Reconstruction d'un Mannlicher 1888
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jeanono62- Membre averti
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Je me doute bien que c'est pas de la tarte.
Mais ce sera très différent des ressorts (lesquels continuent d'avancer ; d'ailleurs j'ai envie de me dégourdir les jambes alors dès que je clôture la session je file 1/2 heure à l'atelier, en guise de somnifère).
Avec le ressort d'arrêtoir j'en profite pour tester diverses techniques qui pourront être reprises sur d'autres ressorts plats, les impératifs techniques étant toujours à peu près du même ordre. Donc au niveau temps c'est pas rentable ; l'expérimentation ne l'est jamais.
Pour la culasse par contre, ce sera forcément une réalisation isolée (même si j'en commence 3 pour être sûr, je n'en finirai au mieux qu'une seule). Donc rien à expérimenter ; les acrobaties au tour à métaux sont déjà du domaine courant et les usinages scabreux se feront à l'ancienne (burin et lime).
J'ai déjà étudié la forme des pièces, et pour l'instant ce que j'ai trouvé de plus inquiétant est le double arrondi concave sous le cylindre, là où s'appuie l'étai : deux arrondis parfaitement alignés, séparés par une arête percée du trou de goupille. Avec une fraiseuse ça serait déjà pas évident à faire à la perfection ; alors sur un tour, ça promet...
Mais ce sera très différent des ressorts (lesquels continuent d'avancer ; d'ailleurs j'ai envie de me dégourdir les jambes alors dès que je clôture la session je file 1/2 heure à l'atelier, en guise de somnifère).
Avec le ressort d'arrêtoir j'en profite pour tester diverses techniques qui pourront être reprises sur d'autres ressorts plats, les impératifs techniques étant toujours à peu près du même ordre. Donc au niveau temps c'est pas rentable ; l'expérimentation ne l'est jamais.
Pour la culasse par contre, ce sera forcément une réalisation isolée (même si j'en commence 3 pour être sûr, je n'en finirai au mieux qu'une seule). Donc rien à expérimenter ; les acrobaties au tour à métaux sont déjà du domaine courant et les usinages scabreux se feront à l'ancienne (burin et lime).
J'ai déjà étudié la forme des pièces, et pour l'instant ce que j'ai trouvé de plus inquiétant est le double arrondi concave sous le cylindre, là où s'appuie l'étai : deux arrondis parfaitement alignés, séparés par une arête percée du trou de goupille. Avec une fraiseuse ça serait déjà pas évident à faire à la perfection ; alors sur un tour, ça promet...
1888
RE
La plus grosse difficulté, le la vois plutôt au niveau de la fabrication de la pièce de manœuvre de la culasse qui m'a l'air particulièrement complexe et tortueuse ...
Pour les côtes n'hésitez pas, même si je n'ai aucune formation technique .(je commence toutefois à savoir me servir du palmer et du pied à coulisse)
Je suis aussi votre reconstruction avec intérêt du ressort, car j'ai plusieurs ressorts en V de pistolet silex cassés ou disparus.
JN
Ps: quelqu'un sait-il comment répondre en MP car une ancienne connaissance voisine m'a écrit, mais je ne peux encore lui répondre car mon nombre de messages est encore insuffisant ?
La plus grosse difficulté, le la vois plutôt au niveau de la fabrication de la pièce de manœuvre de la culasse qui m'a l'air particulièrement complexe et tortueuse ...
Pour les côtes n'hésitez pas, même si je n'ai aucune formation technique .(je commence toutefois à savoir me servir du palmer et du pied à coulisse)
Je suis aussi votre reconstruction avec intérêt du ressort, car j'ai plusieurs ressorts en V de pistolet silex cassés ou disparus.
JN
Ps: quelqu'un sait-il comment répondre en MP car une ancienne connaissance voisine m'a écrit, mais je ne peux encore lui répondre car mon nombre de messages est encore insuffisant ?
jeanono62- Membre averti
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
La pièce de manoeuvre est tortueuse, mais sur la branche "levier" il n'y a pas de tolérances fonctionnelles. Le problème c'est la forme, à angle doit...
L'idée simple serait de faire ça en deux pièces assemblées, mais vu les ennuis d'un de nos collègues de TCAR (levier cassé, et pas moyen de faire tenir en soudant) mieux vaut que ce soit robuste.
Et comme je n'ai pas de possibilités pour récupérer gratos des morceaux d'acier assez gros et de nuance connue, il faudrait presque partir d'une ébauche forgée (rondin plié à l'équerre), ce qui pose d'autres problèmes. Ensuite, je pense qu'on doit pouvoir en faire une bonne partie sur le tour ; et après lime, burin, Rapide-Lime...
Les MP ... je crois qu'il faut attendre...
On m'a fait le coup aussi, quand je suis arrivé sur TCAR : et pas moyen de répondre !
L'idée simple serait de faire ça en deux pièces assemblées, mais vu les ennuis d'un de nos collègues de TCAR (levier cassé, et pas moyen de faire tenir en soudant) mieux vaut que ce soit robuste.
Et comme je n'ai pas de possibilités pour récupérer gratos des morceaux d'acier assez gros et de nuance connue, il faudrait presque partir d'une ébauche forgée (rondin plié à l'équerre), ce qui pose d'autres problèmes. Ensuite, je pense qu'on doit pouvoir en faire une bonne partie sur le tour ; et après lime, burin, Rapide-Lime...
Les MP ... je crois qu'il faut attendre...
On m'a fait le coup aussi, quand je suis arrivé sur TCAR : et pas moyen de répondre !
Ressort d'arrêtoir et de sûreté
Un peu de retard dans la rédaction ; y-a un moment que ceci a été fait (ainsi même que l'épisode suivant)...
Le dos de la lame étant encore très irrégulier, un meulage approximatif fait gagner beaucoup de temps. Ceci fut fait sur une "rectifieuse ébauche" de bric et de broc : une meuleuse de 115 mm montée sur un ancien support pour perceuse électrique, qui balaie un cercle horizontal (centré sur la colonne), la hauteur étant ajustable par une vis. Le support D, posé sur des cales, est simplement tenu du bout des doigts pendant qu'on promène la disqueuse dessus...
Par passes de 0.1 à 0.2 mm ça va très vite ; ce n'est pas plat mais les écarts d'épaisseur ne dépassent pas 0.2 mm.
Sans démonter la lame, le support D est alors fixé sur la table d'un "Rapide-Lime" de fabrication maison (Rapide-Lime ?? voyez sur le net...) pour finir de dresser le dos, en 3 passes rapidement exécutées, sans encore chercher à atteindre l'épaisseur finale car l'opération suivante demandera une bonne rigidité.
Il s'agit ensuite de donner au bouton rond son diamètre exact. Sur le tour est monté un petit plateau percé d'un court alésage axial Ø 12.00 ; un petit pion de centrage est vissé au dos de la lame et calé dans ce trou. Ceci assure un usinage concentrique au trou taraudé de la lame, qui est par ailleurs bridée contre le plateau. L'usinage permet avec le même outil d'enchaîner le diamètre du bouton et sa sailie par rapport à la branche épaisse de la lame (soit 0.6 mm).
Cette opération met en évidence les irrégularités de forgeage : surface interne de la lame pas bien plate, diamètre du bouton brut un peu trop faible. Le trou d'une des 4 lames étant trop excentré, le bouton a été usiné à 7.4 au lieu de 8.8, pour faire une lame de M.86 (qui diffère de la lame M.88 sur ce point).
NB : ici je résume et j'expurge... Les détails, problèmes, solutions et enseignements à tirer pour d'autres travaux de ce genre figurent sur un fichier plus volumineux, que je publierai au format PDF en fin de travail.
Le dos de la lame étant encore très irrégulier, un meulage approximatif fait gagner beaucoup de temps. Ceci fut fait sur une "rectifieuse ébauche" de bric et de broc : une meuleuse de 115 mm montée sur un ancien support pour perceuse électrique, qui balaie un cercle horizontal (centré sur la colonne), la hauteur étant ajustable par une vis. Le support D, posé sur des cales, est simplement tenu du bout des doigts pendant qu'on promène la disqueuse dessus...
Par passes de 0.1 à 0.2 mm ça va très vite ; ce n'est pas plat mais les écarts d'épaisseur ne dépassent pas 0.2 mm.
Sans démonter la lame, le support D est alors fixé sur la table d'un "Rapide-Lime" de fabrication maison (Rapide-Lime ?? voyez sur le net...) pour finir de dresser le dos, en 3 passes rapidement exécutées, sans encore chercher à atteindre l'épaisseur finale car l'opération suivante demandera une bonne rigidité.
Il s'agit ensuite de donner au bouton rond son diamètre exact. Sur le tour est monté un petit plateau percé d'un court alésage axial Ø 12.00 ; un petit pion de centrage est vissé au dos de la lame et calé dans ce trou. Ceci assure un usinage concentrique au trou taraudé de la lame, qui est par ailleurs bridée contre le plateau. L'usinage permet avec le même outil d'enchaîner le diamètre du bouton et sa sailie par rapport à la branche épaisse de la lame (soit 0.6 mm).
Cette opération met en évidence les irrégularités de forgeage : surface interne de la lame pas bien plate, diamètre du bouton brut un peu trop faible. Le trou d'une des 4 lames étant trop excentré, le bouton a été usiné à 7.4 au lieu de 8.8, pour faire une lame de M.86 (qui diffère de la lame M.88 sur ce point).
NB : ici je résume et j'expurge... Les détails, problèmes, solutions et enseignements à tirer pour d'autres travaux de ce genre figurent sur un fichier plus volumineux, que je publierai au format PDF en fin de travail.
Maznnlicher 85 et 88
A la rigueur il y a quelqu'un qui vend des pièces de culasse 86 et 88, dont des pièces commune tête de culasse et extracteur. Les corps de culasse sont différents. Lune va dans l'autre mais l'autre ne va pas dans l'une.
Quelqu'un a une idée pour dévisser une tête de culasse particulièrement grippée (et qui peut être sacrifiée car j'ai deux têtes de culasse d'avance) ?
Quelqu'un a une idée pour dévisser une tête de culasse particulièrement grippée (et qui peut être sacrifiée car j'ai deux têtes de culasse d'avance) ?
dedeparis- Membre confirmé
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pince doigt
La pièce de 5 centimes d'euro est parfaite pour coincer la culasse en position ouverte pendant la réintroduction et autre manipulation
Dernière édition par dedeparis le Mer 13 Nov 2019, 04:39, édité 1 fois (Raison : ajout manipulation)
dedeparis- Membre confirmé
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vis de boitier
Bon, j'ai eu à refaire une vis de boîtier, l'arrière mais peu importe. Selon mes jaugesd à filet c'est du 26 TPI et la filière 1/4 " 26 TPI a fort bien marché. Au début j'avais cru à du 7X100 mais c'es du 99, enfin 25,4/26 = 0,98 avec deux décimales
Je dois avoir deux verrous (la pièce qui bascule pour verrouiller), ça se vendait il y a pas longtemps, j'ai sauté pour faire du stock, surtout pour tirer en psf si cela se mate.
Je dois avoir deux verrous (la pièce qui bascule pour verrouiller), ça se vendait il y a pas longtemps, j'ai sauté pour faire du stock, surtout pour tirer en psf si cela se mate.
dedeparis- Membre confirmé
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Pour ma part, l'intérêt de l'objet consiste grandement à refaire moi-même les pièces manquantes ; alors à moins de les trouver dans une taupinière ou de les recevoir en échange d'une dette, je ne chercherai pas à les acheter.dedeparis a écrit:A la rigueur il y a quelqu'un qui vend des pièces de culasse 86 et 88, dont des pièces commune tête de culasse et extracteur. Les corps de culasse sont différents. Lune va dans l'autre mais l'autre ne va pas dans l'une...
Pour démonter la tête de culasse je confectionnerais un outil enserrant précisément la pièce, avec des aspérités s'engageant partout où c'est possible (en l'occurrence, il n'y a peut-être que le logement d'extracteur). Aspérité si possible amovible, afin de pouvoir la remplacer (en premier essai, plutôt un ergot en laiton dur pour éviter d'esquinter la pièce).
Pluôt qu'une clef, peut-être une grosse masse prise dans l'étau, qui ferait office de refroidisseur pour la tête, tandis que le corps serait chauffé...
Prélablement bien sûr, aspersion de dégripant durant quelques jours. Ou alternances chaud / froid grasses : tremper dans le pétrole (ou gazoil), chauffer jusqu'à inflammation, tremper dans le pétrole froid, re-chauffer, etc. (attention, le pétrole finit généralement par s'enflammer ; faut prévoir le coup...)
Attention aussi à ne pas esquinter la culasse, cette pièce n'est sans doute pas indestructible.
C'est peut-être le genre de démontage qu'il ne faut entreprendre que si c'est absolument nécessaire...
En fait j'ai trouvé une solution bien meilleure : re-tendre l'extracteur de "ce qu'il faut".dedeparis a écrit:La pièce de 5 centimes d'euro est parfaite pour coincer la culasse en position ouverte pendant la réintroduction et autre manipulation
Parce-que si la culasse ne tient pas ouverte durant le montage, durant la manoeuvre elle ne tient guère mieux et le tenon gauche frotte dans sa glissière, ce qui rend la culasse bien plus dure qu'elle ne devrait (et sans doute que ça use, aussi).
Sans prendre le risque de le casser, juste en collant sur le dos de l'extracteur une lamelle de clinquant d'épaisseur déterminée par essais d'épaisseurs croissantes. Collage final à Superglu, mais pour les essais pas besoin de coller, le bout de clinquant permet quelques mouvements avant de se barrer (juste que pour remonter l'extracteur en emprisonnant une lamelle de clinquant non collée, c'est encore moins facile que d'habitude).
1888
J'en ai eu un premier mais le tube avait une espèce de bague à 1 ou 2 cm de la bouche. NOuvel ensemble boitier culasse . Beau tube. Mis la vis de maitien de la sureté est bloquée et la tête casse, perçage de la vis cassé avec un foret long que l"aurais du raccourcir car en fin de course coincement et ça casse mais assez de place pour remettre une autre vis, pas la bonne mais tant pis. Il doit me rester un ensemble canon boîtier, mais où dans mon bordel.
Cartouches bulgares de 1936 (le même lot de Frankonia que tous) mesurées à 620 m/s. essai de 2,4 de 5000 et speer 200 grains plus douces ou plomb cuivré et A0
Cartouches bulgares de 1936 (le même lot de Frankonia que tous) mesurées à 620 m/s. essai de 2,4 de 5000 et speer 200 grains plus douces ou plomb cuivré et A0
dedeparis- Membre confirmé
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Purée qu'il y a du travail, mais quelle satisfaction une fois finie !
Sotern- Membre
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Age : 32
Date d'inscription : 12/11/2019
1888
je ne proposais des pièce que pour modèle, il est des pièces vitales et susceptibles d'ennui, donc il faut faire du stock quant il y en a et que l'on n'est pas assez doué pour tout refaire. (j'ai quand même refait un poussior de verrouillage de curseur de hausse sur un 98-40 et il faut déjà comprendre comment ça marche)
pou rmoi il est normal que la culasse se referme sitôt qu'elle peut. Ayant un 86 et un 88, une des 2 culasses ne se refermait pas mais parce que la noix de percuteur ne coulissait pas assez librement dans la place qui lui est réservée à l'abattu, ce qui n'est pas idéal. je pense que le pincement des doigts est la vocation naturelle de cette culasse de par sa conception, son mode de fonctionnement.
Sur les 95 , une fois la culasse huilée, le mondre souffle de vent ramène la culasse déverouillée à la position vérrouillée, d'où agacements lors du remontage, pareil sur la carabine de cavalerie suisse.
Pour dévisser la tête du 86 j'ai essayer un écrou borgne de plomberie qui allait bien en diamètre avec une vis dans un flanc s'engageant dans la gorge d'extracteur, l'écrou donnant prise à une clef. Que nib.
La tête pouvant être perdue ;agrandir un peu le passage de percuteur et extracteur de vis mais ces extracteurs de vis sont très cassants d'où pire, souder une barre plate virer au sur la tête et virer au guindeau ?
pou rmoi il est normal que la culasse se referme sitôt qu'elle peut. Ayant un 86 et un 88, une des 2 culasses ne se refermait pas mais parce que la noix de percuteur ne coulissait pas assez librement dans la place qui lui est réservée à l'abattu, ce qui n'est pas idéal. je pense que le pincement des doigts est la vocation naturelle de cette culasse de par sa conception, son mode de fonctionnement.
Sur les 95 , une fois la culasse huilée, le mondre souffle de vent ramène la culasse déverouillée à la position vérrouillée, d'où agacements lors du remontage, pareil sur la carabine de cavalerie suisse.
Pour dévisser la tête du 86 j'ai essayer un écrou borgne de plomberie qui allait bien en diamètre avec une vis dans un flanc s'engageant dans la gorge d'extracteur, l'écrou donnant prise à une clef. Que nib.
La tête pouvant être perdue ;agrandir un peu le passage de percuteur et extracteur de vis mais ces extracteurs de vis sont très cassants d'où pire, souder une barre plate virer au sur la tête et virer au guindeau ?
dedeparis- Membre confirmé
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Il semble que tout les systèmes Steyr-Mannlicher ont une culasse ou l'extracteur joue un rôle de ressort. Rôle important pour la tenue en position déverrouillée de la tête de culasse.
Pour avoir eu une carabine '95 dont cet élément remplissait parfaitement ses fonctions, la tête de culasse était parfaitement maintenue. La culasse avait en outre des mouvements parfaitement fluide.
Si les armes de ce système dysfonctionnent, cela provient d'un souci de courbure (ou d'usure?) de l'extracteur. Qui n'assure plus convenablement ses missions de ressort.
Les dysfonctionnements ne sont en aucun cas un défaut de conception de l'arme.
Cela a été parfaitement diagnostiqué & décrit sur ce forum. Notamment par Verchère. Qui y a apporté une solution palliative.
(parce que retrouver un extracteur, quel que soit le modèle.... . Et sans garanties que la pièce soit en état de remplir ses fonctions de ressort!)
Pâtre- Pilier du forum
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Date d'inscription : 20/11/2013
repince mi pince moi
mouais, j'avais démonté la culasse qui ne se fermait pas et essayé sans le ressort, il y avait bien un frottement pas gras de la noix de percuteur dans son logement, ce qui ne paraît ni normal ni idéal. Après un petit coup de toile, cela glissait moelleux et la culasse munie de son ressot pinçait et je continue de penser que cela est normal.
Cf Gunboards qui est un gforum généralement sérieux, entre autres
https://forums.gunboards.com/showthread.php?22588-How-to-disassemble-reassemble-a-Steyr-Mannlicher-M-1888-rifle
Cf Gunboards qui est un gforum généralement sérieux, entre autres
https://forums.gunboards.com/showthread.php?22588-How-to-disassemble-reassemble-a-Steyr-Mannlicher-M-1888-rifle
dedeparis- Membre confirmé
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Date d'inscription : 01/09/2013
ça coince
ma vision des choses est qu'en mettant une câle à l'arrière de l'extracteur qui est en appui à l'avant on fait plier cet extracteur en son milieu vers le corps de culasse et on fait pénétrer l'ergot de l’extracteur d'avantage à l'intérieur du corps principal de culasse et si cela pince fort, il faut pas trop de frotttement pour freiner et arrêter la noix de percuteur. A vérifier mais moi j'ai la flemme.
Il y eut il y a bien longtemps aux USA un gros paquet de 1886 chiliens, c'est donc une arme bien connue là-bas et les forums regorgent d'histoires de gens qui se pincent ou ne peuvent remettre la culasse et de l'information de ce que la culasse, laissée à elle même, se referme. Sur une telle quantité d'exemplaires c'est étrange (vous avez dit bizarre ?).
Maintenant si cela freine le percuteur et satisfait , tant mieux mais cela continue de me paraître un contre fonctionnement.
Quant au 95, la difficulté est aussi de tourner la tête de culasse jusqu'au bout du bout, pas toujours facile à main nue mais plus facile avec une pince étau, quitte à mettre des "mordaches".
Mais bon,je ne suis qu'un très bas amateur.
Il y eut il y a bien longtemps aux USA un gros paquet de 1886 chiliens, c'est donc une arme bien connue là-bas et les forums regorgent d'histoires de gens qui se pincent ou ne peuvent remettre la culasse et de l'information de ce que la culasse, laissée à elle même, se referme. Sur une telle quantité d'exemplaires c'est étrange (vous avez dit bizarre ?).
Maintenant si cela freine le percuteur et satisfait , tant mieux mais cela continue de me paraître un contre fonctionnement.
Quant au 95, la difficulté est aussi de tourner la tête de culasse jusqu'au bout du bout, pas toujours facile à main nue mais plus facile avec une pince étau, quitte à mettre des "mordaches".
Mais bon,je ne suis qu'un très bas amateur.
dedeparis- Membre confirmé
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Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Les vis d'assemblage du M.88 (même filetage que sur le M.95 mais longueurs différentes), c'est plutôt du 6.5 - 27 tpi (vérifié au projecteur de profil). Donc un filetage très exotique, même chez les brittons ! Si du 6.35 - 26 tpi passe, ça doit pas être parfait...dedeparis a écrit:Bon, j'ai eu à refaire une vis de boîtier, l'arrière mais peu importe. Selon mes jaugesd à filet c'est du 26 TPI et la filière 1/4 " 26 TPI a fort bien marché. ...
J'ai pas encore réglé cette question (mais tout de même sélectionné les engrenages pour fileter à 27 au pouce).
Quelques dessins sont déjà ici :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Mannlicher.htm#ATmann
Le reste je n'avais pas bien compris... Disons même que j'étais carrément à côté de la plaque !
Alors, pour les pièces en modèle, bien sûr que c'est intéressant ! Surtout en l'absence de tables de construction.
Soit en les gardant sous la main comme modèle d'usinage, soit pour les rendre plus vite en dressant simplement le dessin coté détaillé et précis (c'est un travail d'hiver, quand le froid ne permet pas de rester longtemps à l'atelier ; et justement l'hiver commence).
Pour l'extracteur je parlais de celui du M.95 !
Mon informatique étant ces temps-ci boîteuse je ne peux guère remettre la photo de mon astuce, déjà passée sur TCAR ; si quelqu'un sait où elle est...
Sur un M.95 qui fonctionne bien, une fois la tête de culasse déverrouillée si on lève le fusil verticalement la culasse s'ouvre toute seule ; et sur beaucoup de fusils ce n'est pas le cas, car le tenon gauche gratte affreusement ! L'inconvénient de rendre un peu de nerf à l'extracteur, c'est que le désossage de la culasse est plus difficile : il ne suffit plus de la tapoter sur la table pour qu'elle se referme.
Mais c'est tout à fait secondaire, car ce qui est primordial c'est de pouvoir enlever / remettre la culasse aisément, de nuit et sous la pluie, sans recourir au moindre artifice ! Afin de pouvoir sommairement nettoyer le fusil récupéré au fond de la flaque de boue dans laquelle on vient de plonger en entendant le ronflement d'une marmite.
Après examen des dessins et photos du M.88 (j'ai pas les pièces de culasse), je pense que c'est du même tabac : le maintien de la culasse en position ouverte repose sur la queue d'extracteur, qui doit être juste nerveuse de ce qu'il faut. Le fait que ces culasses ne tiennent pas ouvertes (comme la plupart de celles de M.95) doit simplement provenir du vieillissement des extracteurs (qui ont tous la même origine et le même age).
L'équivalent autrichien de nos Instructions de 1884 et 1905 nous en apprendrait sans doute beaucoup plus, sur les contrôles des extracteurs, leurs valeurs de tarage et leur réfection éventuelle.
Malheureusement... J'avais eu un espoir lorsqu'un collectionneur autrichien a tenté de rejoindre TCAR, mais comme il n'écrivait qu'en allemand nos modos ont jugé bon de l'envoyer paître... Mais quand on a besoin de quelque chose, il faut parfois savoir "faire la pute"...
La fabrication de l'extracteur de M.95 semble effectivement compliquée ... mais ...
Prenez-en un, remarquez comme la plupart des surfaces sont dans le sens transversal en arc de cercle... Imaginez 4 ou 5 extracteurs regroupés en faisceau, ça vous fait un genre de tube avec des épaulements et des gorges internes. Ce qui s'usine assez aisément au tour ; y-a plus qu'à couper en long à la scie, dresser les bords parallèles, retoucher à la main les quelques points (pas beaucoup) que le tour ne peut pas usiner et voilà d'un coup 4 ou 5 extracteurs !
Reste à leur donner le cintre nécessaire, tremper, revenir et vérifier la nervosité.
Nervosité optimale facile à définir avec mon montage de clinquant d'épaisseur variable, collé sur un extracteur reconnu trop mou.
J'ai étudié la faisabilité mais ça en restera sans doute là, car en fait personne ne paraît avoir besoin de cette pièce...
L'extracteur du M.88 ? Je ne verrai que quand j'y serai. C'est sûrement quelque chose du même genre, mais géométriquement différent. En tous cas je me répète : de nuit, dans la mouscaille et sans un sou en poche, on doit forcément pouvoir enlever et remettre la culasse.
Le père Mannlicher c'était pas une brêle : il était Ritter, tout de même !
Pour la "tête mobile" bloquée (le terme est-il bon ?), avant de recourir au tire-bouchons (cassant, ce truc, au point que c'est un outil quasi-inutilisable) ou au poste à souder (et la disqueuse, tant qu'on y est ?)...
avant de tout bouziller, donc, il faut déjà prendre le temps de confectionner un outil spécial parfaitement ajusté ; fabriquer un outil spécial ça prend facilement des heures, mais le résultat est TOUJOURS à ce prix !
Si d'aventure quelqu'un m'expédiait des pièces de M.88 à étudier et dessiner, il faudrait bien que je la démonte, cette plaque de tir ! Je ne garantis pas que j'y arriverais, mais je ferais le maximum...
Dernière édition par Verchère le Sam 16 Nov 2019, 01:27, édité 1 fois
ou que t'es
J'ai donc un 86 et un 88 et des pièces détachées d'avance (on n'est jamais asez prévoyant). Je peux peut-être les amener, quitte à jouer les touristes , mais ou%en France est Verchere ?
(mail privé ?)
(mail privé ?)
dedeparis- Membre confirmé
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Il transparaît clairement sur TCAR que je suis près de Belfort, au sud des Vosges ; et comme je parle souvent du Ballon d'Alsace...
Quant à l'email, y-a une icône en forme de lettre dans l'en-tête de mes messages.
Et au besoin, le facteur sait où me trouver (un transporteur privé, c'est beaucoup plus aléatoire).
Quant à l'email, y-a une icône en forme de lettre dans l'en-tête de mes messages.
Et au besoin, le facteur sait où me trouver (un transporteur privé, c'est beaucoup plus aléatoire).
pièces
Bon, en pièces d'avance je peux avoir : tête de culasse, extracteur, béquille, pièces jugées "critiques".
dedeparis- Membre confirmé
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Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Ce serait toujours bon à mesurer : dans l'idée de dresser le dessin coté de chaque pièce, il n'est pas nécessaire de les avoir toutes sous la main en même temps.
Et même pour la fabrication, on peut les faire séparément : il faut juste "sentir" là où un petit excès de matière serait nécessaire pour effectuer l'ajustage final.
Certes en théorie, à cette époque où l'on commençait à obtenir l'interchangeabilité, l'ajustage ne serait pas nécessaire. Mais en mesurant sur pièce on n'obtient aucune information sur les tolérances ; pour ça il faudrait comparer des dizaines de pièces.
D'un autre côté, rien ne presse : j'ai encore quelques pièces annexes à réaliser (terminer le ressort d'arrêtoir, fabriquer la sûreté, et faire les vis d'assemblage et de garnitures).
Et même pour la fabrication, on peut les faire séparément : il faut juste "sentir" là où un petit excès de matière serait nécessaire pour effectuer l'ajustage final.
Certes en théorie, à cette époque où l'on commençait à obtenir l'interchangeabilité, l'ajustage ne serait pas nécessaire. Mais en mesurant sur pièce on n'obtient aucune information sur les tolérances ; pour ça il faudrait comparer des dizaines de pièces.
D'un autre côté, rien ne presse : j'ai encore quelques pièces annexes à réaliser (terminer le ressort d'arrêtoir, fabriquer la sûreté, et faire les vis d'assemblage et de garnitures).
1888
Bonjour,
je suis avec intérêt l'évolution du chantier ! La culasse du fusil que je détiens même si elle n'a que trés peu d'usure ne tient pas ouverte et il faut donc la retenir ! attention aux pincements ...
Ma proposition est toujours valable (pour les cotes)
JN
je suis avec intérêt l'évolution du chantier ! La culasse du fusil que je détiens même si elle n'a que trés peu d'usure ne tient pas ouverte et il faut donc la retenir ! attention aux pincements ...
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JN
jeanono62- Membre averti
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Date d'inscription : 15/02/2019
re ça pince (presque de Noël)
J'ai eu en même temps un 86 et un ....x façon 88 mais avec un bois qui ne s'ajuste pas au boîtier de magasin.
Une culasse se fermait et pinçait et l'autre non, mais j'ai expliqué il y a peu que c'était parce que la noix de percuteur ou ce que l'on peut appeler ainsi frttait dur dans le corps de culasse. La conception de la culasse est telle qu'elle ne peut que se refermer si l'on ne fait rien pour l'en empêcher. D'où la pièce de 5 centimes d'euros sitôt que la culasse est ouverte et encore dans le boîtier, ou un clip de bonne taille.
Cf, comme dit il y peu, les forums américains, les USA ayant accueilli un bon nombre de 86 chiliens, cette situation est parfaitement connue là-bas.
Pour 95 et 93 suisse, j'ouvre la culasse avec une pince étau aux becs protégés si possible et je dépasse un micro poil, du fait des jeux nécessaires, le point "normal" d'ouverture qu'il est difficile d'atteindre à main nue si le ressort est bon car on est gêné par l'extracteur.
Une culasse se fermait et pinçait et l'autre non, mais j'ai expliqué il y a peu que c'était parce que la noix de percuteur ou ce que l'on peut appeler ainsi frttait dur dans le corps de culasse. La conception de la culasse est telle qu'elle ne peut que se refermer si l'on ne fait rien pour l'en empêcher. D'où la pièce de 5 centimes d'euros sitôt que la culasse est ouverte et encore dans le boîtier, ou un clip de bonne taille.
Cf, comme dit il y peu, les forums américains, les USA ayant accueilli un bon nombre de 86 chiliens, cette situation est parfaitement connue là-bas.
Pour 95 et 93 suisse, j'ouvre la culasse avec une pince étau aux becs protégés si possible et je dépasse un micro poil, du fait des jeux nécessaires, le point "normal" d'ouverture qu'il est difficile d'atteindre à main nue si le ressort est bon car on est gêné par l'extracteur.
dedeparis- Membre confirmé
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Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
Désolé, je ne peux admettre qu'une culasse Mannlicher se referme systématiquement toute seule, et nécessite un accessoire pour la remettre en place !
Certes je n'ai étudié la culasse M. 86 / 88 que sur dessins, photos et vidéo (de "Fabian"), avec en main une boîte de culasse vide... Mais il me semble évident qu'un certain freinage doit être effectué quelque part, éventuellement par le pion saillant à l'intérieur de la queue d'extracteur ; action qui s'ajouterait aux frottements statiques pour maintenir un état d'équilibre (certes précaire, sinon la culasse résisterait trop au début de verrouillage).
Cet équilibre précaire étant forcément mis à mal par la moindre usure ou avachissement de ressort, il ne serait pas surprenant que le défaut concerne la plupart des armes de ce type, qui n'ont peut-être pas été révisées dans les règles de l'art depuis la chute de l'Empire Austro-Hongrois.
"Régles de l'art", ça veut dire tester les pièces selon le protocole établi par le constructeur pour corriger ce qui peut l'être ou remplacer ce qu'il faut. C'était prévu comme ça dès le début, pour toutes les armes du monde, et le temps qui passe ne remet rien en cause, au contraire.
C'est long et difficile, d'autant que contrairement aux Gras, Lebel et Berthier le protocole de contrôle nous est inconnu et qu'il faut le redécouvrir empiriquement. Ensuite, la correction d'une pièce (p. ex. donner du nerf à un ressort) peut être destructrice ; mieux vaut alors parfois passer directement à l'option suivante, et remplacer la pièce.
Comme on ne la trouve pas (ou difficilement, ou cher) il faut la fabriquer. Ce qui impose éventuellement d'apprendre à le faire et de s'équiper du matériel nécessaire (ou de le fabriquer, de toutes pièces ou à partir d'épaves de machines) ; car le recours à un artisan spécialisé (s'il en reste) serait assurément trop coûteux.
Cela peut paraître exigeant, mais collectionner des mécanismes complexes ne peut pas être aussi facile que collectionner des sous-bock ou des timbres-poste !
Pour le M.95 j'ai longtemps "tourné autour du pot" avant de cerner le problème (faiblesse de l'extracteur), puis me décider à tester une solution ridiculement simple (re-tendre l'extracteur à l'aide d'une cale) tout en préparant la solution compliquée (re-fabriquer quelques extracteurs pour effectuer des tests). Et je disposais en permanence d'un fusil complet où la culasse ne tenait pas toujours ouverte, et épisodiquement d'un second où elle ne tenait pas du tout.
Alors pour le M.88 dont je ne dispose encore que d'un boîtier-canon vide, ça ne sera pas plus rapide ! Il faudra déjà que je réalise toutes les pièces, avant de travailler sur l'extracteur...
Il se peut que je me trompe ; et que la culasse de M.88 soit congénitalement incapable de tenir ouverte. Mais je ne le saurai qu'après avoir essayé et ré-essayé maintes fois ; dans quelques années, donc !
Ré-ouvrir la culasse de M.95 : avec un extracteur avachi c'est plus facile qu'avec un extracteur nerveux. Y-a pas besoin d'outil, il suffit de tirer et tourner simultanément, mais c'est un certain coup de main : à chaque séance j'ai du mal les deux premières fois, puis ça va tout seul, mais après quelques fois j'ai trop mal aux doigts et ça ne va plus du tout (même en enlevant le bandeau devant les yeux).
Par contre, une fois les dessins cotés établis, ce sera bien utile pour confirmer les cotes et/ou quantifier leur variablité.
Certes je n'ai étudié la culasse M. 86 / 88 que sur dessins, photos et vidéo (de "Fabian"), avec en main une boîte de culasse vide... Mais il me semble évident qu'un certain freinage doit être effectué quelque part, éventuellement par le pion saillant à l'intérieur de la queue d'extracteur ; action qui s'ajouterait aux frottements statiques pour maintenir un état d'équilibre (certes précaire, sinon la culasse résisterait trop au début de verrouillage).
Cet équilibre précaire étant forcément mis à mal par la moindre usure ou avachissement de ressort, il ne serait pas surprenant que le défaut concerne la plupart des armes de ce type, qui n'ont peut-être pas été révisées dans les règles de l'art depuis la chute de l'Empire Austro-Hongrois.
"Régles de l'art", ça veut dire tester les pièces selon le protocole établi par le constructeur pour corriger ce qui peut l'être ou remplacer ce qu'il faut. C'était prévu comme ça dès le début, pour toutes les armes du monde, et le temps qui passe ne remet rien en cause, au contraire.
C'est long et difficile, d'autant que contrairement aux Gras, Lebel et Berthier le protocole de contrôle nous est inconnu et qu'il faut le redécouvrir empiriquement. Ensuite, la correction d'une pièce (p. ex. donner du nerf à un ressort) peut être destructrice ; mieux vaut alors parfois passer directement à l'option suivante, et remplacer la pièce.
Comme on ne la trouve pas (ou difficilement, ou cher) il faut la fabriquer. Ce qui impose éventuellement d'apprendre à le faire et de s'équiper du matériel nécessaire (ou de le fabriquer, de toutes pièces ou à partir d'épaves de machines) ; car le recours à un artisan spécialisé (s'il en reste) serait assurément trop coûteux.
Cela peut paraître exigeant, mais collectionner des mécanismes complexes ne peut pas être aussi facile que collectionner des sous-bock ou des timbres-poste !
Pour le M.95 j'ai longtemps "tourné autour du pot" avant de cerner le problème (faiblesse de l'extracteur), puis me décider à tester une solution ridiculement simple (re-tendre l'extracteur à l'aide d'une cale) tout en préparant la solution compliquée (re-fabriquer quelques extracteurs pour effectuer des tests). Et je disposais en permanence d'un fusil complet où la culasse ne tenait pas toujours ouverte, et épisodiquement d'un second où elle ne tenait pas du tout.
Alors pour le M.88 dont je ne dispose encore que d'un boîtier-canon vide, ça ne sera pas plus rapide ! Il faudra déjà que je réalise toutes les pièces, avant de travailler sur l'extracteur...
Il se peut que je me trompe ; et que la culasse de M.88 soit congénitalement incapable de tenir ouverte. Mais je ne le saurai qu'après avoir essayé et ré-essayé maintes fois ; dans quelques années, donc !
Ré-ouvrir la culasse de M.95 : avec un extracteur avachi c'est plus facile qu'avec un extracteur nerveux. Y-a pas besoin d'outil, il suffit de tirer et tourner simultanément, mais c'est un certain coup de main : à chaque séance j'ai du mal les deux premières fois, puis ça va tout seul, mais après quelques fois j'ai trop mal aux doigts et ça ne va plus du tout (même en enlevant le bandeau devant les yeux).
Merci, j'ai pas oublié, mais vu la complexité des pièces il me semble difficile de les décrire par correspondance.jeanono62 a écrit:... Ma proposition est toujours valable (pour les cotes) ...
Par contre, une fois les dessins cotés établis, ce sera bien utile pour confirmer les cotes et/ou quantifier leur variablité.
culasse
Il n'est pas nécessaire d'avoir un accessoire, il "suffit" d'armer la culasse et maintenir la béquille bien fermée contre le corps de culasse, mais c'est un peu plus plus contorsioniste, mais cela se fait très bien et donc sans accessoire mais c'est plus facile avec une cale, simplement. IL suffit de lire les forums américains dont Gunboardds pour vérifier. Ce n'est pas pire que le mettre une calse sur la culasse de 95 pour éviter qu'elle ne se ferme et ainsi ne pas avoir à la réarmer.
https://forums.gunboards.com/showthread.php?22588-How-to-disassemble-reassemble-a-Steyr-Mannlicher-M-1888-rifle
il y a même une photo de la manière de tenir la culasse pour la remettre sans "accessoire"
https://forums.gunboards.com/showthread.php?22588-How-to-disassemble-reassemble-a-Steyr-Mannlicher-M-1888-rifle
il y a même une photo de la manière de tenir la culasse pour la remettre sans "accessoire"
dedeparis- Membre confirmé
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Age : 80
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Reconstruction d'un Mannlicher 1888
On connaît donc la principale raison de la chute & dislocation de l'Empire Austro-hongrois: des armes intrinsèquement dysfonctionnelles.
Ce qui m'étonne, c'est qu'un certain nombre de ces arme fonctionnent!!! Elles auraient donc un problème de fonctionnement...
C'est mathématique! - x - = +!!! Dysfonction x dysfonction = ça marche!
Pâtre- Pilier du forum
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Localisation : Besançon (25)
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