Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
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julio62
MUREX
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Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
j'ai une question à propos de la hausse du M14. Pour mémoire, j'ai joint quelques photos pour illustrer mon propos.
C'est mon premier M14 et je n'ai encore jamais vu un tel genre de hausse.
La lame ressort parait complexe et "encastrée" dans le cadre d'un montage "propriétaire" pas très classique (si on se fie aux tenons visibles sur les clichés) et serait donc, à priori, indémontable.
MA question : Est-il possible d'extraire la lame ressort (en cas de casse) et surtout comment faire ?
Alors, voilà, si quelqu'un a une info......
C'est mon premier M14 et je n'ai encore jamais vu un tel genre de hausse.
La lame ressort parait complexe et "encastrée" dans le cadre d'un montage "propriétaire" pas très classique (si on se fie aux tenons visibles sur les clichés) et serait donc, à priori, indémontable.
MA question : Est-il possible d'extraire la lame ressort (en cas de casse) et surtout comment faire ?
Alors, voilà, si quelqu'un a une info......
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
nous avions traité de cela dans un autre post! souviens toi,en tout cas moi je n'y toucherai pas
" en conclusion ,manœuvre à éviter sauf risque de casse ++++) "
" en conclusion ,manœuvre à éviter sauf risque de casse ++++) "
julio62- Pilier du forum
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Si la lame casse, il y aura sûrement moyen de glisser un burin sous les vestiges, pour les faire sauter.
Si elle n'est pas encore cassée ... peut-être faudrait-il la casser ! Alors autant n'y pas toucher, et se contenter d'inonder d'huile...
Au cas où, le dessin de la vis manquante est ici :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Chassepot-Gras/Vis_ChassOUgras.pdf
Et si tu l'as, cette vis, toute correction au dessin sera bienvenue.
Si elle n'est pas encore cassée ... peut-être faudrait-il la casser ! Alors autant n'y pas toucher, et se contenter d'inonder d'huile...
Au cas où, le dessin de la vis manquante est ici :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Chassepot-Gras/Vis_ChassOUgras.pdf
Et si tu l'as, cette vis, toute correction au dessin sera bienvenue.
Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Effectivement, après l'avoir examiné sous toutes les coutures, j'en ai également conclu de ne surtout pas y toucher.
Mais je suis toujours frustré de ne pas avoir de réponse à ces 2 questions :
- A quoi peut bien servir la fameuse vis compte tenu du système de fixation et des pattes de maintien sur le canon ?
- Quel est l’intérêt d'une fixation de cette lame ressort aussi tarabiscoté avec un montage si complexe (donc pas économique) ?
Si cela peut être utile, voici un cliché de ma vis qui me parait authentique :
Mais je suis toujours frustré de ne pas avoir de réponse à ces 2 questions :
- A quoi peut bien servir la fameuse vis compte tenu du système de fixation et des pattes de maintien sur le canon ?
- Quel est l’intérêt d'une fixation de cette lame ressort aussi tarabiscoté avec un montage si complexe (donc pas économique) ?
Si cela peut être utile, voici un cliché de ma vis qui me parait authentique :
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Oh que si : les pliages "en tagliatelle" ne coûtent qu'un coup de presse. Ils doivent même éventuellement pouvoir se faire en fin de course du coup de presse qui découpe la lame dans une feuille de "tôle bleue".
Donc infiniment plus économique que le fraisage de toutes les faces des ressorts précédents (y compris la réalisation d'une queue d'aronde).
La vis peut éventuellement servir à empêcher que ce côté de la lame ne se soulève intempestivement (à moins qu'elle ne soit légèrement encastrée dans la paroi du bout du logement).
Et elle sert assurément à porter le téton qui la termine. Téton qui doit s'engager dans un léger trou borgne foré dans le canon, destiné à empêcher le support de hausse de glisser ou tourner autour du tube quand un tir intensif fait fondre sa soudure à l'étain. Disposition qui fut rapidement ajoutée sur le Lebel Mle 1886 et généralisée lors de la modification 1886-93 ; reprise ensuite sur les Berthier, et qu'on trouve aussi sur les Mauser 98K (les G98 je sais plus).
Pour la vis, quelques cotes au niveau de la tête pourraient aider (à mettre en parallèle avec celles du dessin).
J'avais fabriqué quelques vis d'après ce dessin, dont les cotes sont malheureusement plus ou moins arbitraires.
C'est là le point curieux : pourquoi n'ont-ils pas tout simplement repris la vis du Lebel ou Berthier ? Idem pour le ressort de hausse ? A moins que ces modifications M-14 n'aient été réalisées par un secteur de l'industrie privée n'ayant pas accès aux machines et aux stocks des manufactures, et/ou qu'on n'ait pas voulu perturber le plan de charge de celles-ci.
Ce fusil Mle 1866-74-80-M14, mériterait qu'on se penche sur la derniere modification (M-14), pour en comparer les modalités (et leur logique) avec le "replâtrage" suivant (86-93-R35)...
Donc infiniment plus économique que le fraisage de toutes les faces des ressorts précédents (y compris la réalisation d'une queue d'aronde).
La vis peut éventuellement servir à empêcher que ce côté de la lame ne se soulève intempestivement (à moins qu'elle ne soit légèrement encastrée dans la paroi du bout du logement).
Et elle sert assurément à porter le téton qui la termine. Téton qui doit s'engager dans un léger trou borgne foré dans le canon, destiné à empêcher le support de hausse de glisser ou tourner autour du tube quand un tir intensif fait fondre sa soudure à l'étain. Disposition qui fut rapidement ajoutée sur le Lebel Mle 1886 et généralisée lors de la modification 1886-93 ; reprise ensuite sur les Berthier, et qu'on trouve aussi sur les Mauser 98K (les G98 je sais plus).
Pour la vis, quelques cotes au niveau de la tête pourraient aider (à mettre en parallèle avec celles du dessin).
J'avais fabriqué quelques vis d'après ce dessin, dont les cotes sont malheureusement plus ou moins arbitraires.
C'est là le point curieux : pourquoi n'ont-ils pas tout simplement repris la vis du Lebel ou Berthier ? Idem pour le ressort de hausse ? A moins que ces modifications M-14 n'aient été réalisées par un secteur de l'industrie privée n'ayant pas accès aux machines et aux stocks des manufactures, et/ou qu'on n'ait pas voulu perturber le plan de charge de celles-ci.
Ce fusil Mle 1866-74-80-M14, mériterait qu'on se penche sur la derniere modification (M-14), pour en comparer les modalités (et leur logique) avec le "replâtrage" suivant (86-93-R35)...
Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Le G 98 aussi , sur l'embase de guidon également . ( comme le 98 K )
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Ce qui doit se faire se fait ,ce qui ne se fait pas ne devait pas se faire .....:pirat:
"Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler , les politiciens ont ,eux, les moyens de vous faire taire " Coluche ...
Solitaire du 57- Pilier du forum
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Conservateur- Futur pilier
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Cher "Conservateur" merci pour ces documents mais si le ressort de hausse de mon M14 était comme celui de ton "bleu", je ne me serai pas permis d'alerter qui que ce soi.....
Effectivement, j'ai déjà vu un M14 avec un type de ressort de hausse très classique : c'est à dire plat cambré avec une partie en queue d'aronde et une vis pour empêcher tout mouvement arrière.
Mais, de tous les M14 que j'ai pu voir, c'était l'exception et les autres ressorts de hausse étaient identiques au mien tel que figuré dans mes photos c'est à dire assez "torturé".....
Par ailleurs, sur mon M14, la fameuse vis n'exploite aucun trou borgne foré dans le canon : il n'y aurait pas de trou borgne d'où une de mes questions.....
Pour essayer de faire avancer les choses, je vais tenter de faire une photo mais ce n'est pas facile.....
J'ai oublié de dire que mon Gras-1874 avait terminé ses métamorphoses en ayant été modifié "N" en 1932......
Pour Verchère ma vis ressemble à celle indiqué dans le "bleu" mais sa tête est bombée et non pas plate. De plus je n'arrive pas à lire les cotes; je vais donc mesurer la mienne (aux erreurs près de vétustés, entre autres).
Effectivement, j'ai déjà vu un M14 avec un type de ressort de hausse très classique : c'est à dire plat cambré avec une partie en queue d'aronde et une vis pour empêcher tout mouvement arrière.
Mais, de tous les M14 que j'ai pu voir, c'était l'exception et les autres ressorts de hausse étaient identiques au mien tel que figuré dans mes photos c'est à dire assez "torturé".....
Par ailleurs, sur mon M14, la fameuse vis n'exploite aucun trou borgne foré dans le canon : il n'y aurait pas de trou borgne d'où une de mes questions.....
Pour essayer de faire avancer les choses, je vais tenter de faire une photo mais ce n'est pas facile.....
J'ai oublié de dire que mon Gras-1874 avait terminé ses métamorphoses en ayant été modifié "N" en 1932......
Pour Verchère ma vis ressemble à celle indiqué dans le "bleu" mais sa tête est bombée et non pas plate. De plus je n'arrive pas à lire les cotes; je vais donc mesurer la mienne (aux erreurs près de vétustés, entre autres).
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Peut-être que tout simplement ce ressort n'est pas d'origine française ou provient d'une fabrication civile.
Conservateur- Futur pilier
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Bien évidement, Verchère a raison.
La vis du ressort de hausse, si elle ne sert pas principalement à maintenir en place le ressort lui-même qui est particulièrement bien serti dans son support, est manifestement destinée à engager son téton dans un "trou borgne foré dans le canon, destiné à empêcher le support de hausse de glisser ou tourner autour du tube quand un tir intensif fait fondre sa soudure à l'étain".
Et j'ai écris n'importe quoi.....
Saisi d'un doute à retardement, je n'ai pu que constater qu'il existe bien, contrairement à mon affirmation première, un trou borgne sur le canon !
Du coup, j'ai mesuré ma vis :
Mais, est-elle bien originale ?
Pour revenir à ma question principale, je suis séduit par vos hypothèses (Verchère et Conservateur) : la pose de la hausse aurait pu être effectuée par une (ou des) Sté "civile" (vue l'urgence) à partir d'un stock destiné à une autre arme.
Mais alors laquelle ?
Je confirme aussi avoir vu, si je me souviens bien, un M14 avec une hausse qui ressemblait étrangement à celle du Lebel.....
La vis du ressort de hausse, si elle ne sert pas principalement à maintenir en place le ressort lui-même qui est particulièrement bien serti dans son support, est manifestement destinée à engager son téton dans un "trou borgne foré dans le canon, destiné à empêcher le support de hausse de glisser ou tourner autour du tube quand un tir intensif fait fondre sa soudure à l'étain".
Et j'ai écris n'importe quoi.....
Saisi d'un doute à retardement, je n'ai pu que constater qu'il existe bien, contrairement à mon affirmation première, un trou borgne sur le canon !
Du coup, j'ai mesuré ma vis :
Mais, est-elle bien originale ?
Pour revenir à ma question principale, je suis séduit par vos hypothèses (Verchère et Conservateur) : la pose de la hausse aurait pu être effectuée par une (ou des) Sté "civile" (vue l'urgence) à partir d'un stock destiné à une autre arme.
Mais alors laquelle ?
Je confirme aussi avoir vu, si je me souviens bien, un M14 avec une hausse qui ressemblait étrangement à celle du Lebel.....
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Après vérification, le ressort de hausse figurant sur le "bleu" fourni par "Conservateur" est très exactement identique à celui du Lebel (tables de 1890). Pas pris le temps de vérifier les autres pièces (ma bécane rame abominablement).
Personnellement, je pencherais plutôt pour un projet de modification du Gras utilisant initialement des pièces de Lebel standard. Non réalisé, ou partiellement (révisé en cours de route), remplacé par une disposition plus simple. Parce-que vous pouvez me croire, en série l'affreux ressort à tagliatelles doit tomber bien plus vite dans la caisse des pièces terminées, que le superbe ressort à queue d'aronde ; qui en plus demande un traitement thermique ultérieur tandis qu'un découpage peut directement se faire dans une "tôle bleue" (acier dur trempé et revenu au bleu, restant toutefois assez malléable pour le plier au moins une fois) ; et ça découpe parfaitement à la cisaille !
Reste à voir si cette tagliatelle s'adapte directement sur une embase standard de Lebel, ou si l'embase a été elle-aussi révisée...
Quand à la vis, le dessin du PDF cité plus haut avait été réalisé en concertation avec "julio62", au vu d'élements incomplets disponibles (photos surtout).
Il n'est donc pas surprenant que le diamètre de tête soit de 4.4 au lieu de 4.5, la longueur totale de 4.4 au lieu de 4.6, et que la tête présente une courte partie cylindrique. Mais je suis surpris par le diamètre de vis 3.81, qui correspondrait alors à une vis de 4.0, car le filetage devrait tout de même être de 3.0 au pas de 0.6, étant donné que j'avais fourni à "julio62" plusieurs vis qui se montaient plus ou moins bien (le filetage SI que j'avais réalisé s'étant ultérieurement avéré assez différent du profil de filet Lebel / Berthier, des problèmes de jeu fonctionnel étaient inévitables, d'autant que je n'avais le fusil à l'atelier, pour régler au mieux la filière).
Alors si tu peux confirmer tes cotes et rectifier toutes celles du PDF je pourrai corriger ou annoter le dessin.
En y ajoutant la hauteur cylindrique de la tête, mais sans essayer d'estimer le rayon de bombé (il se calcule aisément à partir de la hauteur de bombé et du diamètre de tête). En considérant bien que sur un si petit objet il est difficile de mesurer plus précisément qu'au 1/10 de millimètre, et que les cotes théoriques sont le plus souvent possible en mm ronds, éventuellement en dixièmes, parfois (rarement) par 5/100, mais par centièmes c'est exceptionnel. Et que les vis sont souvent altérées (et que même des vis de Lebel ou Berthier d'apparence neuve s'éloignent parfois fortement des cotes théoriques).
Personnellement, je pencherais plutôt pour un projet de modification du Gras utilisant initialement des pièces de Lebel standard. Non réalisé, ou partiellement (révisé en cours de route), remplacé par une disposition plus simple. Parce-que vous pouvez me croire, en série l'affreux ressort à tagliatelles doit tomber bien plus vite dans la caisse des pièces terminées, que le superbe ressort à queue d'aronde ; qui en plus demande un traitement thermique ultérieur tandis qu'un découpage peut directement se faire dans une "tôle bleue" (acier dur trempé et revenu au bleu, restant toutefois assez malléable pour le plier au moins une fois) ; et ça découpe parfaitement à la cisaille !
Reste à voir si cette tagliatelle s'adapte directement sur une embase standard de Lebel, ou si l'embase a été elle-aussi révisée...
Quand à la vis, le dessin du PDF cité plus haut avait été réalisé en concertation avec "julio62", au vu d'élements incomplets disponibles (photos surtout).
Il n'est donc pas surprenant que le diamètre de tête soit de 4.4 au lieu de 4.5, la longueur totale de 4.4 au lieu de 4.6, et que la tête présente une courte partie cylindrique. Mais je suis surpris par le diamètre de vis 3.81, qui correspondrait alors à une vis de 4.0, car le filetage devrait tout de même être de 3.0 au pas de 0.6, étant donné que j'avais fourni à "julio62" plusieurs vis qui se montaient plus ou moins bien (le filetage SI que j'avais réalisé s'étant ultérieurement avéré assez différent du profil de filet Lebel / Berthier, des problèmes de jeu fonctionnel étaient inévitables, d'autant que je n'avais le fusil à l'atelier, pour régler au mieux la filière).
Alors si tu peux confirmer tes cotes et rectifier toutes celles du PDF je pourrai corriger ou annoter le dessin.
En y ajoutant la hauteur cylindrique de la tête, mais sans essayer d'estimer le rayon de bombé (il se calcule aisément à partir de la hauteur de bombé et du diamètre de tête). En considérant bien que sur un si petit objet il est difficile de mesurer plus précisément qu'au 1/10 de millimètre, et que les cotes théoriques sont le plus souvent possible en mm ronds, éventuellement en dixièmes, parfois (rarement) par 5/100, mais par centièmes c'est exceptionnel. Et que les vis sont souvent altérées (et que même des vis de Lebel ou Berthier d'apparence neuve s'éloignent parfois fortement des cotes théoriques).
Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Verchère, alors, il y aurait donc eu des transformations faites "officiellement" (avec des hausses de Lebel) et d'autres faites (vu l'urgence et l'occupation des Manufactures) par une ou des Sté civiles utilisant une technique d'estampage.
D'où cet assemblage par Tenons/Mortaises pour ne pas avoir, en plus, à usiner la queue d'aronde ?
Sans oublier qu'il a fallu modifier la base "Lebel" pour percer les mortaises.....
Du coup, un simple assemblage ressort/base avec les seules oreilles du ressort et de la base (et le renfort de la vis) n'aurait-il pas suffit ?
Mes connaissances en mécanique étant proche du niveau zéro, je me demande bien, également, comment pouvait être réalisé simplement le montage Tenons/Mortaises qui, en plus, semble rendre l'ensemble totalement indémontable......
Pour ce qui est de la vis, autre vaste sujet.
D’abord, pour faire simple, je ne suis pas doué pour les mesures de précision !
En effet, la mesure du diamètre du filetage ne serait pas 3,81 mais bien 2,81.
Tu as raison une fois de plus et quand je me lance dans des explications je ne suis manifestement pas à ton niveau.......
Ce matin, j'ai pu examiner le M14 d'un de mes amis, équipé lui aussi avec la fameuse hausse "non Lebel" dont voici la vis (dite N°2) :
Les mesures :
- Diamètre de la tête = 4,38
- Diamètre zone filetée = 2,81
- Diamètre du téton = 2,20
Au point où j'en suis, je crois remarquer une certaine conicité (usure ?) de la zone filetée sur les 2 vis.
D'où une tentative de mesures sur le filetage de la vis N°2 :
- haut = 2,81 et bas = 2,78
Par ailleurs, j'ai remarqué que l'introduction des vis ne donnait lieu qu'à moins de 2 tours.
Du coup, sur mes vis, cela ne serait-il pas la raison de la conicité pour obtenir un blocage façon "gaz" ?
Mais ceci est en contradiction avec tout ce qui a été dit jusqu'à présent et me fait prendre conscience d'avoir surement dépassé mon niveau d'incompétence.....
D'où cet assemblage par Tenons/Mortaises pour ne pas avoir, en plus, à usiner la queue d'aronde ?
Sans oublier qu'il a fallu modifier la base "Lebel" pour percer les mortaises.....
Du coup, un simple assemblage ressort/base avec les seules oreilles du ressort et de la base (et le renfort de la vis) n'aurait-il pas suffit ?
Mes connaissances en mécanique étant proche du niveau zéro, je me demande bien, également, comment pouvait être réalisé simplement le montage Tenons/Mortaises qui, en plus, semble rendre l'ensemble totalement indémontable......
Pour ce qui est de la vis, autre vaste sujet.
D’abord, pour faire simple, je ne suis pas doué pour les mesures de précision !
En effet, la mesure du diamètre du filetage ne serait pas 3,81 mais bien 2,81.
Tu as raison une fois de plus et quand je me lance dans des explications je ne suis manifestement pas à ton niveau.......
Ce matin, j'ai pu examiner le M14 d'un de mes amis, équipé lui aussi avec la fameuse hausse "non Lebel" dont voici la vis (dite N°2) :
Les mesures :
- Diamètre de la tête = 4,38
- Diamètre zone filetée = 2,81
- Diamètre du téton = 2,20
Au point où j'en suis, je crois remarquer une certaine conicité (usure ?) de la zone filetée sur les 2 vis.
D'où une tentative de mesures sur le filetage de la vis N°2 :
- haut = 2,81 et bas = 2,78
Par ailleurs, j'ai remarqué que l'introduction des vis ne donnait lieu qu'à moins de 2 tours.
Du coup, sur mes vis, cela ne serait-il pas la raison de la conicité pour obtenir un blocage façon "gaz" ?
Mais ceci est en contradiction avec tout ce qui a été dit jusqu'à présent et me fait prendre conscience d'avoir surement dépassé mon niveau d'incompétence.....
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Erreur....
Dernière édition par MUREX le Mar 21 Jan 2020, 15:21, édité 1 fois (Raison : Erreur.....)
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Dès la fin 1914 l'industrie privée est engagée dans l'effort de guerre. Des services sont créés pour répartir les travaux dans le secteur privé, encadrer et contrôler la fabrication, fournir les matériaux et même de la main d'oeuvre militaire (ouvriers qualifiés ramenés du front, exempts, inaptes au combat, etc.).
L'industrie privée fabrique toutes sortes d'équipements, des munitions et de l'armement. Pour celui-ci, beaucoup de pièces détachées mais aussi des armes complètes, d'excellente facture et répondant aux mêmes spécifications que les fabrications des manufactures d'Etat. On ne peut donc guère faire de distinguo entre les productions de ces manufactures et celles du secteur privé...
N'ayant pas particulièrement étudié le Gras M-14, je ne sais même pas si la modification fut principalement ou même partiellement réalisée dans une manufacture d'Etat, ou si celle-ci n'a effectué que l'étude...
La simplification du ressort n'étant pas forcément un signe de provenance, mais fut peut-être consécutive à une rupture de stock ou à la présentation d'une bonne idée.
Il faut bien prendre en compte le fait que ce Gras M-14 était une production économique destinée aux arrières, en remplacement des Lebel envoyés sur le front. Car il n'était plus possible de fabriquer intensivement des Lebel, les chaînes de grosse production ayant été reconverties dans d'autres matériels, une seule chaîne à petit débit ayant été conservée pour les remplacements de temps de paix. Sauf pour les canons, dont l'outillage trop spécifique n'avait pu être reconverti ; on pouvait donc facilement fabriquer des canons de Lebel (ou de Gras M-14), mais pas le reste...
Je n'ai pas de M-14, mais d'après les photos le pied de hausse n'est pas non plus celui du Lebel, ni même dérivé. Et à y regarder de plus près il pourrait bien être embouti, ce qui expliquerait les pièces latérales rapportées à l'intérieur (pour augmenter l'épaisseur là où c'est nécessaire, l'emboutissage se faisant plutôt à épaisseur relativement constante). Les mortaises, c'est vite fait : Bing ! Un coup de poinçon, à la presse (qui en l'occurrence s'appellle une poinçonneuse)
Auquel cas, peut-être y-a-t'il quelque part une note détaillant le gain obtenu avec cette hausse partiellement emboutie, par rapport à la hausse forgée puis usinée du Lebel (qui d'après J. Huon demandait 157 opérations, prenant 2 heures 24 par hausse en production de série). Et d'autres notes indiquant à partir de quand ou dans quels cas on montait cette hausse... Mais ce genre de notes, on ne les connaît que si quelqu'un les trouve... et les publie !
Pour avoir une idée plus précise de la complexité de fabrication de la hausse de Lebel, voir :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Lebel-Lhommunal_fab86.pdf
Sur les pages 96 à 109 (fabrication à Châtellerault en 1900) ; le nombre de machines nécessaires est impressionnant !
Pour savoir comment est construit le pied de hausse du M-14, il faudrait enlever le ressort ... au risque de le casser ! Quoique j'ai l'impression qu'un outil spécial le resserrant au niveau des tagliatelles pourrait peut-être le libérer aisément...
La vis :
Une raison qui pourrait expliquer sa différence avec celle du Lebel, c'est que le ressort du M-14 est certainement plus mince que celui du Lebel, dans lequel la tête pouvait totalement s'encastrer. Etant donné que la fente de tournevis impose une épaisseur minimale de la tête, sur un ressort plus mince la tête dépasse ; et à l'époque il était d'usage de bomber les têtes saillantes...
Quant au filetage "conique", c'est sûrement l'usure car un filetage conique ne peut pas se bloquer à une profondeur exactement déterminée, et il y aurait ici conflit avec l'appui de la tête fraisée sur le ressort (ce qui est le plus important). Usure assez habituelle : ces minuscules vis sont difficiles à réaliser, à ajuster et à poser...
Ceci dit, quelle est la hauteur des diverses parties de la tête ???
L'industrie privée fabrique toutes sortes d'équipements, des munitions et de l'armement. Pour celui-ci, beaucoup de pièces détachées mais aussi des armes complètes, d'excellente facture et répondant aux mêmes spécifications que les fabrications des manufactures d'Etat. On ne peut donc guère faire de distinguo entre les productions de ces manufactures et celles du secteur privé...
N'ayant pas particulièrement étudié le Gras M-14, je ne sais même pas si la modification fut principalement ou même partiellement réalisée dans une manufacture d'Etat, ou si celle-ci n'a effectué que l'étude...
La simplification du ressort n'étant pas forcément un signe de provenance, mais fut peut-être consécutive à une rupture de stock ou à la présentation d'une bonne idée.
Il faut bien prendre en compte le fait que ce Gras M-14 était une production économique destinée aux arrières, en remplacement des Lebel envoyés sur le front. Car il n'était plus possible de fabriquer intensivement des Lebel, les chaînes de grosse production ayant été reconverties dans d'autres matériels, une seule chaîne à petit débit ayant été conservée pour les remplacements de temps de paix. Sauf pour les canons, dont l'outillage trop spécifique n'avait pu être reconverti ; on pouvait donc facilement fabriquer des canons de Lebel (ou de Gras M-14), mais pas le reste...
Je n'ai pas de M-14, mais d'après les photos le pied de hausse n'est pas non plus celui du Lebel, ni même dérivé. Et à y regarder de plus près il pourrait bien être embouti, ce qui expliquerait les pièces latérales rapportées à l'intérieur (pour augmenter l'épaisseur là où c'est nécessaire, l'emboutissage se faisant plutôt à épaisseur relativement constante). Les mortaises, c'est vite fait : Bing ! Un coup de poinçon, à la presse (qui en l'occurrence s'appellle une poinçonneuse)
Auquel cas, peut-être y-a-t'il quelque part une note détaillant le gain obtenu avec cette hausse partiellement emboutie, par rapport à la hausse forgée puis usinée du Lebel (qui d'après J. Huon demandait 157 opérations, prenant 2 heures 24 par hausse en production de série). Et d'autres notes indiquant à partir de quand ou dans quels cas on montait cette hausse... Mais ce genre de notes, on ne les connaît que si quelqu'un les trouve... et les publie !
Pour avoir une idée plus précise de la complexité de fabrication de la hausse de Lebel, voir :
http://p.lacour.malvaux.free.fr/Histoire_docs/Lebel-Berthier/Lebel-Lhommunal_fab86.pdf
Sur les pages 96 à 109 (fabrication à Châtellerault en 1900) ; le nombre de machines nécessaires est impressionnant !
Pour savoir comment est construit le pied de hausse du M-14, il faudrait enlever le ressort ... au risque de le casser ! Quoique j'ai l'impression qu'un outil spécial le resserrant au niveau des tagliatelles pourrait peut-être le libérer aisément...
La vis :
Une raison qui pourrait expliquer sa différence avec celle du Lebel, c'est que le ressort du M-14 est certainement plus mince que celui du Lebel, dans lequel la tête pouvait totalement s'encastrer. Etant donné que la fente de tournevis impose une épaisseur minimale de la tête, sur un ressort plus mince la tête dépasse ; et à l'époque il était d'usage de bomber les têtes saillantes...
Quant au filetage "conique", c'est sûrement l'usure car un filetage conique ne peut pas se bloquer à une profondeur exactement déterminée, et il y aurait ici conflit avec l'appui de la tête fraisée sur le ressort (ce qui est le plus important). Usure assez habituelle : ces minuscules vis sont difficiles à réaliser, à ajuster et à poser...
Ceci dit, quelle est la hauteur des diverses parties de la tête ???
Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Je trouve très intéressant et instructif ton analyse autour de cette hausse du M14 et j'en déduis,
pour ce qui est de l'ensemble de la hausse :
- que la base aurait pu être fabriquée également par estampage avant d'être formée autour de la lame ressort et de ses tenons puis finalement soudée pour verrouiller le tout.
- donc indémontable ultérieurement en cas d'accident, sauf à tout changer ce qui finalement peut être considéré comme plus rapide et économique.
Par contre, je ne vois pas du tout ce à quoi tu penses quand tu évoques "un outil spécial le resserrant au niveau des tagliatelles pourrait peut-être le libérer aisément...".
pour ce qui est de la vis :
- je ne suis pas assez bien équipé et expérimenté pour effectuer tout ce dont tu aurais besoin.
- par contre, compte tenu de l'avancé de notre discussion et tu temps que tu as consacré à ce sujet, je ne suis pas du tout hostile à l'idée de te prêter ma fameuse vis, si tu le souhaites et si tu m'indiques tes coordonnées par messagerie privée.....
pour ce qui est de l'ensemble de la hausse :
- que la base aurait pu être fabriquée également par estampage avant d'être formée autour de la lame ressort et de ses tenons puis finalement soudée pour verrouiller le tout.
- donc indémontable ultérieurement en cas d'accident, sauf à tout changer ce qui finalement peut être considéré comme plus rapide et économique.
Par contre, je ne vois pas du tout ce à quoi tu penses quand tu évoques "un outil spécial le resserrant au niveau des tagliatelles pourrait peut-être le libérer aisément...".
pour ce qui est de la vis :
- je ne suis pas assez bien équipé et expérimenté pour effectuer tout ce dont tu aurais besoin.
- par contre, compte tenu de l'avancé de notre discussion et tu temps que tu as consacré à ce sujet, je ne suis pas du tout hostile à l'idée de te prêter ma fameuse vis, si tu le souhaites et si tu m'indiques tes coordonnées par messagerie privée.....
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Je me suis décidé à enregistrer les photos pour les examiner à définition maximale...
Alors, il saute aux yeux que le pied de hausse est embouti (les termes "matricé" ou "étampé" s'appliquent plutôt au formage à chaud, avec souvent un refoulement du métal). L'emboutissage se fait à froid, avec pour seules déformations des pliages et des allongements.
Avec soudure ? Pas forcément, les formes paraissent tout à fait emboutissables dans une tôle ; quoique la soudure autogène au chalumeau puisse être plausible en 1914 (on commençait déjà à souder ainsi des cadres de bicyclette, sans goussets d'assemblage).
Ensuite je dois deviner (pour tout voir, il faudrait trouver une hausse ayant perdu son ressort).
Le pied doit avoir l'apparence d'une boîte rectangulaire dont le fond se résume à 2 anses arrondies (éventuellement coupées au milieu), les épaisseurs étant à peu près uniformes.
Pour donner un appui au ressort et renforcer les oreilles de l'axe de planchette, une pièce supplémentaire (vraisemblablement elle-aussi emboutie ou pliée) doit être encastrée dans le haut de cette boîte (ou 2 pièces, une de chaque côté) et bloquée définitivement par le matage de 2 tenons de chaque côté (et peut-être un troisième au bout), tenons s'engageant dans les mortaises de la boîte externe.
Le ressort, lui, n'est certainement pas définitivement bloqué. On dirait que c'est une plaque rectangulaire incomplètement découpée au milieu pour former une lame de ressort entourée d'un liseré attenant à la partie arrière. Liseré vrillé en deux points opposés pour diminuer sa largeur afin qu'il puisse s'enfoncer entre les oreilles de l'axe. Ces vrillages peuvent éventuellement faire ressort et coincer la pièce entre les oreilles ; la plaque pourrait aussi se terminer par une languette engagée dans la mortaise à l'avant du pied ; de toutes façons la pression de la lame-ressort va plaquer cette pièce vers le bas, et ce côté du ressort ne risque pas de bouger. De l'autre côté (à l'arrière) c'est tout de même vraisemblablement la vis qui bloque le ressort au fond de son logement...
Le fait que planchette et vis enlevée le ressort ne bouge pas, ne signifie pas forcément qu'il est indémontable ou fixé autrement : le frottement des vrillages "en tagliatelle" peut éventuellement suffire, ou le ressort était "un peu large" et rentré à force, ou il est collé par la rouille qui s'est mise dessous...
Cela paraît compliqué, mais une fois les outillages réalisés chaque opération d'emboutissage ne prend que quelques secondes. Pour une production en série c'est donc infiniment plus rapide que l'usinage dans la masse ; plus économique en matière aussi, et pas forcément plus coûteux en machines.
En 1914 une telle réalisation était peut-être assez novatrice, mais durant la guerre on fit beaucoup de progrès et en 1918 ce genre d'emboutissage complexe était devenu courant (cf. revue "La Machine Moderne", qui traite d'emboutissage dans des numéros d'avant et après-guerre).
J'aimerais bien examiner un fusil pour en savoir plus ; sur une pièce de fouille à ressort disparu ou HS, on en verrait même plus ! Alors si quelqu'un veut faire un tour chez moi avec son M-14...
La vis, pas la peine de l'envoyer (c'est toujours risqué).
Il suffit de la poser sur un fond neutre, caler sous le téton pour la mettre bien horizontale, et photographier bien verticalement, parfaitement à l'aplomb de la tête pour éviter les erreurs de parallaxe.
Photo bien nette, avec une définition suffisante : soit de près en mode "macro" (mais ça augmente les erreurs de parallaxe et la mise au point est difficile), soit de plus loin à la définition maxi de l'appareil (quitte à recouper l'image sur un logiciel de retouche, pour diminuer l'encombrement à l'envoi sans réduire la définition de la partie intéressante).
Si possible 2 photos, l'une avec la fente de vis en travers de l'axe de prise de vue, l'autre avec la fente parfaitement dans l'axe. En donnant 2 dimensions perpendiculaires : longueur totale de la vis, diamètre de la tête.
Avec ceci, sur un logiciel de retouche d'image on peut remettre à l'échelle et compter les pixels pour obtenir des dimensions relativement justes. Y compris le rayon de bombé, par comparaison avec des cercles présentés en surimpression devant la photo. Mais il faut que la vue soit parfaitement perpendiculaire à la tête de vis, sinon tout est déformé.
Alors, il saute aux yeux que le pied de hausse est embouti (les termes "matricé" ou "étampé" s'appliquent plutôt au formage à chaud, avec souvent un refoulement du métal). L'emboutissage se fait à froid, avec pour seules déformations des pliages et des allongements.
Avec soudure ? Pas forcément, les formes paraissent tout à fait emboutissables dans une tôle ; quoique la soudure autogène au chalumeau puisse être plausible en 1914 (on commençait déjà à souder ainsi des cadres de bicyclette, sans goussets d'assemblage).
Ensuite je dois deviner (pour tout voir, il faudrait trouver une hausse ayant perdu son ressort).
Le pied doit avoir l'apparence d'une boîte rectangulaire dont le fond se résume à 2 anses arrondies (éventuellement coupées au milieu), les épaisseurs étant à peu près uniformes.
Pour donner un appui au ressort et renforcer les oreilles de l'axe de planchette, une pièce supplémentaire (vraisemblablement elle-aussi emboutie ou pliée) doit être encastrée dans le haut de cette boîte (ou 2 pièces, une de chaque côté) et bloquée définitivement par le matage de 2 tenons de chaque côté (et peut-être un troisième au bout), tenons s'engageant dans les mortaises de la boîte externe.
Le ressort, lui, n'est certainement pas définitivement bloqué. On dirait que c'est une plaque rectangulaire incomplètement découpée au milieu pour former une lame de ressort entourée d'un liseré attenant à la partie arrière. Liseré vrillé en deux points opposés pour diminuer sa largeur afin qu'il puisse s'enfoncer entre les oreilles de l'axe. Ces vrillages peuvent éventuellement faire ressort et coincer la pièce entre les oreilles ; la plaque pourrait aussi se terminer par une languette engagée dans la mortaise à l'avant du pied ; de toutes façons la pression de la lame-ressort va plaquer cette pièce vers le bas, et ce côté du ressort ne risque pas de bouger. De l'autre côté (à l'arrière) c'est tout de même vraisemblablement la vis qui bloque le ressort au fond de son logement...
Le fait que planchette et vis enlevée le ressort ne bouge pas, ne signifie pas forcément qu'il est indémontable ou fixé autrement : le frottement des vrillages "en tagliatelle" peut éventuellement suffire, ou le ressort était "un peu large" et rentré à force, ou il est collé par la rouille qui s'est mise dessous...
Cela paraît compliqué, mais une fois les outillages réalisés chaque opération d'emboutissage ne prend que quelques secondes. Pour une production en série c'est donc infiniment plus rapide que l'usinage dans la masse ; plus économique en matière aussi, et pas forcément plus coûteux en machines.
En 1914 une telle réalisation était peut-être assez novatrice, mais durant la guerre on fit beaucoup de progrès et en 1918 ce genre d'emboutissage complexe était devenu courant (cf. revue "La Machine Moderne", qui traite d'emboutissage dans des numéros d'avant et après-guerre).
J'aimerais bien examiner un fusil pour en savoir plus ; sur une pièce de fouille à ressort disparu ou HS, on en verrait même plus ! Alors si quelqu'un veut faire un tour chez moi avec son M-14...
La vis, pas la peine de l'envoyer (c'est toujours risqué).
Il suffit de la poser sur un fond neutre, caler sous le téton pour la mettre bien horizontale, et photographier bien verticalement, parfaitement à l'aplomb de la tête pour éviter les erreurs de parallaxe.
Photo bien nette, avec une définition suffisante : soit de près en mode "macro" (mais ça augmente les erreurs de parallaxe et la mise au point est difficile), soit de plus loin à la définition maxi de l'appareil (quitte à recouper l'image sur un logiciel de retouche, pour diminuer l'encombrement à l'envoi sans réduire la définition de la partie intéressante).
Si possible 2 photos, l'une avec la fente de vis en travers de l'axe de prise de vue, l'autre avec la fente parfaitement dans l'axe. En donnant 2 dimensions perpendiculaires : longueur totale de la vis, diamètre de la tête.
Avec ceci, sur un logiciel de retouche d'image on peut remettre à l'échelle et compter les pixels pour obtenir des dimensions relativement justes. Y compris le rayon de bombé, par comparaison avec des cercles présentés en surimpression devant la photo. Mais il faut que la vue soit parfaitement perpendiculaire à la tête de vis, sinon tout est déformé.
Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Lors de l’acquisition de mon « gras » M-14, j’ai tout de suite été intrigué par la constitution de la hausse qui ne ressemble à rien de ce que je crois connaitre.
Grace à Verchère, j’ai enfin des explications tout à fait intéressantes.
A part que, dans la mesure où les paires de tenons qui sont visibles sur les deux cotés du pied de hausse sont des extensions de la lame ressort, je ne comprends toujours pas comment peut se faire (sans parler d’un éventuel démontage) l’assemblage final.
Sans compter la languette engagée dans la mortaise à l'avant du pied qui, elle aussi fait parti de la lame ressort.
Pour moi, la lame ressort tel quelle n’aurait donc aucune chance de pouvoir s’échapper !!!
Ce qui m’amène à la fameuse vis qui ne servirait donc plus qu’à empêcher l’ensemble de se désolidariser du canon sous l’effet du réchauffement du à des tirs intensifs d’autant plus que, sur mon exemplaire, il suffit d’à peine plus d’un tour (?) pour la bloquer ce qui me semble insuffisant pour assurer la fixation d’une lame ressort comme cela se fait généralement en plus de la queue d’aronde.
J’ai essayé de faire les deux photos en espérant qu’elles seront exploitables. Bien entendu, si cela ne convient pas, pas de problèmes, je recommencerai avec une autre recette. Inutile de perdre son temps avec une base qui ne conviendrait pas…….
La difficulté a été d'établir l'horizontalité de la pièce. La solution = utiliser comme support de la patte adhésive avec l’inconvénient d’atténuer la lumière.
J'ai également refait les mesures (plusieurs fois). Il faut savoir, sans parler de l'opérateur, que mon matériel n'est pas super-pro et que la vis est d'occasion......
Diamètre de la tête : entre 4,39 et 4,41
Hauteur totale : entre 4,37 et 4,35
Diamètre au niveau des filets : entre 2,81 et 2,85
Diamètre du téton : entre 2,20 et 2,22
Est-ce utile ? Sinon, je pourrai contacter un "métreur" professionnel sans que cela ne me vexe......
Grace à Verchère, j’ai enfin des explications tout à fait intéressantes.
A part que, dans la mesure où les paires de tenons qui sont visibles sur les deux cotés du pied de hausse sont des extensions de la lame ressort, je ne comprends toujours pas comment peut se faire (sans parler d’un éventuel démontage) l’assemblage final.
Sans compter la languette engagée dans la mortaise à l'avant du pied qui, elle aussi fait parti de la lame ressort.
Pour moi, la lame ressort tel quelle n’aurait donc aucune chance de pouvoir s’échapper !!!
Ce qui m’amène à la fameuse vis qui ne servirait donc plus qu’à empêcher l’ensemble de se désolidariser du canon sous l’effet du réchauffement du à des tirs intensifs d’autant plus que, sur mon exemplaire, il suffit d’à peine plus d’un tour (?) pour la bloquer ce qui me semble insuffisant pour assurer la fixation d’une lame ressort comme cela se fait généralement en plus de la queue d’aronde.
J’ai essayé de faire les deux photos en espérant qu’elles seront exploitables. Bien entendu, si cela ne convient pas, pas de problèmes, je recommencerai avec une autre recette. Inutile de perdre son temps avec une base qui ne conviendrait pas…….
La difficulté a été d'établir l'horizontalité de la pièce. La solution = utiliser comme support de la patte adhésive avec l’inconvénient d’atténuer la lumière.
J'ai également refait les mesures (plusieurs fois). Il faut savoir, sans parler de l'opérateur, que mon matériel n'est pas super-pro et que la vis est d'occasion......
Diamètre de la tête : entre 4,39 et 4,41
Hauteur totale : entre 4,37 et 4,35
Diamètre au niveau des filets : entre 2,81 et 2,85
Diamètre du téton : entre 2,20 et 2,22
Est-ce utile ? Sinon, je pourrai contacter un "métreur" professionnel sans que cela ne me vexe......
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Une chose est certaine, c'est que toutes les pièces constitutives liées à la modification M14 (hormis le canon) ont été réalisées par l'industrie privée stéphanoise, c'est-à-dire dans de nombreux ateliers pas forcément toujours hyper bien contrôlés donc au moins diversité de cotes voire plus...
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
En tout cas, moi, je me régale avec les documents transmis tant par Verchère que par Conservateur.
Les plans pour la modification M-14 sont très explicites, malheureusement sauf pour la hausse objet de mon interrogation ......
Mais cela avance et donc un grand merci à eux deux.......
En espérant que d'autres contributeurs se manifesteront pour sortir d'autres trésors et permettre de passer des hypothèses à la réalité....
Les plans pour la modification M-14 sont très explicites, malheureusement sauf pour la hausse objet de mon interrogation ......
Mais cela avance et donc un grand merci à eux deux.......
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MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Il semble clair que la hausse de Lebel initialement prévue a été remplacée à un moment ou un autre par un modèle spécifique ; peut-être tout simplement car en fait il n'y avais pas assez de hausses de Lebel en stock, et qu'il aurait fallu en re-fabriquer...
Les possesseurs de Gras M-14 pourraient peut-être se manifester, et indiquer si leur fusil a une hausse de Lebel ou cette hausse particulière. Et peut-être l'un d'eux aura-t'il un ressort manquant, ce qui laisserait voir comment c'est organisé dessous.
Car au vu des photos, les tenons qu'on voit sur les côtés ne me paraissent pas appartenir au ressort, mais à une autre pièce placée sous le ressort et qu'on entrevoit au niveau des torsades. Et qui elle, serait effectivement indémontable.
La vis du ressort de hausse ne tient pas non plus beaucoup sur un Lebel ou Berthier, mais elle suffit (faut dire que là, elle n'a pas à s'opposer au soulèvement du talon de ressort, mais simplement au glissement de la queue d'aronde). Sur le M14, s'il y avait déplacement du ressort ce serait en soulèvement, mais l'effort serait bien minime car la disposition du ressort fait qu'il est naturellement maintenu par l'appui de la planchette (et ça aussi, c'est rusé).
Les photos de la vis, ça devrait aller. Et les mesures, paraissent bien assez précises (faut pas non plus essayer de mesurer au micron une vis toute esquintée).
Le diamètre sur les filets est de toutes façons très indicatif ; presque toujours plus petit, voire beaucoup plus petit, que le diamètre nominal théorique. Donc 2.81 à 2.85, vu l'état d'usure de la vis ça doit signifier 3.0 mm.
Les possesseurs de Gras M-14 pourraient peut-être se manifester, et indiquer si leur fusil a une hausse de Lebel ou cette hausse particulière. Et peut-être l'un d'eux aura-t'il un ressort manquant, ce qui laisserait voir comment c'est organisé dessous.
Car au vu des photos, les tenons qu'on voit sur les côtés ne me paraissent pas appartenir au ressort, mais à une autre pièce placée sous le ressort et qu'on entrevoit au niveau des torsades. Et qui elle, serait effectivement indémontable.
La vis du ressort de hausse ne tient pas non plus beaucoup sur un Lebel ou Berthier, mais elle suffit (faut dire que là, elle n'a pas à s'opposer au soulèvement du talon de ressort, mais simplement au glissement de la queue d'aronde). Sur le M14, s'il y avait déplacement du ressort ce serait en soulèvement, mais l'effort serait bien minime car la disposition du ressort fait qu'il est naturellement maintenu par l'appui de la planchette (et ça aussi, c'est rusé).
Les photos de la vis, ça devrait aller. Et les mesures, paraissent bien assez précises (faut pas non plus essayer de mesurer au micron une vis toute esquintée).
Le diamètre sur les filets est de toutes façons très indicatif ; presque toujours plus petit, voire beaucoup plus petit, que le diamètre nominal théorique. Donc 2.81 à 2.85, vu l'état d'usure de la vis ça doit signifier 3.0 mm.
Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Je suis impatient de connaitre les résultats des mesures que Verchère voudra bien effectuer.
Par ailleurs, je voudrai préciser, après l'avoir à nouveau examiné de près (très), que les tenons latéraux paraissent au même niveau (dans le même plan) que ce qui se voit de la plaque dont une excroissance emboutie fait office de lame ressort pour la hausse. Et que je ne vois pas une quelconque ligne de fracture pouvant faire penser qu’il y aurait deux pièces….
A ce niveau de notre discussion, je suis étonné que cette hausse n’ait jamais (à ma connaissance…) bénéficié d’un début de remarque malgré le fait que le « Gras » M-14 ait déjà fait l’objet, dans nos colonnes (et même ailleurs) de diverses discussions très instructives.
Alors, moi aussi, je lance un appel, à tous ceux qui pourraient, d’une façon ou d’une autre, faire avancer le Schmilblick……
Par ailleurs, je voudrai préciser, après l'avoir à nouveau examiné de près (très), que les tenons latéraux paraissent au même niveau (dans le même plan) que ce qui se voit de la plaque dont une excroissance emboutie fait office de lame ressort pour la hausse. Et que je ne vois pas une quelconque ligne de fracture pouvant faire penser qu’il y aurait deux pièces….
A ce niveau de notre discussion, je suis étonné que cette hausse n’ait jamais (à ma connaissance…) bénéficié d’un début de remarque malgré le fait que le « Gras » M-14 ait déjà fait l’objet, dans nos colonnes (et même ailleurs) de diverses discussions très instructives.
Alors, moi aussi, je lance un appel, à tous ceux qui pourraient, d’une façon ou d’une autre, faire avancer le Schmilblick……
MUREX- Membre averti
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Re: Hausse du Fusil Mle 1874 M.80 M.14
Dans mon hypothèse, la pièce portant les 4 ou 5 tenons serait sous la lame d'acier découpée en ressort, et par conséquent quasi-invisible quand le ressort est en place. Elle serait alors à peine plus basse, de l'épaisseur du ressort (soit guère plus de 1 mm) ; les mortaises du pied de hausse seraient donc à peine en dessous (1,xx mm) du dessus de la lame ressort.
Et des "lignes de fracture" j'en vois pourtant deux : une sur chaque "oreille" d'axe de planchette ; ce qui indique qu'il y a "quelque chose".
Sinon, ma théorie est surtout basée sur le fait que c'est plus facile à faire comme ça : emboutissage d'un pied de hausse d'épaisseur à peu près constante, les surépaisseurs nécessaires pour les oreilles et l'appui du ressort étant greffées ensuite. Enfin, c'est comme ça que je ferais (en soudant les surépaisseurs au chalumeau, plutôt que de les tenonner, certes).
Et surtout, il n'y a aucune raison de fixer le ressort plus que par forcement des deux "tagliatelles" d'un bout, et une vis de l'autre (il tiendrait d'ailleurs tout seul, plaqué vers le bas par la réaction de la planchette). Il semble d'ailleurs que dans les mortaises, les tenons soient matés ; or l'acier à ressort ou la tôle bleue sont assez rebelles au matage...
Je pense qu'il vaudrait mieux s'en tenir là, jusqu'à pouvoir examiner une hausse ayant perdu son ressort. Car on sombrerait dans les hypothèses conjoncturelles hasardeuses ; on y patauge déjà...
PS : voir aussi ce sujet :
https://www.tircollection.com/t23518-fusil-lebel-et-gras-m-14-produits-pendant-la-premiere-guerre#314225
"Mars" y cite deux types de hausse, pour le M-14
Je l'aime bien, ce Chassepot modernisé !
Il a ainsi bien gagné en performances ; z'auraient pas pu faire ça tout de suite ? On aurait gardé l'Alsace et la Lorraine...
Et des "lignes de fracture" j'en vois pourtant deux : une sur chaque "oreille" d'axe de planchette ; ce qui indique qu'il y a "quelque chose".
Sinon, ma théorie est surtout basée sur le fait que c'est plus facile à faire comme ça : emboutissage d'un pied de hausse d'épaisseur à peu près constante, les surépaisseurs nécessaires pour les oreilles et l'appui du ressort étant greffées ensuite. Enfin, c'est comme ça que je ferais (en soudant les surépaisseurs au chalumeau, plutôt que de les tenonner, certes).
Et surtout, il n'y a aucune raison de fixer le ressort plus que par forcement des deux "tagliatelles" d'un bout, et une vis de l'autre (il tiendrait d'ailleurs tout seul, plaqué vers le bas par la réaction de la planchette). Il semble d'ailleurs que dans les mortaises, les tenons soient matés ; or l'acier à ressort ou la tôle bleue sont assez rebelles au matage...
Je pense qu'il vaudrait mieux s'en tenir là, jusqu'à pouvoir examiner une hausse ayant perdu son ressort. Car on sombrerait dans les hypothèses conjoncturelles hasardeuses ; on y patauge déjà...
PS : voir aussi ce sujet :
https://www.tircollection.com/t23518-fusil-lebel-et-gras-m-14-produits-pendant-la-premiere-guerre#314225
"Mars" y cite deux types de hausse, pour le M-14
Je l'aime bien, ce Chassepot modernisé !
Il a ainsi bien gagné en performances ; z'auraient pas pu faire ça tout de suite ? On aurait gardé l'Alsace et la Lorraine...
Vis de hausse
Voici les photos de la vis, redressées avec calcul de l'échelle (longueur représentée par chaque pixel, le micron µ étant 1 millième de millimètre).
L'écart entre les deux photos est d'environ 1 pixel pour 4.4 mm, autrement dit presque rien.
Les trois échelles étant respectivement relatives aux trois valeurs de référence, l'écart total entre ces échelles est de 0.38 µ par pixel, soit moins de 0.1 mm pour le diamètre 4.4 de la tête de vis. C'est peu et inférieur aux tolérances usuelles réelles ; cela indique une faible distorsion et permet d'avoir une bonne confiance dans les mesures prises sur ces photos.
Mon échelle pondérée est une moyenne privilégiant la tête et la longueur, qui me paraissent plus faciles à mesurer avec précision.
A partir de ceci, n'importe quel logiciel permettant de tracer un rectangle de sélection et affichant les dimensions de ce rectangle permet de calculer les dimensions réelles (même le "Paint" basique suffit).
Pour le pas du filetage on voit clairement 3 filets, et le calcul donne un pas de 0.6 comme c'était prévisible (exactement 0.6048, soit 0.6 + 5 µ qu'on peut ignorer).
Pour le rayon de bombé il faudra effectuer un calcul géométrique à partir du rayon de la calotte et de sa flèche. Ou utiliser Illustrator, avec la photo en arrière-plan et en plaçant divers cercles dessus ; cela permet plus facilement de faire abstraction de la bavure si la fente est esquintée, ce qui est le cas ici.
Reste un petit doute : la courte partie cylindrique de la tête paraît conique, au moins sur une des vues ; mais ça correspond avec le débouché de la fente, qui est souvent esquinté.
Alors, légèrement conique ou à peu près cylindrique ?
L'écart entre les deux photos est d'environ 1 pixel pour 4.4 mm, autrement dit presque rien.
Les trois échelles étant respectivement relatives aux trois valeurs de référence, l'écart total entre ces échelles est de 0.38 µ par pixel, soit moins de 0.1 mm pour le diamètre 4.4 de la tête de vis. C'est peu et inférieur aux tolérances usuelles réelles ; cela indique une faible distorsion et permet d'avoir une bonne confiance dans les mesures prises sur ces photos.
Mon échelle pondérée est une moyenne privilégiant la tête et la longueur, qui me paraissent plus faciles à mesurer avec précision.
A partir de ceci, n'importe quel logiciel permettant de tracer un rectangle de sélection et affichant les dimensions de ce rectangle permet de calculer les dimensions réelles (même le "Paint" basique suffit).
Pour le pas du filetage on voit clairement 3 filets, et le calcul donne un pas de 0.6 comme c'était prévisible (exactement 0.6048, soit 0.6 + 5 µ qu'on peut ignorer).
Pour le rayon de bombé il faudra effectuer un calcul géométrique à partir du rayon de la calotte et de sa flèche. Ou utiliser Illustrator, avec la photo en arrière-plan et en plaçant divers cercles dessus ; cela permet plus facilement de faire abstraction de la bavure si la fente est esquintée, ce qui est le cas ici.
Reste un petit doute : la courte partie cylindrique de la tête paraît conique, au moins sur une des vues ; mais ça correspond avec le débouché de la fente, qui est souvent esquinté.
Alors, légèrement conique ou à peu près cylindrique ?
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