Numérisation de tables de construction
+14
El Pasota
dgil01
FUEGO
Verchère
vivelacolo
jean santos
NORMAND76
moblot70
julio62
Conservateur
LP
Quentin1873
Joel_
lou gascoun
18 participants
Page 5 sur 10
Page 5 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Re: Numérisation de tables de construction
Mon bon Patrick, Il faudra que tu précises de quel tableau il s'agit...Verchère a écrit:De toutes façons, même s'il y a déjà pas mal d'informations, le tableau ne me paraît pas encore totalement complet...
Hi, hi, hi ! C'est le summum de l'auto-critique !Verchère a écrit:Ben si : Instruction de 1884, planche XIII (fusils Mle 1874 et 66-74) !Verchère a écrit:... pour l'instant je n'ai vu aucun document d'époque fixant explicitement l'ordre des marquages ...
Mais quand on m'a posé la question et que j'ai voulu vérifier, j'ai pas regardé là et je suis d'abord tombé sur un des contre-exemples !
Ceci-dit c'est assez génial que tu aies réussi à butiner ces documents et à les numériser: bravo
Voici l'extrait en question pour ceux qui ne voudraient pas se lancer dans la spéléologie documentaire (...car il commence à y en avoir un paquet sur ton site !):
On constate que l'initiale du contrôleur principal doit être à 4h !
La règle était donc celle là...
...avec de temps en temps quelques écarts ou loupés !
Bon Ami Verchère:
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
Je rentre de congés et retrouve avec plaisir ce post. Je suis intéressé au premier chef par la restauration d'un macaron de Gras et cette planche XIII donne tout, y compris l'initiale du contrôleur principal qu'on retrouve aussi sur le canon près de celle du directeur de la manufacture( c'est elle qui me manquait surtout)
Merci Verchère pour avoir cherché ce document et merci aussi Fuego pour ton étude des diverses implantations ( qui prouvent que les implantations des planches "officielles" n'étaient pas toujours respectées )
A décharge de l'ouvrier chargé de composer le poinçon mensuel : ce n'était pas toujours simple car les lettres du poinçon étaient lues en miroir. de plus les mois ont des longueurs différentes , ils avaient certainement des intercalaires pour centrer les textes , mais comme tout est écrit "à l'envers" on avait vite fait de confondre 3h00 et 9h00 en composant le tampon
Je suis en train de faire un dessin du poinçon et de la façon dont devaient être fixées les lettres pour résister aux efforts de la presse à balancier qui était certainement l'outil employé pour obtenir des marquages de profondeur régulière .
Je ne vais pas surcharger ce post qui est beaucoup plus généraliste , j'ouvrirai donc un sujet dédié à ces marquages sur le bois qui pourra aider ceux qui seraient intéressés par rendre plus lisibles les tampons qui souvent ont été "effacés" au cours de ponçages un peu trop vigoureux.
Merci Verchère pour avoir cherché ce document et merci aussi Fuego pour ton étude des diverses implantations ( qui prouvent que les implantations des planches "officielles" n'étaient pas toujours respectées )
A décharge de l'ouvrier chargé de composer le poinçon mensuel : ce n'était pas toujours simple car les lettres du poinçon étaient lues en miroir. de plus les mois ont des longueurs différentes , ils avaient certainement des intercalaires pour centrer les textes , mais comme tout est écrit "à l'envers" on avait vite fait de confondre 3h00 et 9h00 en composant le tampon
Je suis en train de faire un dessin du poinçon et de la façon dont devaient être fixées les lettres pour résister aux efforts de la presse à balancier qui était certainement l'outil employé pour obtenir des marquages de profondeur régulière .
Je ne vais pas surcharger ce post qui est beaucoup plus généraliste , j'ouvrirai donc un sujet dédié à ces marquages sur le bois qui pourra aider ceux qui seraient intéressés par rendre plus lisibles les tampons qui souvent ont été "effacés" au cours de ponçages un peu trop vigoureux.
jean santos- Membre confirmé
- Nombre de messages : 283
Age : 71
Date d'inscription : 10/02/2019
Re: Numérisation de tables de construction
Toutes ces considérations fort intéressantes m'amènent à poser une question plus... "généraliste" à propos des contrôles : comment ça se passait concrètement ? Il y a des sources d'infos quelque part ?
Quand on dit "qu'untel était contrôleur de telle à telle date", ça veut dire que le "gars" passait vraiment ses journées à inspecter et marquer une à une des armes produites à l'identique par dizaines, centaines, milliers ? Ou bien il y avait des sortes d'ateliers fourmillant de petites mains, chapeautées par une huile (le untel en question) dont le nom servait de "caution" (et qui pour le coup, touchait rarement une arme ?) ?
Quand on dit "qu'untel était contrôleur de telle à telle date", ça veut dire que le "gars" passait vraiment ses journées à inspecter et marquer une à une des armes produites à l'identique par dizaines, centaines, milliers ? Ou bien il y avait des sortes d'ateliers fourmillant de petites mains, chapeautées par une huile (le untel en question) dont le nom servait de "caution" (et qui pour le coup, touchait rarement une arme ?) ?
Joel_- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1894
Age : 63
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 08/01/2016
Re: Numérisation de tables de construction
Je pense que la répartition exacte des tâches pouvait varier selon les époques, manufactures et directeurs.
Le "contrôleur principal" étant sans doute le chef de l'atelier de contrôle, endossant donc la responsabilité de leur bonne exécution (ce qui devait au moins lui imposer d'en re-vérifier lui-même un certain nombre, afin de contrôler la qualité du contrôle). Le directeur étant lui-même responsable du fait que le contrôleur principal veille bien au grain...
Il est très vraisemblable que ce contrôle triait les armes, "bonnes à tamponer", "rebutées à démembrer" et "à corriger", les ouvriers poinçonneurs étant certainement spécialisés sur leur poste de travail, avec des apprentis qui leur présentaient les armes tournées dans le bon sens et les reprenaient ensuite pour les passer au poste suivant.
Je ne sais pas à quel moment la numérotation était apposée, mais des diverses observations il ressort que les canons étaient datés à l'issue de leur épreuve, avant (voire bien avant) assemblage et contrôle final de l'arme...
Quant au détail des contrôles, on trouve 2 ou 3 petites choses dans les tables-texte du Lebel, et peut-être un peu plus dans le mémoire du Lt Boisseuil à propos de la tranformation 1886-93 (le très riche mais bien soporifique mémoire du Lt L'Hommunal ... je ne sais plus).
Ces trois documents étant disponibles sur mon site (en signature du message).
Mais j'ai l'impression qu'ils ne donnent qu'une vue très partielle des choses ; il se peut cependant (c'est même vraisemblable) que ces "mémoires" (comme qui dirait des "rapports de stage") ne soient pas isolés et qu'un certain nombre furent rédigés, détaillant peut-être tous les aspects de ces fabrications.
Seulement, déjà ces deux-là (qui m'avaient été transmis par feu "Gilles78") je n'ai pas pu savoir d'où ils sortaient ; alors s'il y en a d'autres, et s'ils ont été conservés, où sont ils ? Je n'ai cependant pas effectué de recherches spécifiques à Vincennes, où j'en avais trouvé d'autres du même genre, dispersés de ci de là...
Le "contrôleur principal" étant sans doute le chef de l'atelier de contrôle, endossant donc la responsabilité de leur bonne exécution (ce qui devait au moins lui imposer d'en re-vérifier lui-même un certain nombre, afin de contrôler la qualité du contrôle). Le directeur étant lui-même responsable du fait que le contrôleur principal veille bien au grain...
Il est très vraisemblable que ce contrôle triait les armes, "bonnes à tamponer", "rebutées à démembrer" et "à corriger", les ouvriers poinçonneurs étant certainement spécialisés sur leur poste de travail, avec des apprentis qui leur présentaient les armes tournées dans le bon sens et les reprenaient ensuite pour les passer au poste suivant.
Je ne sais pas à quel moment la numérotation était apposée, mais des diverses observations il ressort que les canons étaient datés à l'issue de leur épreuve, avant (voire bien avant) assemblage et contrôle final de l'arme...
Quant au détail des contrôles, on trouve 2 ou 3 petites choses dans les tables-texte du Lebel, et peut-être un peu plus dans le mémoire du Lt Boisseuil à propos de la tranformation 1886-93 (le très riche mais bien soporifique mémoire du Lt L'Hommunal ... je ne sais plus).
Ces trois documents étant disponibles sur mon site (en signature du message).
Mais j'ai l'impression qu'ils ne donnent qu'une vue très partielle des choses ; il se peut cependant (c'est même vraisemblable) que ces "mémoires" (comme qui dirait des "rapports de stage") ne soient pas isolés et qu'un certain nombre furent rédigés, détaillant peut-être tous les aspects de ces fabrications.
Seulement, déjà ces deux-là (qui m'avaient été transmis par feu "Gilles78") je n'ai pas pu savoir d'où ils sortaient ; alors s'il y en a d'autres, et s'ils ont été conservés, où sont ils ? Je n'ai cependant pas effectué de recherches spécifiques à Vincennes, où j'en avais trouvé d'autres du même genre, dispersés de ci de là...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Numérisation de tables de construction
Je ne parle pas d'un tableau en particulier. Par exemple le tableau des productions par manufacture et année pourra difficilement être complété au n° près dans toutes les colonnes ; mais il est déjà bien étoffé...FUEGO a écrit:... Mon bon Patrick, Il faudra que tu précises de quel tableau il s'agit...
Je pensais au "tableau général" offert par la vision qu'on a des Berthier.
De nombreux points restent évasifs voire inconnus, et la signification certaine des marquages "M", ou "MD" ou "M + ultérieurement D", n'est pas la seule lacune. Par exemple, en 1909 on aurait adopté une tête mobile "à collet renforcé" ??
Pour prétendre éditer une étude exhaustive, toutes les modifications devraient être exactement précisées, illustrées, cotées...
Pour la modification N il me semble qu'on aurait tout le nécessaire, idem pour la modif de 1908 ; le dessin exact des diverses planches de hausse devrait se trouver (j'ai déjà noté des n° de cartons CAA), ainsi que les modalités d'ajout du tenon de recul ; alors le reste aussi, vraisemblablement.
Les Berthier ont déjà été traités, relativement en détail par J. Huon, plus rapidement par I. McCollum, donc je pense qu'une nouvelle publication serait superflue si elle n'était pas nettement plus complète et détaillée que les précédentes.
Après, c'est surtout une question de luxe et de travail. Si l'on ne compte pas les frais de recherche (éventuellement élevés mais difficiles à chiffrer, autant faire une croix dessus) le papier glacé imprimé en couleurs impose une mise de fonds très importante (et il n'est pas facile de trouver un éditeur qui se risque à faire l'avance).
Tout à l'opposé, en papier "ordinaire" mat, A4 noir et blanc (ou avec très peu de pages couleurs) je savais comment m'en tirer avec une mise de fonds de quelques centaines d'euros (selon le nombre de pages) ... plus "un peu" de travail : fourniture de la maquette prête à imprimer (format PDF), éventuellement insertion manuelle des pages couleurs, reliure, etc.
Mais je ne suis plus très motivé, le PDF téléchargeable sur le net c'est bien plus simple ; ça ne rapporte "rien du tout", ce qui n'est en fait guère moins que "pas grand chose", pour infiniment moins de tracas !
Un ouvrage de référence n'a pas besoin d'être luxueux : les "Grand Robert" ou "Encyclopédiae Universalis" étaient-ils luxueux ? Hormis la reliure, une certaine qualité étant indispensable pour tenir ensemble un tel nombre de pages...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Numérisation de tables de construction
...depuis, j'ai enregistré de nouvelles armes et ai procédé à des corrections suite à des infos d'ALAMAS et suite à l'achat du "DUBESSY": ça s'enrichit et ça s'affine !Verchère a écrit:
Je ne parle pas d'un tableau en particulier. Par exemple le tableau des productions par manufacture et année pourra difficilement être complété au n° près dans toutes les colonnes ; mais il est déjà bien étoffé...
Oui il y a encore quelques trous dans la raquette: mais nous progressons, non ?Verchère a écrit:Je pensais au "tableau général" offert par la vision qu'on a des Berthier.
Verchère a écrit:Pour prétendre éditer une étude exhaustive, toutes les modifications devraient être exactement précisées, illustrées, cotées...
Oui, d'accord avec toi, mais cela me semble "on going" dans nos domaines respectifs. Je pense que dans les 5 à 6 ans la "matière" sera disponible...
Verchère a écrit:
Les Berthier ont déjà été traités, relativement en détail par J. Huon, plus rapidement par I. McCollum, donc je pense qu'une nouvelle publication serait superflue si elle n'était pas nettement plus complète et détaillée que les précédentes.
Encore d'accord pour l'affirmation finale.
On verra bien d'ici là. Toujours est-il que les tracas que tu évoques, nous pouvons les partager et les diviser.Verchère a écrit:Après, c'est surtout une question de luxe et de travail. Si l'on ne compte pas les frais de recherche (éventuellement élevés mais difficiles à chiffrer, autant faire une croix dessus) le papier glacé imprimé en couleurs impose une mise de fonds très importante (et il n'est pas facile de trouver un éditeur qui se risque à faire l'avance).
Tout à l'opposé, en papier "ordinaire" mat, A4 noir et blanc (ou avec très peu de pages couleurs) je savais comment m'en tirer avec une mise de fonds de quelques centaines d'euros (selon le nombre de pages) ... plus "un peu" de travail : fourniture de la maquette prête à imprimer (format PDF), éventuellement insertion manuelle des pages couleurs, reliure, etc.
Mais je ne suis plus très motivé, le PDF téléchargeable sur le net c'est bien plus simple ; ça ne rapporte "rien du tout", ce qui n'est en fait guère moins que "pas grand chose", pour infiniment moins de tracas !
Un ouvrage de référence n'a pas besoin d'être luxueux : les "Grand Robert" ou "Encyclopédiae Universalis" étaient-ils luxueux ? Hormis la reliure, une certaine qualité étant indispensable pour tenir ensemble un tel nombre de pages...
Idem pour les coûts...
Le bouquin de Mc Collum s'est vendu "cher" et poutant comme des petits-pains à tel point que pour l'Europe nous avions droit à des frais de port dissuasifs.
Le terme "ouvrage de référence" me plait bien et quand on voit qu'aujourd'hui c'est le bouquin de HUON qui "fait office de", je me dis "qu'il y a la place"...
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
...plus que de la place: un réel besoin !
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
les amisFUEGO a écrit:...il y a loin de la coupe aux lèvres.Verchère a écrit:Tu ne manqueras bien sûr pas de détailler tout ça de façon exhaustive, lorsque tu écriras LE bouquin sur les Berthier...
...mais j'avoue que j'aimerais bien.
En revanche je pense en être incapable seul et j'aimerais tenter l'aventure en partenariat avec toi et éventuellement un 3ème larron qui pourrait être Yves
si nous sommes trois je suis partant,on peut se lancer!après on verra bien!
par-contre je vous rejoins il ne faut pas une pale copie de ce qui a été fait.il faut du technique++++ ce qui n'a jamais été fait (la future bible des Berthiers )
et vos connaissances sont indéniables vous êtes actuellement les deux référents Berthier sans oublier Alamas et Vivelacolo
je trouve par exemple le principe de présentation de Vivelacolo (voir Mas 36 et évolutions) très bon.
après avoir présenté les différents modèles il faut donner des explications précises sur les différentes évolutions,marquages,colorations, dimensions,trempes des pièces etc... (ce que j'ai essayé de faire en partie pour les Lebels)
mais aussi les matricules par années et enfin les innombrables variantes en particulier pour les mousquetons.
il y a du boulot mais à trois, voir plus c'est faisable.
julio62- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1050
Age : 62
Date d'inscription : 02/06/2013
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
Yves, ce ralliement fait chaud au coeur !julio62 a écrit:
les amis
si nous sommes trois je suis partant,on peut se lancer!après on verra bien!
...et ce d'autant plus que tu n'es pas manchot dans le domaine et que tu as des billes (...you know what I mean!)
Fondamentalement, le boulot est déjà engagé, chacun faisant ses recherches de son côté, avec ses connaissances, ses prédilections et ses possibilités.julio62 a écrit:il y a du boulot mais à trois, voir plus c'est faisable.
Viendra un moment où le fruit sera mûr et où il faudra assembler et compiler tout cela...
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
Je crois qu'on est sur la meme longueur d'onde...
On vient peut-être même d'avancer encore d'un petit cran : une réponse assez plausible à la question "mais pourquoi les Remington ont-ils ce marquage de canon bizarre ?"
A mon avis (et ça tiendra lieu de réponse aux mails), il n'y a pas besoin "de se lancer" mais simplement "de continuer sur la lancée". Effectivement, chacun peut réfléchir au sommaire idéal en critiquant ce qui a déjà été fait ailleurs (l'ordre de traitement du sujet principal, l'espace à allouer à chaque sujet annexe, etc.) ; en étant conscient qu'à part ses innombrables variantes de modernisation le Berthier ne se distingue guère des autres systèmes, et qu'un "plan-type" valable pour le Berthier devrait être utilisable ailleurs (tout au moins pour ses ancêtres qui en matière de documentation ne sont guère mieux lotis - n'oublions pas que le Berthier descend du Chassepot, même s'il n'en exprime plus beaucoup de gènes).
En prévoyant "large", par exemple des chapitres qui seraient bienvenus même si on pense (à tort ou à raison) qu'on ne trouvera rien pour les remplir ; le titre esseulé servant jusqu'au dernier moment à rappeler la question en suspens...
Il y a tout de même un point sur lequel les avis pourraient diverger, c'est que je ne suis pas un "fan" de la multiplication des photos couleurs ; qui n'apportent rien de plus que l'information de couleur, dont quelques exemples suffisent. Le bouquin de G. Layman sur les Rolling-Block est en noir et blanc, et ça ne me dérange nullement : le manque d'informations techniques me chagrine plus, et pour ça rien ne vaut les dessins, toujours parfaitement contrastés, exempts de reflets parasites, associant les formes et les dimensions, etc.
Enfin, pour la concrétisation finale par publication sur papier, j'aurai toujours quelques doutes...
Mais ça n'empêche pas d'organiser les recherches et synthèses en ce sens. Seulement je ne voudrais pas me sentir tenu à une certaine confidentialité : je compte bien mettre sur internet les tables de construction et diverses notes ponctuelles, quand ce sera prêt (vu l'état de mon informatique, ça va pas être immédiat).
Mais ça deviendrait vite assez touffu pour justifier l'existance d'un bouquin synthétisant tout ce fâtras d'informations en vrac...
On vient peut-être même d'avancer encore d'un petit cran : une réponse assez plausible à la question "mais pourquoi les Remington ont-ils ce marquage de canon bizarre ?"
A mon avis (et ça tiendra lieu de réponse aux mails), il n'y a pas besoin "de se lancer" mais simplement "de continuer sur la lancée". Effectivement, chacun peut réfléchir au sommaire idéal en critiquant ce qui a déjà été fait ailleurs (l'ordre de traitement du sujet principal, l'espace à allouer à chaque sujet annexe, etc.) ; en étant conscient qu'à part ses innombrables variantes de modernisation le Berthier ne se distingue guère des autres systèmes, et qu'un "plan-type" valable pour le Berthier devrait être utilisable ailleurs (tout au moins pour ses ancêtres qui en matière de documentation ne sont guère mieux lotis - n'oublions pas que le Berthier descend du Chassepot, même s'il n'en exprime plus beaucoup de gènes).
En prévoyant "large", par exemple des chapitres qui seraient bienvenus même si on pense (à tort ou à raison) qu'on ne trouvera rien pour les remplir ; le titre esseulé servant jusqu'au dernier moment à rappeler la question en suspens...
Il y a tout de même un point sur lequel les avis pourraient diverger, c'est que je ne suis pas un "fan" de la multiplication des photos couleurs ; qui n'apportent rien de plus que l'information de couleur, dont quelques exemples suffisent. Le bouquin de G. Layman sur les Rolling-Block est en noir et blanc, et ça ne me dérange nullement : le manque d'informations techniques me chagrine plus, et pour ça rien ne vaut les dessins, toujours parfaitement contrastés, exempts de reflets parasites, associant les formes et les dimensions, etc.
Enfin, pour la concrétisation finale par publication sur papier, j'aurai toujours quelques doutes...
Mais ça n'empêche pas d'organiser les recherches et synthèses en ce sens. Seulement je ne voudrais pas me sentir tenu à une certaine confidentialité : je compte bien mettre sur internet les tables de construction et diverses notes ponctuelles, quand ce sera prêt (vu l'état de mon informatique, ça va pas être immédiat).
Mais ça deviendrait vite assez touffu pour justifier l'existance d'un bouquin synthétisant tout ce fâtras d'informations en vrac...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Numérisation de tables de construction
Bon Ami Verchère...Verchère a écrit:
En prévoyant "large", par exemple des chapitres qui seraient bienvenus même si on pense (à tort ou à raison) qu'on ne trouvera rien pour les remplir ; le titre esseulé servant jusqu'au dernier moment à rappeler la question en suspens...
...tu es poétique !
...le Brophy qui traite du Springfield 1903 est aussi en noir et blanc et il est superbe !Verchère a écrit:
Il y a tout de même un point sur lequel les avis pourraient diverger, c'est que je ne suis pas un "fan" de la multiplication des photos couleurs ; qui n'apportent rien de plus que l'information de couleur, dont quelques exemples suffisent. Le bouquin de G. Layman sur les Rolling-Block est en noir et blanc, et ça ne me dérange nullement : le manque d'informations techniques me chagrine plus, et pour ça rien ne vaut les dessins, toujours parfaitement contrastés, exempts de reflets parasites, associant les formes et les dimensions, etc.
Ca va pas non ? Comment oserais-tu mettre sur le net des documents tombé dans le domaine public que tu aurais toi même exhumés des archives, photographiés, numérisés et retravaillés ?Verchère a écrit: Seulement je ne voudrais pas me sentir tenu à une certaine confidentialité : je compte bien mettre sur internet les tables de construction et diverses notes ponctuelles, quand ce sera prêt (vu l'état de mon informatique, ça va pas être immédiat).
...c'est totalement inconvenant
Plus sérieusement, et je pense rejoindre ta pensée: un bon livre a le mérite de synthétiser et rassembler des informations qu'il est parfois fastidieux de butiner et trier quand c'est sur support informatique.
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
Du coup, pas besoin de garder jalousement des infos "sous le coude" pour conserver le mystère d'une future éventuelle publication...
Un peu comme le langage de programmation Java : tout le nécessaire était disponible gratuitement sur le net, mais c'était tellement touffu qu'il valait mieux acheter un bouquin pour s'y retrouver...
Donc, rien ne s'opposerait à ce que l'affaire soit discutée en public (du moins jusqu'à un certain volume de texte) ?
D'autant que peut-être "Alamas" nous suit de loin en loin, que "Vivelacolo", "Conservateur" ou d'autres pourraient avoir envie d'ajouter un mot, etc.
Quand je parlais plus haut des sujets annexes, je pensais en particulier à l'introduction "contexte international" (comment c'était chez les autres) et à la conclusion "produits dérivés" (l'artisanat dit "de tranchée"), qui ont déjà été bien largement traités dans un ouvrage faisant référence (celui de J. Huon, pour préciser). Peut-être aussi le chapitre "utilisation sur le terrain", qui en outre impose le recours à des illustrations d'époque, pas pour autant forcément libres de droits...
Il faudrait donc économiser notre énergie en s'en tenant au minimum à propos des développements connexes...
Par contre, un point de contexte mériterait à être plus détaillé car il n'est pas sans conséquences pour les Berthier, initialement armes de cavalerie : la problématique de l'arme longue et du cheval. D'où contraintes d'encombrement, de poids, de position durant les déplacements ; et relative liberté quant à la brutalité du recul, l'arme n'étant pas destinée à un feu soutenu ; ni aux tirs à longue distance (si c'est trop loin on y va ; au galop comme il se doit). Mêmes genres de spécificités pour le mousqueton d'artillerie, avec quelques petites différences à expliciter ; d'ou il découle des différences de fixation de bretelle entre artillerie, cavalerie et infanterie, et tout ce qui s'ensuit au niveau des garnitures...
Si elles ne vous sautent pas aux yeux, pensez aux branches basses des arbres bordant un chemin : elles sont taillées pour qu'un cavalier puisse passer (tout comme les ponts d'autoroute sont théoriquement à la mesure des semi-remorques), mais si le canon du fusil dépasse au dessus de la tête on risque de se retrouver le cul par terre. Tandis qu'à pied, il peut dépasser autant qu'il veut ; par contre il faut alors éviter qu'à chaque pas la crosse cogne contre la cuisse. Etc.
Un autre point à creuser serait la génèse. Mais Berthier lui-même participe au présent projet : il nous a fait parvenir une série de planches de son prototype, incomplètement cotée, avec une annotation précisant que les cotes non spécifiées sont à reprendre sur le Lebel. Donc pas besoin de chercher les différences, elles se signalent d'elles-mêmes.
Par contre, si les différences entre le prototype Berthier et la carabine Mle 1890 sont flagrantes et nombreuses, il serait bon de savoir qui a fait quoi, et pourquoi. Et ça, ça pourrait être un bien gros morceau ! Je devrais avoir l'occasion d'étudier bientôt les rapports de la Commission Permanente de Tir, de 1860 à 1867 (genèse du Chassepot), de l'ordre de 1200 pages manuscrites ! Si l'on trouvait la documentation équivalente pour l'étude du Berthier, ça ne serait pas forcément moins touffu...
En "utilisation sur le terrain" on pourrait éventuellement creuser un peu les sables sahariens, que le mousqueton Berthier semble avoir parcouru de long en large, utilisé à la fois comme carabine de cavalerie et fusil de dragons. Autrefois les dragons étaient des cavaliers combattant principalement à pied ; on les dotait donc d'une arme assez longue mais organisée pour être portée à cheval, la crosse descendant plus bas que pour un piéton. Le Chassepot "de la cavalerie d'Afrique" serait peut-être le dernier modèle du genre...
Mais, ne serait-je pas trop influencé par des lectures de jeunesse, ponctuées de longues méharées, d'escadrons immaculés ? De puits taris aussi ; c'est la saison...
Pour revenir au titre de sujet, les tables de construction numérisées :
Celles que je cite ici, les planches du prototype Berthier, font bien sûr partie de ce que je mettrai en ligne... dès que je pourrai. Ce qui permettra à chacun de se faire une opinion sur les différences à approfondir entre Lebel / Berthier / Mle 1890. Celles du Lebel y sont déjà, mais celles du Mle 1890 (27 planches) je ne les ai pas encore.
Il peut encore rester quelques découvertes à faire sans pointer aux archives, uniquement en potassant / comparant les tables de construction ; comme ce fut le cas pour la modification M-16.
Un peu comme le langage de programmation Java : tout le nécessaire était disponible gratuitement sur le net, mais c'était tellement touffu qu'il valait mieux acheter un bouquin pour s'y retrouver...
Donc, rien ne s'opposerait à ce que l'affaire soit discutée en public (du moins jusqu'à un certain volume de texte) ?
D'autant que peut-être "Alamas" nous suit de loin en loin, que "Vivelacolo", "Conservateur" ou d'autres pourraient avoir envie d'ajouter un mot, etc.
Quand je parlais plus haut des sujets annexes, je pensais en particulier à l'introduction "contexte international" (comment c'était chez les autres) et à la conclusion "produits dérivés" (l'artisanat dit "de tranchée"), qui ont déjà été bien largement traités dans un ouvrage faisant référence (celui de J. Huon, pour préciser). Peut-être aussi le chapitre "utilisation sur le terrain", qui en outre impose le recours à des illustrations d'époque, pas pour autant forcément libres de droits...
Il faudrait donc économiser notre énergie en s'en tenant au minimum à propos des développements connexes...
Par contre, un point de contexte mériterait à être plus détaillé car il n'est pas sans conséquences pour les Berthier, initialement armes de cavalerie : la problématique de l'arme longue et du cheval. D'où contraintes d'encombrement, de poids, de position durant les déplacements ; et relative liberté quant à la brutalité du recul, l'arme n'étant pas destinée à un feu soutenu ; ni aux tirs à longue distance (si c'est trop loin on y va ; au galop comme il se doit). Mêmes genres de spécificités pour le mousqueton d'artillerie, avec quelques petites différences à expliciter ; d'ou il découle des différences de fixation de bretelle entre artillerie, cavalerie et infanterie, et tout ce qui s'ensuit au niveau des garnitures...
Si elles ne vous sautent pas aux yeux, pensez aux branches basses des arbres bordant un chemin : elles sont taillées pour qu'un cavalier puisse passer (tout comme les ponts d'autoroute sont théoriquement à la mesure des semi-remorques), mais si le canon du fusil dépasse au dessus de la tête on risque de se retrouver le cul par terre. Tandis qu'à pied, il peut dépasser autant qu'il veut ; par contre il faut alors éviter qu'à chaque pas la crosse cogne contre la cuisse. Etc.
Un autre point à creuser serait la génèse. Mais Berthier lui-même participe au présent projet : il nous a fait parvenir une série de planches de son prototype, incomplètement cotée, avec une annotation précisant que les cotes non spécifiées sont à reprendre sur le Lebel. Donc pas besoin de chercher les différences, elles se signalent d'elles-mêmes.
Par contre, si les différences entre le prototype Berthier et la carabine Mle 1890 sont flagrantes et nombreuses, il serait bon de savoir qui a fait quoi, et pourquoi. Et ça, ça pourrait être un bien gros morceau ! Je devrais avoir l'occasion d'étudier bientôt les rapports de la Commission Permanente de Tir, de 1860 à 1867 (genèse du Chassepot), de l'ordre de 1200 pages manuscrites ! Si l'on trouvait la documentation équivalente pour l'étude du Berthier, ça ne serait pas forcément moins touffu...
En "utilisation sur le terrain" on pourrait éventuellement creuser un peu les sables sahariens, que le mousqueton Berthier semble avoir parcouru de long en large, utilisé à la fois comme carabine de cavalerie et fusil de dragons. Autrefois les dragons étaient des cavaliers combattant principalement à pied ; on les dotait donc d'une arme assez longue mais organisée pour être portée à cheval, la crosse descendant plus bas que pour un piéton. Le Chassepot "de la cavalerie d'Afrique" serait peut-être le dernier modèle du genre...
Mais, ne serait-je pas trop influencé par des lectures de jeunesse, ponctuées de longues méharées, d'escadrons immaculés ? De puits taris aussi ; c'est la saison...
Pour revenir au titre de sujet, les tables de construction numérisées :
Celles que je cite ici, les planches du prototype Berthier, font bien sûr partie de ce que je mettrai en ligne... dès que je pourrai. Ce qui permettra à chacun de se faire une opinion sur les différences à approfondir entre Lebel / Berthier / Mle 1890. Celles du Lebel y sont déjà, mais celles du Mle 1890 (27 planches) je ne les ai pas encore.
Il peut encore rester quelques découvertes à faire sans pointer aux archives, uniquement en potassant / comparant les tables de construction ; comme ce fut le cas pour la modification M-16.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Planches du Chassepot, datées 1879
Je viens de mettre en ligne cette série de 13 planches, ICI.
Il s'agit de la version ultime, incorporant les rectifications n° 1 ("Chassepot 2e type," je pense) et n° 2 (rallonge de hausse), plus la note de 1875 (modification des graduations du pied de hausse).
C'était au départ un dossier de 14 images couleurs en 300 dpi, beaucoup trop encombrant : 375 Mo !
Une conversion en Noir & Blanc soigneusement dosée, assortie d'une compression très efficace (CCITT groupe IV) m'a permis d'en tirer un fichier PDF de 0.98 Mo (soit un encombrement divisé par 380).
Toutes les cotes ont été vérifiées et celles que la réduction en NB avait rendues illisibles ont été ré-écrites.
Les textes afférents sont pour l'instant trop incomplets pour être publiés (manque la moitié des pages)...
J'en conclurerais que pour une planche de dessin, la numérisation 300 dpi couleurs (ou Niveaux de Gris) est une base de départ insuffisante pour convertir directement en Noir & Blanc sans pertes de lisibilité, et qu'il il faudrait alors monter à 600 dpi...
Mais en disposant des fichiers 300 dpi couleurs pour ré-écrire les cotes trop altérées, c'est jouable (cependant, pas moins de 300 dpi). Ce qui fait tout de même, pour ces planches de 25 x 39 cm, une photo de 13 à 15 méga-pixels (cadrée juste), ou 4 photos de 3 à 5 méga-pixels soigneusement juxtaposées...
Il s'agit de la version ultime, incorporant les rectifications n° 1 ("Chassepot 2e type," je pense) et n° 2 (rallonge de hausse), plus la note de 1875 (modification des graduations du pied de hausse).
C'était au départ un dossier de 14 images couleurs en 300 dpi, beaucoup trop encombrant : 375 Mo !
Une conversion en Noir & Blanc soigneusement dosée, assortie d'une compression très efficace (CCITT groupe IV) m'a permis d'en tirer un fichier PDF de 0.98 Mo (soit un encombrement divisé par 380).
Toutes les cotes ont été vérifiées et celles que la réduction en NB avait rendues illisibles ont été ré-écrites.
Les textes afférents sont pour l'instant trop incomplets pour être publiés (manque la moitié des pages)...
J'en conclurerais que pour une planche de dessin, la numérisation 300 dpi couleurs (ou Niveaux de Gris) est une base de départ insuffisante pour convertir directement en Noir & Blanc sans pertes de lisibilité, et qu'il il faudrait alors monter à 600 dpi...
Mais en disposant des fichiers 300 dpi couleurs pour ré-écrire les cotes trop altérées, c'est jouable (cependant, pas moins de 300 dpi). Ce qui fait tout de même, pour ces planches de 25 x 39 cm, une photo de 13 à 15 méga-pixels (cadrée juste), ou 4 photos de 3 à 5 méga-pixels soigneusement juxtaposées...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Numérisation de tables de construction
J'ai parcouru ton site en long, en large et en travers et n'ai pas trouvé le tableau des productions des Berthier mentionné plus haut. A moins qu'il ne soit pas dans la version publique.
Après tout, c'est mon sujet favori depuis 25 ans (même s'il m'arrive encore de me planter et suis un peu dépassé par d'autres amateurs. J'ai quand même fait quelques progrès depuis mon lamentable mémoire sur "les armes à cartouches métalliques règlementaires en France", produit lors de mes longues soirées inoccupées pendant mon service national, compilation des connaissances livresques de l'époque et sur lesquelles reposent encore les publications en magazine actuelles).
J'ai vu que tu as le Dubessy. Tu as probablement noté que les chiffres de production des premières années du Lebel, détaillées mensuellement, ne collent pas totalement avec les tableaux plus généraux et annuels.
As-tu une copie de ceux de Lombard (avec toutes leurs imperfections et ellipses)?
Le bouquin de Luke Mercaldo sur Remington?
Les tableaux de Sonnerat et de Guelton (même s'il s'agit davantage des chiffres des armes expédiées depuis les manufactures que de ceux de production, d'où une correspondance difficile avec Lombard et un décalage d'un mois ou deux avec les dates des tampons de crosse).
Après tout, c'est mon sujet favori depuis 25 ans (même s'il m'arrive encore de me planter et suis un peu dépassé par d'autres amateurs. J'ai quand même fait quelques progrès depuis mon lamentable mémoire sur "les armes à cartouches métalliques règlementaires en France", produit lors de mes longues soirées inoccupées pendant mon service national, compilation des connaissances livresques de l'époque et sur lesquelles reposent encore les publications en magazine actuelles).
J'ai vu que tu as le Dubessy. Tu as probablement noté que les chiffres de production des premières années du Lebel, détaillées mensuellement, ne collent pas totalement avec les tableaux plus généraux et annuels.
As-tu une copie de ceux de Lombard (avec toutes leurs imperfections et ellipses)?
Le bouquin de Luke Mercaldo sur Remington?
Les tableaux de Sonnerat et de Guelton (même s'il s'agit davantage des chiffres des armes expédiées depuis les manufactures que de ceux de production, d'où une correspondance difficile avec Lombard et un décalage d'un mois ou deux avec les dates des tampons de crosse).
Invité- Invité
Re: Numérisation de tables de construction
Il doit y avoir méprise...
Le passionné des n° de série, c'est "Fuego" ! On avait peut-être parlé ici de sa liste de productions, parce qu'il m'avait envoyé son tableau afin de voir s'il était possible de le mettre sur Internet : sous sa forme actuelle, page de tableur avec notes à rallonge, c'est pas jouable. Mais en pur HTML il faut un fatras de balises rendant la mise à jour très compliquée ! La seule chose qui m'avait paru offrir une mise en page décente c'était une applet Java intégrée à la page web, affichant les notes sur demande, dans des fenêtres annexes ; applet pouvant s'alimenter directement sur une simple exportation au format texte de la feuille de tableur.
Mais quelques questions posées à droite ou à gauche sont restées sans réponse, quant au bon fonctionnement des applets Java dans les divers navigateurs actuellement en service (dans le temps ça marchait ; et à l'identique sur Windows, Mac et Linux).
De toutes façons, après une panne d'ordinateur l'an dernier je n'ai pas encore fini de reconstituer toutes mes données sauvegardées ça et là ; encore moins mes éléments de programmation...
Pour ma part je m'intéresse plus aux détails dimensionnels, et mon "inventaire des pièces de Berthier" n'a encore été transmis, pour avis, qu'à "Fuego" et "Alamas". Il repose beaucoup sur les planches des fusils Mle 1902, 07-15 et M-16, qui sont disponibles mais pas publiables tant que je n'ai pas retrouvé leurs cotes actuelles au CAA ; cet "inventaire" n'est donc pas publiable sur le net pour l'instant.
Relativement aux tables Chassepot annoncées 2 messages plus haut, la compression n'a pas été dosée pour préserver l'aspect décoratif, mais surtout en vue d'un usage documentaire, pour identification ou fabrication de pièces. Le faible encombrement étant utile pour garder ça sur un smartphone (éviter tout de même de se rendre à l'étranger, y-a des précédents...)
La planche I (canon, boitier et hausse), constituée de plusieurs volets dépliants, paraît "gondolée". Ce n'est pas de mon fait : les photographes du SHAT ont sans doute estimé qu'il serait préjudiciable (ou trop chiant) de la mettre bien à plat...
J'insisterais sur un point utile pour l'usage documentaire : ces 13 planches forment un PDF 14 pages, puisqu'il y a la couverture. Afin d'obtenir directement la planche V en tapant "page 5", j'ait numéroté les planches dans une section distincte (la page de couverture n'étant pas numérotée). C'est commode, ça fonctionne sur AcrobatReader / Windows en versions récentes, mais sur une version très ancienne c'est moins sûr (je n'ai plus de quoi le tester) ; idem pour la compression "goupe IV".
Je pourrais ultérieurement modifier les planches de 1925 des mousquetons Berthier déjà sur mon site (en "groupe IV" l'encombrement diminuerait) et les Instructions de 1884 et 1905 (une pagination correspondant exactement à celle de la table des matières serait bien plus commode). Les planches des revolvers Mle 73 et 74 qui sont en ligne, incorporent déjà ça (compression groupe IV et n° de pages correspondants aux n° de planches).
Le passionné des n° de série, c'est "Fuego" ! On avait peut-être parlé ici de sa liste de productions, parce qu'il m'avait envoyé son tableau afin de voir s'il était possible de le mettre sur Internet : sous sa forme actuelle, page de tableur avec notes à rallonge, c'est pas jouable. Mais en pur HTML il faut un fatras de balises rendant la mise à jour très compliquée ! La seule chose qui m'avait paru offrir une mise en page décente c'était une applet Java intégrée à la page web, affichant les notes sur demande, dans des fenêtres annexes ; applet pouvant s'alimenter directement sur une simple exportation au format texte de la feuille de tableur.
Mais quelques questions posées à droite ou à gauche sont restées sans réponse, quant au bon fonctionnement des applets Java dans les divers navigateurs actuellement en service (dans le temps ça marchait ; et à l'identique sur Windows, Mac et Linux).
De toutes façons, après une panne d'ordinateur l'an dernier je n'ai pas encore fini de reconstituer toutes mes données sauvegardées ça et là ; encore moins mes éléments de programmation...
Pour ma part je m'intéresse plus aux détails dimensionnels, et mon "inventaire des pièces de Berthier" n'a encore été transmis, pour avis, qu'à "Fuego" et "Alamas". Il repose beaucoup sur les planches des fusils Mle 1902, 07-15 et M-16, qui sont disponibles mais pas publiables tant que je n'ai pas retrouvé leurs cotes actuelles au CAA ; cet "inventaire" n'est donc pas publiable sur le net pour l'instant.
Relativement aux tables Chassepot annoncées 2 messages plus haut, la compression n'a pas été dosée pour préserver l'aspect décoratif, mais surtout en vue d'un usage documentaire, pour identification ou fabrication de pièces. Le faible encombrement étant utile pour garder ça sur un smartphone (éviter tout de même de se rendre à l'étranger, y-a des précédents...)
La planche I (canon, boitier et hausse), constituée de plusieurs volets dépliants, paraît "gondolée". Ce n'est pas de mon fait : les photographes du SHAT ont sans doute estimé qu'il serait préjudiciable (ou trop chiant) de la mettre bien à plat...
J'insisterais sur un point utile pour l'usage documentaire : ces 13 planches forment un PDF 14 pages, puisqu'il y a la couverture. Afin d'obtenir directement la planche V en tapant "page 5", j'ait numéroté les planches dans une section distincte (la page de couverture n'étant pas numérotée). C'est commode, ça fonctionne sur AcrobatReader / Windows en versions récentes, mais sur une version très ancienne c'est moins sûr (je n'ai plus de quoi le tester) ; idem pour la compression "goupe IV".
Je pourrais ultérieurement modifier les planches de 1925 des mousquetons Berthier déjà sur mon site (en "groupe IV" l'encombrement diminuerait) et les Instructions de 1884 et 1905 (une pagination correspondant exactement à celle de la table des matières serait bien plus commode). Les planches des revolvers Mle 73 et 74 qui sont en ligne, incorporent déjà ça (compression groupe IV et n° de pages correspondants aux n° de planches).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Numérisation de tables de construction
...çà m'intéresserait bien !Alamas a écrit:Les tableaux de Sonnerat et de Guelton
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
Une chose est sûre: ces documents sont clairs et lisibles: bravo pour le boulot de nettoyage et de "compression-sans-trop-de-pertes" !Verchère a écrit:Relativement aux tables Chassepot annoncées 2 messages plus haut, la compression n'a pas été dosée pour préserver l'aspect décoratif, mais surtout en vue d'un usage documentaire, pour identification ou fabrication de pièces. Le faible encombrement étant utile pour garder ça sur un smartphone (éviter tout de même de se rendre à l'étranger, y-a des précédents...)
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
La partie qui nous intéresse des tableaux de Guelton avait été recopiée sur le site par un gentil membre :
https://www.tircollection.com/t32758-armes-produites-aout-novembre-1918
Il s'agit plus vraisemblablement des armes livrées et non des armes produites (comme chez Sonnerat).
Et pour ce dernier :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535274s/f562.item.zoom
Le Lebel, le 07-15 et le 07-15 M16 sont mélangés (et même vraisemblablement les 1907 GG et Cie).
En ce qui concerne les mousquetons, ce n’est pas sous forme de tableau, Châtellerault et St-Etienne sont mélangés :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535274s/f561.item
https://www.tircollection.com/t32758-armes-produites-aout-novembre-1918
Il s'agit plus vraisemblablement des armes livrées et non des armes produites (comme chez Sonnerat).
Et pour ce dernier :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535274s/f562.item.zoom
Le Lebel, le 07-15 et le 07-15 M16 sont mélangés (et même vraisemblablement les 1907 GG et Cie).
En ce qui concerne les mousquetons, ce n’est pas sous forme de tableau, Châtellerault et St-Etienne sont mélangés :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535274s/f561.item
Invité- Invité
NUMERISATION DES TABLES DE CONSTRUCTION
Bonjour
Chapeau bas
Quel travail de recherche et quel savoir faire en informatique,
Félicitations
Chapeau bas
Quel travail de recherche et quel savoir faire en informatique,
Félicitations
"SI LES ARMES SONT HORS LA LOI, ALORS SEULS LES HORS LA LOI AURONT DES ARMES"
NORMAND76- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1765
Age : 63
Localisation : EN...............NORMANDIE ET EN AVEYRON
Date d'inscription : 21/04/2012
Re: Numérisation de tables de construction
Rien qui ne dépasse ce que j'ai appris il y a plus de 20 ans pour faire de la PAO (publication assistée par ordinateur) ; l'informatique n'a pas tant évolué que l'on dit, un octet reste un octet, et un pixel reste un pixel...
Pour info, à part de brefs recours à des utilitaires standard de Windows, le logiciel le plus récent que j'aie utilisé date de 1999 (InDesign 1.0), et ma version de PhotoShop est une version allégée (LE) de 1997, qui était fournie "en prime" avec un scanner ; les trois principaux logiciels utilisés sont de marque Adobe (ça doit pas être un hasard).
Sur un PC relativement récent (quoique ... fabriqué en 2014), une fois que le système accepte de les faire tourner ils foncent comme des fusées ! Ce qui n'est pas le cas des versions récentes (et qui n'était pas non plus le cas de ces vieilles versions sur les PC de leur époque)...
Bonne nouvelle : en me plongeant dans les inventaires CAA je viens de trouver les cotes d'archivage pour les tables de construction des fusils Mle 1902, 07-15 et M-16. Je vais donc pouvoir les ajouter sur les planches afin de les rendre légalement publiables.
Mais quoique le travail soit plus facile que pour le Chassepot (ces trois tables - soit 42 planches - de fusil ont été directement numérisées en 200 dpi Noir et Blanc ; ça altère nettement leur lisibilité mais je n'ai aucun moyen d'améliorer ça), je n'y passerai pas 3 ou 4 heures par nuit, comme pour le Chassepot !
Pour info, à part de brefs recours à des utilitaires standard de Windows, le logiciel le plus récent que j'aie utilisé date de 1999 (InDesign 1.0), et ma version de PhotoShop est une version allégée (LE) de 1997, qui était fournie "en prime" avec un scanner ; les trois principaux logiciels utilisés sont de marque Adobe (ça doit pas être un hasard).
Sur un PC relativement récent (quoique ... fabriqué en 2014), une fois que le système accepte de les faire tourner ils foncent comme des fusées ! Ce qui n'est pas le cas des versions récentes (et qui n'était pas non plus le cas de ces vieilles versions sur les PC de leur époque)...
Bonne nouvelle : en me plongeant dans les inventaires CAA je viens de trouver les cotes d'archivage pour les tables de construction des fusils Mle 1902, 07-15 et M-16. Je vais donc pouvoir les ajouter sur les planches afin de les rendre légalement publiables.
Mais quoique le travail soit plus facile que pour le Chassepot (ces trois tables - soit 42 planches - de fusil ont été directement numérisées en 200 dpi Noir et Blanc ; ça altère nettement leur lisibilité mais je n'ai aucun moyen d'améliorer ça), je n'y passerai pas 3 ou 4 heures par nuit, comme pour le Chassepot !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Numérisation de tables de construction
J'aime beaucoup le document plus haut, approuvé par le si peu sympathique Baquet. Confondre l'année d'épreuve du canon et le modèle, tss, tss...
Remington avait pourtant reçu 50 fusils provenant de la MAC comme modèles, avec, j'imagine, les "bons" marquages.
Pour ceux qui ne connaissent pas Baquet, qui n'a certes pas eu la tâche facile, je conseille la lecture de ses souvenirs d'un Directeur de l'Artillerie, facilement consultables sur le Net (Gallica, en particulier).
Louis Renault l'évoque dans ses propres mémoires (Voir entre autres, Gilbert Hatry - Renault, usine de guerre, 1914-1918, Lafourcade Ed°) en ce qui concerne la production des obus pour passer de l'embouti à l'usiné, mais sans le nommer autrement que par ses fonctions. Non, pas sympa...
Remington avait pourtant reçu 50 fusils provenant de la MAC comme modèles, avec, j'imagine, les "bons" marquages.
Pour ceux qui ne connaissent pas Baquet, qui n'a certes pas eu la tâche facile, je conseille la lecture de ses souvenirs d'un Directeur de l'Artillerie, facilement consultables sur le Net (Gallica, en particulier).
Louis Renault l'évoque dans ses propres mémoires (Voir entre autres, Gilbert Hatry - Renault, usine de guerre, 1914-1918, Lafourcade Ed°) en ce qui concerne la production des obus pour passer de l'embouti à l'usiné, mais sans le nommer autrement que par ses fonctions. Non, pas sympa...
Invité- Invité
Re: Numérisation de tables de construction
...très bonne nouvelle mon bon Verchère !Verchère a écrit:Bonne nouvelle : en me plongeant dans les inventaires CAA je viens de trouver les cotes d'archivage pour les tables de construction des fusils Mle 1902, 07-15 et M-16. Je vais donc pouvoir les ajouter sur les planches afin de les rendre légalement publiables.
FUEGO- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2280
Age : 60
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Numérisation de tables de construction
verchere
je t'avais donné pour les chassepots et Gras les cotes des vis support à double rosette pour compléter ta Doc.
je peux essayer de les retrouver au cas ou.
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Chassepot-Gras/Vis_ChassETgras.pdf
je t'avais donné pour les chassepots et Gras les cotes des vis support à double rosette pour compléter ta Doc.
je peux essayer de les retrouver au cas ou.
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Chassepot-Gras/Vis_ChassETgras.pdf
julio62- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1050
Age : 62
Date d'inscription : 02/06/2013
Re: Numérisation de tables de construction
C'est pas perdu ! C'est même déjà retrouvé, dans le tri des sauvegardes après le décès inopiné de mon PC (si jeune, même pas 20 ans...).
Mais ce qui me manque encore pour mettre à jour ces PDF, c'est les fichiers de travail au format du logiciel de dessin et du logiciel de mise en page...
Entre le nettoyage et la publication des tables de constructions fournies par un correspondant, et la restauration de mes anciennes données, il m'a fallu définir des priorités.
Mais ce qui me manque encore pour mettre à jour ces PDF, c'est les fichiers de travail au format du logiciel de dessin et du logiciel de mise en page...
Entre le nettoyage et la publication des tables de constructions fournies par un correspondant, et la restauration de mes anciennes données, il m'a fallu définir des priorités.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Page 5 sur 10 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Sujets similaires
» Percuteur 1873 limé à refaire - Besoin des côtes
» Tables de construction des mousquetons Berthier 92 & 16
» Construction Snider
» Construction de lunette US
» DE RE METALLICA
» Tables de construction des mousquetons Berthier 92 & 16
» Construction Snider
» Construction de lunette US
» DE RE METALLICA
Page 5 sur 10
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum