Bretelle de Lebel
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Cotes pour bouton Mle 1863
Mon petit bricolage (à peine 500 kg) sur base de tour à cames "Manurhin PF 22" arrive au stade des essais.
Il était prévu de les faire sur ce bouton de bretelle, alors le moment est venu de préciser les cotes. Ci-dessous, à gauche (en bleu) celles glanées dans la doc ancienne ; mais les observations réelles diffèrent, alors à droite (en rouge) j'envisage une alternative.
La base de 1 mm et la tige de 4 mm me paraissent un peu légères ; en rouge elles sont plus rassurantes (ce sont grosso-modo les cotes d'un bouton de bretelle de 49-56). Le diamètre 14 est une moyenne des exemplaires décrits ici, et le rayon de bombé laisse une très courte partie cylindrique pour éviter que le bord du bombé soit tranchant.
Les détenteurs de bretelles Mle 1863 seraient-ils d'accord avec ces cotes en rouge ?
Avec si possible une réponse rapide, car notre ami TJiel doit attendre avec impatience son cadeau de Noël (d'autant que ça risque fort d'être plutôt pour les étrennes).
Il était prévu de les faire sur ce bouton de bretelle, alors le moment est venu de préciser les cotes. Ci-dessous, à gauche (en bleu) celles glanées dans la doc ancienne ; mais les observations réelles diffèrent, alors à droite (en rouge) j'envisage une alternative.
La base de 1 mm et la tige de 4 mm me paraissent un peu légères ; en rouge elles sont plus rassurantes (ce sont grosso-modo les cotes d'un bouton de bretelle de 49-56). Le diamètre 14 est une moyenne des exemplaires décrits ici, et le rayon de bombé laisse une très courte partie cylindrique pour éviter que le bord du bombé soit tranchant.
Les détenteurs de bretelles Mle 1863 seraient-ils d'accord avec ces cotes en rouge ?
Avec si possible une réponse rapide, car notre ami TJiel doit attendre avec impatience son cadeau de Noël (d'autant que ça risque fort d'être plutôt pour les étrennes).
Dernière édition par Verchère le Jeu 19 Déc 2019 - 1:31, édité 2 fois
Re: Bretelle de Lebel
Bonne moyenne, c'est parfait, y a plus qu'à jouer les Pères Noël.
P.A.
P.A.
moblot70- Membre confirmé
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Re: Bretelle de Lebel
En tout cas, les boucles à ardillon restent excessivement rares...
D'ailleurs, pendant que j'y suis, j'ai parlé plus haut de refaire une nouvelle bretelle (à ardillon). Figurez vous que la large ceinture de cuir trouvée pour 1€ chez Emmaüs s'est avérée être ... synthétique. Ha là là, ce monde qui joue dangereusement avec les apparences...
D'ailleurs, pendant que j'y suis, j'ai parlé plus haut de refaire une nouvelle bretelle (à ardillon). Figurez vous que la large ceinture de cuir trouvée pour 1€ chez Emmaüs s'est avérée être ... synthétique. Ha là là, ce monde qui joue dangereusement avec les apparences...
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Bretelle de Lebel
L'image est en place, 3 messages plus haut (propositions de cotes pour bouton Mle 1863, à droite).
Je précise que c'est à l'usage d'une bretelle de Lebel ~ 1900 (ou début de la guerre de 14). Les observations (plus haut dans le sujet) diffèrent un peu des cotes de 1863 (dessin de gauche), peut-être par suite d'une légère évolution sur 40 ans... Ce qui justifie ma réduction de diamètre à 14 (la barre disponible fait 13.96 partout - une cote pas ronde, c'est mieux...)
J'attends donc vos avis, pour tailler les deux outils spécifiques (gorge et rayon de bombé).
NB : l'observation de bretelles d'origine Chassepot et Gras pourrait préciser cette éventuelle évolution.
Je précise que c'est à l'usage d'une bretelle de Lebel ~ 1900 (ou début de la guerre de 14). Les observations (plus haut dans le sujet) diffèrent un peu des cotes de 1863 (dessin de gauche), peut-être par suite d'une légère évolution sur 40 ans... Ce qui justifie ma réduction de diamètre à 14 (la barre disponible fait 13.96 partout - une cote pas ronde, c'est mieux...)
J'attends donc vos avis, pour tailler les deux outils spécifiques (gorge et rayon de bombé).
NB : l'observation de bretelles d'origine Chassepot et Gras pourrait préciser cette éventuelle évolution.
Re: Bretelle de Lebel
Vu! Mais je ne peux t'être d'aucune aide s'agissant des dimensions historiques...Verchère a écrit:L'image est en place, 3 messages plus haut (propositions de cotes pour bouton Mle 1863, à droite).
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Bretelle de Lebel
Eh oui, mais les sachants ne sont guère causants...
Je précise à leur endroit qu'il s'agira de tests d'une ancienne machine-outil fortement bricolée, tests qui déboucheront assurément sur la modification de telle ou telle manette, vis ou levier... Modifications qu'il faudra ensuite confirmer par quelques nouvelles pièces...
N'étant pas Vaucanson il y aura assurément pas mal de modifs, donc pas mal de tests, et finalement plus qu'une grosse poignée de boutons de bretelle (si ça devait être très laborieux, la barre disponible permettrait d'en faire jusqu'à 180 mais j'espère être satisfait avant) ; dont je n'aurai pas grand usage, sauf pour lester d'éventuels envois de "je ne sais quoi", qu'il pourrait un jour ou l'autre m'arriver d'envoyer à tel ou tel d'entre vous...
Ce qui pourrait être une bonne raison pour pousser à la roue !
Je précise à leur endroit qu'il s'agira de tests d'une ancienne machine-outil fortement bricolée, tests qui déboucheront assurément sur la modification de telle ou telle manette, vis ou levier... Modifications qu'il faudra ensuite confirmer par quelques nouvelles pièces...
N'étant pas Vaucanson il y aura assurément pas mal de modifs, donc pas mal de tests, et finalement plus qu'une grosse poignée de boutons de bretelle (si ça devait être très laborieux, la barre disponible permettrait d'en faire jusqu'à 180 mais j'espère être satisfait avant) ; dont je n'aurai pas grand usage, sauf pour lester d'éventuels envois de "je ne sais quoi", qu'il pourrait un jour ou l'autre m'arriver d'envoyer à tel ou tel d'entre vous...
Ce qui pourrait être une bonne raison pour pousser à la roue !
Re: Bretelle de Lebel
UP !
La mise au point du support de barre avec avancement automatique par contrepoids m'a pris plus longtemps que prévu ! Mais maintenant, après un premier essai d'usinage très satisfaisant (la profonde et large gorge du bouton) j'en arrive au taillage de l'outil de forme bombée et à la mise en place définitive des outils...
Mais les cotes restent mal définies !
Donc je rappelle, ci-dessous, à gauche (en bleu) le bouton de la bretelle à ardillon selon document de 1863 ; et en rouge les cotes envisagées pour mieux coller aux observations réelles.
La base et la tige de 1863 me paraissant bien faibles, les cotes en rouge reprennent grosso-modo celles d'un bouton de bretelle de 49-56, et le diamètre 14 est une moyenne des exemplaires décrits plus haut (le rayon de bombé laissant une très courte partie cylindrique évitant que le bord du bombé ne soit tranchant).
Donc encore une fois j'en appelle aux détenteurs de bretelles "genre Mle 1863", pour confirmer que les cotes en rouge s'inscrivent dans la variabilité de leurs exemplaires. Ou infirmer...
La mise au point du support de barre avec avancement automatique par contrepoids m'a pris plus longtemps que prévu ! Mais maintenant, après un premier essai d'usinage très satisfaisant (la profonde et large gorge du bouton) j'en arrive au taillage de l'outil de forme bombée et à la mise en place définitive des outils...
Mais les cotes restent mal définies !
Donc je rappelle, ci-dessous, à gauche (en bleu) le bouton de la bretelle à ardillon selon document de 1863 ; et en rouge les cotes envisagées pour mieux coller aux observations réelles.
La base et la tige de 1863 me paraissant bien faibles, les cotes en rouge reprennent grosso-modo celles d'un bouton de bretelle de 49-56, et le diamètre 14 est une moyenne des exemplaires décrits plus haut (le rayon de bombé laissant une très courte partie cylindrique évitant que le bord du bombé ne soit tranchant).
Donc encore une fois j'en appelle aux détenteurs de bretelles "genre Mle 1863", pour confirmer que les cotes en rouge s'inscrivent dans la variabilité de leurs exemplaires. Ou infirmer...
Re: Bretelle de Lebel
Pas de réactions ?
Tant pis, je partirai alors sur ce dessin...
Encore quelques pièces de réglage à bricoler, les affûtages et réglages à peaufiner, et ça va rouler ; si tout se passe bien ce soir j'aurais une grosse caisse débordant de boutons de bretelle !
Mais faut prendre en compte la loi de Murphy, alors pour le premier essai d'une machine d'un genre que je ne connais que pour l'avoir vu fonctionner, une poignée de boutons pas trop moches ça serait déjà bien...
Les remarques relatives aux cotes peuvent encore être prises en compte jusqu'en début d'après-midi.
Tant pis, je partirai alors sur ce dessin...
Encore quelques pièces de réglage à bricoler, les affûtages et réglages à peaufiner, et ça va rouler ; si tout se passe bien ce soir j'aurais une grosse caisse débordant de boutons de bretelle !
Mais faut prendre en compte la loi de Murphy, alors pour le premier essai d'une machine d'un genre que je ne connais que pour l'avoir vu fonctionner, une poignée de boutons pas trop moches ça serait déjà bien...
Les remarques relatives aux cotes peuvent encore être prises en compte jusqu'en début d'après-midi.
Fabrication des boutons
Le petit Manurhin PF22 simplifié a réussi son examen de passage !
Sans patiner, sans brouter ni même vibrer, et sans baguenauder.
Le réglage des deux outils a certes pris un bon moment (j'ai pas l'habitude) mais pour affiner les cotes il a suffit de gâcher une longueur de pièce. Ensuite la première pièce était trop courte de 0.2 mm, au détriment du bombé dont le bord s'en trouvait coupant (ces 2 pièces d'essai, à l'arrière-plan).
Correction rapide de la butée de longueur, et c'était immédiatement comme désiré (les 3 pièces en premier-plan, qui encadrent un bouton de bretelle de 49/56, paraissant bien petit entre ces géants).
Au chronométrage, d'abord 2'45" puis 2'28" après avoir modifié les leviers commandant les 2 outils (ils manquaient singulièrement d'ergonomie).
Je n'ai pas cherché à reproduire au centième près les cotes prévues (si j'y étais arrivé, ça n'aurait pas fait "d'époque", ces pièces étant tout de même de la gamme des quincailleries ordinaires). Et en définitive la tige de 4.5 mm paraissait bien grosse donc je suis revenu aux 4 mm de 1863, qui inspirent largement confiance ; par contre j'ai préféré conserver 1.5 pour l'épaisseur du pied (au besoin, 1 mm serait tout aussi aisément réalisable).
La variabilité est la suivante (sur 7 pièces) :
Hauteur totale : 13.97, 13.97, 13.97, 13.95, 13.89, 13.96, 13.96 (écart 0.08)
Diamètre tige : 4.04, 4.04, 4.03, 4.04, 4.05, 4.04, 4.06 (écart 0.03)
Epaisseur pied : 1.52, 1.50, 1.51, 1.45, 1.41, 1.51, 1.51 (écart 0.11)
Ces cotes ont été relevées rapidement, sans chipoter... Deux pièces s'écartent nettement, et révèlent sans doute un petit défaut de fonctionnement qu'il faudra cerner et corriger. Mais la tolérance générale du lot me semble tout à fait correcte pour l'époque et le type de pièce.
Le tronçonnage ne laisse au milieu de la base qu'un fin trognon, qui se brise aisément avec le doigt ; et le bord du bombé n'est pas coupant mais il y a aussi 3 arêtes à 90°, en angle très vif. Pas facile à adoucir en polissage, d'autant que l'état de surface n'exige pas réellement de polissage ; peut-être vais-je essayer au "tonneau" (tumbler humide)...
Le Manurhin PF22 devait sans doute "tenir le 1/100" quand il était neuf et outillé par un pro (ce qui n'est pas mon cas). Mais celui-ci à 70 ans de service, il m'a fallu rafistoler quelques éléments sévèrement esquintés, et je l'ai modifié pour remplacer la commande automatique à cames par des leviers manuels indépendants.
Ces changements de tringlerie ont augmenté l'imprécision de 1/100 à 3/100 (mesures du déplacement réel des porte-outils, au comparateur), car les butées fléchissent plus ou moins selon l'effort appliqué aux leviers. Et la vitesse d'avance est totalement instinctive, ainsi que le temps durant lequel l'outil arrivé en butée "lèche" la pièce avant de relâcher le levier. Ce n'est pas exactement reproductible d'une pièce à l'autre, contrairement aux commandes mécaniques originelles ; ce qui diminue la précision d'usinage.
Mais ça simplifie énormément le réglage pour une très petite série de pièces !
NB : 2'45" puis 2'28", c'est bien sûr pour une rafale de 3 pièces, soit 55 puis 48 secondes par pièce. Y-aurait moyen d'accélérer, mais guère : y-a rien à gratter sur les temps intermédiaires, il faudrait plonger les outils plus rapidement. Mais ils lèvent tout de même des copeaux d'environ 8 mm de large, et la courroie plate de 80 mm, constituée de deux élingues de levage jumelées et cirées, ne peut certainement pas passer toute la puissance du moteur.
Sans doute allait-on un peu plus vite dans les années 1900, mais je n'ai pas 3 millions de Lebel à équiper...
Quelques essais complémentaires et la recherche des sources d'imprécision éventuellement correctibles, vont assurément produire encore quelques pièces.
Je doute fort que TJiel ait l'usage de plus d'une dizaine, et pour ma part un autre dizaine suffira largement...
Dois-je en prévoir un peu plus d'avance ? Tant que la machine est réglée, il est facile d'en cracher 10 , voire 20 ou 30 supplémentaires...
Sans patiner, sans brouter ni même vibrer, et sans baguenauder.
Le réglage des deux outils a certes pris un bon moment (j'ai pas l'habitude) mais pour affiner les cotes il a suffit de gâcher une longueur de pièce. Ensuite la première pièce était trop courte de 0.2 mm, au détriment du bombé dont le bord s'en trouvait coupant (ces 2 pièces d'essai, à l'arrière-plan).
Correction rapide de la butée de longueur, et c'était immédiatement comme désiré (les 3 pièces en premier-plan, qui encadrent un bouton de bretelle de 49/56, paraissant bien petit entre ces géants).
Au chronométrage, d'abord 2'45" puis 2'28" après avoir modifié les leviers commandant les 2 outils (ils manquaient singulièrement d'ergonomie).
Je n'ai pas cherché à reproduire au centième près les cotes prévues (si j'y étais arrivé, ça n'aurait pas fait "d'époque", ces pièces étant tout de même de la gamme des quincailleries ordinaires). Et en définitive la tige de 4.5 mm paraissait bien grosse donc je suis revenu aux 4 mm de 1863, qui inspirent largement confiance ; par contre j'ai préféré conserver 1.5 pour l'épaisseur du pied (au besoin, 1 mm serait tout aussi aisément réalisable).
La variabilité est la suivante (sur 7 pièces) :
Hauteur totale : 13.97, 13.97, 13.97, 13.95, 13.89, 13.96, 13.96 (écart 0.08)
Diamètre tige : 4.04, 4.04, 4.03, 4.04, 4.05, 4.04, 4.06 (écart 0.03)
Epaisseur pied : 1.52, 1.50, 1.51, 1.45, 1.41, 1.51, 1.51 (écart 0.11)
Ces cotes ont été relevées rapidement, sans chipoter... Deux pièces s'écartent nettement, et révèlent sans doute un petit défaut de fonctionnement qu'il faudra cerner et corriger. Mais la tolérance générale du lot me semble tout à fait correcte pour l'époque et le type de pièce.
Le tronçonnage ne laisse au milieu de la base qu'un fin trognon, qui se brise aisément avec le doigt ; et le bord du bombé n'est pas coupant mais il y a aussi 3 arêtes à 90°, en angle très vif. Pas facile à adoucir en polissage, d'autant que l'état de surface n'exige pas réellement de polissage ; peut-être vais-je essayer au "tonneau" (tumbler humide)...
Le Manurhin PF22 devait sans doute "tenir le 1/100" quand il était neuf et outillé par un pro (ce qui n'est pas mon cas). Mais celui-ci à 70 ans de service, il m'a fallu rafistoler quelques éléments sévèrement esquintés, et je l'ai modifié pour remplacer la commande automatique à cames par des leviers manuels indépendants.
Ces changements de tringlerie ont augmenté l'imprécision de 1/100 à 3/100 (mesures du déplacement réel des porte-outils, au comparateur), car les butées fléchissent plus ou moins selon l'effort appliqué aux leviers. Et la vitesse d'avance est totalement instinctive, ainsi que le temps durant lequel l'outil arrivé en butée "lèche" la pièce avant de relâcher le levier. Ce n'est pas exactement reproductible d'une pièce à l'autre, contrairement aux commandes mécaniques originelles ; ce qui diminue la précision d'usinage.
Mais ça simplifie énormément le réglage pour une très petite série de pièces !
NB : 2'45" puis 2'28", c'est bien sûr pour une rafale de 3 pièces, soit 55 puis 48 secondes par pièce. Y-aurait moyen d'accélérer, mais guère : y-a rien à gratter sur les temps intermédiaires, il faudrait plonger les outils plus rapidement. Mais ils lèvent tout de même des copeaux d'environ 8 mm de large, et la courroie plate de 80 mm, constituée de deux élingues de levage jumelées et cirées, ne peut certainement pas passer toute la puissance du moteur.
Sans doute allait-on un peu plus vite dans les années 1900, mais je n'ai pas 3 millions de Lebel à équiper...
Quelques essais complémentaires et la recherche des sources d'imprécision éventuellement correctibles, vont assurément produire encore quelques pièces.
Je doute fort que TJiel ait l'usage de plus d'une dizaine, et pour ma part un autre dizaine suffira largement...
Dois-je en prévoir un peu plus d'avance ? Tant que la machine est réglée, il est facile d'en cracher 10 , voire 20 ou 30 supplémentaires...
Re: Bretelle de Lebel
A ta place c'est ce que je ferais ! en tout cas toutes mes félicitations pour le résultat , tu as du en passer des heures a réfléchir pour en arriver la ! Chapeau basVerchère a écrit:Le petit Manurhin PF22 simplifié a réussi son examen de passage !
Sans patiner, sans brouter ni même vibrer, et sans baguenauder.
Le réglage des deux outils a certes pris un bon moment (j'ai pas l'habitude) mais pour affiner les cotes il a suffit de gâcher une longueur de pièce. Ensuite la première pièce était trop courte de 0.2 mm, au détriment du bombé dont le bord s'en trouvait coupant (ces 2 pièces d'essai, à l'arrière-plan).
Correction rapide de la butée de longueur, et c'était immédiatement comme désiré (les 3 pièces en premier-plan, qui encadrent un bouton de bretelle de 49/56, paraissant bien petit entre ces géants).
Au chronométrage, d'abord 2'45" puis 2'28" après avoir modifié les leviers commandant les 2 outils (ils manquaient singulièrement d'ergonomie).
Je n'ai pas cherché à reproduire au centième près les cotes prévues (si j'y étais arrivé, ça n'aurait pas fait "d'époque", ces pièces étant tout de même de la gamme des quincailleries ordinaires). Et en définitive la tige de 4.5 mm paraissait bien grosse donc je suis revenu aux 4 mm de 1863, qui inspirent largement confiance ; par contre j'ai préféré conserver 1.5 pour l'épaisseur du pied (au besoin, 1 mm serait tout aussi aisément réalisable).
La variabilité est la suivante (sur 7 pièces) :
Hauteur totale : 13.97, 13.97, 13.97, 13.95, 13.89, 13.96, 13.96 (écart 0.08)
Diamètre tige : 4.04, 4.04, 4.03, 4.04, 4.05, 4.04, 4.06 (écart 0.03)
Epaisseur pied : 1.52, 1.50, 1.51, 1.45, 1.41, 1.51, 1.51 (écart 0.11)
Ces cotes ont été relevées rapidement, sans chipoter... Deux pièces s'écartent nettement, et révèlent sans doute un petit défaut de fonctionnement qu'il faudra cerner et corriger. Mais la tolérance générale du lot me semble tout à fait correcte pour l'époque et le type de pièce.
Le tronçonnage ne laisse au milieu de la base qu'un fin trognon, qui se brise aisément avec le doigt ; et le bord du bombé n'est pas coupant mais il y a aussi 3 arêtes à 90°, en angle très vif. Pas facile à adoucir en polissage, d'autant que l'état de surface n'exige pas réellement de polissage ; peut-être vais-je essayer au "tonneau" (tumbler humide)...
Le Manurhin PF22 devait sans doute "tenir le 1/100" quand il était neuf et outillé par un pro (ce qui n'est pas mon cas). Mais celui-ci à 70 ans de service, il m'a fallu rafistoler quelques éléments sévèrement esquintés, et je l'ai modifié pour remplacer la commande automatique à cames par des leviers manuels indépendants.
Ces changements de tringlerie ont augmenté l'imprécision de 1/100 à 3/100 (mesures du déplacement réel des porte-outils, au comparateur), car les butées fléchissent plus ou moins selon l'effort appliqué aux leviers. Et la vitesse d'avance est totalement instinctive, ainsi que le temps durant lequel l'outil arrivé en butée "lèche" la pièce avant de relâcher le levier. Ce n'est pas exactement reproductible d'une pièce à l'autre, contrairement aux commandes mécaniques originelles ; ce qui diminue la précision d'usinage.
Mais ça simplifie énormément le réglage pour une très petite série de pièces !
NB : 2'45" puis 2'28", c'est bien sûr pour une rafale de 3 pièces, soit 55 puis 48 secondes par pièce. Y-aurait moyen d'accélérer, mais guère : y-a rien à gratter sur les temps intermédiaires, il faudrait plonger les outils plus rapidement. Mais ils lèvent tout de même des copeaux d'environ 8 mm de large, et la courroie plate de 80 mm, constituée de deux élingues de levage jumelées et cirées, ne peut certainement pas passer toute la puissance du moteur.
Sans doute allait-on un peu plus vite dans les années 1900, mais je n'ai pas 3 millions de Lebel à équiper...
Quelques essais complémentaires et la recherche des sources d'imprécision éventuellement correctibles, vont assurément produire encore quelques pièces.
Je doute fort que TJiel ait l'usage de plus d'une dizaine, et pour ma part un autre dizaine suffira largement...
Dois-je en prévoir un peu plus d'avance ? Tant que la machine est réglée, il est facile d'en cracher 10 , voire 20 ou 30 supplémentaires...
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Re: Bretelle de Lebel
Des heures pour remettre la bécane en état ; des dizaines et des dizaines, même !
Presque une heure pour tailler et affûter l'outil mixte : "de forme" (rayon 7.2) et tronçonnage.
Et quand même deux bonnes heures pour régler les outils et le débattement des leviers, mais c'est parce-que je n'ai pas l'habitude.
Sinon il m'avait suffit de demander au décolleteur qui m'a donné la machine comment il ferait, et sa réponse correspondait d'ailleurs exactement à un article des années 20 contenant des exemples d'usinage sur tour à décolleter "parisien".
- ouverture de la pince >> avance de la barre (sous l'action d'un contrepoids) contre une butée éclipsable,
- plongée de l'outil taillant la gorge, retrait de cet outil,
- plongée de l'outil de forme (positionné au plus près de la broche), qui tronçonne la pièce finie et en plongeant un peu plus loin taille le bombé de la pièce suivante, retrait de cet outil,
- ouverture de la pince ... etc.
Je viens d'en refaire 4 ; pas moyen d'en faire pendant la durée d'une clope complète, il fait trop froid (et les leviers fatiguent tout de même un peu le bras, les porte-outils étant équipés de ressorts de rappel assez forts).
Etant donné que c'est amusant à faire (et bien joli à voir, cette gerbe d'aiguilles dorées qui voltige), je n'aurai pas à me forcer pour en faire plus que la vingtaine strictement nécessaire...
Mais c'est pas tout ça ! Va aussi falloir faire les boucles à ardillon qui vont avec ! Et la cadence sera infiniment moins élevée...
Presque une heure pour tailler et affûter l'outil mixte : "de forme" (rayon 7.2) et tronçonnage.
Et quand même deux bonnes heures pour régler les outils et le débattement des leviers, mais c'est parce-que je n'ai pas l'habitude.
Sinon il m'avait suffit de demander au décolleteur qui m'a donné la machine comment il ferait, et sa réponse correspondait d'ailleurs exactement à un article des années 20 contenant des exemples d'usinage sur tour à décolleter "parisien".
- ouverture de la pince >> avance de la barre (sous l'action d'un contrepoids) contre une butée éclipsable,
- plongée de l'outil taillant la gorge, retrait de cet outil,
- plongée de l'outil de forme (positionné au plus près de la broche), qui tronçonne la pièce finie et en plongeant un peu plus loin taille le bombé de la pièce suivante, retrait de cet outil,
- ouverture de la pince ... etc.
Je viens d'en refaire 4 ; pas moyen d'en faire pendant la durée d'une clope complète, il fait trop froid (et les leviers fatiguent tout de même un peu le bras, les porte-outils étant équipés de ressorts de rappel assez forts).
Etant donné que c'est amusant à faire (et bien joli à voir, cette gerbe d'aiguilles dorées qui voltige), je n'aurai pas à me forcer pour en faire plus que la vingtaine strictement nécessaire...
Mais c'est pas tout ça ! Va aussi falloir faire les boucles à ardillon qui vont avec ! Et la cadence sera infiniment moins élevée...
Re: Bretelle de Lebel
Tu devrais faire un petit film et nous montrer tout ça , ce doit être fort intéressant et instructif .Verchère a écrit:Des heures pour remettre la bécane en état ; des dizaines et des dizaines, même !
Presque une heure pour tailler et affûter l'outil mixte : "de forme" (rayon 7.2) et tronçonnage.
Et quand même deux bonnes heures pour régler les outils et le débattement des leviers, mais c'est parce-que je n'ai pas l'habitude.
Sinon il m'avait suffit de demander au décolleteur qui m'a donné la machine comment il ferait, et sa réponse correspondait d'ailleurs exactement à un article des années 20 contenant des exemples d'usinage sur tour à décolleter "parisien".
- ouverture de la pince >> avance de la barre (sous l'action d'un contrepoids) contre une butée éclipsable,
- plongée de l'outil taillant la gorge, retrait de cet outil,
- plongée de l'outil de forme (positionné au plus près de la broche), qui tronçonne la pièce finie et en plongeant un peu plus loin taille le bombé de la pièce suivante, retrait de cet outil,
- ouverture de la pince ... etc.
Je viens d'en refaire 4 ; pas moyen d'en faire pendant la durée d'une clope complète, il fait trop froid (et les leviers fatiguent tout de même un peu le bras, les porte-outils étant équipés de ressorts de rappel assez forts).
Etant donné que c'est amusant à faire (et bien joli à voir, cette gerbe d'aiguilles dorées qui voltige), je n'aurai pas à me forcer pour en faire plus que la vingtaine strictement nécessaire...
Mais c'est pas tout ça ! Va aussi falloir faire les boucles à ardillon qui vont avec ! Et la cadence sera infiniment moins élevée...
Lebel 30- Pilier du forum
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Re: Bretelle de Lebel
Idée excellente, celle de la petite vidéo. Car je ne comprends pas grand chose à ce qui se passe et "Etant donné que c'est amusant à faire (et bien joli à voir, cette gerbe d'aiguilles dorées qui voltige)", ça donne bien envie de voir .
Paysan ingénieur et pas moins rêveur pour autant!
C'est vrai qu'avec une dizaine de ces boutons j'en aurai largement assez. Avec le certificat authenticité, je crois que tu pourrais ravir des acheteurs sur NB, vu qu'il ne s'y vend que des boutons approximatifs au regard de l'Histoire.
Je lis que tu a l'intention de passer à la copie de boucles à ardillon. Elles sont absentes sur le net, d'après ce que j'ai pu en voir. Je ferais donc le même commentaire.
En tout cas bravo pour ce travail, toute cette recherche que tu a mené au fil des mois sur le forum à partir d'une question anodine finalement, concernant un objet bien anodin lui aussi : la bretelle réglementaire française largement utilisée au début de la première guerre mondiale.
Travail complètement désintéressé, on peut tous le constater.
J'en profite pour remercier tout ceux ici qui se sont pris au jeu.
Bravo à toi, Verchère, bravo à tous.
Paysan ingénieur et pas moins rêveur pour autant!
C'est vrai qu'avec une dizaine de ces boutons j'en aurai largement assez. Avec le certificat authenticité, je crois que tu pourrais ravir des acheteurs sur NB, vu qu'il ne s'y vend que des boutons approximatifs au regard de l'Histoire.
Je lis que tu a l'intention de passer à la copie de boucles à ardillon. Elles sont absentes sur le net, d'après ce que j'ai pu en voir. Je ferais donc le même commentaire.
En tout cas bravo pour ce travail, toute cette recherche que tu a mené au fil des mois sur le forum à partir d'une question anodine finalement, concernant un objet bien anodin lui aussi : la bretelle réglementaire française largement utilisée au début de la première guerre mondiale.
Travail complètement désintéressé, on peut tous le constater.
J'en profite pour remercier tout ceux ici qui se sont pris au jeu.
Bravo à toi, Verchère, bravo à tous.
T.Jiel- Membre confirmé
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Re: Bretelle de Lebel
La dizaine est faite, et même plus. En effectuant des petites modifs successives sur la machine, chacune validée par quelques pièces, j'en suis à 22 pces et c'est pas fini...T.Jiel a écrit:... C'est vrai qu'avec une dizaine de ces boutons j'en aurai largement assez. Avec le certificat authenticité, ...
Le "certificat d'authenticité", par contre, me laisse plus circonspect !
Car mes dernières insistances sont restées sans réponses, et la fourchette de cotes acceptables reste mal définie (je pourrais éventuellement diminuer l'épaisseur de base à 1.0 mm, mais ça réduirait la hauteur du bouton à 13.5 à moins de refaire un outil à gorge plus large).
La "portée" de ce bouton n'est pas non plus clairement établie :
- En 1863 il faisait sans doute 15 mm de diamètre,
- Vers 1900 il paraît être tombé à 14 mm (la bretelle "Mle 1889" citée par J. Huon ?),
- Mais sur un Chassepot ou un Gras, le bouton de 14 mm est-il acceptable ?
J'en ferai de toutes façons un peu plus, mais quant au nombre ?
L'avis des collectionneurs de TCAR me serait bien utile.
Ainsi que pour la "valeur d'échange" (48 secondes c'est pas beaucoup, en ajoutant le métal ça monte à peine, quant au temps de réglage et à l'amortissement de la machine, c'est extrêmement subjectif).
La vidéo, oui je vais voir ça (bien que n'ayant aucune habitude de ce genre de choses, ne sachant même pas comment la mettre en ligne). J'avais pensé à une série de photos, mais ça aurait forcément dégénéré en aperçus techniques n'intéressant personne ; alors la vidéo ce sera mieux !
Les boucles à ardillon, je vais commencer à m'y pencher...
@ TJiel : alors si tu peux attendre pour l'envoi, j'y joindrai 2 ou 3 boucles (pas 10, non ! Parce-que ce sera bien plus long à faire que les boutons).
Re: Bretelle de Lebel
De modif-essai en modif-essai, j'en suis maintenant à 30 boutons ; ça va bientôt suffire, non ?
J'ai refait le dessin, avec les cotes finalement retenues. Sur 30 pièces il n'y en a que 2 qui sortent des tolérances (un poil trop courtes), et la plupart sont à +/- 0.05 mm. En fait, même les pièces "hors tolérances" s'inscrivent sans doute dans les variabilités observables sur pièces d'époque (encore faudrait-il avoir un certain nombre de relevés détaillés).
Par ailleurs, j'ai commencé à étudier la fabrication des boucles ; et d'abord les propriétés du métal :
Est disponible, une barre de laiton de décolletage CuZn39Pb3, diamètre 4 mm. C'est un laiton généralement dur et un peu cassant ; faute de précision contraire une tige de laiton de supermarché sera sans doute analogue, car vu la composition et le volume de production c'est certainement la nuance la moins chère.
Le problème pourrait être le pliage à froid, auquel ce métal est peu adapté. Il faudrait éventuellement recuire la barre avec refroidissement lent, ou même plier à chaud (je ne vais pas reprendre ici des aperçus métallurgiques largement traités ailleurs, à propos des douilles en laiton tourné).
D'après le dessin il faudrait plier avec un rayon intérieur de 3 mm environ.
Le métal brut accepte de se cintrer à froid sans se briser sur un axe de 6, mais il résiste pas mal et en fin de compte le rayon est bien supérieur à 3 ; ce serait tout de même jouable...
A chaud, le cintrage est nettement plus facile et le rayon est parfaitement respecté.
A froid, sur un métal recuit le résultat est intermédiaire.
Plier à froid des segments coupés de longueur et préalablement recuits serait la façon la plus commode :
- effectuer les plis l'un après l'autre au bout d'une tige longue coupée une fois le dernier pli réalisé, n'est ni commode ni précis car le reste de la tige gêne les mouvements. Mieux vaut couper préalablement des segments d'une longueur déterminée par taonnement (un seul tâtonnement suffit, d'ailleurs).
- chauffer en place durant chaque pliage n'est pas commode non plus, la chauffe n'est pas parfaite, et ça consomme pas mal de gaz.
- le recuit préalable d'une pincée de tiges calibrées posées sur une plaque d'amiante ou une brique légère économise le combustible et simplifie les opérations de pliage. Ce sera donc testé en premier...
Ensuite, pour obtenir des cotes régulières et des plis tous identiques (à peu près) il faut procéder sur un gabarit pourvu de presseurs immobilisant ce qui est déjà fait.
Il y a plusieurs façons de concevoir ce gabarit, la plus simple n'étant pas forcément la meilleure ! Ce sera la suite...
J'ai refait le dessin, avec les cotes finalement retenues. Sur 30 pièces il n'y en a que 2 qui sortent des tolérances (un poil trop courtes), et la plupart sont à +/- 0.05 mm. En fait, même les pièces "hors tolérances" s'inscrivent sans doute dans les variabilités observables sur pièces d'époque (encore faudrait-il avoir un certain nombre de relevés détaillés).
Par ailleurs, j'ai commencé à étudier la fabrication des boucles ; et d'abord les propriétés du métal :
Est disponible, une barre de laiton de décolletage CuZn39Pb3, diamètre 4 mm. C'est un laiton généralement dur et un peu cassant ; faute de précision contraire une tige de laiton de supermarché sera sans doute analogue, car vu la composition et le volume de production c'est certainement la nuance la moins chère.
Le problème pourrait être le pliage à froid, auquel ce métal est peu adapté. Il faudrait éventuellement recuire la barre avec refroidissement lent, ou même plier à chaud (je ne vais pas reprendre ici des aperçus métallurgiques largement traités ailleurs, à propos des douilles en laiton tourné).
D'après le dessin il faudrait plier avec un rayon intérieur de 3 mm environ.
Le métal brut accepte de se cintrer à froid sans se briser sur un axe de 6, mais il résiste pas mal et en fin de compte le rayon est bien supérieur à 3 ; ce serait tout de même jouable...
A chaud, le cintrage est nettement plus facile et le rayon est parfaitement respecté.
A froid, sur un métal recuit le résultat est intermédiaire.
Plier à froid des segments coupés de longueur et préalablement recuits serait la façon la plus commode :
- effectuer les plis l'un après l'autre au bout d'une tige longue coupée une fois le dernier pli réalisé, n'est ni commode ni précis car le reste de la tige gêne les mouvements. Mieux vaut couper préalablement des segments d'une longueur déterminée par taonnement (un seul tâtonnement suffit, d'ailleurs).
- chauffer en place durant chaque pliage n'est pas commode non plus, la chauffe n'est pas parfaite, et ça consomme pas mal de gaz.
- le recuit préalable d'une pincée de tiges calibrées posées sur une plaque d'amiante ou une brique légère économise le combustible et simplifie les opérations de pliage. Ce sera donc testé en premier...
Ensuite, pour obtenir des cotes régulières et des plis tous identiques (à peu près) il faut procéder sur un gabarit pourvu de presseurs immobilisant ce qui est déjà fait.
Il y a plusieurs façons de concevoir ce gabarit, la plus simple n'étant pas forcément la meilleure ! Ce sera la suite...
Re: Bretelle de Lebel
Hé ben , cette bretelle vaut son pesant d'or, vu le débat suscité....
joselito- Modérateur
- Nombre de messages : 17734
Age : 65
Localisation : FTA Bully Chti !
Date d'inscription : 29/05/2011
Re: Bretelle de Lebel
Notre ami "fcrozet" nous a présenté une belle carabine Berthier "transformée mousqueton" ; certes visiblement remontée à partir d'éléments divers, dont une bretelle à ardillon, ici : https://www.tircollection.com/t42975p25-carabine-berthier-1890#578167
Et il m'en a transmis des photos détaillées des éléments métalliques, que voici :
Comme on peut le voir, le bouton est très proche des cotes de 1863, et ne semble pas avoir été fortement poli (traces d'usinage).
La boucle est beaucoup moins belle que celle de "mobot70" ( https://www.tircollection.com/t41703p50-bretelle-de-lebel#562975 ) !
On dirait un pliage sommaire au marteau, sur étau puis sur gabarit, mais l'aspect du cuir et des coutures atteste une certaine ancienneté ; les cotes se rapprochent de celles de 1863, avec pourtant de notables écarts.
Et il m'en a transmis des photos détaillées des éléments métalliques, que voici :
Comme on peut le voir, le bouton est très proche des cotes de 1863, et ne semble pas avoir été fortement poli (traces d'usinage).
La boucle est beaucoup moins belle que celle de "mobot70" ( https://www.tircollection.com/t41703p50-bretelle-de-lebel#562975 ) !
On dirait un pliage sommaire au marteau, sur étau puis sur gabarit, mais l'aspect du cuir et des coutures atteste une certaine ancienneté ; les cotes se rapprochent de celles de 1863, avec pourtant de notables écarts.
Re: Bretelle de Lebel
Comme demandé, et avant de m'occuper sérieusement des boucles (TJiel doit s'impatienter), j'ai refait quelques pièces sous l'oeil acéré d'une caméra (enfin, un téléphone portable).
J'en ai obtenu quelques minutes, de qualité à peu près acceptable mais bien encombrantes (environ 100 Mo la minute). Et réparties sur 3 fichiers MP4, demandant des recoupes, raboutages et si possible insertion de textes en vue d'obtenir environ 3 minutes.
Me voilà bien monté !
J'ai emprunté un PC relativement récent, mais n'y ai trouvé aucun logiciel adéquat, pas même le vieux "Windows Movie Maker" qui si je ne me trompe figurait autrefois d'origine dans les systèmes Windows. Il y a seulement "VLC media player", qui en déroulant toutes les options m'a paru offrir au moins quelques possibilités de retouche, mais après essais ça ne semble pas les enregistrer...
Alors j'en fais quoi, de mes vidéos ?
Au pire, j'ai quelque part un PC qui fut installé pour retouches vidéo, mais c'est pas tout récent ; alors à 100 Mo la minute...
Ensuite, faudra me dire quel format d'enregistrement (et codec) utiliser pour que ça ne soit pas trop encombrant sans trop perdre de qualité,
Et où (et comment) mettre ça en libre consultation (site perso internet ?).
J'en ai obtenu quelques minutes, de qualité à peu près acceptable mais bien encombrantes (environ 100 Mo la minute). Et réparties sur 3 fichiers MP4, demandant des recoupes, raboutages et si possible insertion de textes en vue d'obtenir environ 3 minutes.
Me voilà bien monté !
J'ai emprunté un PC relativement récent, mais n'y ai trouvé aucun logiciel adéquat, pas même le vieux "Windows Movie Maker" qui si je ne me trompe figurait autrefois d'origine dans les systèmes Windows. Il y a seulement "VLC media player", qui en déroulant toutes les options m'a paru offrir au moins quelques possibilités de retouche, mais après essais ça ne semble pas les enregistrer...
Alors j'en fais quoi, de mes vidéos ?
Au pire, j'ai quelque part un PC qui fut installé pour retouches vidéo, mais c'est pas tout récent ; alors à 100 Mo la minute...
Ensuite, faudra me dire quel format d'enregistrement (et codec) utiliser pour que ça ne soit pas trop encombrant sans trop perdre de qualité,
Et où (et comment) mettre ça en libre consultation (site perso internet ?).
Re: Bretelle de Lebel
On dirait que la boucle est montée à l'envers ???Verchère a écrit:
La boucle est beaucoup moins belle que celle de "mobot70" ( https://www.tircollection.com/t41703p50-bretelle-de-lebel#562975 ) !
On dirait un pliage sommaire au marteau, sur étau puis sur gabarit, mais l'aspect du cuir et des coutures atteste une certaine ancienneté ; les cotes se rapprochent de celles de 1863, avec pourtant de notables écarts.
A voir la découpe du cuir,c'est une fabrication très rustique.
moblot70- Membre confirmé
- Nombre de messages : 473
Age : 74
Localisation : Pays de Retz en Bretagne
Date d'inscription : 02/01/2018
Re: Bretelle de Lebel
Je suis pas sûr que ce soit à l'envers : si on fait le pliage au plus simple, en commençant sur un étau, le résultat ressemble à ça et le raccord se trouve bien sous l'enchapure.moblot70 a écrit:On dirait que la boucle est montée à l'envers ???
A voir la découpe du cuir,c'est une fabrication très rustique.
Quant au cuir, il paraît surtout bien bouffé.
L'origine ne semble malheureusement attestée par aucun certificat officiel...
Ce qui est regrettable, car cet échantillon donnerait alors une idée de la limite basse de tolérance en qualité d'exécution.
Autrement dit : si cette boucle est réellement d'origine, eh ben si t'en fais une à peine moins moche, elle est bonne ! Faudrait pas croire qu'autrefois on ne fabriquait que de la camelote de premier choix...
Re: Bretelle de Lebel
T'inquiètes, t'inquiètes pour le délai...Verchère a écrit:Comme demandé, et avant de m'occuper sérieusement des boucles (TJiel doit s'impatienter), j'ai refait quelques pièces sous l'oeil acéré d'une caméra (enfin, un téléphone portable).
J'en ai obtenu quelques minutes, de qualité à peu près acceptable mais bien encombrantes (environ 100 Mo la minute). Et réparties sur 3 fichiers MP4, demandant des recoupes, raboutages et si possible insertion de textes en vue d'obtenir environ 3 minutes.
J'ai fait des vidéos il y a quelque temps avec Movie Maker. C'est vrai que c'est bien lourd. Elles sont sur You Tube...
T.Jiel- Membre confirmé
- Nombre de messages : 311
Age : 69
Localisation : Le Mans 72
Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Bretelle de Lebel
Pour les amateurs reconstitueurs, j'ai acheté une bretelle chez ce fournisseur, version courte (93cm).
[url=https://www.lehmann-vente-militaria.fr/boutique/search?keywords=bretelle lebel courte]https://www.lehmann-vente-militaria.fr/boutique/search?keywords=bretelle%20lebel%20courte[/url]
Parfait! Je ne sais si elles sont d'époque mais assurément anciennes. Bien sûr, boucle et bouton acier, et surtout pas d'ardillon, ce qui confirme que les versions pré 1914 en laiton avec ardillon restent introuvables aujourd'hui.
[url=https://www.lehmann-vente-militaria.fr/boutique/search?keywords=bretelle lebel courte]https://www.lehmann-vente-militaria.fr/boutique/search?keywords=bretelle%20lebel%20courte[/url]
Parfait! Je ne sais si elles sont d'époque mais assurément anciennes. Bien sûr, boucle et bouton acier, et surtout pas d'ardillon, ce qui confirme que les versions pré 1914 en laiton avec ardillon restent introuvables aujourd'hui.
Dernière édition par T.Jiel le Mar 17 Mar 2020 - 18:48, édité 1 fois
T.Jiel- Membre confirmé
- Nombre de messages : 311
Age : 69
Localisation : Le Mans 72
Date d'inscription : 17/07/2018
Re: Bretelle de Lebel
J'en ai une sur le mien , laiton & ardillon , du coup , je m'interroge ....
Dernière édition par lu1900 le Mer 18 Mar 2020 - 2:20, édité 1 fois (Raison : Précision)
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
- Nombre de messages : 10615
Age : 66
Localisation : Quadrant alfa
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Bretelle de Lebel
Alors plutôt contexte 1940, non ? (du moins si le cuir est fauve ; s'il est jaune-orange c'est encore plus récent)T.Jiel a écrit:... boucle et bouton acier ...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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