Mon fusil Snider BSA “Défense nationale“

Je vais essayer de répondre dans l'ordre à tous.

1 le percuteur.
La question a été résolue grâce à un gars de ce forum qui avait déniché sur NB une culasse Snider complète et son percuteur. Je l'ai achetées. Un ou deux coups de lime pour ajuster le percuteur, et ca a été réglé. Sauf que, j'ai parfois des amorces percées (douilles plastique), percuteur planté dedans. Du coup j'ai intercalé une rondelle sous la fausse cheminée.

2 le bronzage.
En effet, on ne s'emm... dait pas à démonter les armes. 
Comment enlever vite fait un bronzage, à part le vinaigre et la brique pilée, je ne vois pas ... sans démonter l'arme, z'ont dû bien s'amuser !

3 le calibre 25.
Système typique anglais ou français ancien régime. 
Ce chiffre correspond au nombre théorique de balles rondes que l'on peut couler avec une livre de plomb. D'ou il s'ensuit que plus le chiffre est élevé, moins le calibre est fort. C'est de ce système que provient les appellations des calibres de chasse 10, 12, 16, etc ... ou le cal 12 est plus gros qu'un 16 et moins qu'un 10.
Le défaut de ce système est que pour un poids de plomb donné, on peut quand même obtenir plein de diamètres différents.

4 les douilles Magtech cal 24.
Oui, mais il y en a d'autres, Bertram et NDFS par exemple. Il y a 20 ans, on avait les Lynx ...

A bientôt

St Etienne a écrit:
2 le bronzage.
En effet, on ne s'emm... dait pas à démonter les armes. 
Comment enlever vite fait un bronzage, à part le vinaigre et la brique pilée, je ne vois pas ... sans démonter l'arme, z'ont dû bien s'amuser !

J'ai lu dans un témoignage d'un marin du siège de Paris que pour nettoyer son Chassepot, qui avait rouillé durant jours plusieurs exposé aux éléments hivernaux, qu'il utilisait de l'émeri. C'était probablement de nature à faire disparaître progressivement les bronzages... Pour autant, la campagne pour ce type d'arme n'a guère duré plus que 3-4 mois... dans des conditions difficiles il est vrai !
Était-ce de la pâte d'émeri, ou bien de la toile ?

Sans doute de la "potée d'émeri", une pâte épaisse formée par de l'émeri (cristaux naturels très durs) et de l'huile. Dans le genre de la pâte à roder les soupapes, mais souvent plus fin.
Pour roder les bouchons de carafe en verre, il fallait que ce soit extrêmement fin ; mais pour polir de la ferraille avec ça, faut pas être pressé (je l'utilise pour roder les ajustages "glissant juste" qui s'avèrent un peu trop justes) !
La pâte pour soupapes va bien plus vite, mais même la "fine" est trop grossière pour une arme : il faudrait entre les deux. Autrefois c'était un produit de droguerie courant, dans tous les grades, mais de nos jours c'est plus en rayon.

La "toile émeri", je ne serais pas surpris que ce soit une facilité moderne (en fait pas si efficace, l'émeri se barre tout de suite).

salut cher Saint Etienne .

Encore bravo pour tes parutions éclairées , aussi je te sollicite pour savoir si les fusils que je présente sont "règlementaires" : les armes Anglaises n'étant pas ma soupe , je ne possède que les armes et aucune documentation aussi je te soumets ces quelques photos !

mille merci et salutations amicales .












-Juste pour le fun je te rajoute une carabine d'officier qui elle ne doit pas être règlementaire.

Pour les marquages des armes britanniques des 18 et 19ème siècle, la règle est relativement simple :

- Couronne + initiales royales (GR ou VR) + Mark = armes réglementaires. Marquages quasiment tout le temps accompagnés du WD fléché "broad arrow".

- Couronne seule, Mark possible = armes destinées aux troupes dites "de volontaires". Semi-réglementaires, fabrication "Tower", mais n'appartenant pas au War Department.

- Ni couronne, ni initiales royales, ni Mark = armes commerciales. Parfois présence d'un Patent.

Le "Mark" militaire se présente sous la forme I, II, III ou IV accompagné ou non d'une, deux voire trois astérisques pour les sous-variantes.

Le marquage "25" ne se retrouve que sur les Snider commerciaux pour désigner le calibre des balles à utiliser. 
Les militaires n'avaient pas à se soucier de trouver les bonnes balles, elles leur étaient fournies. Pas de marquage "25" sur les Sniders réglementaires.  



Je vais pas vous relater toute la subtilité des marquages des armes britanniques. 
Il existe d'excellents et imposants ouvrages là dessus, notamment ceux de Ian Skennerton.