Mon nouveau fusil 1874 Gras
+4
TAR68
1874
Verchère
St Etienne
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Armes règlementaires à poudre noire :: Armes à poudre noire à cartouches
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Mon nouveau fusil 1874 Gras
Amis collectionneurs et tireurs, je viens vous présenter ce fusil Gras qui, comme on va le voir, est assez spécial :
À première vue, il s'agit de toute évidence d'un fusil d'Infanterie Modèle 1874 Gras. Pas un 1866-74.
Mais celui-ci est sans aucune indication de modèle, ni de manufacture, ni de numéro matricule, ni aucun poinçon de contrôleur. Rien du tout.
Juste quelques tout petits marquages et poinçons, cachés pour la plupart, et qui en font un fusil totalement civil.
Il mesure 1,31 m, son canon fait 0,83 m depuis la tranche du tonnerre.
Il pèse 4,250 kg avec la bretelle.
L'arme est restée en excellent état, pour ne pas dire quasiment neuve, notamment l'intérieur du canon et de la culasse mobile.
Je pense que le canon a été rebronzé après avoir subi un mauvais stockage, on sent au toucher une petite "peau d'orange".
La monture est en noyer avec de ci, de la, quelques rares traces, rayures ou petits chocs. Globalement très propre.
Examinons l'arme dans ses détails visibles.
Le boîtier côté gauche culasse ouverte. Arètes vives, état de surface très propre :
Sous la hausse se trouve le seul marquage significatif visible, le poinçon des armuriers de Saint-Etienne :
Le boîtier vu de dessus, culasse fermée. Un 1874 M80 :
Le boîtier à droite, culasse ouverte, on voit nettement les fraisages internes de la modification de 1880.
Ca ne se voit pas, mais la manœuvre de la culasse montre une fabrication très ajustée, bien serrée : il n'y a absolument aucun jeu :
La culasse mobile retirée montre qu'elle porte le chiffre 1 poinçonné sur la tête mobile, sur le cylindre et sur le chien;
Remarquons aussi que le levier a noirci, la transpiration de l'utilisateur à marqué l'acier :
La culasse démontée. C'est tellement serré que le percuteur, collé par la graisse, a eu du mal à sortir du cylindre.
La hausse mobile retournée vers l'avant pour montrer la double échelle des distances, graduée en hectomètres.
À gauche, l'échelle pour le cran mobile inférieur donnant les portées entre 350 et 1300 mètres.
À droite, l'échelle pour le cran supérieur de la rallonge donnant les distances de 1400 à 2000 mètres.
Cette hausse est donc assez compliquée à utiliser pour le biffin de 1880. Ainsi, lorsque le tir est ordonné pour la distance de 700 mètres, notre fantassin doit choisir le bon cran de mire sachant qu'il en a 4 superposés devant ses yeux :
La crosse du fusil ne porte ni macaron ni matricule.
Le bois a été taché près du bec de crosse. C'est le signe que la plaque de couche a été anciennement rouillée, là encore la marque d'un mauvais stockage :
L'embouchoir, la baguette et le tenon de baïonnette.
Il faut noter que la grenadière et l'embouchoir sont polis blanc et semblent n'avoir jamais été bronzés.
Le guidon, de bonne taille, monté à queue d'aronde fait saillie de 5 mm sur son embase :
La bouche du canon. Très épaisse, plus en tout cas que celle du Gras 1874 d'un collègue. Le diamètre du tube est de 17,90 mm à la bouche. Le diamètre intérieur de deux baïonnettes 1874 est de 17,45 ou 17,51 mm.
On ne peut pas fixer de baïonnette 1874 sur ce fusil !
On visualise bien le guidon triangulaire et son embase. Angles bien vifs, aucune usure
L'intérieur du canon montre les quatre rayures nettes et bien marquées. La photo prise à la lumière du jour le rend mal, c'est miroir et sans le moindre accident :
La chambre et la naissance des rayures.
Là encore, notez l'état interne du canon et des rayures.
C'est neuf :
Poursuivons notre visite après avoir séparé la monture de l'ensemble canon-boîtier.
Voici les marquages relevés sous le canon.
Tout d'abord la marque du canonnier, un certain E. Block de Saint-Etienne.
La mention du calibre : 11,0 mm.
Le trait au burin d'alignement du boîtier et du canon.
Sous le canon et le boîtier sont répétés le chiffre 1 déjà relevé sur les pièces de la culasse :
À l'intérieur de la monture nous voyons l'inscription manuscrite au crayon "N° 1" ainsi que le minuscule poinçon 1 provenant certainement du même poinçon que sur les pièces en acier :
Conclusion.
Ce fusil est pour moi une énigme.
De fabrication très soignée, l'intérieur est en meilleur état que l'extérieur qui a subi les marques d'un usage qui a dû se limiter à des manipulations. Le canon et la culasse mobile sont restés à l'état neuf et sans usure.
Et l'arme ne peut pas recevoir de baïonnette.
On a pris soin de numéroter à l'identique les principales pièces de l'arme.
S'agit-il d'un exemplaire de début de série au vu de son numéro 1 ?
Enfin, à quoi donc a servi ce fusil ?
Une société de tir, alors qu'il n'a quasiment pas tiré ... ?
À un "bataillon scolaire" ou il n'a servi qu'à faire de l'ordre serré ... alors qu'on trouvait des armes en bois faites pour cela ?
Quand à moi, il me reste à lui refaire ses cartouches et à l'essayer au tir.
Ce sera un nouveau challenge.
En guise de premier tableau final, voici le fusil avec quelques cartouches d'origine et une baïonnette Mle 1874 (qui ne sera jamais montée) :
Et, second tableau final, voici mon arrière-arrière grand-père, Paul Bonnet et son fusil modèle 1874, habitant à Lille et faisant son service militaire en 1884 :
À bientôt
À première vue, il s'agit de toute évidence d'un fusil d'Infanterie Modèle 1874 Gras. Pas un 1866-74.
Mais celui-ci est sans aucune indication de modèle, ni de manufacture, ni de numéro matricule, ni aucun poinçon de contrôleur. Rien du tout.
Juste quelques tout petits marquages et poinçons, cachés pour la plupart, et qui en font un fusil totalement civil.
Il mesure 1,31 m, son canon fait 0,83 m depuis la tranche du tonnerre.
Il pèse 4,250 kg avec la bretelle.
L'arme est restée en excellent état, pour ne pas dire quasiment neuve, notamment l'intérieur du canon et de la culasse mobile.
Je pense que le canon a été rebronzé après avoir subi un mauvais stockage, on sent au toucher une petite "peau d'orange".
La monture est en noyer avec de ci, de la, quelques rares traces, rayures ou petits chocs. Globalement très propre.
Examinons l'arme dans ses détails visibles.
Le boîtier côté gauche culasse ouverte. Arètes vives, état de surface très propre :
Sous la hausse se trouve le seul marquage significatif visible, le poinçon des armuriers de Saint-Etienne :
Le boîtier vu de dessus, culasse fermée. Un 1874 M80 :
Le boîtier à droite, culasse ouverte, on voit nettement les fraisages internes de la modification de 1880.
Ca ne se voit pas, mais la manœuvre de la culasse montre une fabrication très ajustée, bien serrée : il n'y a absolument aucun jeu :
La culasse mobile retirée montre qu'elle porte le chiffre 1 poinçonné sur la tête mobile, sur le cylindre et sur le chien;
Remarquons aussi que le levier a noirci, la transpiration de l'utilisateur à marqué l'acier :
La culasse démontée. C'est tellement serré que le percuteur, collé par la graisse, a eu du mal à sortir du cylindre.
La hausse mobile retournée vers l'avant pour montrer la double échelle des distances, graduée en hectomètres.
À gauche, l'échelle pour le cran mobile inférieur donnant les portées entre 350 et 1300 mètres.
À droite, l'échelle pour le cran supérieur de la rallonge donnant les distances de 1400 à 2000 mètres.
Cette hausse est donc assez compliquée à utiliser pour le biffin de 1880. Ainsi, lorsque le tir est ordonné pour la distance de 700 mètres, notre fantassin doit choisir le bon cran de mire sachant qu'il en a 4 superposés devant ses yeux :
La crosse du fusil ne porte ni macaron ni matricule.
Le bois a été taché près du bec de crosse. C'est le signe que la plaque de couche a été anciennement rouillée, là encore la marque d'un mauvais stockage :
L'embouchoir, la baguette et le tenon de baïonnette.
Il faut noter que la grenadière et l'embouchoir sont polis blanc et semblent n'avoir jamais été bronzés.
Le guidon, de bonne taille, monté à queue d'aronde fait saillie de 5 mm sur son embase :
La bouche du canon. Très épaisse, plus en tout cas que celle du Gras 1874 d'un collègue. Le diamètre du tube est de 17,90 mm à la bouche. Le diamètre intérieur de deux baïonnettes 1874 est de 17,45 ou 17,51 mm.
On ne peut pas fixer de baïonnette 1874 sur ce fusil !
On visualise bien le guidon triangulaire et son embase. Angles bien vifs, aucune usure
L'intérieur du canon montre les quatre rayures nettes et bien marquées. La photo prise à la lumière du jour le rend mal, c'est miroir et sans le moindre accident :
La chambre et la naissance des rayures.
Là encore, notez l'état interne du canon et des rayures.
C'est neuf :
Poursuivons notre visite après avoir séparé la monture de l'ensemble canon-boîtier.
Voici les marquages relevés sous le canon.
Tout d'abord la marque du canonnier, un certain E. Block de Saint-Etienne.
La mention du calibre : 11,0 mm.
Le trait au burin d'alignement du boîtier et du canon.
Sous le canon et le boîtier sont répétés le chiffre 1 déjà relevé sur les pièces de la culasse :
À l'intérieur de la monture nous voyons l'inscription manuscrite au crayon "N° 1" ainsi que le minuscule poinçon 1 provenant certainement du même poinçon que sur les pièces en acier :
Conclusion.
Ce fusil est pour moi une énigme.
De fabrication très soignée, l'intérieur est en meilleur état que l'extérieur qui a subi les marques d'un usage qui a dû se limiter à des manipulations. Le canon et la culasse mobile sont restés à l'état neuf et sans usure.
Et l'arme ne peut pas recevoir de baïonnette.
On a pris soin de numéroter à l'identique les principales pièces de l'arme.
S'agit-il d'un exemplaire de début de série au vu de son numéro 1 ?
Enfin, à quoi donc a servi ce fusil ?
Une société de tir, alors qu'il n'a quasiment pas tiré ... ?
À un "bataillon scolaire" ou il n'a servi qu'à faire de l'ordre serré ... alors qu'on trouvait des armes en bois faites pour cela ?
Quand à moi, il me reste à lui refaire ses cartouches et à l'essayer au tir.
Ce sera un nouveau challenge.
En guise de premier tableau final, voici le fusil avec quelques cartouches d'origine et une baïonnette Mle 1874 (qui ne sera jamais montée) :
Et, second tableau final, voici mon arrière-arrière grand-père, Paul Bonnet et son fusil modèle 1874, habitant à Lille et faisant son service militaire en 1884 :
À bientôt
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Envisager aussi que ce fusil n°1 serait éventuellement resté une arme d'exposition du fabricant...
Ce qui est bizarre c'est que le diamètre de canon soit trop gros pour la bayonnette.
A moins qu'à l'examen, d'autres cotes ne s'avèrent "un peu spéciales", auquel cas ce pourrait être une arme ajustée à la main, à partir de pièces rebutées à la MAS pour cause de "hors tolérances". Ce qui expliquerait la présence de quelques poinçons : les contrôles effectués avant celui qui fait rebuter la pièce.
Toutefois, je ne vois pas pourquoi le canon aurait été rebuté uniquement parce-que "trop gros" : il suffisait de le re-passer sur le tour à canons.
D'après l'Instruction de 1884 les boucles n'étaient de toutes façons pas bronzées mais plutôt noircies à l'huile flambée (un mélange dégueu contenant même du goudron), ce qui peut même parfois présenter l'aspect d'une mauvaise peinture, mais jamais d'un bronzage à la couche (et ça tient moins bien).
En tous cas, il est en bien bel état !
Ce qui est bizarre c'est que le diamètre de canon soit trop gros pour la bayonnette.
A moins qu'à l'examen, d'autres cotes ne s'avèrent "un peu spéciales", auquel cas ce pourrait être une arme ajustée à la main, à partir de pièces rebutées à la MAS pour cause de "hors tolérances". Ce qui expliquerait la présence de quelques poinçons : les contrôles effectués avant celui qui fait rebuter la pièce.
Toutefois, je ne vois pas pourquoi le canon aurait été rebuté uniquement parce-que "trop gros" : il suffisait de le re-passer sur le tour à canons.
D'après l'Instruction de 1884 les boucles n'étaient de toutes façons pas bronzées mais plutôt noircies à l'huile flambée (un mélange dégueu contenant même du goudron), ce qui peut même parfois présenter l'aspect d'une mauvaise peinture, mais jamais d'un bronzage à la couche (et ça tient moins bien).
En tous cas, il est en bien bel état !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Bonjour
Oui , ça ressemble à un montage fait avec les pièces hors côte, comme les 92 acier forgé dernière génération. Ils ont des poinçons mais les pièces n'ont pas la bonne côte.
Ces armes étaient vendues par Manufrance mais certaines restaient sans marquage.
Ainsi elles pouvaient être vendu à des armuriers qui aposaient leurs noms dessus.
Comme les robusts d'avant guerre.
Manufrance vendait aussi les baïonnettes. ...
Oui , ça ressemble à un montage fait avec les pièces hors côte, comme les 92 acier forgé dernière génération. Ils ont des poinçons mais les pièces n'ont pas la bonne côte.
Ces armes étaient vendues par Manufrance mais certaines restaient sans marquage.
Ainsi elles pouvaient être vendu à des armuriers qui aposaient leurs noms dessus.
Comme les robusts d'avant guerre.
Manufrance vendait aussi les baïonnettes. ...
1874- Membre confirmé
- Nombre de messages : 361
Age : 58
Date d'inscription : 09/07/2014
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Merci pour la super présentation de ce vistemboire tout à fait surprenant. On n'a pas fini d'en apprendre.
TAR68- Membre confirmé
- Nombre de messages : 418
Age : 77
Localisation : Touche pas à mon Alsace
Date d'inscription : 11/12/2013
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Paul, me voilà inquiet pour toi.
Tu dois te débarrasser de ce fusil sans attendre !
Et tu sais que tu peux compter sur moi....(tu connais le chemin )
Tu dois te débarrasser de ce fusil sans attendre !
Et tu sais que tu peux compter sur moi....(tu connais le chemin )
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7637
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Jeppesen a écrit:Paul, me voilà inquiet pour toi.
Tu dois te débarrasser de ce fusil sans attendre !
Et tu sais que tu peux compter sur moi....(tu connais le chemin )
Du fond de cette vallée de larmes, je crie : merci, cher Alain. Tu es un frère.
Je suis atteint en profondeur. Armes blanches. Tir aux armes anciennes. Quarante années d'addiction schizoïde avec effet cumulatif. Et voilà que, maintenant, je me risque dans le bizarre, comme ce fusil !
Les médecins que je consulte portent des effets NBC avec crucifix et gousses d'ail ... et ne s'approchent jamais à moins de 3 pas.
Comme tu présentes également tous les symptômes d'une atteinte très sévère, je ne voudrais pas charger ma conscience déjà fort lourde.
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Bah, au point où j'en suis...si je peux te décharger d'un lourd fardeau
Amuses-toi bien, et "racontes nous", surtout...on veut tous les détails
Amuses-toi bien, et "racontes nous", surtout...on veut tous les détails
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7637
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Des infos sur le marquage. Block : Armurier à St Etienne vers 1889. Expo universelle de Paris en 1889. Ce qui pourrait confirmer la piste civile. Belle arme en tout cas.
1886a- Membre confirmé
- Nombre de messages : 451
Age : 46
Date d'inscription : 09/05/2020
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Très beau ce Gras dommage qu il ne soit pas réglementaire
a+ Paul
a+ Paul
austerlitz81- Membre
- Nombre de messages : 72
Age : 73
Date d'inscription : 29/12/2021
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Mais sans doute bien moins courant qu'un "pur réglo".
Et pas usé : notez par exemple que le bois est en saillie par rapport à la plaque de couche, comme sur un fusil tout neuf.
Que les amateurs exclusifs de réglo se consolent : celui-ci paraît tout à fait réquisitionnable !
Y-avait une détaxe, pour l'achat d'un fusil civil réquisitionnable ?
Parce-que qu'avant 1914, pour les camions figurant sur la liste officielle des véhicules testés comme réquisitionnables, y-avait une prime de l'état.
Et pas usé : notez par exemple que le bois est en saillie par rapport à la plaque de couche, comme sur un fusil tout neuf.
Que les amateurs exclusifs de réglo se consolent : celui-ci paraît tout à fait réquisitionnable !
Y-avait une détaxe, pour l'achat d'un fusil civil réquisitionnable ?
Parce-que qu'avant 1914, pour les camions figurant sur la liste officielle des véhicules testés comme réquisitionnables, y-avait une prime de l'état.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
un autre "GRAS" non matriculé.
j'ai déjà félicité St Étienne pour sa superbe acquisition , ce fusil est superbe et il nous reste à définir collectivement sa destination .
pour ce qui me concerne , je pense que ce sont des armes destinées à des sociétés de tir de l'époque achetées à vil prix à des armuriers civils pour garnir les râteliers de nos nombreuses sociétés qui préparaient "la revanche" , l'usage de ces armes étant destiné à l'initiation "commerciale" des notables et autres pratiquants .
-j'en ai gardé quelques uns présentant des particularismes intéressants et des destinations qui restent à définir.
je vous en présente un en assez bon état , comme celui de Paul avec un boitier et un canon tout à fait règlementaire ....,mais pas matriculé lui aussi , et donc pas régimenté ! (allo Verchère ??)
je suis désolé que ce fusil porte encore le prix auquel je l'ai acheté (j'utilise les photos anciennes )
PS : j'ai bien conscience que le prix puisse sembler "dissuasif" mais je peux céder ce fusil au prix noté sur l'étiquette plus le port.
j'avais oublié : l'état du canon....neuf , mieux que l’extérieur ...
3008nato- Pilier du forum
- Nombre de messages : 5624
Age : 80
Date d'inscription : 28/12/2012
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
Magnifique, Nato...comme toujours
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7637
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Mon nouveau fusil 1874 Gras
L'absence de n° de série, oui ce n'est pas réglementaire.
Par contre le marquage de régiment ... pour les armes conservées en réserve dans les dépôts, je ne vois pas comment elles auraient pu être régimentées...
Par contre le marquage de régiment ... pour les armes conservées en réserve dans les dépôts, je ne vois pas comment elles auraient pu être régimentées...
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