Revolver 1873 Marine deuxième commande ?

Celui sur la 1èere photo est étonnant car d'après un article de Jean Huon (qui est assez bien documenté) la production totale a été de 1316 armes en trois fabrications (1878-1880 et 1882). Si la seconde photo est cohérente (1878 donc 1ère fabrication), l'autre est bizarre vu le n° de l'arme (1478). Mais il y a certainement d'autres articles pour infirmer ou confirmer ce petit nombre.

Par contre et contrairement à ce que j'ai avancé, il est possible qu'en 1882 les stocks de munitions "marine" n'aient pas encore été épuisés, ce qui justifierait que tous les 74 destinés à la Marine aient eu un barillet modifié. Auquel cas, les 74 en 11 mm ne seraient que des "Terre" sur lesquels un M aurait été frappé pour en augmenter la valeur. Ce qui serait facile à voir avec le centrage incorrect et le numéro trop grand.

Autre explication," l'expert" de la salle des ventes ne connait pas la spécificité des 74 "marine" et lui a collé le calibre standard.

LP a écrit:Celui sur la 1èere photo est étonnant car d'après un article de Jean Huon (qui est assez bien documenté) la production totale a été de 1316 armes en trois fabrications (1878-1880 et 1882). Si la seconde photo est cohérente (1878 donc 1ère fabrication), l'autre est bizarre vu le n° de l'arme (1478). Mais il y a certainement d'autres articles pour infirmer ou confirmer ce petit nombre.

Par contre et contrairement à ce que j'ai avancé, il est possible qu'en 1882 les stocks de munitions "marine" n'aient pas encore été épuisés, ce qui justifierait que tous les 74 destinés à la Marine aient eu un barillet modifié. Auquel cas, les 74 en 11 mm ne seraient que des "Terre" sur lesquels un M aurait été frappé pour en augmenter la valeur. Ce qui serait facile à voir avec le centrage incorrect et le numéro trop grand.

Autre explication," l'expert" de la salle des ventes ne connait pas la spécificité des 74 "marine" et lui a collé le calibre standard.

Cela n'est pas une hypothèse, mais une quasi-certitude....
(toutes choses égales par ailleurs...)

Dans autre domaine concernant le 73 de marine, pour le mien de 1878 N 519, j'ai fait "gonflé" (plusieurs fire forming avec des balles rondes, sans recalibrage derriere bien sur) des étuis en 44 40, et j'adapte l'ogive issue du moule Lee 160-452, une cartouche moderne quoi, ou le projo n'est pas au dimension de l'etui...Je met 0,50 de s1, pour poussé cette balle legere, et ca va du tonnerre, avec une petite contre visée tout de meme, mais un groupement tres correct....Bon..ca..ca n'a rien d'historique, c'etait juste une parenthese  

chamelot a écrit:... Dabord, meme sur un chevalet spécial arme de poing, et tenue fortement coincé, sur de nombreux chamelot que nous avons pu tester, jamais on a pu realiser un "trou dans trou" a 25 metres...!!

J'étais pas réellement "trou dans trou" : en fin de série les trous se touchaient, mais comme le calibre est assez gros c'est plus facile qu'en 22 ! Heureusement j'avais prévu le coup (sans trop l'espérer) et placé derrière le carton une feuille de papier que je changeais à chaque tir, afin de pouvoir numéroter chaque impact et voir sil y avait un rapport avec les écarts de Vo.
Et surtout c'était pas sur appui, où les mouvements de l'index se répercutent quand même et où les erreurs de visée sont prises en compte.
C'était un dispositif métallique très rigidement fixé à la place des plaquettes et s'appuyant sur des vis de pointage indirectement solidaires de la maçonnerie du bâtiment (imposant une distance inférieure à 25 m ; plus proche de 20 m). Vis réglées pour que la ligne de mire pointe le milieu de la cible, et tirs ensuite effectués sans viser, juste en s'assurant que le dispositif était bien appuyé sur les vis de pointage. Un appui ferme évitait tout bougé du doigt sur la détente ; mais le recul étant amorti avec le bras, le relèvement variait en fonction de cette force d'appui. On peut en déduire que peut-être le relèvement "avant que la balle ne sorte" variait aussi... Il faudrait totalement mécaniser le dispositif, mais là ça devient plus compliqué !

L'intérêt est que ça montre la précision intrinsèque du couple arme - munition ; et que ça évite de perdre du temps à chipoter sur l'optimisation d'une munition déjà satisfaisante, alors qu'en fait c'est le tireur qui est en faute.

Intéressant, le doc cité par Quentin.
On se demande alors pourquoi la seconde cartouche "Guerre" a rejoint la charge de la cartouche "Marine", mais qu'en même temps la balle fut allégée !
Les compte-rendus d'expérimentation de la nouvelle cartouche devraient indiquer pourquoi (raisons techniques ou cahier des charges limitant la puissance ?).
A noter qu'il est bien spécifié que la balle est trempée dans la graisse fondue ; un mélange identique à celui de la cartouche Gras (qui effectivement va bien, mais si la couche est trop épaisse il faut appuyer avec un bout de bois pour faire rentrer les cartouches dans le barillet).

LP a écrit:Celui sur la 1èere photo est étonnant car d'après un article de Jean Huon (qui est assez bien documenté) la production totale a été de 1316 armes en trois fabrications (1878-1880 et 1882). Si la seconde photo est cohérente (1878 donc 1ère fabrication), l'autre est bizarre vu le n° de l'arme (1478). Mais il y a certainement d'autres articles pour infirmer ou confirmer ce petit nombre.

Pour moi, il est cohérent: numéro de série 1478, pour fabrication en 1885.

En réalité, il y aurait plutôt 1700 modèles 1874 de Marine construits.
Il y a trace de 2 commandes supplémentaires:
- une centaine en 1886
- une cinquantaine en 1889

Regarde ici: https://www.revolver1873.fr/1873-marine.php#1874-marine

Verchère a écrit:
Intéressant, le doc cité par Quentin.
On se demande alors pourquoi la seconde cartouche "Guerre" a rejoint la charge de la cartouche "Marine", mais qu'en même temps la balle fut allégée !
Les compte-rendus d'expérimentation de la nouvelle cartouche devraient indiquer pourquoi (raisons techniques ou cahier des charges limitant la puissance ?).
A noter qu'il est bien spécifié que la balle est trempée dans la graisse fondue ; un mélange identique à celui de la cartouche Gras (qui effectivement va bien, mais si la couche est trop épaisse il faut appuyer avec un bout de bois pour faire rentrer les cartouches dans le barillet).

il faut que je prenne le temps de plus le décortiquer, mais c'est une mine d'or pour toute personne souhaitant faire du rechargement...
Tout y est expliqué en détail.

Quentin1873 a écrit:

LP a écrit:Celui sur la 1èere photo est étonnant car d'après un article de Jean Huon (qui est assez bien documenté) la production totale a été de 1316 armes en trois fabrications (1878-1880 et 1882). Si la seconde photo est cohérente (1878 donc 1ère fabrication), l'autre est bizarre vu le n° de l'arme (1478). Mais il y a certainement d'autres articles pour infirmer ou confirmer ce petit nombre.

Pour moi, il est cohérent: numéro de série 1478, pour fabrication en 1885.

En réalité, il y aurait plutôt 1700 modèles 1874 de Marine construits.
Il y a trace de 2 commandes supplémentaires:
- une centaine en 1886
- une cinquantaine en 1889

Regarde ici: https://www.revolver1873.fr/1873-marine.php#1874-marine

Très bien, du coup peut-être qu'en 1889 la munition marine était épuisée?