À l’Ouest rien de nouveau

Très mitigé par le film de netflix.
C'est idiot mais le tir de G98 sans aucun recul m'a tout de suite fait sortir du film... Idem il y a un gars a un moment donné qui se prépare à tirer avec la sécurité mise sur son fusil... Bon je sais, c'est un détail de pinailleur et 99% des gens n'auront rien vu.
Des longueurs oui. La scène dans le cratère est peut être une des rares scène du livre. J'ai zappé car c'est bon on voit où ça mène on connait la fin...
Mention spéciale pour l'attaque des Saint Chamonts, c'est beau à l'écran.
La fin est stupide.

C'est même cette fin qui fait que le film est hors sujet par rapport au livre.

Complètement.
Le titre du livre y prends tout son sens et là... Le néant.

Tout ceci m'a fait penser que j'avais récupéré un livre sur le sujet il y a peu, que j'avais laissé dans un coin:





Ce sera ma prochaine lecture (dès que j'aurai fini l'ouvrage que je lis en ce moment)

Bonjour,

Je l'ai regardé en prenant le parti de mettre de coté mon intérêt pour la période et mes souvenirs du livre, pour le voir pour se qu'il est, un film.

Et bien j'ai été très déçu. C'est creux, les personnages sont lisses et pas du tout développés, le scenario tient sur un post-it, on a un enchainement de scène sans véritable cohérence, tout est prévisible, et cela tourne parfois au ridicule. On sent que le réalisateur essais de nous faire ressentir certaines émotions, mais c'est raté, et ça tombe souvent totalement à coté. Les assauts ne sont absolument pas réaliste, en 18 on ne chargeait pas la tranchée adverse tous à découvert baïonnette au canon comme en 14, surtout sans préparation d'artillerie préalable. Et évidement, on à le droit au poncif usé jusqu’à trame du "les officiers sont des méchants sadiques avec les hommes de troupes qui sont tous pacifistes, et la guerre c'est vilain".
Comme dit plus haut, le fermier en zone occupée avec un fusil et le gamin de 15 ans qui part tuer un soldat pour des œufs, c'est ridicule.
J'ai apprécié de voir des St Chamont à l'écran, dommage ils n'étaient plus en service en novembre 18, mais ça c'est pour chipoter

Bref, ça se regarde une fois en faisant autre chose à coté, et c'est tout.

Mention spéciale pour la mort ridicule à la fin.

 
SAINT-CHAMOND

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Chamond_(char)

ET quand j'y repense, un autre truc qui ne marche plus par rapport au bouquin : l'enthousiasme des jeune étudiants au début. Dans le bouquin, c'est en 14, aucun pb. En 17 dans le film, ça ne passe plus, ou alors ils vivaient dans une bulle et ignoraient tout de trois ans de guerre.

À vous lire (je n'ai pas encore vu le film) me vient la question: finalement, pourquoi avoir voulu faire une troisième version tirée du livre - la 2ème de 1979 étant à mon avis globalement pas mal du tout (en tout cas sur le fond et l'ambiance générale) - alors qu'il aurait été beaucoup plus intéressant d'adapter justement à l'écran "Orages d'acier" par exemple ?!

Peut-être qu'ils voulaient en faire un "de chez eux", les deux autres (1930 et 1979) étant américains...

A vous lire, je me dis que je suis bon public.

A y réfléchir, il n'y a pas beaucoup de films sur la 1ère guerre mondiale. Celui qui m'a le plus marqué c'est "les sentiers de la gloire" de Kubrick.

konopka a écrit:À vous lire (je n'ai pas encore vu le film) me vient la question: finalement, pourquoi avoir voulu faire une troisième version tirée du livre - la 2ème de 1979 étant à mon avis globalement pas mal du tout (en tout cas sur le fond et l'ambiance générale) - alors qu'il aurait été beaucoup plus intéressant d'adapter justement à l'écran "Orages d'acier" par exemple ?!

Parce que livre populaire, connu partout, donc hop on récupère la licence et on se fait plein de fric. On pose le titre du livre sur le film pour appâter le chalant et le tour est joué.
En vérité le film aurait pu avoir un tout autre nom que ça n'aurait choqué personne.
Je vois sur youtube des amateurs de cinéma qui ont l'air d'avoir apprécié.

Le général Allemand me faisait penser à un méchant de Tintin...

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_personnages_des_Aventures_de_Tintin#ancre_Jean-Loup_de_la_Batellerie

• Sponsz (colonel)⁴⁶ (L'Affaire Tournesol, Tintin et les Picaros, )
  

Chef de la police secrète de Bordurie (la ZEP), il s'oppose à Tintin et au capitaine Haddock pour la première fois dans L'Affaire Tournesol. C'est sous ses ordres que le professeur Tournesol est détenu. Il apparait d'abord furtivement à plusieurs reprises, au téléphone avec des agents bordures, puis parmi les spectateurs présents à la démonstration de l'invention du professeur. Sa véritable entrée se fait à l'opéra de Szohôd, qu'il fait encercler pour éviter que le journaliste et le capitaine n'en sortent. Il en profite pour venir rendre hommage à Bianca Castafiore dans sa loge, sans se douter qu'elle y abrite les deux fugitifs. C'est ainsi que, cachés dans la penderie, ces derniers ne loupent pas une miette de leur conversation. Le colonel, moins enivré par le champagne que par sa puissance, étale sans retenue à la diva l'étendue de son pouvoir. C'est ainsi que, oubliant que la base de son métier d'espion est le secret, il détaille allègrement sa mission, fournissant aux héros le moyen de libérer leur ami. Le lendemain, Haddock et Tintin parviennent à libérer Tournesol et le colonel échoue à les arrêter, en dépit de ses tentatives désespérés en ce sens.Dans Les Bijoux de la Castafiore, on apprend que la presse lui a prêté une aventure avec le « Rossignol milanais ».On le retrouve ensuite dans Tintin et les Picaros. Ayant sans doute perdu gros à cause de sa bévue de L'Affaire Tournesol, il est envoyé comme conseiller technique au San Theodoros (sous le nom hispanisé d'Esponja) par le maréchal Plekszy-Gladz, auprès du général Tapioca. Il profite alors d'une visite de Bianca Castafiore, pour assouvir sa vengeance en inventant un complot de toutes pièces. Dans une planche non publiée de cet épisode, le colonel s'énerve dans son bureau en projetant violemment son verre sur le sol. Mais l'objet reste intact et rebondit, brisant les moustaches du buste du maréchal se trouvant à ses côtés. En endommageant l'effigie du dictateur, il commet peut-être un acte manqué envers celui qui l'avait exilé en Amérique du Sud. Les tentatives du colonel de faire assassiner Tintin, Haddock et le général Alcazar non seulement échouent mais lui reviennent à la figure puisque Tintin aide Alcazar à renverser Tapioca. À la fin de l'album, Sponsz est arrêté par les Picaros mais Tintin le fait simplement renvoyer en Bordurie.Imberbe en Europe, il arbore une barbiche dans Tintin et les Picaros.Le physique du colonel Sponsz était partiellement inspiré de celui de Paul Remi, frère cadet d'Hergé et militaire de carrière. Paul Remi enfant avait auparavant inspiré le personnage de Tintin et l'on peut effectivement remarquer, sur le crâne partiellement rasé de Sponsz, une unique mèche de cheveux (noirs) ressemblant à une houpette. L'apparence du personnage semble également inspirée de celle d'Erich von Stroheim jouant le capitaine von Rauffenstein, dans le film La Grande Illusion, sorti en 1937.

WIKIPEDIA est prolixe sur les personnages, notamment sur celui ci, et l'on trouve moult articles débattant de ce film et même sérieusement;
c'était JOUVET qui devait interpréter à la place de FRESNAY
CELINE fut un des rares a critiquer le film à cause d'un autre officier tout aussi sympathique
le rôle de FRESNAY est l'incarnation du "noblesse oblige" surement disparu de nos jours et remplacé pour le tout à chacun par l'honneur.