Carabine BERTHIER Mle 1890 ex-gendarmerie

A la réflexion, et par analogie au rapport concernant la modification 86-93 des Lebel (au cours de laquelle les manufactures procédaient au contrôle complet des fusils, avec réparations éventuelles) ; plus particulièrement par analogie )à la réparation des canons...

Ces boîtes de culasse ayant été usinées dans le même arsenal, il pouvait suffire de les remonter sur la machine effectuant la finition de ce côté du boîtier, en modifiant les réglages ou, si c'était une machine "copieuse", en montant une réglette-guide de profil légèrement modifié.

La gamme de fabrication des Berthier est malheureusement moins bien connue que celle des Lebel.
Il devrait pourtant aussi y avoir des rapports de lieutenants ou capitaines d'artillerie, détachés au Service des Forges ; si quelqu'un voit passer ça...
C'était souvent calligraphié en pattes de mouches à quelques exemplaires, versés dans les archives de divers services et un conservé par l'auteur (qui peut donc traîner dans les malles d'un grenier - aux archives, SHAT et CAA, ils sont très mal catalogués). Ces travaux couvrant tous les domaines militaires étaient soignés dans leur contenu, car ils étaient pris en compte dans la notation de l'officier.
Quand ils paraissaient présenter un intérêt notable pour les collègues, ils étaient parfois publiés en résumé dans la Revue d'Artillerie, voire édités en fascicule séparé (alors en version intégrale avec illustrations améliorées)...

Je rappelle également à votre souvenir ce beau travail de remarquage effectué sur un fusil modèle 1902 et un boîtier de culasse de mousqueton modèle 1892, fort bien documenté par VivelaColo :
https://www.tircollection.com/t10544-mon-anana-mon-anana-mon-ananamite-ma-tonkiki-ma-tonkiki-ma-tonkinoise
Là encore, ce remarquage se situe dans les tout débuts de la production d'un nouveau modèle.

Belle analyse de Vivelacolo, sur les kikis de sa nana ... mite.
Comparer les longueurs totales des marquages, fallait y penser !

On remarquera que la vigoureuse refrappe du "90" est de nature à brouiller d'éventuelles séquelles d'un ancien "89".

Par ailleurs, j'hésitais à le dire mais faut bien en arriver là :
En matant délicatement au marteau les anciens chiffres à remplacer, on peut notablement les atténuer. Et si l'on effectue ce matage en première opération, avant le re-surfaçage / meulage, la profondeur des gravures donne une bonne quantité de métal à refouler dans les creux ; la finition masquant ensuite les traces de matage, et l'on pourrait n'y voir que du feu...

Alamas a écrit:Je rappelle également à votre souvenir ce beau travail de remarquage effectué sur un fusil modèle 1902 et un boîtier de culasse de mousqueton modèle 1892, fort bien documenté par VivelaColo :
https://www.tircollection.com/t10544-mon-anana-mon-anana-mon-ananamite-ma-tonkiki-ma-tonkiki-ma-tonkinoise
Là encore, ce remarquage se situe dans les tout débuts de la production d'un nouveau modèle..

...passionnant ! une fois encore !
Robert Olivier est un sacré veinard car chez nous ce genre de joujou doit être quasiment introuvable !

Verchère a écrit:Belle analyse de Vivelacolo, sur les kikis de sa nana ... mite.
Comparer les longueurs totales des marquages, fallait y penser !

On remarquera que la vigoureuse refrappe du "90" est de nature à brouiller d'éventuelles séquelles d'un ancien "89".

Par ailleurs, j'hésitais à le dire mais faut bien en arriver là :
En matant délicatement au marteau les anciens chiffres à remplacer, on peut notablement les atténuer. Et si l'on effectue ce matage en première opération, avant le re-surfaçage / meulage, la profondeur des gravures donne une bonne quantité de métal à refouler dans les creux ; la finition masquant ensuite les traces de matage, et l'on pourrait n'y voir que du feu...

...re-passionnant !