Séchage noyer
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turbine
Nounours25
6 participants
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Séchage noyer
Bonjour,
Je dois couper une branche de noyer qui approche trop de la maison et bouche mon chéneau.
Et comme je suis du genre à tout garder, au cas ou, et que j'ai assez de bois de chauffage, je me suis dit que ce pourrait être une bonne idée de conserver ce bois "précieux".
Ce n'est pas une très grosse branche mais on doit pouvoir faire des crosses de revolver dedans.
Et donc voici mes questions :
Est ce le bon moment pour la couper?
Comment et où conserver ce bois pour qu'il devienne et reste utilisable?
J'avais vu un post qui traitait de ce sujet, mais je ne l'ai pas retrouvé.
Merci d'avance.
Je dois couper une branche de noyer qui approche trop de la maison et bouche mon chéneau.
Et comme je suis du genre à tout garder, au cas ou, et que j'ai assez de bois de chauffage, je me suis dit que ce pourrait être une bonne idée de conserver ce bois "précieux".
Ce n'est pas une très grosse branche mais on doit pouvoir faire des crosses de revolver dedans.
Et donc voici mes questions :
Est ce le bon moment pour la couper?
Comment et où conserver ce bois pour qu'il devienne et reste utilisable?
J'avais vu un post qui traitait de ce sujet, mais je ne l'ai pas retrouvé.
Merci d'avance.
Nounours25- Membre averti
- Nombre de messages : 151
Age : 54
Localisation : Besançon
Date d'inscription : 23/05/2019
Re: Séchage noyer
pour la coupe c'est le dernier mois , après la sève remonte déjà.
pour le séchage , dans un endroit ventilé à l'abris du soleil .
1cm de sèchage par an
pour le séchage , dans un endroit ventilé à l'abris du soleil .
1cm de sèchage par an
turbine- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1014
Age : 54
Localisation : pas de calais
Date d'inscription : 22/12/2011
Re: Séchage noyer
Pour éviter que le bois ne se fende en séchant trop vite, tu peux tremper les extrémités dans de la cire.
Quelques conseils utiles en suivant le lien ci-dessous :
CLIC ICI
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jeanmi67- Futur pilier
- Nombre de messages : 730
Age : 56
Localisation : Nord Est
Date d'inscription : 10/01/2019
"J'ai demandé à la Lune"......
Selon les "Vieux" de chez moi (qui n'ont plus mal aux dents depuis un moment... ) il faudrait la couper "...à la Lune Noire d'Octobre".
Et pour le séchage ;essentiel;c'est encore pire entre le lait,l'urine sans parler de l'eau de mer recommandée par les charpentiers de marine (+/- 50 ans .. ) mais peut être pas vraiment conseillée pour y monter nos précieuses ferrailles (sel/fer ).
Pour des plaquettes;et non pour une crosse de fusil;celà peut être un bon exercice mais à moins que les nouvelles techniques ;que j'ignore;ne le permettent, prévoir "un certain temps" entre le débitage de la branche et le travail du bois.
Celà dit j'ai "deux mains gauches" et j'attends l'avis d'experts plus versés que moi dans l'ébenisterie
EKAERGOS- Pilier du forum
- Nombre de messages : 6170
Age : 65
Date d'inscription : 06/05/2010
Re: Séchage noyer
C'est la bonne saison pour couper ; enfin ça dépend de la région.
Car ici on dit "la dernière lune xxx avant les dernières gelées" ; encore faut-il être devin, pour savoir quand seront les dernières !
La lune xxx c'est "montante", "descendante", "pleine", "nouvelle" ou je ne sais quoi d'autre : j'ai quelque difficulté à adhérer aux vieilles superstition chamaniques...
En fait, l'hiver l'arbre n'est pas mort et il se nourrit sur les réserves de sucres et amidons enmagasinées dans les cellules ; ces aliments attirent aussi les ravageurs, donc pour la conservation à long terme moins il y en a mieux c'est . On attend donc le plus tard possible pour que l'arbre en ait consommé le maximum, mais avant que le retour de la sève ne recomplète ces réserves.
Quand il s'agit du taillage d'un arbre la saison optimale peut différer, car on recherche surtout une bonne cicatrisation.
En fait, faut quand même être honnête, pour des petites pièces c'est pas la saison d'abattage qui compte le plus (en général on les tient à l'abri de la vermine).
Le problème c'est le séchage, et surtout la fissuration au séchage.
Ce qui fait fendre, c'est qu'en séchant le bois se rétracte, mais le jeune bois se rétracte plus que le vieux. Sur un rondin, la périphérie se rétracte donc plus que le coeur, ce qui provoque une ou des fentes longitudinales.
C'est aussi que le bois sèche plus vite par les bouts (les canaux à sèves coupés) que par le côté, qui est lisse voire vernissé.
Et bien sûr, plus les morceaux sont petits moins ils ont envie de se fendre.
Donc si on sait ce qu'on va faire, le mieux est de débiter à vert (à la tronçonneuse ou en fendant) en petites pièces (compter tout de même un bon rab de dimensions, disons au moins 1 cm de chaque côté et plusieurs centimètres sur la longueur. Une précaution supplémentaire est de boucher les canaux à sève en badigeonnant les bouts à la cire fondue ou à la vieille peinture (ça serait plus facile et moins cher avec du suif, mais les souris risquent de le bouffer).
Si on ne sait pas exactement ce qu'on va faire, il faudrait au moins fendre (ou scier) le rondin par le milieu pour exposer le coeur et badigeonner les extrémités avec un truc à peu près étanche. Laisser l'écorce, qui ralentit le séchage, dans l'espoir que ça commence à sécher par le coeur. Cela n'évite pas forcément toutes les petites fentes, mais ça fonctionne déjà assez bien.
Ensuite le séchage : au début pas trop vite, pour éviter les fentes (quand même pas une cave humide, ça moisirait). Au début de l'été on peut l'accélérer mais en restant tout de même modéré.
L'histoire de "1 an par cm", c'est pour les grosses pièces de bois dur (le noyer n'en est pas un), donc si en fin d'été le bois paraît sec, il ne l'est pas encore tout à fait mais à priori il ne risque plus guère de se fendre. On peut alors le rentrer dans l'habitation (en haut d'une armoire), et en fin d'hiver il sera assez sec pour le travailler. Ceci pour de la boiserie "pistolet".
Pour de la boiserie "fusil", une fois presque sec (1 an ou 2) on peut dégrossir l'ébauche ; ainsi affinée elle séchera plus vite.
Car ici on dit "la dernière lune xxx avant les dernières gelées" ; encore faut-il être devin, pour savoir quand seront les dernières !
La lune xxx c'est "montante", "descendante", "pleine", "nouvelle" ou je ne sais quoi d'autre : j'ai quelque difficulté à adhérer aux vieilles superstition chamaniques...
En fait, l'hiver l'arbre n'est pas mort et il se nourrit sur les réserves de sucres et amidons enmagasinées dans les cellules ; ces aliments attirent aussi les ravageurs, donc pour la conservation à long terme moins il y en a mieux c'est . On attend donc le plus tard possible pour que l'arbre en ait consommé le maximum, mais avant que le retour de la sève ne recomplète ces réserves.
Quand il s'agit du taillage d'un arbre la saison optimale peut différer, car on recherche surtout une bonne cicatrisation.
En fait, faut quand même être honnête, pour des petites pièces c'est pas la saison d'abattage qui compte le plus (en général on les tient à l'abri de la vermine).
Le problème c'est le séchage, et surtout la fissuration au séchage.
Ce qui fait fendre, c'est qu'en séchant le bois se rétracte, mais le jeune bois se rétracte plus que le vieux. Sur un rondin, la périphérie se rétracte donc plus que le coeur, ce qui provoque une ou des fentes longitudinales.
C'est aussi que le bois sèche plus vite par les bouts (les canaux à sèves coupés) que par le côté, qui est lisse voire vernissé.
Et bien sûr, plus les morceaux sont petits moins ils ont envie de se fendre.
Donc si on sait ce qu'on va faire, le mieux est de débiter à vert (à la tronçonneuse ou en fendant) en petites pièces (compter tout de même un bon rab de dimensions, disons au moins 1 cm de chaque côté et plusieurs centimètres sur la longueur. Une précaution supplémentaire est de boucher les canaux à sève en badigeonnant les bouts à la cire fondue ou à la vieille peinture (ça serait plus facile et moins cher avec du suif, mais les souris risquent de le bouffer).
Si on ne sait pas exactement ce qu'on va faire, il faudrait au moins fendre (ou scier) le rondin par le milieu pour exposer le coeur et badigeonner les extrémités avec un truc à peu près étanche. Laisser l'écorce, qui ralentit le séchage, dans l'espoir que ça commence à sécher par le coeur. Cela n'évite pas forcément toutes les petites fentes, mais ça fonctionne déjà assez bien.
Ensuite le séchage : au début pas trop vite, pour éviter les fentes (quand même pas une cave humide, ça moisirait). Au début de l'été on peut l'accélérer mais en restant tout de même modéré.
L'histoire de "1 an par cm", c'est pour les grosses pièces de bois dur (le noyer n'en est pas un), donc si en fin d'été le bois paraît sec, il ne l'est pas encore tout à fait mais à priori il ne risque plus guère de se fendre. On peut alors le rentrer dans l'habitation (en haut d'une armoire), et en fin d'hiver il sera assez sec pour le travailler. Ceci pour de la boiserie "pistolet".
Pour de la boiserie "fusil", une fois presque sec (1 an ou 2) on peut dégrossir l'ébauche ; ainsi affinée elle séchera plus vite.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Séchage noyer
Le sujet m'intéresse car, en octobre, j'ai élagué mon noyer et gardé les plus grosses branches (de 5 ou 6 cm de diamètre).
Jean-Claude
JCR- Membre
- Nombre de messages : 97
Age : 77
Localisation : Bruxelles sud
Date d'inscription : 13/12/2017
Re: Séchage noyer
Il n'est peut-être pas trop tard pour éviter les fentes au séchage, si les bois n'ont pas été mis dans un endroit trop sec. Car la prévention des fentes, il faut s'en occuper dès l'abattage (ou laisser le bois attendre dans l'eau).JCR a écrit:Le sujet m'intéresse car, en octobre, j'ai élagué mon noyer et gardé les plus grosses branches (de 5 ou 6 cm de diamètre).
5 ou 6 cm c'est quand même pas gros. On ne peut sans doute même pas en tirer une crosse de Colt Navy 1851 ou une enture de fût de Berthier, car il y aurait du coeur en plein centre et c'est pas bon pour la stabilité dimensionnelle.
Du coeur au milieu d'une face (plaquettes d'arme de poing) c'est pas très bon non plus mais ça peut faire joli, alors ça vaut la peine de tenter le coup.
En général on évite le coeur et l'aubier (les couches externes, plus tendre et souvent plus claires), quoique dans le noyer l'aubier ne soit pas si mauvais que dans d'autres bois...
Ces petites branches peuvent de toutes façons fournir des petites pièces pour réparations, des chevilles, etc. Et des plaquettes de pistolet, avec les réserves plus haut ; mais alors il faut absolument éviter les petites fentes. Donc séchage progressif, lent durant la fin du premier hiver, plus rapide le premier été, fini à l'intérieur le second hiver, durant lequel les pièces commenceront à être utilisables (pour des pièces plus grosses, intercaler une année supplémentaire sous abri extérieur).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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