièce en rotation dans l'axe du tour. En tout petit, voir ici :
https://www.tircollection.com/t14651p175-totale-73#207530
Ensuite le forêt, qui doit démarrer dans un petit trou de centre soigneusement percé dans l'axe de la lunette : les tourneurs sur bois appellent ça un fleuret, je crois, ça se tient à la main avec éventuellement un appui de guidage analogue à la lunette (si le banc est trop court, faut s'appuyer sur une servante placée dans l'axe, et bien lestée). J'ai pas de détails sur la façon de réaliser un tel fleuret, je me contente de braser un bout de forêt (ou de mèche plate) sur un tube assez long.
Sans doute faut-il une manette transversale, pour tenir le fleuret et l'empêcher de tourner ; là non plus je sais pas, j'utilise le porte-outils de mon tour.
L'effort de coupe va naturellement s'équilibrer entre les deux arêtes, pour maintenir la pointe du forêt à peu près dans l'axe (si les arêtes sont inégales, ça va juste percer plus gros). Il importe donc surtout de maintenir la tige du forêt à peu près en ligne, pour ne pas contrarier cet auto-centrage naturel.
OK. Mais ce qui me tracasse, c'est comment avancer bien droit la pièce vers le forêt, ou le forêt vers la pièce. Mon tour ne permet pas ça.
Alors c'est sans doute scabreux, mais en tournage sur bois tout est scabreux : quand ça va bien on prend plein de copeaux dans la gueule, et quand ça va mal c'est pas des copeaux...
Mais beaucoup d'ébénistes ont ainsi fait de belles choses, et certains ont survécu quelques temps... Oui, au fond, on est tous appelés à survivre au moins quelque temps...
Dernière édition par T.Jiel le Mer 08 Aoû 2018, 16:46, édité 1 fois
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Avec un peu de retard ...
C'est une vrai , pas de doutes là dessus .
Bien pris pour l'acide et l'avertissement sur le grenaillage (même plutôt microbillage )
Je montrerais le résultat une fois fini
@
C'est une vrai , pas de doutes là dessus .
Bien pris pour l'acide et l'avertissement sur le grenaillage (même plutôt microbillage )
Je montrerais le résultat une fois fini
@
Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
Merci à toi, Solitaire! Je m'y mets illico...
Et le temps passe (comme toujours, n'est-ce pas, Verchère?)... :twisted:
Un peu plus tard, voilà où j'en suis :
C'est con, y a un noeud qui est vraiment mal placé!
Bon. J'ai bien peur d'avoir un peu bouffé la petite bosse en remontant sur l'arrête de la crosse...
En passant, j'ai ajouté cette plaque de maintien de crosse (désolé, je n'ai pas la doc sous la main et j'ai oublié son nom). Un bout de fer plat de 2mm. Rien à voir avec l'original mais bon, je n'ai pas 10 tours à métaux sous la main comme certains ici . Cela ne m'a pas pas empêché de foirer l'entaille , nom d'une pipe, on est peu de chose! D'ailleurs à ce sujet, pute borgne, c'est vraiment pas évident de percer sur des diagonales, si vous voyez ce que je veux dire (voir l'autre perçage à droite)...
Tous les machins remontés, j'en suis là :
Ça ressemble, non?
Pendant que j'y suis, je glisserais bien une question : comme je dispose d'une cartouche d'exercice (celle en bois) qui semble correspondre au fusil, peut-être puis-je la mettre en scène. Le problème, c'est qu'elle se coince dans le canon après la percussion et ne reviens pas ('tain, j'aurais pas aimé me retrouver sur le Chemin des Dames avec un engin pareil!). Alors j'ai étudié la question sur la doc de Verchère et il semble que la "lamelle" qui est censée dégager la douille fasse sa feignante. Est-elle trop courte (usée)? Ou dois-je la plier un peu, ou alors la recharger en acier??? Qu'en pensez-vous?
Enfin, cette question qui reviendra : qu'est-ce que je vais faire de tout ça au bout du compte? Ou je vieillis toutes les parties neuves (brides, grenadière et embouchoir, vis, bois...), à grands coups de marteau et de faux trous de capricornes, ou je rattrape au synto les parties bouffées par la rouille puis je teinte ... L'ami Verchère a un avis très tranché sur la question, mais bon. Y a-t-il d'autres sensibilités?
Je m'arrêtte là pour ce soir. J'ai d'autres questions à vous soumettre sous le coude bien sûr, mais bon. Chaque jour suffit!
Bien à vous.
Et le temps passe (comme toujours, n'est-ce pas, Verchère?)... :twisted:
Un peu plus tard, voilà où j'en suis :
C'est con, y a un noeud qui est vraiment mal placé!
Bon. J'ai bien peur d'avoir un peu bouffé la petite bosse en remontant sur l'arrête de la crosse...
En passant, j'ai ajouté cette plaque de maintien de crosse (désolé, je n'ai pas la doc sous la main et j'ai oublié son nom). Un bout de fer plat de 2mm. Rien à voir avec l'original mais bon, je n'ai pas 10 tours à métaux sous la main comme certains ici . Cela ne m'a pas pas empêché de foirer l'entaille , nom d'une pipe, on est peu de chose! D'ailleurs à ce sujet, pute borgne, c'est vraiment pas évident de percer sur des diagonales, si vous voyez ce que je veux dire (voir l'autre perçage à droite)...
Tous les machins remontés, j'en suis là :
Ça ressemble, non?
Pendant que j'y suis, je glisserais bien une question : comme je dispose d'une cartouche d'exercice (celle en bois) qui semble correspondre au fusil, peut-être puis-je la mettre en scène. Le problème, c'est qu'elle se coince dans le canon après la percussion et ne reviens pas ('tain, j'aurais pas aimé me retrouver sur le Chemin des Dames avec un engin pareil!). Alors j'ai étudié la question sur la doc de Verchère et il semble que la "lamelle" qui est censée dégager la douille fasse sa feignante. Est-elle trop courte (usée)? Ou dois-je la plier un peu, ou alors la recharger en acier??? Qu'en pensez-vous?
Enfin, cette question qui reviendra : qu'est-ce que je vais faire de tout ça au bout du compte? Ou je vieillis toutes les parties neuves (brides, grenadière et embouchoir, vis, bois...), à grands coups de marteau et de faux trous de capricornes, ou je rattrape au synto les parties bouffées par la rouille puis je teinte ... L'ami Verchère a un avis très tranché sur la question, mais bon. Y a-t-il d'autres sensibilités?
Je m'arrêtte là pour ce soir. J'ai d'autres questions à vous soumettre sous le coude bien sûr, mais bon. Chaque jour suffit!
Bien à vous.
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Restauration d'une épave de Lebel
pour ta cartouche, il faut la mettre dans l'auget pour qu'elle passe derrière la griffe quand elle monte dans la chambre en refermant la culasse . si tu la mets dans la chambre à la main ça force sur l’extracteur et c'est pas bon (risque de casse) . vu son état c'est pas trop étonnant que la griffe ne fasse plus le taf ....
Invité- Invité
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Effectivement, je suppose que c'est la bonne marche à suivre. C'est d'ailleurs ce que je fait, la photo ne montre que le problème que pose l'extracteur (la petite lamelle). En fait, je crois qu'il me faut modifier cet extracteur car il n'accroche pas...
T.Jiel- Membre confirmé
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Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Restauration d'une épave de Lebel
Je sais pas si beaucoup de tours à bois offrent un guide de forêts. Même sur un tour à métaux, pour les forêts très longs la contre-pointe d'origine n'aide pas, et il faut l'ôter pour dégager l'axe.T.Jiel a écrit:OK. Mais ce qui me tracasse, c'est comment avancer bien droit la pièce vers le forêt, ou le forêt vers la pièce. Mon tour ne permet pas ça.
Si le banc est assez long on peut bricoler une console guidant le forêt dans l'axe, et on le pousse d'une façon ou d'une autre. Si le banc est trop court on fixe ça sur la table supportant le tour, ou en l'absence de table sur un chevalet placé dans l'axe (y-a bien des tourneurs sur bois qui travaillent sur un tour "en l'air", sans banc, et qui appuient leur outil sur un genre de tréteau ; z'ont pas peur, les gars...)
De toutes façons il ne faut pas compter sur le support de forêt pour percer dans l'axe : vu la longueur de mèche, elle peut fléchir comme elle veut d'au moins 1 ou 2 centimètres ! C'est la symétrie des arêtes de coupe, qui maintient la pointe du forêt sur l'axe de rotation de la pièce ; il faut juste éviter de forcer la queue de travers, mais tant qu'on la voit sortir à peu près au milieu du trou déjà percé, on est bon.
L'affûtage pose aussi un problème : pas assez coupant il faudra beaucoup pousser sur le forêt, au risque de le faire cintrer. Trop coupant il pourrait "engager", et alors, s'il est tenu en main, échapper (ce qui en soit n'est pas trop grave si la tige est assez maintenue au dehors, pour qu'elle ne fasse pas "ventilateur").
Y-a pas réellement de problèmes de matériel, sauf si le tour n'est doté d'aucun plateau à trous. Je suis persuadé que j'arriverais à forer une pièce de bois "au tour", sans tour : une bagnole sur cric, roue motrice enlevée, ça done une broche de tour avec plateau à 3 boulons. Pour la lunette et le guide forêt, des madriers posés au sol, bien lestés, avec dessus une entaille en V à bonne hauteur, bien suiffée ; et par dessus chaque entaille, un chevron bien gras qui fait pression.
Mes premiers essais de lunette sur mon tour à métaux étaient comme ça, fixés sur le banc par des serre-joints de menuisier. Ce n'est qu'après résultats concluants, que j'ai refait ces supports en acier.
--------------
Oui, le noeud derrière la queue de culasse n'est pas bienvenu ; mais je pense que tu n'as pas payé bien cher le morceau de bois... C'est d'autant plus malvenu que c'est là que la crosse aurait tendance à se fissurer longitudinalement au tir (d'où la présence du boulon transversal) ; il aurait mieux valu placer ce noeud vers la plaque de couche, où les contraintes sont bien plus faibles.
L'arête du busc de crosse est effectivement facile à trop bouffer. D'ailleurs sur nombre de crosses "restaurées", elle est bien atténuée. Pour les courbures, des gabarits réalisés à partir des tables de construction auraient été plus utiles que des photos (ou une crosse empruntée, c'est encore mieux).
Pour l'extraction, c'est l'autre côté qui compte ; il doit y avoir une griffe. Mais comme le bout de l'extracteur semble assez croqué, la griffe est peut-être endommagée.
Là se pose une question importante :
Cette arme "de décoration" est-elle apte au tir ? Est-elle appelée à tirer ?
Si elle doit tirer, il faut sans doute remplacer l'éjecteur (pour le recharger en soudure c'est difficile, il est bien mince - pour le refaire c'est pas facile non plus, à cause de l'embase à queue d'aronde). Pour info c'est le même que les Berthier, fusils et mousquetons.
Si elle ne doit pas tirer, il est superflu qu'elle éjecte. Il est même superflu voire dangereux qu'elle puisse percuter ! Car, quelque soit son apparence, il se trouvera peut-être un jour un zozo qui voudra glisser dedans une cartouche "pour voir". Et hors d'un pas de tir (homologué ou pas, c'est pas le problème) c'est déjà assez dangereux ; mais avec une arme bien esquintée et nullement testée ça l'est encore plus.
J'oserais suggérer de laisser l'extracteur comme il est, et même de remplacer le percuteur par un percuteur sans pointe (ça se trouve en fouille, la pointe rongée par la rouille et le reste quasi-intact, même le ressort, parfois). Parce-qu'enlever la culasse, ça gâche l'expo.
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