Carl gustav M96

Pour moi aussi c'est un Cg63.
Canon lourd, chien allégé, pontet "quadrillé",...

Merci à vous deux pour ces précisions, j’essayerais de démonter la crosse et la culasse ...

Ah, je croyais que c'était un genre de quizz-piège...

Tu as donc un fusil dont tu n'aurais pas enlevé la culasse dès le jour de sa réception ? Ni démonté la crosse (à la rigueur le lendemain) ?

Le démontage régulier de la crosse me semble nécessaire sur ce modèle, le canon flottant laissant un gros jour, un véritable entonnoir à flocons de neige (je ne peux m'empêcher d'imaginer ce fusil derrière le dos d'un grand viking blond au biathlon des JO de Grenoble, mais peut-être je me fais des idées...)
Et je me demande si ce n'est pas pour ça que le garde-main est réputé souvent absent : pour que le dessous du canon sèche plus rapidement après une sortie par mauvais temps.

Le dessous du canon pourrait éventuellement porter des marquages de son fabricant.
Et la numérotation ? Celui que j'ai en garde est panaché multi-numéros, ce qui ne m'a pas choqué dans la mesure où j'ai pensé ces fusils pouvaient être constitués par appairage de pièces s'accordant bien ensemble, la "rigueur matriculaire" n'ayant pas la moindre importance sur une arme de concours.
J'espère aussi que les pièces ont sélectionnées et testées, celui que j'ai ayant un marquage-fabricant "6.5 x 55 SE".

Le mien non plus n'était pas au numéro.
Comme la base est un M96 duquel on garde le boitier et la culasse, ce n'est pas surprenant.

Pour autant, j'ai eu un 96/11 sur lequel une crosse de G11 avait été montée.
Nos voisins d'outre-Léman avaient soigneusement frappé le numéro du fusil d'infanterie sur la nouvelle crosse. :chinese:

yaya1er a écrit:... Pour autant, j'ai eu un 96/11 sur lequel une crosse de G11 avait été montée. ...

En crosse de rechange peut-être ? La crosse du Mle 1896 n'étant plus fabriquée...

Mais je ne suis pas certain qu'un mécanisme de 96/11 se monte directement dans une crosse de G11 (il faut peut-être jouer du ciseau à bois). Cela dépend de la mortaise logeant le dessous de la boîte de culasse, la partie guidant le sommet du chargeur, qui était plus haute sur le Mle 1896 (elle avait conservé la même hauteur que sur le 1889, et cette cote fut diminuée à partir du Mle 1900). Tout au moins d'après mes observations, mais j'ai pas de "pur 11" sous la main...

Tigroujaune50 a écrit:Voilà quelques photos en plus, je ne sais pas si c’est du hêtre yaya, pour ce qui est du cache flamme, je préfère avec que de voir simplement un filetages. 

donki1967 a écrit:Le cache flamme ne va pas du tout à ce vénérable ancêtre...laissons cet organe aux M14, AR15 etc...D'ailleurs est-il d'origine et bien utile?

Bonjour, que signifie le marquage sur la médaille de crosse ?

C'est l'indication du jaugeage du canon
6.5-6.51-6.52 etc
Le coup de pointeau est appliqué sur le marquage ad hoc.
Dans ton cas 6.53mm 
et puis tu as le Torped qui est la nouvelle munition 6.5 de 1941 par rapport à l'ancienne mun m94
Une table de conversion des correction de visée  doit figurer sur la crosse (decal ou plaque laiton)

wedish	English
Torped	Bullet with boat tail (also means "torpedo")
Överslag	"Point of impact over line of sight" (also means "estimate")
STR = Streck	Mills (1 Swedish mill = 1 meter at 1000 meters = 3,6" at 100 yds)
The largest sector is stamped with the calibre of the barrel. The m/41 round had a much flatter trajectory than the older m/94. As most rifles were already manufactured with iron sights for the "m/94 bullet", the aiming correction in mills (how much lower you had to aim to hit the target) was inscribed on the brass disc. This is the information in the second sector. It was usually 0,5 mill. The last sector gives information on the level of bore pitting. 1 means pitting in the groves. 2 means pitting in the groves and on the side of the lands. 3 means pitting in the whole bore (= unserviceable). A rifle would never receive a 3, it would instead be turned in to a work shop, where the old barrel would be exchanged for a new one.

Merci, il y a un poinçon sur le 0 où 3 et sur le 1 où 2 ??

Je lis 6,50 mm et pas de corrosion dans le canon.

Merci

C'est possible d'avoir la table en Française
Merci

JPC a écrit:C'est possible d'avoir la table en Française
Merci

En Liégeois ou en Namurois  ????

Voici la table de conversion M96/M41 , petite plaquette qui est clouée sur la crosse "upside down"

Tigroujaune50 a écrit:Je vois que rien ne t’échappe !!! J’espere que celle-ci te conviendra ? 

Bonjour. Je reviens avec cette question existentielle du montage dans le bon sens de la bretelle des mauser suédois.

1° point:
S'il semble acquit que le crochet se monte à l'arrière, il n'est pas toujours présent sur les photos d'époque.
Il a peut être été introduit postérieurement à 1896 ?
De plus pour quelle utilité ? Ce dispositif n'existait pas sur les armes réglementaires françaises du siècle dernier par exemple.

2°point:
Tigroujaune a monté sa bretelle "à la française" sur son M96.

Or, sur la photo ci dessous, ce fier soldat a monté sa bretelle dans l'autre sens.



Erreur du soldat ? Réalité historique ? Bref, vous l'aurez compris, je n'en dors plus la nuit...
Si l'un d'entre vous avait la réponse à cette question.

C'est une photo "posée", devant un paysage peint, sans doute chez un photographe.
Il avait été cité sur TCAR le cas de photographes proposant des accessoires, éventuellement fusil et bayonnette, pas forcément en correspondance avec l'époque ou l'uniforme...
Ce genre de photo doit donc par défaut être dotée d'une valeur documentaire proche de zéro : l'objet de la photo c'est la bobine du gugusse. Les photos de groupe bien alignés autour de leur pièce, ou au contraire avec certains faisant des pitreries, idem.
On reconnaît les photos prises "sur le vif" au fait que bien peu regardent l'objectif, que les rangs sont un peu lâches (voire bordéliques), que beaucoup sont occupés à bricoler on sait quoi ou discutent entre eux ; mais généralement ces photos sont prises d'assez loin et les détails y sont très confus.

Le sens de pose de la bretelle se trouve certainement sur les manuels du pays considéré, sans exclure que selon les unités on ait pu avoir des usages différents.
Avec le bouton côté grenadière, un seul brin appuie sur l'épaule, c'est net. En plaçant le bouton côté crosse, sur l'épaule la bretelle se trouve en double, avec le risque de mic-mac sur la patte d'épaule, ou d'enfiler le bras entre les deux quand on attrape vivement le fusil pour le mettre à l'épaule. Y-a qu'à essayer les deux façons, à l'usage l'une est bien moins commode que l'autre.

L'absence de mousqueton sur les bretelles françaises se fait sentir au démontage de l'arme, car pour enlever la grenadière c'est tout un cirque ! D'un autre côté, le mousqueton ajoute des cliquetis, grattements et risques d'accrochage accidentel supplémentaires, dont on se passe bien ; mousqueton ou pas, c'est donc un compromis...

Verchère a écrit:
Le sens de pose de la bretelle se trouve certainement sur les manuels du pays considéré, sans exclure que selon les unités on ait pu avoir des usages différents.
Avec le bouton côté grenadière, un seul brin appuie sur l'épaule, c'est net. En plaçant le bouton côté crosse, sur l'épaule la bretelle se trouve en double, avec le risque de mic-mac sur la patte d'épaule, ou d'enfiler le bras entre les deux quand on attrape vivement le fusil pour le mettre à l'épaule. Y-a qu'à essayer les deux façons, à l'usage l'une est bien moins commode que l'autre.

Il s'agit bien sûr d'une photo faite "en studio".
Toutefois, un autre argument qui me fait penser que le montage de la sangle comme sur cette photo est réglo, c'est que sur la mauser M94 il n'est pas possible de la monter autrement que la boucle coté canon.