Guidon qui vadrouille...

Hello, 
La petite question du jour, comment faire avec un guidon qui vadrouille sur un 98k (k). Je parle là d'un 98k mais recannone à neuf avec un tube plus court, jusque là pour moi ça va. Mais le guidon n'est pas fixé et il tourne sur lui même. J'ai bien vu un post où il est dit qu'il était à l'origine fixe avec une petite vis, mais là il n'y a rien bien sûr.
Le souder a l'étain, le coller peut être. Mais aussi le mettre bien dans l'axe par rapport à la hausse. Voilà mes deux interrogations, si un m'en ré plus éclairé que moi peut m'aider.   merci et belle journée.

En effet le support du guidon est percé au dessus et taraudé pour y lettre une vis à tête pointue qui se bloque sur le canon. Mais en plus ce support est tout simplement soudé à l'étain sur le canon.

D'ac, mais pour qu'il soit bien en ligne avec la hausse.??

tonyfree a écrit:D'ac, mais pour qu'il soit bien en ligne avec la hausse.??

La technique du fil à plomb passant par le cran de mire te permettra de déterminer l'alignement parfait des deux. Je l'avais fait sur un revolver que j'avais restauré et pour lequel j'avais dessoudé le point de mire.

On s en pete un peu,non  ?
Le guidon reste reglable.
Etain ou loctite,c est ton choix de finition.

Soudure pour mi certain.

Ça marche, merci de vos conseils.

S cuse si mon message precedant 
a ton martial,

Pas de soucis

Voir quel est le jeu de la bague de guidon autour du canon : s'il est infime la Loctite "Freinfilet" suffira, si ça branle il faudra la "Scelroulement" ou la soudure à l'étain.
La vis seule suffit difficilement, car avec les secousses du tir son appui va se mater. A l'origine son rôle était sans doute de limiter les dégâts quand le tir était si intensif que la soudure à l'étain fondait ; en tir civil ça arrive rarement... Mais faut se méfier, les résines et Loctite ne tiennent pas bien à la chaleur.
Il me semble que la vis était placée après la soudure à l'étain, car elle n'est pas toujours bloquée ; alors que si elle était placée avant elle serait soudée.

Pour l'alignement, à l'oeil ça suffit bien. Plus exactement aux yeux, l'un puis l'autre, en vérifiant des deux côtés, si possible dehors par ciel voilé car il est incroyable de constater combien la verticalité et le parallélisme sont subjectifs... De toutes façons le guidon dérivable permet de corriger.
Autre façon : guidon placé à mi-course, arme calée, on vise par l'âme du canon et on oriente le porte-guidon pour simbloter la ligne de mire (c'est comme ça que je fais pour caler un montage de lunette) **. Le problème est que guidon en place on n'a plus d'accès à la vis pour bloquer temporairement la position ! Sans le guidon (juste l'embase carrée) ça marche aussi mais c'est moins précis ; mais sans doute bien assez précis quand même.

** Avec un oeil bigleux on touchera en cible à 100 m, avec un oeil moyen on sera dans le noir et j'en connais qui arrivent ainsi tomber directement dans le 9. Si la lumière est assez forte on peut affiner la visée par l'âme en glissant dans la chambre une douille désamorcée.