Besoin de renseignements pistolet dit cycliste

Bonjour !
Étant en vacances j'ai bien envie de bidouiller un truc.
Je trouve les pistolets dit de cycliste ou de salons très jolis et plutôt "simple" dans leur fabrication.
Le problème est que je ne trouve aucun plan du mécanisme interne(détente,culasse, chien) qui puissent me donner une réel base.
Merci à ceux qui auront des illustration ou autre !
Et désolé si se n'est pas autorisé au niveau de la législation(je crois), mais bon je fais pas une AK47, si mon post dérange je le supprimerai.
Ps: après discussion avec les membres du groupes on part sur une réplique non fonctionnelle ne pouvant marcher qu'avec des petard pour jouet qu'on retrouve dans les magasin de jouets.
Bonne soirée 

Ces horribles petites choses n'ont pas de mécanisme réel: Deux axes vissés dont un pour le chien qui sert aussi de culasse, et un autre pour la détente qui porte un bec de gâchette; un ou deux ressorts....c'est tout.
Attention, c'est fragile et ce n'est pas réellement conçu pour être démonté, et encore moins remonté....

 
Je n'arrive pas clairement à distinguer si c'est le cas ici ;mais il me semble (?) que sur certains "cyclistes" la fermeture est "à guillotine" ,c'est à dire qu'un volet latéral monté sur un axe en arrière du canon effectue une rotation perpendiculaire à l'axe du canon et vient obturer la chambre d'un coté et se "verrouiller"(?) de l'autre coté dans une encoche taillée dans la carcasse le volet étant percé pour mermettre le passage du percuteur du chien.
Ce système avait l'avantage de maintenir la cartouche dans la chambre quelle que soit la position de l'arme alors que sur les systèmes Flobert ou dérivés rien ne maintient la cartouche quand le chien est armé

Nono0707 a écrit:... désolé si se n'est pas autorisé au niveau de la législation(je crois), mais bon je fais pas une AK47,
si mon post dérange je le supprimerai. ...

Le mal est fait, t'es déjà fiché ! Tu pourrais tout de même, ayant obtenu quelques réponses, demander à un modo d'effacer ton sujet et d'en recouvrir l'emplacement de chaux vive...

J'ai bien peur que dans notre pays de liberté, dans cette France mère des Arts, des Armes et des Lois, le petit troisième n'ait mangé le second, et qu'en ce domaine il soit interdit de faire quoique ce soit ! Il faut au moins une autorisation de fabrication d'armes, qui n'est donnée qu'à des armuriers, même si le diplôme requis (CQP) n'a de rapports avec l'armurerie que du point de vue législation.

Mais il y a peut-être tout de même une certaine graduation dans l'intolérance : une reproduction d'ancien canon en modèle réduit (voire à l'échelle 1/1, en tôle mince) ça peut passer, même si ça tire parfois "à blanc".
Par contre l'usage de cartouches métalliques (d'autant plus chargées en PSF) pose un sérieux problème,
Auquel s'ajoute le fait que ça pourrait difficilement être la copie parfaitement exacte d'un modèle ancien,
Et pour finir, la petite dimension...
Au final, pour un esprit chagrin on ne serait pas très loin du stylobille 22 LR des romans d'espionnage, et ça c'est très mal vu !

Pour adoucir ces rugosités, il faudrait peut-être abandonner le chargement par la culasse ; et surtout la cartouche métallique manufacturée chargée PSF (un délire à cartouche combustible chargée par la culasse serait d'actualité moins brûlante ... sauf pour la trogne du tireur).
Et agrandir un peu la chose (car on a beau dire, la taille compte beaucoup).
C'est qu'un gros fusil à un coup chargé par la bouche, ressemblera moins à une arme de destruction massive qu'un ridiscule pistolet de cycliste en 6 mm bosquette (par ailleurs, plus c'est gros moins ça exige de finesse d'ajustage).

On peut encore calmer les esprits en remontant plus loin en arrière ; et du même coup simplifier la fabrication, ce qui pour un premier essai est plutôt conseillé. Déjà, le chargement par la bouche avec mise à feu par capsule, est en réalité bien plus simple à construire que le chargement par la culasse ; éludons la platine à silex, celle-là tient presque du défi. Et le rouet, pourtant sans doute plus simple que le silex (mais où diable trouver des pyrites, les promeneurs les ont toutes ramassées ?). Par contre, encore plus vieillot donc encore moins effrayant de nos jours, et encore bien plus simple, était la platine à mèche !
Avec la pénurie actuelle d'amorces, ça pourrait d'ailleurs revenir au goût du jour...

Pour un premier essai mieux vaudrait réduire les problèmes potentiels, et schématiser le matériel pour n'en garder que le fonctionnel nécessaire, même si c'est au détriment de l'esthétique. En s'inspirant par exemple de ce qu'on a sans doute fait de plus moche en ce domaine, dans le pays du Soleil Levant (ils fignolaient tellement leurs sabres, qu'ils n'avaient sans doute plus guère de temps à consacrer à leurs arquebuses à mèche).


Pour tout de même répondre à la question, la platine d'un "cycliste" est simple : regarder quelques éclatés de vieux revolvers, Lefaucheux ou autre, enlever le linguet, le taquet de verrouillage du barillet, l'éventuel mentonnet de double action, et il ne reste plus que 2 pièces, 2 ressorts et 2 vis-axe. Des pièces d'abord tracées et découpées en carton (mais en tôle mince c'est mieux) pour vérifier l'engrènement et le gabarit général, puis réalisées en ferraille ordinaire (les crans vont vite s'user, mais pas plus que sur certains pistolets d'alarme entièrement en zamak).
Pour la carcasse, le coffre peut être formé par deux plaquettes de bonne tôle (ou fer plat mince) serrées sur des entretoises ; l'armature de la poignée peut fournir 2 entretoises arrières et l'embase du canon en donnera 2 autres à l'avant.
Le tube hydraulique de diamètre 6/10 serait un poil trop gros en alésage (pour ce que c'est faire, c'est pas grave) et bien grêle pour l'apparence extérieure (à manchonner pour équilibrer la silhouette, ce manchon servant aussi d'embase de canon et d'entretoises avant).

Bon, j'ai répondu "pour répondre" ; mais je déconseille vivement d'aller dans la direction de l'arme dissimulable. Un bon gros engin presque moyen-âgeux, c'est pas plus difficile à confectionner et ça devrait moins attirer les foudres divines...

Au fait, y-a pas que les amorces, qui soient rationnées : la poudre aussi !
Avec un calibre assez gros on peut la remplacer par une injection de gaz combustible, je l'ai vu faire dans un 105 HM2 et ça vous envoie proprement la boîte de raviolis sauce tomate sur le Sherman garé un peu plus loin. Quoique, "proprement" ne soit pas vraiment le mot...
Dans un mousquet, faudrait essayer ... rapidement, tant qu'il reste du gaz !


PS : dans un cycliste il faudrait effectivement retenir la cartouche pour éviter de la paumer ; mais un extracteur frottant un peu pourrait suffire. Par contre un chien formant culasse, comme sur les Flobert, doit être relativement lourd sinon il va commencer à s'ouvrir avant que la balle ne quitte le canon (en linéaire le calcul est facile, rapports masses et longueurs, mais la rotation du chien paraît compliquer les choses). Faut pas que la douille puisse trop se déchausser, sinon ça va désagréablement fuir.
Un poids à première vue inconciliable avec ce type d'ustensile, donc il faudrait une fermeture ; n'importe quel misérable loquet en tôle devrait suffire. Ou une chattière, comme sur le mortier de 75 de tranchée ou le pistolet Liberator ; en formant chaque paroi du coffre par une deux épaisseurs de tôle superposées, une différence de découpe entre les deux épaisseurs peut fournir l'épaulement d'appui de la chattière.

L'extracteur, pas sûr qu'il y en ait toujours eu un ; prévoir de conserver dans la poche un clou assez long ; si le clou pouvait s'agrafer sous le canon il ferait aussi baïonnette, ça serait pas un luxe !

Verchère a écrit:

Nono0707 a écrit:... désolé si se n'est pas autorisé au niveau de la législation(je crois), mais bon je fais pas une AK47,
si mon post dérange je le supprimerai. ...

Le mal est fait, t'es déjà fiché ! Tu pourrais tout de même, ayant obtenu quelques réponses, demander à un modo d'effacer ton sujet et d'en recouvrir l'emplacement de chaux vive...

J'ai bien peur que dans notre pays de liberté, dans cette France mère des Arts, des Armes et des Lois, le petit troisième n'ait mangé le second, et qu'en ce domaine il soit interdit de faire quoique ce soit ! Il faut au moins une autorisation de fabrication d'armes, qui n'est donnée qu'à des armuriers, même si le diplôme requis (CQP) n'a de rapports avec l'armurerie que du point de vue législation.

Mais il y a peut-être tout de même une certaine graduation dans l'intolérance : une reproduction d'ancien canon en modèle réduit (voire à l'échelle 1/1, en tôle mince) ça peut passer, même si ça tire parfois "à blanc".
Par contre l'usage de cartouches métalliques (d'autant plus chargées en PSF) pose un sérieux problème,
Auquel s'ajoute le fait que ça pourrait difficilement être la copie parfaitement exacte d'un modèle ancien,
Et pour finir, la petite dimension...
Au final, pour un esprit chagrin on ne serait pas très loin du stylobille 22 LR des romans d'espionnage, et ça c'est très mal vu !

Pour adoucir ces rugosités, il faudrait peut-être abandonner le chargement par la culasse ; et surtout la cartouche métallique manufacturée chargée PSF (un délire à cartouche combustible chargée par la culasse serait d'actualité moins brûlante ... sauf pour la trogne du tireur).
Et agrandir un peu la chose (car on a beau dire, la taille compte beaucoup).
C'est qu'un gros fusil à un coup chargé par la bouche, ressemblera moins à une arme de destruction massive qu'un ridiscule pistolet de cycliste en 6 mm bosquette (par ailleurs, plus c'est gros moins ça exige de finesse d'ajustage).

On peut encore calmer les esprits en remontant plus loin en arrière ; et du même coup simplifier la fabrication, ce qui pour un premier essai est plutôt conseillé. Déjà, le chargement par la bouche avec mise à feu par capsule, est en réalité bien plus simple à construire que le chargement par la culasse ; éludons la platine à silex, celle-là tient presque du défi. Et le rouet, pourtant sans doute plus simple que le silex (mais où diable trouver des pyrites, les promeneurs les ont toutes ramassées ?). Par contre, encore plus vieillot donc encore moins effrayant de nos jours, et encore bien plus simple, était la platine à mèche !
Avec la pénurie actuelle d'amorces, ça pourrait d'ailleurs revenir au goût du jour...

Pour un premier essai mieux vaudrait réduire les problèmes potentiels, et schématiser le matériel pour n'en garder que le fonctionnel nécessaire, même si c'est au détriment de l'esthétique. En s'inspirant par exemple de ce qu'on a sans doute fait de plus moche en ce domaine, dans le pays du Soleil Levant (ils fignolaient tellement leurs sabres, qu'ils n'avaient sans doute plus guère de temps à consacrer à leurs arquebuses à mèche).


Pour tout de même répondre à la question, la platine d'un "cycliste" est simple : regarder quelques éclatés de vieux revolvers, Lefaucheux ou autre, enlever le linguet, le taquet de verrouillage du barillet, l'éventuel mentonnet de double action, et il ne reste plus que 2 pièces, 2 ressorts et 2 vis-axe. Des pièces d'abord tracées et découpées en carton (mais en tôle mince c'est mieux) pour vérifier l'engrènement et le gabarit général, puis réalisées en ferraille ordinaire (les crans vont vite s'user, mais pas plus que sur certains pistolets d'alarme entièrement en zamak).
Pour la carcasse, le coffre peut être formé par deux plaquettes de bonne tôle (ou fer plat mince) serrées sur des entretoises ; l'armature de la poignée peut fournir 2 entretoises arrières et l'embase du canon en donnera 2 autres à l'avant.
Le tube hydraulique de diamètre 6/10 serait un poil trop gros en alésage (pour ce que c'est faire, c'est pas grave) et bien grêle pour l'apparence extérieure (à manchonner pour équilibrer la silhouette, ce manchon servant aussi d'embase de canon et d'entretoises avant).

Bon, j'ai répondu "pour répondre" ; mais je déconseille vivement d'aller dans la direction de l'arme dissimulable. Un bon gros engin presque moyen-âgeux, c'est pas plus difficile à confectionner et ça devrait moins attirer les foudres divines...

Au fait, y-a pas que les amorces, qui soient rationnées : la poudre aussi !
Avec un calibre assez gros on peut la remplacer par une injection de gaz combustible, je l'ai vu faire dans un 105 HM2 et ça vous envoie proprement la boîte de raviolis sauce tomate sur le Sherman garé un peu plus loin. Quoique, "proprement" ne soit pas vraiment le mot...
Dans un mousquet, faudrait essayer ... rapidement, tant qu'il reste du gaz !


PS : dans un cycliste il faudrait effectivement retenir la cartouche pour éviter de la paumer ; mais un extracteur frottant un peu pourrait suffire. Par contre un chien formant culasse, comme sur les Flobert, doit être relativement lourd sinon il va commencer à s'ouvrir avant que la balle ne quitte le canon (en linéaire le calcul est facile, rapports masses et longueurs, mais la rotation du chien paraît compliquer les choses). Faut pas que la douille puisse trop se déchausser, sinon ça va désagréablement fuir.
Un poids à première vue inconciliable avec ce type d'ustensile, donc il faudrait une fermeture ; n'importe quel misérable loquet en tôle devrait suffire. Ou une chattière, comme sur le mortier de 75 de tranchée ou le pistolet Liberator ; en formant chaque paroi du coffre par une deux épaisseurs de tôle superposées, une différence de découpe entre les deux épaisseurs peut fournir l'épaulement d'appui de la chattière.

L'extracteur, pas sûr qu'il y en ait toujours eu un ; prévoir de conserver dans la poche un clou assez long ; si le clou pouvait s'agrafer sous le canon il ferait aussi baïonnette, ça serait pas un luxe !

 Merci de ton retour, j'abandonne ducoup.
Ça n'aurait eu un but seulement décoratif mais rien d'autre dans tout les cas, je vais pas me risquer à mettre une cartouche dedans et puis je n'ai pas l'autorisation ni l'envi de m'en procurer.
Oui j'ai regardé le système d'un lefaucheux dit "du braconnier" comme exemple. 
Et si je garde mon idée en en faisant un pistolet à petard ? Les petit truc rouge qu'il y a dans les jouets, ce serait en accord avec nos législation non?
J'en ferais un jouet comme on en trouve partout

Tu peux toujours faire "tout pareil" sauf que "limité à percuter des capsules de jouets d'enfant".
De toutes façons, les 9/10 du boulot seront les mêmes, sauf que tu risques de percuter plus de capsules que tu n'aurais tiré de cartouches, donc en fait ton pistolet à capsules endurera plus d'usure qu'un pistolet à cartouches, que tu aurais à peine osé utiliser de crainte qu'il ne te pète au nez.
La rançon de cette "mise en conformité légale" du projet, c'est qu'il va perdre l'aura "d'arme qui tire pour de vrai". Donc pour compenser il te faudra mieux soigner l'apparence et les ajustages. Au final ça te sera sûrement plus profitable, car un travail qu'on fait soi-même laisse, en plus que l'objet fabriqué, l'expérience de l'avoir fabriqué (ce qui est toujours très utile, même quand l'objet lui-même ne sert strictement à rien - et même si finalement il ne fonctionne pas, d'ailleurs).

Et franchement, un tuyau pour percuter une 22LR et en expulser la balle à une vitesse notable, si on ne cherche pas la précision du tir y-a pas de quoi en faire une affaire. C'est pas de ce côté que se trouve la difficulté ; la partie intéressante, c'est tout le reste...

Verchère a écrit:Tu peux toujours faire "tout pareil" sauf que "limité à percuter des capsules de jouets d'enfant".
De toutes façons, les 9/10 du boulot seront les mêmes, sauf que tu risques de percuter plus de capsules que tu n'aurais tiré de cartouches, donc en fait ton pistolet à capsules endurera plus d'usure qu'un pistolet à cartouches, que tu aurais à peine osé utiliser de crainte qu'il ne te pète au nez.
La rançon de cette "mise en conformité légale" du projet, c'est qu'il va perdre l'aura "d'arme qui tire pour de vrai". Donc pour compenser il te faudra mieux soigner l'apparence et les ajustages. Au final ça te sera sûrement plus profitable, car un travail qu'on fait soi-même laisse, en plus que l'objet fabriqué, l'expérience de l'avoir fabriqué (ce qui est toujours très utile, même quand l'objet lui-même ne sert strictement à rien - et même si finalement il ne fonctionne pas, d'ailleurs).

Et franchement, un tuyau pour percuter une 22LR et en expulser la balle à une vitesse notable, si on ne cherche pas la précision du tir y-a pas de quoi en faire une affaire. C'est pas de ce côté que se trouve la difficulté ; la partie intéressante, c'est tout le reste...

Oui totalement d'accord,  et puis dans tout les cas ce pistolet n'a aucun intérêt a mon avis en tire avec sa précision de chiotte.
Je vais partir sur un "jouet" a petard, peut différent ai final de l'idée de base qui aurait été de mettre des balle a blanc, j'ai retrouvé un stock pour pistolet d'abattage ou bellier (pour les clous") en 6.3mm jaune donc puissance moyenne.
Donc je suis fixé sur ce qui ne doit pas être fait, pistolet a pétard et c'est tout.

 
" Dans le contexte actuel..." tu devrais bien lire "çà"   avant de poster..... :saint:et
https://www.tircollection.com/t52396-shinzo-abe

EKAERGOS a écrit: 
" Dans le contexte actuel..." tu devrais bien lire "çà"   avant de poster..... :saint:et
https://www.tircollection.com/t52396-shinzo-abe

Merci
Jviens de regarder ton lien, en mettant de côté le fait de comment à été utilisé l'arme fabriquée ici, c'est chaud de tirer avec ça. Tuto, comme perdre des doigts !
Mais dans tout les cas je ne pars plus sur la même idée, je ferais juste un jouet copie conforme d'un pistolet de cycliste. Après tout c'est bien a ça que sert un forum, à apprendre de ces erreurs, on ne sait pas tout à 17ans!