Quel était le prix d'un fusil de chasse vers la fin des années 30?

Bonjour, tout est dans la question. En vue d'un ouvrage que j'écris, j'essaie d'identifier quel pouvait être l'investissement pour un bon fusil, type Vernay-Caron, dans les années 38/39? Et bien je cale. J'ai cherché partout sur le net, et rien trouvé. Certains d'entre vous auraient-ils des lumières? Dans tous les cas merci de m'avoir lu.

Si tu écris un ouvrage, fais attention... c'est "Verney-Carron"   Tu risques d'en froisser plus d'un :twisted: !!

Oups! Un grand merci, c'est une faute de frappe. Dans le texte original j'ai fait attention. Ceci dit je n'ai toujours pas de réponse...

N'importe quel catalogue de l'époque peut te renseigner !
Ceux de la "manu" sont en ligne

Sinon, peut-être cela peut-il déjà te donner une idée... c'est en 1935, mais bon...

Ici tu es dans présentation , attention aux rubrik cube

konopka a écrit:Sinon, peut-être cela peut-il déjà te donner une idée... c'est en 1935, mais bon...

C'est absolument génial! J'ai ma réponse, et j'ai même le modèle de ce que mon personnage va transporter sur l'épaule.

Dans le bouquin j'avais besoin de préciser le modèle, le prix et vous m'avez tout transmis avec beaucoup de gentillesse et en temps record. Un immense merci!! "
.


J'ai encore quelques soucis ensuite de calibre et de cartouches...Si je peux me permettre de vous poser ultérieureement quelques questions sans vouloir abuser.

lu1900 a écrit:Ici tu es dans présentation , attention aux rubrik cube

Désolé, je suis neuf sur le site, donc encore un peu paumé. Je croyais être dans les post, le fil classique quoi.

Ici tu es dans présentation , attention aux rubrik cube

J'avais pas non plus fais gaffe !!

montral7 a écrit:C’était un Verney-Carron ...

 
Pas sur que les armes de chasse soient ainsi désignées par un nom de marque.


Plutôt par un nom de modèle. (par exemple, ici : Hélice)

montral7 a écrit:... muni de canons juxtaposés, tirait sans recharger des projectiles à gros calibre de 16. ...

Un juxtaposé, c'est bien effectivement deux coups.
...mais pas forcément avec la même munitions! Souvent, ces armes n'étaient pas "chokée"* de façon similaire sur les deux canons.
Les armes à canons lisses sont plutôt prévues pour tirer des cartouches à grenailles.
Dont les billes seront plus ou moins grosse, selon le gibier envisagé.
Il est possible aussi de tirer des balles.

*"choke" : rétrécissement à l'extrémité du canon, afin de "resserrer" la gerbe de plomb, ou au contraire qu'elle s'élargisse rapidement.

montral7 a écrit:... la clientèle haut de gamme .... traquer les cerfs dans la forêt voisine. ....

Je vois plusieurs contradictions:
Le cerf se tire plutôt à la carabine (arme à canon rayé, qui tire des balles). Surtout dans les chasses de "rupins"!
Le fusil à canon lisse est plutôt associé en France à la chasse populaire.
(ça a beaucoup évolué, ce n'est plus aussi vrai)
Une clientèle "haut de gamme" va plutôt s'équiper d'armes de prestige: arme d’artisan, ou modèles de haut de gamme.
En fusil, j'y verrais plus un Darne qu'un Verney-Carron.

Pâtre
Helice n'est pas un modèle mais un brevet déposé par verney-caron, et abondamment copié par tous les fabricants stephanois, mon "Gaucher juxtaposé" est un "helice",
Cordialement

Le gaulois a écrit:Pâtre
Helice n'est pas un modèle mais un brevet déposé par verney-caron, et abondamment copié par tous les fabricants stephanois, mon "Gaucher juxtaposé" est un "helice",
Cordialement

Tout à fait: Mon "Plotton & Barret" est aussi marqué hélice, et bénéficie donc de cette fermeture!

J'ai déplacé le sujet à un endroit plus approprié...

Ceci dit, notre nouveau membre observera que nous parlons sur ce forum d'armes d'ordonnance... D'autres fora sont dédiés aux armes de chasse.

Le gaulois a écrit:....
Helice n'est pas un modèle mais un brevet déposé..., et abondamment copié ...

Ah bon! Je pensais que c'était un modèle générique, décliné en variantes.
Merci de la correction.

(& même temps, j'y connais rien, en nouveautés!  )

Pâtre a écrit:

montral7 a écrit:... muni de canons juxtaposés, tirait sans recharger des projectiles à gros calibre de 16. ...

Un juxtaposé, c'est bien effectivement deux coups.
...mais pas forcément avec la même munitions! Souvent, ces armes n'étaient pas "chokée"* de façon similaire sur les deux canons.
Les armes à canons lisses sont plutôt prévues pour tirer des cartouches à grenailles.
Dont les billes seront plus ou moins grosse, selon le gibier envisagé.
Il est possible aussi de tirer des balles.

Un très grand merci pour ces explications. Je garde le Verney-Carron, car ils ne sont pas si rupins que ça. Par contre, je découvre cette affaire de choke qui m'arrange bien car les tirs de mon personnage ont  des effets combinés. Il arrose mais certains de ses tirs sont dévastateurs. Je précise qu'il charge son arme dans la panique, sans avoir le temps de choisir ses cartouches. Bon c'est un roman, peut-être mes interrogations sont décalées sur ce site. En même temps, vous m'apportez une aide vraiment très précieuse. Je vous en remercie énormément car je perds un temps fou à faire des recherches. 
 
"Tétanisé, Etienne le regarda  déployer sa maigre silhouette, se mettre de profil, la crosse du Mauser calée contre l’épaule et sans hâte l’ajuster.  Une détonation retentit et il sentit une abeille bourdonner près de son oreille. Plusieurs autres suivirent, précipitées mais plus à distance, qui effritèrent le béton derrière lui en dégageant de  petites fumées blanchâtres.Affolé, Etienne releva au jugé son canon dans leur direction et, avec l’index et le médium, pressa les deux gâchettes de son fusil en même temps. Le recul fut si fort qu’il fut projeté en arrière, heurta violemment des omoplates et de l’épaule le mur derrière lui, et poussa un cri de douleur. A cause de la fumée, il ne distinguait pas bien le résultat du tir. Il entendait des injonctions en allemand, et puis aussi des jappements, des cris aigus, de souffrance ou de peur il ne savait pas. Il balaya l’air devant lui pour mieux voir: la chevrotine n’avait fait que crever le mur, cela faisait un trou lumineux au-dessus de leurs têtes, mais elle avait aussi arrosé l’endroit de billes de plomb. L’une d’elles avait perforé la joue du gamin brun qui braillait, d’autres en se fragmentant avait criblé de minuscules éclats l’uniforme du vétéran. Mais c’était insuffisant, il n’avait pas bronché. Un moment de sidération  suivit le bruit assourdissant de la double détonation –une technique qu’un chasseur lui avait enseignée pour stopper net un gros gibier à proximité. Tout le monde rechargeait...".

bonjour ,il pressa les deux détentes ,les gâchettes c'est autre chose.
désolé ,mais tu t'adresses ici a des amateurs un peu éclairés.

wikipedia:
 " La gâchette est, dans le domaine des armes à feu, la pièce intermédiaire entre la détente (voir queue de détente) et le chien. Dans le langage courant, .."

veflat a écrit:bonjour ,il pressa les deux détentes ,les gâchettes c'est autre chose.
désolé ,mais tu t'adresses ici a des amateurs un peu éclairés.

wikipedia:
 " La gâchette est, dans le domaine des armes à feu, la pièce intermédiaire entre la détente (voir queue de détente) et le chien. Dans le langage courant, .."

C'est justement parce que vous êtes amateurs éclairés que je suis là. Je suis néophyte et j'en suis parfaitement conscient. Donc je prends toutes les remarques. Et en particulier celle-là. Merci. Je remplace immédiatement. 

cela étant précisé ,c'est une erreur courante dans la littérature genre "policier" mais je sais que cela fait toujours "tiquer" l'amateur .

A coté de "gâchettes", on voit aussi à tout va écrire "ogive"! .

Sinon, une balle de fusil, ou même des chevrotines, ça "bourdonne" plutôt comme un frelon que comme une abeille!
Question de taille!

Pâtre a écrit:

A coté de "gâchettes", on voit aussi à tout va écrire "ogive"! .

Sinon, une balle de fusil, ou même des chevrotines, ça "bourdonne" plutôt comme un frelon que comme une abeille!
Question de taille!

Dans le langage militaire, et notamment dans l'argot des tranchées, on appelait les balles qui sifflent des "abeilles". D'où l'utilisation de ce terme. Mais effectivement ils parlaient aussi parfois de frelons. Merci de la remarque.

montral7 a écrit:Dans le langage militaire, et notamment dans l'argot des tranchées, on appelait les balles qui sifflent des "abeilles". D'où l'utilisation de ce terme. ...

Oui, mais il s'agit de balles de cartouche militaires. A cette époque, de calibre 8mm.


A comparer avec une balle de calibre 16, qui fait presque 17mm.
...& n'est pas très aérodynamique!


D’où la comparaison: plus un frelon qu'une abeille!

Oui mais là en l'ocurence mon personnage se fait aligner non par des cartouches de 16 mais par les munition d'un Mauser K98 . Cela change-t-il quelque chose? Je ne sais pas car je n'ai pas encore fait la recherche sur les munitions classiques utilisés dans l'armée régulière allemande dans les années 40.

Veflat
"première gâchette chez volfoni, dix ans de labeur de nuit comme de jour... Pas un accros"...

Montral7
Si ça peut vous aider, la librairie Philippe Lucas à Lyon est spécialisée ds les catalogues anciens de fusils de chasse, il a les catalogues Verney-caron
1937/1938/1939, un simple coup de fil en expliquant le pourquoi de votre recherche je ne vois pas pourquoi il refuserais de vous renseigner
Cordialement

Gâchette : le terme est effectivement impropre, mais dans la bouche d'un néophyte il est plus approprié que "détente" : ceux qui disent "détente" ne sont pas censés rater leur cible, et le quidam moyen qui actuellement dit "gâchette", disait aussi autrefois "gâchette".

Une balle de fusil rayé qui passe tout près, ça ne bourdonne pas ! Ce qu'on entend c'est un claquement sec ; si ça bourdonne c'est que la balle virevolte, soit parce-que le canon est HS, soit parce qu'elle a ricoché sur un obstacle.
Souvenez-vous du bruit dans la fosse des cibles ; quand le bidasse de service tirait tout au dessus et rien dans le carton. C'est quand il tirait trop bas, loin devant la cible, que ça bourdonnait...
Parce qu'ici, si j'ai bien compris la balle qui passe au ras de l'oreille vient du Mauser du type d'en face. Et s'il est tout près, on se ramasse plein de débris de poudre dans la gueule, que l'on ressent comme de minuscules échardes arrivant à haute vitesse.
C'est pour ça qu'il était interdit de tirer les cartouches à blanc en pleine poire du plastron : je peux vous dire qu'un coup suffisait, le type n'y revenait pas.

PS : le bruit des projectiles de canon lisse (12 ou 16, balles "à hélice" ou gerbes de plombs) je sais pas, j'en ai jamais entendu passer près de moi.