Présentation d'un Fusil 1777 corrigé AN IX

Ouaip !
Le suif c'est de la graisse de porc....

ou de mouton...

En réalité le suif, c'est plutôt un mélange de graisses des Bovins/ovidés, la graisse de porc, c'est le saindoux, et ce n'est pas recommandé comme antirouille.  
Mais dans la pâtisserie, en remplacement du beurre, ça donne une saveur toute particulière aux tourtes et autre pâtés en croûtes maisons:tilt:

Effectivement, en général on dit plutôt "saindoux" pour le porc, "suif" pour le boeuf et "suif de mouton" pour le mouton.

Le saindoux a un point de fusion assez bas, le suif de mouton m'a paru fondre un peu plus haut que le suif de boeuf, et rancir moins vite. Le meilleur suif c'est celui qui enveloppe les reins, il contient très peu de fibres mais sa qualité mérite plutôt un usage alimentaire.

Dans l'industrie le suif était très utilisé, en lubrifiant de coupe (en particulier filetage - taraudage), d'emboutissage, etc. ; quand l'animal est précisé, c'est généralement mouton. Dans la confection des graisses aussi, pour métal comme pour cuir.
Il était cependant souvent surpassé par l'huile de baleine et en lubrifiant de coupe par "l'huile de lard" (ça je sais pas ce que c'est : issue du cochon ?)

Au début du XXe siècle il y eut pas mal de controverses à propos de la neutralité des corps gras sur les métaux, avec des études comparatives de corrosion. Mais ce n'est sans doute pas transposable à l'époque actuelle car les huiles minérales (issues du pétrole) n'étaient pas encore bien raffinées, étaient souvent acides, avec parfois des taux importants de goudrons.
Source : divers articles de "La Machine Moderne", période 1910 à 1920.

Sous le couvercle de boîtes de pied à coulisse, on pouvait trouver l'étiquette suivante : << Ne pas huiler mais suiffer >>

Lurtz a écrit:

Verchère a écrit:Et on peut le produire soi-même, il suffit d'attacher un agneau dans la pelouse.

Mouhahaha, incorrigible Verchère...

En attendant, il est vraiment magnifique, il est du même tonneau que l'AnXIII ?

Bien vu ! A 25 ans d'intervalle, le même vendeur (il a bien fallu mettre les sous de côté !)

pour ma part j utilise le meme procedé que donné a l epoque dans le reglement : 2/3 et 1/3 d huille de lin et d olive denaturée , ca laisse une fine pelicule apres sechage et ca resiste meme a la pluie .....pas apres le tir lol (je ne sais plus de memoire quelle huille est en 1/3 )

mais magnifique fusil !!!! il en reste mais il faut de la chance pour en trouver u0n 0trep beau 0comme celui si !! félicitation

Merci !

ditch1789 a écrit:pour ma part j utilise le meme procedé que donné a l epoque dans le reglement : 2/3 et 1/3 d huille de lin et d olive denaturée , ca laisse une fine pelicule apres sechage et ca resiste meme a la pluie .....pas apres le tir lol (je ne sais plus de memoire quelle huille est en 1/3 ) ...

Mais après 70 ans de stockage sans entretien, ces vieilles mixtures laissent des auréoles mates.

Tres beau en effet... j'en cherche un en bon état pour le faire parler au stand

En réponse à la demande de Tico, voici des photos du timbre de crosse :

euleuleu a écrit:En réponse à la demande de Tico, voici des photos du timbre de crosse :

Bonjour,
Merci pour ton message 

TICO : C'est pour une comparaison ?

euleuleu a écrit:TICO : C'est pour une comparaison ?

Je distinguais P et O sur la photo publiée à l'origine mais c'est P et C et là c'est cohérent 
J'en connais un autre de juin, tout est identique 

Par ailleurs, je recherche une production de Saint Etienne de l'année 1816 pour accéder aux poinçons car c'est une période ou il y a eu beaucoup de changement 

Bonjour,
En parcourant le site je suis tombé sur cette présentation. Très belle arme, bien poinçonnée. j’ai remarqué sur la plaque de couche un poinçon que je ne connais pas ! j’ai le même sur un AN9 de maréchaussée  de 1814? quelqu’un  peut il n’en dire plus.
CDT