Numérisation de tables de construction

Le problème de St Etienne c'est que l'on ne peut pas aller prendre des photos dans l'établissement, c'est interdit et pourtant j'ai tout essayé ! Il est donc nécessaire de faire une demande, de passer par leur photographe officiel et attendre que le musée lance une campagne photos. Pour le livre Gras, cela coûtait plus de 1000 euros pour quelques armes auquel il faut ajouter les droits d'utilisations et d'exploitations qui m'étaient inconnus. Ils avaient été plus compréhensif pour le Chassepot avec le prêt d'un grand nombre de clichés qui étaient disponibles et une exploitation gracieuse. Châtellerault recèle encore de nombreux plans et informations, il faut cependant faire le voyage et rester sur place plusieurs jours. J'ai déjà fait plusieurs fois le voyage, c'est cela coûte cher ! Patrick, étant très bordélique, comme le dise mes amis (et les autres) j'avais noté les gisements sur des papiers volants que bien sur je finis par égarer. Difficile alors pour moi de m'y retrouver.

Effectivement, le "tarif est un peu élevé...

et les recherches documentaires jamais très faciles dans notre pays, les archives étant parfois plutôt...en vrac...

Oui, il faut parfois se taper 50 cartons (avant que ceux-ci ne soient limités) pour trouver une informations ou photos. Un voyage à Vincennes depuis Dijon avec à l'arrivée 3 cartons seulement à fouiller, si vous ne trouvez rien, bénéfice égale perte ! Et cela m'est arrivée quelques fois !

Les recherches documentaires, je ne sais pas si elles sont plus difficiles chez nous. Certes les archives ne sont pas toujours bien classées, ni facilement accessibles, mais au moins il y en a, et beaucoup !
En s'obstinant un peu on est déjà arrivés à réunir pas mal de choses sur les armes françaises fin XIXe / début XXe ; il ne m'a pas semblé que nos voisins en avaient autant sur le SR 1889 suisse ou le M.95 autrichien, par exemple...

Pour les photos, effectivement certains musées sont bien tatillons ; et gourmands.
Mais pour les photos le problème se dédouble : d'abord avoir la photo du matériel désiré, et ensuite la possibilité de la publier. Si le premier point est par définition incontournable, pour le second on peut toujours dessiner l'objet photographié ! Le dessin ayant aussi l'avantage d'éviter les problèmes d'ombres malvenues, et de permettre d'appuyer sur des détails qui en photo se perdent dans la masse.
Il manque la couleur ? Bof...

Pour les archives, il vaut mieux passer d'abord pas mal de temps sur les inventaires pour sélectionner un bon nombre de cartons éventuellement intéressants, prévoir plusieurs journées sur place (surtout si le nombre de cartons par jour est contingenté), et venir avec une "liste de courses" assez large : ça augmente les chances de trouver des documents rentabilisant le voyage.
Eventuellement, discuter un peu avec les autres chercheurs. Il m'est arrivé à Vincennes d'être (discrètement) hélé depuis une autre table, par un collègue qui était par hasard tombé sur une pièce cadrant avec mes recherches ; ou même de recevoir des photocopies prises " à tout hasard" par une vague connaissance ayant vent de mes travaux en cours. C'est quand je travaillais sur la fortif et l'artillerie, peut-être ce milieu est-il plus soudé que les amateurs d'armes, ou simplement moins discret (les sauveurs de vieilles pierres n'étant guère la cible de ces XXXXX de journaleux de XXXXXX, ni des fonctionnaires trop zélés - sauf des saboteurs chargés des normes de sécurité).

Mais finalement, tout au moins dans le petit milieu de TCAR, il s'instaure aussi des courants d'échanges fructueux. Juste que la recherche en archives n'y compte guère d'adeptes.
Pourtant, un parisien peut facilement passer une journée de repos à Vincennes, ça ne coûte rien qu'un ticket de métro si on réside trop loin pour y aller à pied ; et quelques références de carton sont déjà connues, qui renferment des documents intéressants (à étudier ou simplement à photographier soigneusement).

Je viens d'ajouter sur mon site les tables des revolvers Mle 1887 (tracés de 1887 et 1890) et Mle 1892 (tracés et textes de 1895), qui étaient déjà sur le site de "Quentin1873".
Dans le dossier "Revolvers français Mle 1887 & 1892" :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm#92

Les documents relatifs au Mle 1887 sont des anciennes numérisations N&B du CAA, que j'ai nettoyées des chiures de mouche mais je ne pouvais rien faire pour améliorer la lisibilité.

Les documents relatifs au Mle 1892 sont le fruit d'un travail collectif : "Lou Gascoun" a prêté les documents originaux, "Fuego" les a numérisés en 600 dpi couleurs format A3 (en deux moitiés pour les planches), puis j'ai recollé les morceaux, converti en 300 dpi N&B pour réduire drastiquement l'encombrement, nettoyé les chiures de mouche et vérifié la lisibilité de chaque cote en retouchant au besoin pixel par pixel.


Plus un gros morceau : les tables des carabines Berthier Mle 1890, textes et planches.
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Car-1890_Plans-1894.pdf (PDF de 3.98 Mo)
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Car-1890_Textes-1894.pdf (PDF de 3.37 Mo).

Même travail collectif, des mêmes intervenants, avec en plus un traitement particulier des feuilles rectificatives, qui étaient annotées à l'encre rouge sur les documents.
Sont décrites les carabines de cavalerie 1er et 2e type, la carabine de cuirassiers, la carabine de gendarmerie (modèles 1890) et le mousqueton d'artillerie (modèle 1892) ainsi que leurs baïonnettes quand il y a lieu.

Bonjour à tous,

Je me permet de relancer ce projet.

Je suis toujours à la recherche du document suivant:
Armes à feu portatives
Revolver Modèle 1873
Tables de construction : table des dimensions et planches
1876

En effet, celui que nous avons avec @Verchère est très incomplet.
(voir ici: https://www.revolver1873.fr/bibliographie.php et http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm )


- Armes à feu portatives : Revolver Modèle 1873. tables des dimensions : texte
- Armes à feu portatives : Revolver Modèle 1873. tables des dimensions : planches
Sont disponibles à la consultation à la médiathèque de St Etienne, mais sont exclues du prêt.

voir ici.

On en trouve aussi trace dans ce document:
https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/notices_files/GR4W.pdf
(p. 255, 4 W 525) du service Historique de la Défense (Vincennes), où ils doivent se trouver.

Merci à tous, d'avance!

Je viens justement de le rappeler sur le sujet "Chassepot" de "christianmery".

Mais les planches on les a déjà, pour revolver Mle 73 et 74 (manque toutefois la planche III "Barillet" du 74)
C'est les textes, qu'on n'a pas : aucun pour le 74, incomplet (et peu lisible) pour le 73.

Les dates sont 1876 pour le revolver Mle 1873, et 20 février 1879 pour le revolver Mle 1874.

Effectivement, en 4W525, ancienne cote 4f34/1, l'ancien listing de Vincennes indique des tables des dimensions (textes et planches) pour les revolvers Mle 1873 et 1874 (page 275 de l'ancien registre papier "Inventaire des archives de l'Artillerie, tome II, 1989").
Mais ces archives ne sont plus à Vincennes, ont été temporairement stockées à ... Rochefort ? ... et doivent maintenant être arrivées à Châtellerault.

Par ailleurs, la table-texte incomplète du Mle 73 ne contient que des tableaux de dimensions, sans aucun des descriptifs habituels. Donc soit les descriptifs sont sur la partie manquante de ce document, soit il y aurait en fait 3 documents par modèle : planches, dimensions et textes...

Bonjour,

Merci @verchère pour ces précisions.
Le rappel dont tu parles: https://www.tircollection.com/t60486-reedition-du-livre-chassepot
Je prospecte activement pour les trouver, car on risque d'en avoir besoin rapidement avec @ChristianMery...

Si vous êtes pressés, alors va falloir raquer !
Tu devrais contacter "Fuego" pour avoir une idée du coût et des formalités ; en tous cas ça revient certainement moins cher que d'aller passer quelques jours à Châtellerault.
D'autant que là tu sais ce que tu veux, et dans quel carton ça se trouve ; la seule inconnue étant le nombre de pages. Par contre, la planche III du 74 risque d'être plus coûteuse !

Ceci en considérant que les Archives de l'Artillerie ont effectivement voyagé dans les délais annoncés, et que le CAA les a empillées de façon accessible.

PS : s'il faut retraiter les numérisations du CAA, je suis là ; je commence à avoir l'habitude...

Verchère a écrit:Si vous êtes pressés, alors va falloir raquer !
Tu devrais contacter "Fuego" pour avoir une idée du coût et des formalités ; en tous cas ça revient certainement moins cher que d'aller passer quelques jours à Châtellerault.

Au risque de vous décevoir, il me semble que la numérisation des planches grand format n'est pas proposée par le SHD.
Ce qui expliquerait le fait que je n'ai pas reçu tout ce que j'ai demandé.

Mais je peux donner des coordonnées à Quentin pour qu'il demande de son côté et confirme ou infirme ce point.

Si, il me semble que la numérisation des planches est prévue, mais ce n'est pas le même tarif ; PAS DU TOUT !

Peut-être aussi est-elle effectuée en extérieur, à l'occasion de "campagnes de numérisation" ?
En tous cas ce fut fait cet été, en 300 dpi couleurs, format 49 x 62 cm marges comprises (càd un grand A2). Mais je ne "sais pas" qui a passé commande, de quelle façon ce fut fait, et combien ça a coûté...

Ceci ne concernerait toutefois que la planche III du revolver 1874 : les tables de dimension sont à priori en plus petit format, souvent plus grand que le A4 (genre legal US) mais ça passe sur leur scanner normal.
Ils font parfois ça en 300 dpi couleurs, mais leur 200 dpi couleurs est largement suffisant.
Ils enregistrent ("au petit bonheur" semble-t'il) en PDF souvent sans la moindre compression (~ 25 Mo le A4 en 300 dpi, ~ 10 Mo en 200 dpi) ou en JPEG (beaucoup moins encombrant), ceci toujours en pages séparées ... souvent cadrées un peu de travers.
Ça se traite sans réelles difficultés (sauf que c'est long et abrutissant) pour en tirer des pages reliées en PDF, redressées et optimisées (avec une division par 10 à 30 de l'encombrement), et même au prix d'un effort supplémentaire avec des n° de page PDF correspondant aux n° de page papier ; je m'en suis déjà tapé quelques centaines de pages, pas loin d'un millier...

En gros, plus la page originale est lourde (PDF sans compression), plus ça prend de temps mais meilleur est le résultat. Car si l'image a déjà été légèrement floutée par une compression JPEG, on ne peut plus guère l'optimiser sans que le flou n'augmente jusqu'à rendre la lecture désagréable.
Le choix, PDF ou JPEG, 200 ou 300 dpi, dépend donc de l'importance accordée au document et du taux de consultation prévu ; tout au moins dans la mesure où le CAA respecte le choix du commanditaire...

PS : si pour les documents désirés il y avait le choix entre le CAA et le Musée d'Art et d'Industrie de St Etienne, il serait peut-être plus simple de s'adresser (moyennant finances) au CAA.
Car la possibilité de photographier gratuitement un document de la bibliothèque du musée de St Etienne est loin d'être certaine, promet d'être compliquée, et la qualité d'une photo à main levée sera toujours très inférieure à une numérisation au scanner.

Bonjour,

Merci pour tout ces éléments de réponse.

Je veux bien le contact, @Fuego.
Au moins pour me renseigner.