Ma première coulée

Sentiment très puéril mais je suis plutôt content de ma toute première coulée de balles en plomb.

Je comprends tout à fait la satisfaction que tu peux ressentir devant ce joli résultat.

Il faut savoir garder son âme d'enfant !

bravo !! 

Félicitations !

quoi de plus glorifiant que de couler ses propres projectiles !

sans indiscrétion quel calibre et quelle destination ?

emmet a écrit:Félicitations !

quoi de plus glorifiant que de couler ses propres projectiles !

sans indiscrétion quel calibre et quelle destination ?

446 pour fusil 1874 Gras.

A part si pour la photo vous avez choisi les plus propres, la température semble bonne pour une première, en tout cas sur celles ci

HELIX a écrit:

emmet a écrit:Félicitations !

quoi de plus glorifiant que de couler ses propres projectiles !

sans indiscrétion quel calibre et quelle destination ?

446 pour fusil 1874 Gras.

Bravo !

ça me rappelle une remarque faite par un "ancien" de mon club  : "à chaque nouvelle coulée, je trouve ma production plus belle que la dernière"

à chaque fois que je coule, je me dis que "l'ancien" avait raison ! 

Penser à les manipuler et charger ensuite avec des gants  !!
J'ai fait péter ma plombémie juste par la manip de balles plomb sans gants !

lu1900 a écrit:Penser à les manipuler et charger ensuite avec des gants  !!
J'ai fait péter ma plombémie juste par la manip de balles plomb sans gants !

Si tu avais avalé un jambon-beurre-cornichons dans la foulée , pas étonnant .
La mienne est dans le rouge suite à un grand nettoyage des buttes de tir .
Mon club a prévu un grand nettoyage des alvéoles TSV , en prévision d'un recyclage des arbitres et Range Officers ( Alain Joly de la FFT ) ; ce sera sans moi .

Razorback a écrit:A part si pour la photo vous avez choisi les plus propres, la température semble bonne pour une première, en tout cas sur celles ci

Ce sont les premières, j'en ai fait une vingtaine d'autres dans la foulée.
Craignant un résultat bien moins satisfaisant, je n'avais pas prévu de couler une grande quantité pour ce premier essai.

lu1900 a écrit:Penser à les manipuler et charger ensuite avec des gants  !!
J'ai fait péter ma plombémie juste par la manip de balles plomb sans gants !

Gants et masque à cartouches filtrantes.

Jérome
très joli travail de coulée,n'oublie pas peser tes balles il faut quelles soient du même poids car il peut y avoir des bulles d'air à l'intérieur.Avec bulles elles peuvent engendrer des tir erratiques .

tu commences pas le Gras ..... tes premiers tirs au silex ne vont plus tarder à suivre 

Les dentistes savent couler du plomb, c'est connu 

Pocomas a écrit:Les dentistes savent couler du plomb, c'est connu 

Oui mais je n'ai jamais vu un dentiste avec une louche à la main me dire  "ouvrez la bouche... Bien grand"    

En ce cas , c'est pas un dentiste mais l'inquisition !!

HELIX a écrit:

lu1900 a écrit:Penser à les manipuler et charger ensuite avec des gants  !!
J'ai fait péter ma plombémie juste par la manip de balles plomb sans gants !

Gants et masque à cartouches filtrantes.

et si possible couler à l'extérieur.

N'empêche que je me pose une question, les anciens plombiers (et peut être même les zingueurs encore aujourd'hui) manipulaient et soudaient le plomb à longueur de journée, et je n'ai pas entendu parler d'hécatombe dans la profession.

On peut effectivement se poser beaucoup de questions !
La toxicité du plomb est connue de longue date (ainsi que celle du mercure). On lui avait même attibué la décadence de Rome...
Les zingueurs travaillent surtout en plein air (et en plein vent), mais il y avait toute une industrie qui soudait à l'étain de petits objets en fer-blanc ou en laiton, les lanternes par exemple.

Faut-il considérer qu'on se fichait des risques sur la santé des ouvriers ? Mais tous ceux-ci travaillaient à basse température, entre 200 et 300°.
Par contre, pour les traitements thermiques des métaux on a utilisé des bains de plomb pour la chauffe rapide et précise, cette fois du rouge sombre naissant au rouge cerise (500° à 800°). Et si l'Instruction de 1905 le mentionne sans mise en garde, dans une étude de la même époque relative à la trempe des outils les risques sanitaires du plomb fondu à haute température sont clairement indiqués comme un inconvénient majeur (tout comme la trempe ultra-dure au mercure).

Alors soit les forgerons étaient mieux traités que les ferblantiers, soit la toxicité des vapeurs n'a rien à voir entre 300° et 500 / 800°. Quant à la toxicité à température ambiante, on en parlait depuis longtemps pour le mercure (mines espagnoles des Amériques) mais pas pour le pomb.
Et ceci se rapportait à une exposition 10 à 12 heures par jour, 6 jours par semaine...

La toxicité réelle est une chose, les normes technocratiques en sont une autre...

On voit ça aussi pour la chasse. Si le danger du plomb disséminé est incontestable pour les gibiers d'eau à bec plat (qui clapottent dans la vase pour retenir aveuglément les gros morceaux et les mastiquer ensuite dans le gésier jusqu'à ce qu'ils soient en bouillie), c'est autrement plus douteux pour les autres bestioles.
D'autant qu'autrefois il y avait bien plus de chasseurs, qui dispersaient bien plus de plomb ; alors on aurait dû s'en apercevoir depuis longtemps (j'ai eu des volailles intoxiquées aux plombs ; pas besoin d'analyses, en ouvrant le gésier on comprend tout de suite pourquoi la bestiole tanguait comme un bateau ivre).

Ceci dit, y-a peut-être quand même quelques précautions à prendre.
- Par exemple, souder de l'électronique sur une table où l'on roule sa cigarette (en balayant ensuite les miettes du dos de la main, pour les remettre dans la blague à tabac), faudrait peut-être éviter.
Alors si je crève d'intoxication au plomb, ce sera pas forcément la faute aux moules à balles...
Mais je vous rassure, si une minuscule bille de soudure se retrouve fumée dans une clope, ça ne gâte pas le goût délicat du tabac gris - par contre, un poil de barbe ou un fragment de cambouis, c'est immonde !
- Dans les stands de tir, les pièges à balles métalliques devraient être absolument proscrits, n'autorisant que les buttes de sable...
- Et pour les gongs, des balles en cuivre !
Petite histoire : dans mon secteur y-a partout des veines de minerai de plomb argentifère avec traces d'arsenic, un peu d'uranium et du minerai de cuivre, avec du fer disséminé dans les roches. Les seules intoxications de bétail connues ne sont pas relatives au plomb mais au cuivre ; les seuls problèmes sanitaires humains seraient relatifs aux émanations de l'uranium / radium (radon), et encore, c'est pas si flagrant ; les seuls problèmes pour l'eau seraient l'arsenic (là aussi, c'est surtout une histoire de normes), l'absence totale de calcaire (obligé d'en rajouter, un comble !) et le taux élevé de fer, qui bouzille les pompes de machine à laver. Le plomb ? Quel plomb ?

Le plomb est un élément "naturel" qui se trouve d'ailleurs dans la "table périodique des éléments"....et dans le sol, d'où il est extrait depuis la plus haute antiquité....

Si il était si toxique que ça, en tous cas sous sa forme "naturelle", on peut présumer que nous aurions déjà assisté à l'extinction de la race humaine (entre autres mammifères...) depuis des lustres, après celle des dinosaures et autres bestioles "d'avant".

Au final, quand nous le "tirons", nous faisons preuve d'action "écologique", puisque nous le rendons à son milieu naturel, le sol.

Faut peut-être quand même faire gaffe à la respiration de micro-particules de plomb, qui ne se trouvent normalement pas dans l'air naturel et contre lesquelles on a donc peu de raisons d'être génétiquement immunisé.

Et prendre aussi en compte le fait que le plomb naturel n'est généralement pas du métal pur, mais un composé très stable, comme un sulfure.
Le plomb pur est tout de même susceptible d'être dans certains cas altéré en quelque chose de soluble.
C'est l'explication (certes bien douteuse) de la décadence romaine ; autrefois les gamins l'apprenaient en classe de fin d'études : les tuyaux de plomb pouvaient sans inconvénient transporter de l'eau de source ou de puits, très pauvre en gaz dissous. Mais l'eau de ruissellement ou qui a transité par de longs acqueducs à ciel ouvert a eu le temps de se charger en gaz atmosphériques, et le plomb peut s'oxyder en ... de mémoire hydroxyde de plomb, mais faudrait que je vérifie ... qui est soluble et contamine donc l'eau.

Tout à fait officieusement cette théorie paraît rester valable, mais les fournisseurs d'eau privés ne se font pas prier pour remplacer les anciens segments en plomb (il en reste encore en région parisienne) ... ne se font pas prier car ils se font payer !

Quoiqu'il en soit, on évitera quand même de sucer les plombs qui parsèment nos champs (et j'y ai toujours trouvé peu de plombs ou balles de chasse, par rapport au grand nombre de shrapnell ou balles de Snider, voire de canons-à balles De Reffye).
Ou de se relayer à 3 ou 4 autour d'un creuset de plomb chauffé n'importe comment, dans une pièce minuscule enfumée par les cigarettes de ceux qui attendent leur tour (bon, dès le lendemain on sait qu'on a dépassé les bornes ... car non, ce n'est pas de la dysenterie...)