Rolling block
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Vernois
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pmh
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Rolling block
Salut à tous !
Voila je cherche à acquérir un Rolling block. Je cherche un fusil datant me rapprochant d'avant 1867 (la date n'est pas fixée à 100%) pour de la reconstitution. Il peut comporter un peu de rouilles et trace d'usures je suis prêt à le restaurer ce n'est pas un problème. Mon but étant de faire des tir à blanc uniquement (pour de la reconstitution) et donc j'en recherche un en catégorie D (je n'ai ni licence, ni permis de chasse ni carte de collectionneur : à voir possiblement plus tard)
Sans faire de pub, sur Natura B je peux en voir 3. Mon problème est que les calibres diffèrent : il y a du .50, .43 et .32.
Je sais que par la suite les Rolling Block on été retouché, modifiés ou carrément fabriqués avec des calibres différents pour de nouvelles utilisations. Je ne suis pas un grand connaisseur et je suis preneur des conseils et même des remarques. Je suis attiré par le .50, qui, je crois, correspondrait historiquement. En revanche comment faire pour le faire tirer à blanc ? Je ne trouve aucune munition à blanc omis le 9mm et le .22LR et quelques autres mis dont aucun correspond à du .50, .43 ou même .32.
Il est possible que je me rabatte sur un calibre moins élevé pour pouvoir tirer à blanc en me souciant moins de l'historicité.
Si vous pouvez m'orienter j'en serai ravie !
Voila je cherche à acquérir un Rolling block. Je cherche un fusil datant me rapprochant d'avant 1867 (la date n'est pas fixée à 100%) pour de la reconstitution. Il peut comporter un peu de rouilles et trace d'usures je suis prêt à le restaurer ce n'est pas un problème. Mon but étant de faire des tir à blanc uniquement (pour de la reconstitution) et donc j'en recherche un en catégorie D (je n'ai ni licence, ni permis de chasse ni carte de collectionneur : à voir possiblement plus tard)
Sans faire de pub, sur Natura B je peux en voir 3. Mon problème est que les calibres diffèrent : il y a du .50, .43 et .32.
Je sais que par la suite les Rolling Block on été retouché, modifiés ou carrément fabriqués avec des calibres différents pour de nouvelles utilisations. Je ne suis pas un grand connaisseur et je suis preneur des conseils et même des remarques. Je suis attiré par le .50, qui, je crois, correspondrait historiquement. En revanche comment faire pour le faire tirer à blanc ? Je ne trouve aucune munition à blanc omis le 9mm et le .22LR et quelques autres mis dont aucun correspond à du .50, .43 ou même .32.
Il est possible que je me rabatte sur un calibre moins élevé pour pouvoir tirer à blanc en me souciant moins de l'historicité.
Si vous pouvez m'orienter j'en serai ravie !
Elric- Membre
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Date d'inscription : 23/07/2021
Re: Rolling block
1867 oui mais pour quel pays d'orige pour la reconstitution. Western ou Europe.Pourquoi par une sharp type cartouche a papier/Metalique en car D libre et a poudre noire.Tu peu faire du tir a blanc mais pas trop pres d'une personne ,minimun 30 m.
pmh- Membre expert
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Localisation : La grande crasseuse de Marseille
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Rolling block
Western de préférence il est vrai qu'il est mieux de préciser.
Le système rolling block m'intéresse particulièrement, d'où mon choix. Mais s'il est impossible de trouver les munitions à blanc sur celui-ci je peux m'orienter effectivement vers le Sharp. Côté prix par contre je ne sais pas s'il y a une grosse différence. ?
Le système rolling block m'intéresse particulièrement, d'où mon choix. Mais s'il est impossible de trouver les munitions à blanc sur celui-ci je peux m'orienter effectivement vers le Sharp. Côté prix par contre je ne sais pas s'il y a une grosse différence. ?
Elric- Membre
- Nombre de messages : 12
Age : 33
Date d'inscription : 23/07/2021
Re: Rolling block
Comme dit dans la présentation, le transport, & encore plus le port, sont règlements. Le tir hors action de chasse, ou exercé en stand, c'est pas évident!
Question réglementation, de même:
Pré-1900 = libre d'acquisition & détention (sauf liste d’exception).
Cas particulier: reproductions d'armes à feu à chargement par la bouche, ou à cartouche sans étuis métallique : D-g (même régime que les D-e ci dessus)
Post-1900 = soumis à déclaration.
Cas particulier : reproduction d'arme à feu à cartouche à étuis métallique = C. Même régime que toutes les armes en C.
Outre les conditions de tir (ou, quand, comment, avec autorisation/déclaration ?), attention à la pratique du tir "à blanc".
Réalisé dans des armes non prévues pour, &/ou avec des munitions non issues du commerce "officiel", c'est pas sans risques.
Pour le manipulateur. Pour l'éventuel public. Pour l'arme.
Pâtre- Pilier du forum
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Localisation : Besançon (25)
Date d'inscription : 20/11/2013
Re: Rolling block
Je précise que je parle toujours pour des tirs à blancs. Je vous donne des compléments d'informations, il est vrai que je n'ai absolument rien préciser.
Le but n'est pour le moment pas de tirer avec publique ou sur un terrain non prévu à cette effet.
Les armes sont et seront utilisés hors publique dans un premier temps. Quand au lieu c'est sur un parc de loisir prévu à cette effet.
D'après ce que tu me dis Pâtre, de la règlementation actuelle et de ce qu'ai j'ai pu voir de mon côté :
Le Rolling block on est sur une arme datant d'avant 1900 mais à cartouche métalliques (pas comme le Sharp où l'on peut utiliser des cartouches papiers ?). Donc les reproductions sont en catégorie C. En revanche les originaux sont en D (corrigez moi si je me trompe) mais avec utilisation de cartouche métalliques uniquement ?
Je ne veux pas fabriquer ces balles à blancs si elle n'existe pas et que rien n'est prévu pour, je n'en ai pas l'envie ni la patience.
Ma question est de savoir comment trouver des cartouches à blanc pour des armes anciennes avec des calibres non commun ?
Le but n'est pour le moment pas de tirer avec publique ou sur un terrain non prévu à cette effet.
Les armes sont et seront utilisés hors publique dans un premier temps. Quand au lieu c'est sur un parc de loisir prévu à cette effet.
D'après ce que tu me dis Pâtre, de la règlementation actuelle et de ce qu'ai j'ai pu voir de mon côté :
Le Rolling block on est sur une arme datant d'avant 1900 mais à cartouche métalliques (pas comme le Sharp où l'on peut utiliser des cartouches papiers ?). Donc les reproductions sont en catégorie C. En revanche les originaux sont en D (corrigez moi si je me trompe) mais avec utilisation de cartouche métalliques uniquement ?
Je ne veux pas fabriquer ces balles à blancs si elle n'existe pas et que rien n'est prévu pour, je n'en ai pas l'envie ni la patience.
Ma question est de savoir comment trouver des cartouches à blanc pour des armes anciennes avec des calibres non commun ?
Elric- Membre
- Nombre de messages : 12
Age : 33
Date d'inscription : 23/07/2021
Re: Rolling block
Quoique certains puissent en dire, une "balle à blanc", ça n'existe pas!
Quoiqu'à peut près les mêmes puissent en dire, une "ogive" à blanc, ou à quoi que se soit d'autre, ça n'a aucun sens!
Il s'agit de cartouches "à blanc". Ou de charges "à blanc".
Dont le principal intérêt est de faire comme si l'on tirait, mais sans objectif de projeter .... aucun projectiles.
Ce qui n’empêche que l'on puisse projeter des gaz brûlants. Ainsi que des particules incandescentes.
Mais aussi une bourre, ou des particules d'un matériau d'obturation.
Ce n'est donc pas anodin, ni sans dangers.
Ce type de tir fait du bruit!
C'est pour partie le but!
Ca peut être considéré comme une nuisance.
Voir comme une utilisation criminelle d'arme!
Même sur un terrain privé.
Sur un terrain public, impossible sans autorisations. P'i c'est pas gagné!
Pour ce que j'en connais, la pratique du tir "à blanc" en reconstitution est très encadrée. Les reconstituteurs s'imposent des règles drastiques.
Techniquement c'est pas très difficile à réaliser, ce type de cartouches. Mais pas anodin, ni sans dangers.
Ca peut être très compliqué si les étuis ne sont pas commercialisés. En tout cas pour un néophyte.
Pâtre- Pilier du forum
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Age : 53
Localisation : Besançon (25)
Date d'inscription : 20/11/2013
Re: Rolling block
Pour le terrain et les nuisances sonores je suis au courant. En reconstitution nous pouvons tirer à la poudre noire avec des bouches à feu l'ancêtre de vos armes donc pas de soucis là dessus.
Merci de me rectifier concernant les cartouches à blancs !
Après des recherches approfondies, je viens de voir qu'il est possible d'acquérir des douilles vides afin de les remplir en poudre noire (j'en déduit). En revanche je ne sais pas la règlementations concernant de ces douilles.
Comment fond les reconstituteurs pour tirer à blanc avec des armes à cartouches ?
Merci de me rectifier concernant les cartouches à blancs !
Après des recherches approfondies, je viens de voir qu'il est possible d'acquérir des douilles vides afin de les remplir en poudre noire (j'en déduit). En revanche je ne sais pas la règlementations concernant de ces douilles.
Comment fond les reconstituteurs pour tirer à blanc avec des armes à cartouches ?
Elric- Membre
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Age : 33
Date d'inscription : 23/07/2021
Re: Rolling block
J'ai quand même de sérieux doutes !
D'abord, le Rolling-Block dans l'ouest américain en 1867, c'est peut-être un peu juste...
Il me semble que Remington a d'abord surtout visé les marchés militaires, et que le Rolling-Block "dit n°1", celui qui a eu tant de succès, n'a été finalisé qu'en 1867 pour la commande danoise. L'armée US avait-elle déjà commencé à revendre ses surplus ? Parmi lesquels il y avait sûrement des Split-Block mais pas de Rolling-Block, lesquels datent d'après la guerre de Sécession.
Le Sharps oui, il était déjà diffusé avant cette guerre ; mais pas encore à cartouche métallique, uniquement avec cartouche combustible en papier.
Ensuite, se limiter aux calibres pour lesquels on trouve des cartouches à blanc manufacturées, c'est très réducteur. Si réducteur que ça risque bien de réduire la liste à zéro ! Même pour les cartouches à balles, je me creuse la tête pour trouver un calibre d'avant 1870 qui soit encore manufacturé (je ne parlerai pas des cartouches plus ou moins bien bricolées qu'on peut trouver sur le net, illégalement vendues au grand jour).
Non, jouer avec des vieux trucs ça se mérite !
Pour ceux qui ne sont pas prêts à faire un minimum d'efforts, y-a les jeux vidéo...
Pour finir, une bonne cartouche à blanc c'est plus difficile à fabriquer qu'une cartouche à balle "quelconque" (sans prétentions à de bons résultats en cible). Car en l'absence de projectile lourd contenant la pression, la poudre ne s'enflamme pas si bien, la pression ne monte pas, et on obtient souvent un gros "vlouff" creux, accompagné d'une abondante projection de grains de poudre encore en combustion.
Pour faire monter la pression il faut un bourrage ferme (mais s'il est trop ferme, "boum" tout explose).
Ou un lest "volatile", mais alors ce n'est plus réellement du "tir à blanc" mais du "tir fictif", qu'on utilisait autrefois dans l'artillerie pour simuler exactement le chargement, le tir et le recul des pièces (avec des projectiles creux en boissellerie - assemblage de petites pièces de bois - remplis de grenaille de fer ou de sable).
Dans les deux cas le tir à bout portant est dangereux : projections incandescentes, bourre compactée par la pression, souffle. Les projections et le souffle jusqu'à 2 ou 3 mètres, la bourre jusqu'à plus de 25 mètres. En tir fictif tout dépend du lest ... et du calibre (au canon de 48 mm un lest au sable grossier hache encore les feuilles d'arbre à 100 ou 150 mètres).
Il est souvent difficile de respecter soi-même les distances de sécurité (qui n'a pas, au hasard d'une embuscade, arrosé de très près le museau du plastron ; ou soigneusement lancé la grenade au plâtre juste entre le tireur FM et son chargeur). Mais les faire respecter aux autres c'est encore pire !
Certains ici ont peut-être eu l'occasion d'assister à un pillage de train, en Alsace du côté de Sentheim ou de Vieux-Thann (je ne sais même plus si c'était dans la vallée de Masevaux ou de Thann). Le vieux train à vapeur chargé de touristes était arrêté par un amas de bois sur la voie, d'affreux indiens attaquaient en hurlant, bousculaient quelques courageux ayant débarqué, sautaient sur les marchepieds, parcouraient le train en faisant peur aux enfants... Puis une trompette annonçait une troupe de cavaliers en bleu qui chargeaient en tiraillant au Colt à poudre noire, appuyés par un canon tirant sporadiquement de grosses bouffées de fumée. Il y a de ça peut-être une quinzaine d'années...
Je n'y participais pas mais fournissais le canon, et j'avais fait l'instruction des servants. Qui devaient refaire mes démonstrations devant les figurants et les cavaliers, pour les dissuader de foncer droit sur la pièce :
Le canon pointé sur un massif de fleurs à 7 mètres : les fleurs sont poussiéreuses mais pas une pétale ne tombe.
Pointé sur un seau à peinture en tôle (vide mais lesté de quelques cailloux) à 1 mètre : le seau gicle quelques mètres plus loin, écrabouillé comme si une bagnole avait roulé dessus.
C'était en calibre 48 mm (lisse), charge PN Chasse 40 grammes, pour le lest un sachet cylindrique en papier rempli de 250 grammes de chaux agricole (en fait, calcaire en poudre), qui se dispersait presque instantanément en renforçant beaucoup la fumée (mais avec une coloration jaunasse). L'avantage d'un tel lest c'est qu'il ne risque pas de faire un bouchon coincé en voûte : il se comporte de façon très régulière entre chaque coup, tandis que les boulettes de papier journal tassé, ça fait rarement le même bruit à chaque coup alors on craint toujours qu'une fois ou l'autre ça coince pour de bon...
J'ai vu certains utiliser de la farine. Ça a l'avantage d'être blanc et pas jaunâtre mais ça revient plus cher que la chaux agricole et c'est nettement moins dense, donc à moins d'en remplir le tube ça fait beaucoup moins de bruit et valorise donc mal la poudre (on avait défini le rapport 40 / 250 par essais successifs, en recherchant le meilleur rapport "bruit / prix de revient").
Un autre souvenir, plus ancien (en 76 ou 77), à l'IUT Génie Méca : le prof de philo disposait de deux magnétoscopes (à bande magnétique sur des grosses bobines) et avait proposé de tourner un film, pour faire apprécier je ne sais plus quels aspects de je ne sais plus quoi (la finalité réelle n'avait pour nous aucune importance).
Le thème, mis au vote, fut "il était dans l'Est, une fois", de sombres démêlés entre hommes des bois vosgiens et sauvages de la plaine (qui braillaient tous avec l'accent alsacien). J'avais bien sûr été chargé de fournir certains accessoires spécialisés mais pour des questions de nettoyage on s'était arrangé pour n'utiliser réellement qu'un Colt Navy (copieusement bourré au papier journal bien tassé), un Kentucky à silex (qui a bien sûr joué sa diva et imposé de refaire quelques prises) et un 14 juxtaposé, chargé PN et bourres grasses. Ceci dans un vallon boisé aimablement mis à disposition par le député...
Pour en venir au fait, le résultat fut un immonde navet désordonné qui nous a au moins montré que faire un film correct c'était pas facile du tout ! Avec tout de même une séquence excellente : le prof, qui tenait la caméra, dit à l'un des acteurs "tu cours par là avec le fusil en main, tu te retournes et sans arrêter de courir tu tires un coup de fusil vers moi". Il avait bien choisi l'acteur, qui était chasseur et savait tenir un fusil. Alors sur l'écran on voyait le type se tourner et épauler le fusil tout en courant, un gros nuage de fumée et instantanément la caméra fortement secouée : la bourre, passant juste sous le magnétoscope, avait éraflé la joue du cameraman en arrachant une touffe de barbe.
Notez qu'on peut toutefois tirer à blanc avec presque n'importe quoi, en tournant quelques fausses cartouches massives en laiton, alu ou nylon (selon les cas) alésées aux cotes d'une cartouche à blanc plus petite et disponible dans le commerce.
Mais la sonorité risque de friser le ridicule...
D'abord, le Rolling-Block dans l'ouest américain en 1867, c'est peut-être un peu juste...
Il me semble que Remington a d'abord surtout visé les marchés militaires, et que le Rolling-Block "dit n°1", celui qui a eu tant de succès, n'a été finalisé qu'en 1867 pour la commande danoise. L'armée US avait-elle déjà commencé à revendre ses surplus ? Parmi lesquels il y avait sûrement des Split-Block mais pas de Rolling-Block, lesquels datent d'après la guerre de Sécession.
Le Sharps oui, il était déjà diffusé avant cette guerre ; mais pas encore à cartouche métallique, uniquement avec cartouche combustible en papier.
Ensuite, se limiter aux calibres pour lesquels on trouve des cartouches à blanc manufacturées, c'est très réducteur. Si réducteur que ça risque bien de réduire la liste à zéro ! Même pour les cartouches à balles, je me creuse la tête pour trouver un calibre d'avant 1870 qui soit encore manufacturé (je ne parlerai pas des cartouches plus ou moins bien bricolées qu'on peut trouver sur le net, illégalement vendues au grand jour).
Non, jouer avec des vieux trucs ça se mérite !
Pour ceux qui ne sont pas prêts à faire un minimum d'efforts, y-a les jeux vidéo...
Pour finir, une bonne cartouche à blanc c'est plus difficile à fabriquer qu'une cartouche à balle "quelconque" (sans prétentions à de bons résultats en cible). Car en l'absence de projectile lourd contenant la pression, la poudre ne s'enflamme pas si bien, la pression ne monte pas, et on obtient souvent un gros "vlouff" creux, accompagné d'une abondante projection de grains de poudre encore en combustion.
Pour faire monter la pression il faut un bourrage ferme (mais s'il est trop ferme, "boum" tout explose).
Ou un lest "volatile", mais alors ce n'est plus réellement du "tir à blanc" mais du "tir fictif", qu'on utilisait autrefois dans l'artillerie pour simuler exactement le chargement, le tir et le recul des pièces (avec des projectiles creux en boissellerie - assemblage de petites pièces de bois - remplis de grenaille de fer ou de sable).
Dans les deux cas le tir à bout portant est dangereux : projections incandescentes, bourre compactée par la pression, souffle. Les projections et le souffle jusqu'à 2 ou 3 mètres, la bourre jusqu'à plus de 25 mètres. En tir fictif tout dépend du lest ... et du calibre (au canon de 48 mm un lest au sable grossier hache encore les feuilles d'arbre à 100 ou 150 mètres).
Il est souvent difficile de respecter soi-même les distances de sécurité (qui n'a pas, au hasard d'une embuscade, arrosé de très près le museau du plastron ; ou soigneusement lancé la grenade au plâtre juste entre le tireur FM et son chargeur). Mais les faire respecter aux autres c'est encore pire !
Certains ici ont peut-être eu l'occasion d'assister à un pillage de train, en Alsace du côté de Sentheim ou de Vieux-Thann (je ne sais même plus si c'était dans la vallée de Masevaux ou de Thann). Le vieux train à vapeur chargé de touristes était arrêté par un amas de bois sur la voie, d'affreux indiens attaquaient en hurlant, bousculaient quelques courageux ayant débarqué, sautaient sur les marchepieds, parcouraient le train en faisant peur aux enfants... Puis une trompette annonçait une troupe de cavaliers en bleu qui chargeaient en tiraillant au Colt à poudre noire, appuyés par un canon tirant sporadiquement de grosses bouffées de fumée. Il y a de ça peut-être une quinzaine d'années...
Je n'y participais pas mais fournissais le canon, et j'avais fait l'instruction des servants. Qui devaient refaire mes démonstrations devant les figurants et les cavaliers, pour les dissuader de foncer droit sur la pièce :
Le canon pointé sur un massif de fleurs à 7 mètres : les fleurs sont poussiéreuses mais pas une pétale ne tombe.
Pointé sur un seau à peinture en tôle (vide mais lesté de quelques cailloux) à 1 mètre : le seau gicle quelques mètres plus loin, écrabouillé comme si une bagnole avait roulé dessus.
C'était en calibre 48 mm (lisse), charge PN Chasse 40 grammes, pour le lest un sachet cylindrique en papier rempli de 250 grammes de chaux agricole (en fait, calcaire en poudre), qui se dispersait presque instantanément en renforçant beaucoup la fumée (mais avec une coloration jaunasse). L'avantage d'un tel lest c'est qu'il ne risque pas de faire un bouchon coincé en voûte : il se comporte de façon très régulière entre chaque coup, tandis que les boulettes de papier journal tassé, ça fait rarement le même bruit à chaque coup alors on craint toujours qu'une fois ou l'autre ça coince pour de bon...
J'ai vu certains utiliser de la farine. Ça a l'avantage d'être blanc et pas jaunâtre mais ça revient plus cher que la chaux agricole et c'est nettement moins dense, donc à moins d'en remplir le tube ça fait beaucoup moins de bruit et valorise donc mal la poudre (on avait défini le rapport 40 / 250 par essais successifs, en recherchant le meilleur rapport "bruit / prix de revient").
Un autre souvenir, plus ancien (en 76 ou 77), à l'IUT Génie Méca : le prof de philo disposait de deux magnétoscopes (à bande magnétique sur des grosses bobines) et avait proposé de tourner un film, pour faire apprécier je ne sais plus quels aspects de je ne sais plus quoi (la finalité réelle n'avait pour nous aucune importance).
Le thème, mis au vote, fut "il était dans l'Est, une fois", de sombres démêlés entre hommes des bois vosgiens et sauvages de la plaine (qui braillaient tous avec l'accent alsacien). J'avais bien sûr été chargé de fournir certains accessoires spécialisés mais pour des questions de nettoyage on s'était arrangé pour n'utiliser réellement qu'un Colt Navy (copieusement bourré au papier journal bien tassé), un Kentucky à silex (qui a bien sûr joué sa diva et imposé de refaire quelques prises) et un 14 juxtaposé, chargé PN et bourres grasses. Ceci dans un vallon boisé aimablement mis à disposition par le député...
Pour en venir au fait, le résultat fut un immonde navet désordonné qui nous a au moins montré que faire un film correct c'était pas facile du tout ! Avec tout de même une séquence excellente : le prof, qui tenait la caméra, dit à l'un des acteurs "tu cours par là avec le fusil en main, tu te retournes et sans arrêter de courir tu tires un coup de fusil vers moi". Il avait bien choisi l'acteur, qui était chasseur et savait tenir un fusil. Alors sur l'écran on voyait le type se tourner et épauler le fusil tout en courant, un gros nuage de fumée et instantanément la caméra fortement secouée : la bourre, passant juste sous le magnétoscope, avait éraflé la joue du cameraman en arrachant une touffe de barbe.
Notez qu'on peut toutefois tirer à blanc avec presque n'importe quoi, en tournant quelques fausses cartouches massives en laiton, alu ou nylon (selon les cas) alésées aux cotes d'une cartouche à blanc plus petite et disponible dans le commerce.
Mais la sonorité risque de friser le ridicule...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
pmh- Membre expert
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Re: Rolling block
J'ai fait des tests à blanc de mon côté avec un révolver 1860.
Chargement 1/3 de poudre + 2/3 de semoule + de la graisse pour "boucher". À quelques mètres devant un arbre j'ai entamé l'écorce donc oui il y a des risques.
Un ami a fait avec de la bourre de coton au lieu de la semoule. Lui par contre c'est plutôt lancé fusée.
Moins de "choc" mais risque de feu ou de brûlures donc tout aussi risqué.
Donc outre le fait qu'on a 20 cm de flamme en sortie de canon, le reste de la composition ne se volatilise pas à plusieurs mètres devant !
Chargement 1/3 de poudre + 2/3 de semoule + de la graisse pour "boucher". À quelques mètres devant un arbre j'ai entamé l'écorce donc oui il y a des risques.
Un ami a fait avec de la bourre de coton au lieu de la semoule. Lui par contre c'est plutôt lancé fusée.
Moins de "choc" mais risque de feu ou de brûlures donc tout aussi risqué.
Donc outre le fait qu'on a 20 cm de flamme en sortie de canon, le reste de la composition ne se volatilise pas à plusieurs mètres devant !
Elric- Membre
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Date d'inscription : 23/07/2021
Re: Rolling block
J'espère que vous n'avez chargé/remplis qu'une seule chambre à chaque tir!.....
Pour qu'il y a détonation, il faut qu'il y ai une montée brusque en pression.
Normalement, c'est la balle qui fait barrage, & qui permet cette montée en pression.
Soit par son poids, soit ce poids & une retenue de la balle (tenue par l’étui, ou par le sertissage dans la chambre, ou retenu par les rayures)
Sans cette "retenue", la poudre risque de s’enflammer mal. Et la poudre est projetée par le peu de pression développé.
En outre, même si peu de pression, tout élément propulsé fait projectile.
De la semoule fait grenaille.
Un bourre fait balle.
Même trop léger pour être très vulnérant, ces projectiles peuvent être dangereux.
(penser à la fameuse cartouche au gros sel....)
Pâtre- Pilier du forum
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Localisation : Besançon (25)
Date d'inscription : 20/11/2013
Re: Rolling block
Elric a écrit:
Ma question est de savoir comment trouver des cartouches à blanc pour des armes anciennes avec des calibres non commun ?
Bonjour,
je fais de la reconstitution second empire depuis de nombreuses années, et nous sommes régulièrement amenés à tirer à blanc avec nos percussions et chassepots. Aucun soucis, c'est très encadré, les autorités locales sont toujours prévenues, l'important est de bien respecter les règles de sécurités basiques qui sont les mèmes que pour le tir normal.
Bien sur, nous sommes bien obligé de refaire les cartouches nous mème.
Pour ta question à propos du tir à blanc à avec des calibres non commun : je suis dans le mème cas que toi, j'ai l'intention de tirer à blanc avec mon rolling-block défense nationale. Il n'existe pas de "cartouches à blanc" spécialement prévues pour, je me suis donc procuré des étuis de .43 égyptien, que je vais simplement recharger à blanc (sans ogive donc mais avec une bourre de papier), je te ferais un retour.
PS : comme dit plus haut, le tir à blanc ce n'est pas anodins ni sans danger, ça projette la bourre et de la matière incandescente. Ne JAMAIS viser directement quelqu'un
PPS : pour illustrer, salves à blanc avec des percussions, et avec des chassepots :
https://www.facebook.com/Les-mitrailleurs-107219878172756
Recherche tout accessoires pour FM chauchat et mitrailleuses hotchkiss 1914 / St Etienne 1907
Lestat- Pilier du forum
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Date d'inscription : 08/06/2010
Re: Rolling block
MP envoyé !!!
Vernois- Membre
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Age : 64
Localisation : Yonne (89)
Date d'inscription : 29/05/2020
Re: Rolling block
Entièrement d'accord Pâtre, il y aura toujours quelques choses qui sortira du canon
Super beau Lestat ! Hâte d'avoir ton retour. Ces cartouches à blanc que tu va utiliser c'est de la catégorie c n'est-ce pas ?
Vernois j'ai vu ton message ça peut m'intéresser. En revanche je ne peux pas encore faire de message privés... Ça me laissera le temps de me renseigne davantage
Super beau Lestat ! Hâte d'avoir ton retour. Ces cartouches à blanc que tu va utiliser c'est de la catégorie c n'est-ce pas ?
Vernois j'ai vu ton message ça peut m'intéresser. En revanche je ne peux pas encore faire de message privés... Ça me laissera le temps de me renseigne davantage
Elric- Membre
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Age : 33
Date d'inscription : 23/07/2021
Re: Rolling block
Elric a écrit:
Super beau Lestat ! Hâte d'avoir ton retour. Ces cartouches à blanc que tu va utiliser c'est de la catégorie c n'est-ce pas ?
Il me semble que le .43 Égyptien est en D,comme pas mal de cartouches métalliques de cette époque (11mm Gras etc...)
https://www.facebook.com/Les-mitrailleurs-107219878172756
Recherche tout accessoires pour FM chauchat et mitrailleuses hotchkiss 1914 / St Etienne 1907
Lestat- Pilier du forum
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Date d'inscription : 08/06/2010
Tir à blanc en reconstitution historique
Pour le tir à blanc, on remplissait l’étui de PN puis on tassait et on imperméabilisait la surface tassée avec un petit peu de graisse de recalibrage de balle (environ deux millimètres d’épaisseur). Ça pète fort du fait du tassement. Dans tous les cas, on ne tirait JAMAIS sur la personne mais TOUJOURS au dessus en l’ayant au préalable averti par un « coucou ! » rigolard. » L’ennemi » se considérait alors comme mort et son rôle dans la reconstitution s’arrêtait...
La reconstitution est un hobby vraiment sympa mais, quoi qu’il arrive, elle ne peut être fidèle à 100% lors des escarmouches. Un exemple ? La baguette pour les armes longues : avant l’escarmouche on faisait une revue d’arme. Baguette STRICTEMENT INTERDITE. Toute balle dans une giberne ou une poche était déposée etc.
Si une discipline DURE n’est pas appliquée, tôt ou tard, il y aura un problème. S’y soumettre n’est rien et surtout ne gâche rien : on se fait un plaisir fou et sans souci. Au campement, par contre, la fidélité à la période reconstituée était absolument impressionnante ! Un lacet en synthétique était banni, le café, ignoble comme à l’époque etc.
Je crois qu’il faut une bonne proportion de tireurs sportifs d’expérience dans une équipe de reconstitution pour être assuré d’une sécurité réelle.
Et bien sûr, toute consommation d’alcool interdite avant les escarmouches.
C’est à ce prix (faible, reconnaissons-le) que les reconstitutions auxquelles j’ai participé m’ont laissé des souvenirs fantastiques.
Bilan : zéro problème...
La reconstitution est un hobby vraiment sympa mais, quoi qu’il arrive, elle ne peut être fidèle à 100% lors des escarmouches. Un exemple ? La baguette pour les armes longues : avant l’escarmouche on faisait une revue d’arme. Baguette STRICTEMENT INTERDITE. Toute balle dans une giberne ou une poche était déposée etc.
Si une discipline DURE n’est pas appliquée, tôt ou tard, il y aura un problème. S’y soumettre n’est rien et surtout ne gâche rien : on se fait un plaisir fou et sans souci. Au campement, par contre, la fidélité à la période reconstituée était absolument impressionnante ! Un lacet en synthétique était banni, le café, ignoble comme à l’époque etc.
Je crois qu’il faut une bonne proportion de tireurs sportifs d’expérience dans une équipe de reconstitution pour être assuré d’une sécurité réelle.
Et bien sûr, toute consommation d’alcool interdite avant les escarmouches.
C’est à ce prix (faible, reconnaissons-le) que les reconstitutions auxquelles j’ai participé m’ont laissé des souvenirs fantastiques.
Bilan : zéro problème...
obaneck- Pilier du forum
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Re: Rolling block
On se souvient tous de l'exploit de militaires pourtant expérimentés...obaneck a écrit:... Toute balle dans une giberne ou une poche était déposée etc.
... il faut une bonne proportion de tireurs sportifs d’expérience ...
La consommation d'alcool étant absolument proscrite avant les escarmouches, on espère qu'ils se sont rattrapés après...
Les douilles de 43 Egyptien sont bien sûr en D, comme le 11 mm Gras et toutes celles de cette époque. En cartouches chargées PN elles restent en D, mais chargées PSF elles passeraient en C (pour les cartouches de fusil), ce qui en fait ne semble tracasser personne.
Les cartouches métalliques de pistolet suscitent plus de doutes si on ne lit pas mot à mot les textes. Et comme il n'est absolument pas certain que le judiciaire lise le même français que nous, il n'est peut-être pas utile d'ergoter sur la signification réelle de certaines tournures de phrase dans la loi.
Pour le 43 Egyptien à blanc, on peut bricoler à partir de douilles de "14 mm lisse" coupées très court et prolongées par un tube de papier collé à l'intérieur (ça marche même pour des cartouches à balle sans prétentions de précision, mais après chaque tir il vaut mieux s'assurer que du papier n'est pas resté en rade dans le canon). Cependant les amorces convenant pour ces douilles reviennent assez cher.
Une solution plus simple paraît être les douilles tournées Paris-Sport, en métal épais non déformable. Après fermeture "à blanc" il vaudra peut-être mieux plonger le collet dans la graisse fondue pour le revêtir d'un anneau d'étanchéité qui empêchera le reflux des gaz vers l'arrière, car ces douilles ne gonflent pas ; si on laisse les crasses remonter dans la chambre elles peuvent finir par s'infiltrer dans le mécanisme, ce qui complique nettement le nettoyage (lequel est d'une grande facilité tant que l'arrière de la chambre est resté propre).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Rolling block
En reconstitution médiéval, ce que je pratique à la base, l'alcool est proscrit avant tout combats et escarmouches. Les risques sont trop grands.
OK pour la baguette interdite, est il possible de connaître la raison svp ? Si c'est des armes poudre noires il n'y a donc pas moyen de recharger non ?
Concernant la vie de camp nous aussi on demande à toutes personnes présentes de n'avoir aucun matériel récent sur le camp. Ça donne une vrai immersion
OK pour la baguette interdite, est il possible de connaître la raison svp ? Si c'est des armes poudre noires il n'y a donc pas moyen de recharger non ?
Concernant la vie de camp nous aussi on demande à toutes personnes présentes de n'avoir aucun matériel récent sur le camp. Ça donne une vrai immersion
Elric- Membre
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Re: Rolling block
Vouloir reproduire la vie de soldat sans alcool!
P'i vous buvez de l'eau, tant qu'à faire!
Elle est belle, la reconstitution!
L'interdiction des baguettes, ou plutôt de l'utilisation des baguettes, c'est qu"à un moment, il y en a une qui est oubliée dans un canon chargé, avant tir...
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Rolling block
Elric a écrit:En reconstitution médiéval, ce que je pratique à la base, l'alcool est proscrit avant tout combats et escarmouches. Les risques sont trop grands.
OK pour la baguette interdite, est il possible de connaître la raison svp ? Si c'est des armes poudre noires il n'y a donc pas moyen de recharger non ?
Concernant la vie de camp nous aussi on demande à toutes personnes présentes de n'avoir aucun matériel récent sur le camp. Ça donne une vrai immersion
Ecarter la possibilité qu'un participant précipité ;maitrisant mal la discipline de chargement de l'époque ; n'oublie la baguette dans le canon et de ce fait "harponne" son collègue d'en face ?
EKAERGOS- Pilier du forum
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Re: Rolling block
J'imagine que c'est pour éviter le genre de mésaventure survenue à l'ami D..... il y a bien des années, qui a tiré la baguette de son 1777 en direction d'un groupe de reconstituteurs figurants "l'ennemi", pas de blessé(s), mais une grosse frayeur pour tous le monde et une bonne claque dans l'épaule pour le distrait...Elric a écrit:OK pour la baguette interdite, est il possible de connaître la raison svp ?
Ce n'est d'ailleurs pas nouveau, Putigny dans ses "mémoires du grognard Putigny", décrit un accident survenu lors de l'école à feu de jeunes recrues dans la cour du quartier, lesquelles chargeaient leur fusils à blanc et faisaient feu en direction de la façade. Les anciens n'étant pas concernés, en profitaient pour se reposer dans leurs chambrées. Et quand l'un des bleus oublia sa baguette dans le canon et la tira, elle traversa une fenêtre et finit sa course dans la cuisse d'un vieux briscard, le clouant sur son châlit comme un papillon et jurant comme un diable dans un bénitier.
Caudron- Pilier du forum
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Age : 60
Date d'inscription : 02/02/2020
Re: Rolling block
Oui ,c'est bien à çà que je pensais......
...Mais en y repensant il y a peut être une autre raison ;celle ci également bien présente à l'époque...
Sans baguette ,peu de chance de pouvoir recharger une arme à chargement par la bouche.... Or à l'époque il est arrivé qu'après la bataille;comme à Gettysburg https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Gettysburg on trouve sur les cadavres des fusils chargés de plusieurs "cartouches" dans le canon....
Explication : Dans le feu de la bataille les combattants effectuant des feux de salve;surtout s'il s'agissait de jeunes recrues; ne s'apercevaient pas que le coup n'était pas parti....et rechargeaient par dessus...!
Dans le cas d'un tir"à blanc" ;sans projectile donc; le départ en chaîne des charges superposées est plus que probable générateur d'une belle flamme....
...Mais en y repensant il y a peut être une autre raison ;celle ci également bien présente à l'époque...
Sans baguette ,peu de chance de pouvoir recharger une arme à chargement par la bouche.... Or à l'époque il est arrivé qu'après la bataille;comme à Gettysburg https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Gettysburg on trouve sur les cadavres des fusils chargés de plusieurs "cartouches" dans le canon....
Explication : Dans le feu de la bataille les combattants effectuant des feux de salve;surtout s'il s'agissait de jeunes recrues; ne s'apercevaient pas que le coup n'était pas parti....et rechargeaient par dessus...!
Dans le cas d'un tir"à blanc" ;sans projectile donc; le départ en chaîne des charges superposées est plus que probable générateur d'une belle flamme....
EKAERGOS- Pilier du forum
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Age : 65
Date d'inscription : 06/05/2010
Re: Rolling block
En effet, pas de baguette pendant les combats.
On verse la poudre par le canon, on tapote la crosse contre le sol 2-3 fois pour bien tasser au fond, et je vous assure que la détonation est bien là.
On verse la poudre par le canon, on tapote la crosse contre le sol 2-3 fois pour bien tasser au fond, et je vous assure que la détonation est bien là.
https://www.facebook.com/Les-mitrailleurs-107219878172756
Recherche tout accessoires pour FM chauchat et mitrailleuses hotchkiss 1914 / St Etienne 1907
Lestat- Pilier du forum
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Age : 37
Date d'inscription : 08/06/2010
Re: Rolling block
je confirme absolument ! !
Pas besoin de bourre pour un tir à blanc. J’ai fait un certain nombre de cartouches à blanc pour l’Opéra. Les contraintes étaient terribles : pas trop de fumée sinon les sprincklers se déclenchent. Pas trop de bruit non plus sinon ça trouble les artistes. Aucune projection pour éviter des blessures. Et le pompon : l’alimentation d’une arme à répétition doit fonctionner...
J’ai relevé le défi en y passant pas mal de temps et des essais sur site. Mais quelle satisfaction !
En arme de poing de reconstitution, c’est le Lefaucheux et ses cartouches à broche (en 12mm) qui remportaient tous les suffrages. Tirer à blanc en escarmouches avec un Lefaucheux et, bien sûr, recharger pour continuer le feu, c’est tout simplement fabuleux ! Et vous en voulez du bruit et de la fumée ? Croyez moi, en plus, c’est vivant ! Bien sûr, ça demande du travail mais la récompense est au bout.
Pas besoin de bourre pour un tir à blanc. J’ai fait un certain nombre de cartouches à blanc pour l’Opéra. Les contraintes étaient terribles : pas trop de fumée sinon les sprincklers se déclenchent. Pas trop de bruit non plus sinon ça trouble les artistes. Aucune projection pour éviter des blessures. Et le pompon : l’alimentation d’une arme à répétition doit fonctionner...
J’ai relevé le défi en y passant pas mal de temps et des essais sur site. Mais quelle satisfaction !
En arme de poing de reconstitution, c’est le Lefaucheux et ses cartouches à broche (en 12mm) qui remportaient tous les suffrages. Tirer à blanc en escarmouches avec un Lefaucheux et, bien sûr, recharger pour continuer le feu, c’est tout simplement fabuleux ! Et vous en voulez du bruit et de la fumée ? Croyez moi, en plus, c’est vivant ! Bien sûr, ça demande du travail mais la récompense est au bout.
obaneck- Pilier du forum
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Localisation : Près de la Grande Bleue
Date d'inscription : 20/05/2021
Re: Rolling block
Je n'ai pas travaillé sérieusement sur les cartouches à blanc d'armes portatives ; c'est sûr qu'il y a parfois une limite en matière de bruit, de fumée, de sécurité.
Il se peut (il est vraisemblable) qu'on aura un meilleur résultat avec une allumage par amorce, qu'avec un bassinet. Avec un petit mortier de fête j'avais obtenu un énorme gain de portée en mettant à feu par une capsule. Idem pour le canon de 48 mm, en remplaçant le bassinet par un dispositif pour étoupille à percussion (une cartouche de 22 LR, balle arrachée, remplie de PN fine et scellée par une boulette de cire).
Pour le canon l'objectif était d'approcher le bruit d'un tir à projectile réel : qu'on ne l'entende pas seulement avec les oreilles, mais qu'on ressente simultanément une brusque compression de la poitrine, comme avec un vrai canon. On a donc effectué des séries d'essais à blanc, ponctuées de tirs de boulets pour ré-étalonner les "instruments de mesure" (faute de moyens techniques c'était l'oreille des servants, et elle se dérèglait au fil des coups). La seule limite était le prix de la poudre, et il fut vite évident que sans lest "ça sonnait creux".
Avec la charge de poussière dense que j'ai indiqué (M / m = 6.25) c'était assez correct. Une fois, en fortif, deux guides ont demandé à se placer au créneau de fusillade flanquant l'embrasure de la caponnière ; ils étaient donc en avant de la bouche, et il se peut que la visière d'embrasure concentre le bruit ; en tous cas ils sont ressortis du boyau un peu commotionnés !
J'ai vu des tirs au canon sans lest ou avec un lest trop léger : c'est creux, mou, le canon ne recule même pas...
Pour les visiteurs du fort on avait toutefois un système plus simple, mais quelque-peu mensonger : pendant que le groupe descendait la gaine menant à la caponnière, le guide leur expliquait que pour des raisons de sécurité on ne pouvait pas tirer en leur présence, et le canon de 12 (centimètres*) tirait donc juste avant qu'ils ne débouchent dans la casemate. En fait c'est un des servants qui grillait une cartouche de 12 (gauge) dans le fossé, par une embrasure dans laquelle il dissimulait immédiatement le fusil de chasse. Pendant ce temps un autre enflammait un petit tas de PN posé au sol sur une brique, afin de donner la fumée et l'odeur, puis retournait la brique pour masquer la trace de cramé.
Devant les touristes les servants rechargeaient (obus puis gargousse factices), et tiraient un nouvelle cartouche de ball-trap pendant que le groupe remontait la gaine d'accès (là, pas besoin de gaspiller de la PN pour la fumée).
Ça plaisait bien à tout le monde, les touristes, le maire et les politicards locaux ou régionaux qui eux ont parfois eu droit au vrai tir du canon (pas toujours à blanc, d'ailleurs) ; personne n'a jamais demandé s'il aurait fallu quelque autorisation que ce soit.
C'était tout de même compliqué mais les guides étaient jeunes, ça les amusait. Ils ont vieilli et je ne crois pas qu'ils le fassent encore ; de toutes façons j'ai laissé le canon de 12 (grandeur réelle mais factice), mais pas le tube réducteur de 48 mm et l'obturateur plastique permettant de le faire tirer. Il ne leur resterait que le bruitage au fusil de chasse...
* le canon-obusier de 12 centimètres est alésé au même diamètre que le canon de 12 livres, mais c'est un pur hasard ; l'obusier de 16 centimètres est bien plus gros que le canon de 16 livres !
Il se peut (il est vraisemblable) qu'on aura un meilleur résultat avec une allumage par amorce, qu'avec un bassinet. Avec un petit mortier de fête j'avais obtenu un énorme gain de portée en mettant à feu par une capsule. Idem pour le canon de 48 mm, en remplaçant le bassinet par un dispositif pour étoupille à percussion (une cartouche de 22 LR, balle arrachée, remplie de PN fine et scellée par une boulette de cire).
Pour le canon l'objectif était d'approcher le bruit d'un tir à projectile réel : qu'on ne l'entende pas seulement avec les oreilles, mais qu'on ressente simultanément une brusque compression de la poitrine, comme avec un vrai canon. On a donc effectué des séries d'essais à blanc, ponctuées de tirs de boulets pour ré-étalonner les "instruments de mesure" (faute de moyens techniques c'était l'oreille des servants, et elle se dérèglait au fil des coups). La seule limite était le prix de la poudre, et il fut vite évident que sans lest "ça sonnait creux".
Avec la charge de poussière dense que j'ai indiqué (M / m = 6.25) c'était assez correct. Une fois, en fortif, deux guides ont demandé à se placer au créneau de fusillade flanquant l'embrasure de la caponnière ; ils étaient donc en avant de la bouche, et il se peut que la visière d'embrasure concentre le bruit ; en tous cas ils sont ressortis du boyau un peu commotionnés !
J'ai vu des tirs au canon sans lest ou avec un lest trop léger : c'est creux, mou, le canon ne recule même pas...
Pour les visiteurs du fort on avait toutefois un système plus simple, mais quelque-peu mensonger : pendant que le groupe descendait la gaine menant à la caponnière, le guide leur expliquait que pour des raisons de sécurité on ne pouvait pas tirer en leur présence, et le canon de 12 (centimètres*) tirait donc juste avant qu'ils ne débouchent dans la casemate. En fait c'est un des servants qui grillait une cartouche de 12 (gauge) dans le fossé, par une embrasure dans laquelle il dissimulait immédiatement le fusil de chasse. Pendant ce temps un autre enflammait un petit tas de PN posé au sol sur une brique, afin de donner la fumée et l'odeur, puis retournait la brique pour masquer la trace de cramé.
Devant les touristes les servants rechargeaient (obus puis gargousse factices), et tiraient un nouvelle cartouche de ball-trap pendant que le groupe remontait la gaine d'accès (là, pas besoin de gaspiller de la PN pour la fumée).
Ça plaisait bien à tout le monde, les touristes, le maire et les politicards locaux ou régionaux qui eux ont parfois eu droit au vrai tir du canon (pas toujours à blanc, d'ailleurs) ; personne n'a jamais demandé s'il aurait fallu quelque autorisation que ce soit.
C'était tout de même compliqué mais les guides étaient jeunes, ça les amusait. Ils ont vieilli et je ne crois pas qu'ils le fassent encore ; de toutes façons j'ai laissé le canon de 12 (grandeur réelle mais factice), mais pas le tube réducteur de 48 mm et l'obturateur plastique permettant de le faire tirer. Il ne leur resterait que le bruitage au fusil de chasse...
* le canon-obusier de 12 centimètres est alésé au même diamètre que le canon de 12 livres, mais c'est un pur hasard ; l'obusier de 16 centimètres est bien plus gros que le canon de 16 livres !
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