Mon 1873 monomatricule

Verchère a écrit:

Au passage, je remarque que ce revolver a tout de même les arêtes bien arrondies, et qu'il semble avoir été déjà fortement re-poli dans le passé, et sans trop de précautions. Une pâte à polir passée de la bonne façon, à l'aide d'un frottoir parfaitement plat, risque donc de ne polir que les bosses en laissant les creux mats...

Tout à fait d'accord, il a été pas mal poncer ce malheureux revolver, je ne vais pas plus aggraver que ça. 
Il pèse 1145g à la balance, il a un peu perdu par rapport aux 1200g en moyenne 

Quentin1873 a écrit:Bonjour,

Potam a écrit:Oui clairement jee suis bien renseigné, je ne veux pas de miroir, juste le faire briller un peu

Je n'y comprenais rien avec le site 1873, mais après avoir lu ce tableau Encore moins

Donc, ca veut dire que mon article n'est pas clair ?

Si, très clair, mais moi et les calculs etc 

J'ai été acheté une sorte de "crème" pour raviver le métal style cuisinière, après toute une après-midi à frotter et à nettoyer le métal, je trouve qu'il présente bien avec de beau reflet sans être trop brillant  
Bon la luminosité du soir ne lui rend pas honneur :

Il est tout beau comme ça !

Faut pas trop non plus chercher sur la balance les effets néfastes d'un ponçage, car le poids théorique n'est qu'une moyenne théorique.
Sans doute les variabilités ont-elles été quantifiées à l'époque mais je n'ai rien à ce sujet.

J'ai quelques infos, mais pour le revolver Mle 1892 : le 24 février 1893, Bauret signait le rapport d'examen de 10 revolvers reçus de la MAS le 20 février 1893, numéros compris entre F 7526 et F 7539. Les calibres et feuillures sont absolument réguliers, 7.98 et 1.7 mm, et les poids varient entre 835 et 840 grammes ; les critiques concernent surtout les ajustages.


Pour ce qui en est de l'état de surface d'un "vieux" 73, je pense que la pâte à nettoyer les fourneaux ou l'Acierpol suffisent largement, et même sans trop insister.
On avait autrefois observé que l'acier relativement poli (tout au moins bien lisse) prenait moins la rouille, et ça paraît avoir été une des raisons de l'adoption de cet état de surface (le bronzage a vite été reconnu supérieur mais, plus coûteux, il a tardé à s'imposer).

Pour ma part, j'ai constaté que des pièces très esquintées, dérouillées en profondeur à l'électrolyse et laissées en cet état rugueux (polissage limité au nécessaire pour ne pas s'écorcher les doigts), se montraient presque immunisées contre la rouille (surtout en comparaison d'armes polies rangées à côté).
Faut-il y voir un effet de passivation de l'électrolyse ? Ou simplement le fait que les micro-porosités retiennent bien mieux l'huile qu'une surface lisse ?
En tous cas, fort de ces constatations je me garde bien de polir autre chose que les surfaces de frottements mécaniques...

Potam a écrit:

Verchère a écrit:

Au passage, je remarque que ce revolver a tout de même les arêtes bien arrondies, et qu'il semble avoir été déjà fortement re-poli dans le passé, et sans trop de précautions. Une pâte à polir passée de la bonne façon, à l'aide d'un frottoir parfaitement plat, risque donc de ne polir que les bosses en laissant les creux mats...

Tout à fait d'accord, il a été pas mal poncer ce malheureux revolver, je ne vais pas plus aggraver que ça. 
Il pèse 1145g à la balance, il a un peu perdu par rapport aux 1200g en moyenne 

Quentin1873 a écrit:Bonjour,

Potam a écrit:Oui clairement jee suis bien renseigné, je ne veux pas de miroir, juste le faire briller un peu

Je n'y comprenais rien avec le site 1873, mais après avoir lu ce tableau Encore moins

Donc, ca veut dire que mon article n'est pas clair ?

Si, très clair, mais moi et les calculs etc 

J'ai été acheté une sorte de "crème" pour raviver le métal style cuisinière, après toute une après-midi à frotter et à nettoyer le métal, je trouve qu'il présente bien avec de beau reflet sans être trop brillant  
Bon la luminosité du soir ne lui rend pas honneur :

Pour ma part j’utilise de l’aciepol, que tu trouveras dans les drogueries ou sur ma droguerie.com.
J’ai fait mon chassepot et mon 73, chiffon doux et on passe la soirée a astiquer… on finit avec les mains bien noires ! A priori ce produit laisse un film protecteur qui semble durer dans le temps. Pas d’attaque sur les arêtes et les marquages…

L'Acierpol se fait en deux versions : le doux ("blanc") et le dur ("vert").
Le "blanc" est vraiment très doux (je n'utilise généralement que le "vert")...

la vache le rendu est vraiment sublime 

je vais m'en commander car introuvable en magasin par chez moi, et la seule droguerie n'en a pas 

Très efficace également pour "effacer * " les empreintes de doigts sur le poli brillant de nos sabres...

(*) : Sauf si ce sont celles d'un général d'Empire ou d'un illustre combattant de la grande guerre...

En École l'orsque nous faisions du maniement du sabre, obligation de porter des gants blancs   

lou gascoun a écrit:En École l'orsque nous faisions du maniement du sabre, obligation de porter des gants blancs   

...la main gantée de coton blanc, c'est bien une "manie" de militaire... 
Moi, qui suis obligé de porter des gants en nitrile une bonne partie de ma journée de travail, par nécessité, il ne me viendrait pas à l'esprit de porter des gants en manipulant mes sabres, et encore moins sur les pas de tir...  les traces noires de résidus de poudre sur les doigts me réjouissent beaucoup plus qu'elles ne me dégoutent... Haaaa... la poudre noire... que des défauts... lol !!!

C'est aussi que de nos jours, le sabre ne sort guère que pour les cérémonies. Et comme la tenue de cérémonie est avec gants blancs...

J'ai échappé à la garde au drapeau à Coët, qui devait se faire avec un sabre et des gants blancs, et qui était confiée aux EOR quand les cyrards allaient ripailler en famille. Les heureux gagnants devaient d'abord apprendre à faire des singeries avec cet espèce de grand couteau, n'ayant appris à se servir que de vraies armes...

Bien sûr je faisais le distinguo entre le maniement d'armes et la tenue de sortie.

J'ai échappé à la garde au drapeau à Coët, qui devait se faire avec un sabre et des gants blancs, et qui était confiée aux EOR quand les cyrards allaient ripailler en famille. Les heureux gagnants devaient d'abord apprendre à faire des singeries avec cet espèce de grand couteau, n'ayant appris à se servir que de vraies armes..

C'est une citation ?  ...belle écriture, on dirait du Schoendorffer...