Mon premier K31

Caudron a écrit:... Schmidt ayant prétendu qu'il n'était pas possible de placer les tenons de verrouillage devant la rampe hélicoïdale, ...

Je me demande d'ailleurs sur quoi il pouvait se baser, tant cette assertion paraît de mauvaise foi !
A moins qu'on ne doive comprendre "pas possible avec les machines actuellement disponibles à la manufacture", car l'usinage des logements de tenons demande un mortaisage hélicoïdal, et une machine qui peut le faire assez près de la tranche arrière du boîtier ne peut pas forcément le faire aussi correctement, plus profondément dans la pièce.

Peut-être, mais quand on regarde sa biographie, on y lit qu'en 1894, il a dût quitter la direction de la WaffenFabrik Bern dont il était pourtant le créateur, en raison des oppositions de plus en plus forte qu'il rencontrait parmi ses collaborateurs, et qu'il est mort 4 ans plus tard.
Alors peut-être aussi une personnalité peu encline à reconnaître la faiblesse du modèle 89, et partant, peu encline à y remédier.

Et en 2031, j'espère qu'ils en feront 500 de plus pour le centenaire ....

Caudron a écrit:Peut-être, mais quand on regarde sa biographie, on y lit qu'en 1894, il a dût quitter la direction de la WaffenFabrik Bern dont il était pourtant le créateur, en raison des oppositions de plus en plus forte qu'il rencontrait parmi ses collaborateurs, et qu'il est mort 4 ans plus tard.
Alors peut-être aussi une personnalité peu encline à reconnaître la faiblesse du modèle 89, et partant, peu encline à y remédier.

On "sent" dans certains documents que ce devait être un peu ça.
On peut bien imaginer aussi qu'il était avant tout un militaire, et pas un dirigeant d'entreprise, une entreprise composée de civils "de surcroît".

Petite lettre de la Suisse en rentrant du travail ce soir. Un peu d'émotion en la lisant et bien content d'avoir fait cette démarche. Ca me permet de retracer un peu l'histoire de cette arme.

Vraiment très sympa cette réponse

une autre culture

CLOSDELIF a écrit:Vraiment très sympa cette réponse

...D'autant qu'il a fait l'effort de répondre en français ,qui ;si j'ai bien suivi ; n'est pas sa langue maternelle ? "Chur" ("Coire" en français) étant le Chef-Lieu du Canton des Grisons à l'Est de la Suisse

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coire

Et en lettre manuscrite, je pense qu'il était vraiment content de savoir ce qu'était devenue la vielle arme de son père

Je suis autrefois passé par là, en direction des lacs italiens.
Avec ma 125 Magnat-Debon, c'était presque une expédition au bout du monde ; le Rhin était tout petit, et les cols presque himalayens...

Verchère a écrit:Je suis autrefois passé par là, en direction des lacs italiens.
Avec ma 125 Magnat-Debon, c'était presque une expédition au bout du monde ; le Rhin était tout petit, et les cols presque himalayens...

Ça ne nous rajeunit pas !!!

Ca c'est chouette une réponse comme cela. Ca donne encore plus de vie et d'histoire à ton K31

C'était déjà sympa de tenter le coup en lui écrivant, et c'est émouvant qu'il réponde.

Chur, Coire, capitale du canton des Grisons (Graubünden) un canton alpin qui donne naissance au Rhin. On y parle principalement l'allemand, mais aussi l'italien, ainsi qu'une langue romane, le romanche qui n'a pas statut de langue officielle suisse. Il y a plusieurs idiomes de cette langue et les gens des Grisons ne parviennent pas à se mettre d'accord sur un des idiomes pour en faire une langue officielle suisse.

Bonjour,

Je pensais que le Romanche était reconnu, je pense qu'il est sur les passeports

Claude J a écrit:Bonjour,

Je pensais que le Romanche était reconnu, je pense qu'il est sur les passeports

C'est une langue dite "nationale", mais pas "officielle"... les textes légaux ne sont pas traduits en romanche...

Baccardi a écrit:... On y parle principalement l'allemand, mais aussi l'italien, ainsi qu'une langue romane, le romanche ...

Mais pas beaucoup le français ! Pour demander l'autorisation de dormir dans la grange, mieux vaut connaître un peu l'allemand...
J'ai alors essuyé un refus, pour raisons de sécurité (foin fraîchement rentré) : on m'a imposé de dormir dans la chambre du fils qui baguenaudait à l'autre bout du monde. Et ça n'a pas été la seule fois !
De cette longue randonnée j'ai gardé l'impression (peut-être fausse ?) que les Suisses étaient très accueillants (même vers Zürich, le croiriez-vous ?), parce qu'ils avaient tous un proche qui errait au loin, et espéraient que là-bas les gens seraient aussi sympas.

J'ai jamais pu rendre la politesse : quand je vois passer un Suisse, il a déjà réservé dans un 3 étoiles...

Sympa et touchante la réponse du fils.