Mauser 98 sous supervision Française
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capitaine conan
julien14760
Caudron
Jeppesen
obaneck
Vesper
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Mauser 98 sous supervision Française
Bonjour à tous,
Alors je ne sais pas si c'était ici ou dans le Topic " Armes Françaises " qu'il fallait poster, je laisse la sainte équipé de modération trancher.
Quelques photos de mon Mauser sous supervision Française pour les curieux. Fabrication fin de la guerre, le trou dans la plaque de couche pour le démontage du percuteur, masse de pièces embouties, qualité pas dingue de fabrication.
Et par dessus ça on a donc une tigette de nettoyage qui disparaît au profit d'un trucpourfairedufaisceau, un passant de sangle dans la crosse, des vis sur les embouchoirs, des marquages signalant le lot pour la France. Pas beaucoup de numéros de séries, on trouve celui de l'arme à l'intérieur de la crosse, sur le tonnerre, embouchoir, mais pas sur la culasse qui a l'air d'avoir été repiquée d'un autre 98K car en cherchant bien on trouve des pigeons. Comme sur d'autres vis d'ailleurs. Remontage avec ce qu'on avait sous la main pour le client mangeur de camembert ?
Alors je ne sais pas si c'était ici ou dans le Topic " Armes Françaises " qu'il fallait poster, je laisse la sainte équipé de modération trancher.
Quelques photos de mon Mauser sous supervision Française pour les curieux. Fabrication fin de la guerre, le trou dans la plaque de couche pour le démontage du percuteur, masse de pièces embouties, qualité pas dingue de fabrication.
Et par dessus ça on a donc une tigette de nettoyage qui disparaît au profit d'un trucpourfairedufaisceau, un passant de sangle dans la crosse, des vis sur les embouchoirs, des marquages signalant le lot pour la France. Pas beaucoup de numéros de séries, on trouve celui de l'arme à l'intérieur de la crosse, sur le tonnerre, embouchoir, mais pas sur la culasse qui a l'air d'avoir été repiquée d'un autre 98K car en cherchant bien on trouve des pigeons. Comme sur d'autres vis d'ailleurs. Remontage avec ce qu'on avait sous la main pour le client mangeur de camembert ?
Vesper- Membre
- Nombre de messages : 36
Age : 31
Date d'inscription : 09/01/2023
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Magnifique !
Merci du partage. En plus il est dans un état superbe et les photos sont bien détaillées, très intéressantes.
Merci du partage. En plus il est dans un état superbe et les photos sont bien détaillées, très intéressantes.
obaneck- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2708
Age : 70
Localisation : Près de la Grande Bleue
Date d'inscription : 20/05/2021
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Oui, une belle curiosité de fin de guerre...pour préparer les combats suivant dans l'urgence : Indochine...
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7473
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Le CEFEO est partit au combat avec les armes dont ces éléments constitutif étaient équipés depuis 1943-44, donc US17, 1903, Garand (très peu) carabine US, Thompson M1 et M1A1, BAR 1918, Sten, LE N°4, Bren, etc. Ça plus quelques fond de stock d'armes françaises, dont pas mal de 24/29, et c'était un vrai bonheur pour les logisticiens chargés de les ravitailler en munitions...
Alors que les jeunes appelés du contingent de 1946-47 affectés en zone d'occupation française, ont été armés de Mauser de prises ou fabriqués sous contrôle français , voir de Sturmgewher pour quelques uns. Il me semble donc plus juste de dire que c'est en vue du rétablissement du service militaire, et de l'occupation de l'Allemagne que ces armes ont été produites.
Les derniers modèles allemands étaient largement aussi moches, fabrication d'urgence oblige.
Alors que les jeunes appelés du contingent de 1946-47 affectés en zone d'occupation française, ont été armés de Mauser de prises ou fabriqués sous contrôle français , voir de Sturmgewher pour quelques uns. Il me semble donc plus juste de dire que c'est en vue du rétablissement du service militaire, et de l'occupation de l'Allemagne que ces armes ont été produites.
Quelques photos de mon Mauser sous supervision Française pour les curieux. Fabrication fin de la guerre, le trou dans la plaque de couche pour le démontage du percuteur, masse de pièces embouties, qualité pas dingue de fabrication.
Les derniers modèles allemands étaient largement aussi moches, fabrication d'urgence oblige.
Caudron- Pilier du forum
- Nombre de messages : 3284
Age : 60
Date d'inscription : 02/02/2020
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Merci pour vos retours.
Il y a comme un aigle portant dans ses serres un " N ", visible au dessus du marquage " Mod 98 " :
Et le même sous le "730" du levier d'armement :
Marquage d'épreuve Allemand de fin de guerre ? De plus le "730" marqué sur le levier d'armement me semble assez gros et pas de la bonne police. Marquage Allemand également ? Ou mix-up avec un levier d'armement d'un autre Mauser Français ?
Il y a comme un aigle portant dans ses serres un " N ", visible au dessus du marquage " Mod 98 " :
Et le même sous le "730" du levier d'armement :
Marquage d'épreuve Allemand de fin de guerre ? De plus le "730" marqué sur le levier d'armement me semble assez gros et pas de la bonne police. Marquage Allemand également ? Ou mix-up avec un levier d'armement d'un autre Mauser Français ?
Vesper- Membre
- Nombre de messages : 36
Age : 31
Date d'inscription : 09/01/2023
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Très beau 98k et pas courant, que signifie l'étoile a gauche du boîtier ?
julien14760- Membre confirmé
- Nombre de messages : 226
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Date d'inscription : 14/01/2014
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Fabrication sous supervision française.julien14760 a écrit:Très beau 98k et pas courant, que signifie l'étoile a gauche du boîtier ?
capitaine conan- Futur pilier
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Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Mauser 98 sous supervision Française
D'accord merci
julien14760- Membre confirmé
- Nombre de messages : 226
Age : 30
Date d'inscription : 14/01/2014
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Bonjour
Le bloc c des "French 98" est bien connu.
Par contre, il y en a eu, au moins 1 presente ici meme, de memoire par Big, qui etait monomat.
L etaient ils tous à leur sortie d Oberndorf sous contrôle français ? si qqun peut nous le dire ?
Merci
Le bloc c des "French 98" est bien connu.
Par contre, il y en a eu, au moins 1 presente ici meme, de memoire par Big, qui etait monomat.
L etaient ils tous à leur sortie d Oberndorf sous contrôle français ? si qqun peut nous le dire ?
Merci
waldy45- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1698
Age : 63
Localisation : BZH
Date d'inscription : 11/06/2010
Re: Mauser 98 sous supervision Française
SUPERBE,bravo et merci du partage
patts- Membre averti
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Localisation : sarthe
Date d'inscription : 26/02/2023
Re: Mauser 98 sous supervision Française
L’aigle surmontant la lettre N est l’épreuve civile allemande.
Cette marque d’épreuve est un mystère pour moi car en 1945-46, dans un pays ruiné par la guerre, y avait-il encore une administration pour faire ce genre de travail ? Je pense qu’en plus les armées françaises ne se souciaient pas trop de ça, le CEFEO étant plus consommateur que regardant ; et les Mauser 98k avaient une notoriété suffisante…
Cette marque d’épreuve est un mystère pour moi car en 1945-46, dans un pays ruiné par la guerre, y avait-il encore une administration pour faire ce genre de travail ? Je pense qu’en plus les armées françaises ne se souciaient pas trop de ça, le CEFEO étant plus consommateur que regardant ; et les Mauser 98k avaient une notoriété suffisante…
obaneck- Pilier du forum
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Age : 70
Localisation : Près de la Grande Bleue
Date d'inscription : 20/05/2021
Re: Mauser 98 sous supervision Française
Salut à tous,
Voici la traduction du steeves et Karem
Production française de K98k d'après-guerre
Lorsque la production a repris à Mauser Oberndorf en mai 1945, un mois seulement s'était écoulé depuis l'occupation initiale
de l'usine. La production était concentrée sur les pistolets P38 et HSC, les fusils K98k, 22 entraîneurs et un nombre limité de
Mitrailleuses MG151. Les fusils K98k ont été fabriqués jusqu'en juin de l'année suivante (1946), date à laquelle
toute production cessa. L'entraîneur modèle 45 MAS a continué à être fabriqué en France à Saint-Etienne. Le français.
K98k produit se terminait par le bloc 'k' 'svw MB'. Dans l'immédiat après-guerre jusqu'en juin 1946,
l'usine Mauser a également remis à neuf plusieurs milliers de fusils capturés.
D'après des sources publiées, on estime que 51 118 K98k nouvellement assemblés ont été produits sous contrôle français. Dans un article soumis au KCN en juillet 1997, Mark Wieringa a écrit "... un total pour le Kar.98k produit en France, fabriqué à partir des stocks de pièces existants du 1er mai 1945 à juin 1946. Ce nombre est de 51.118. La plupart de ces fusils ont été assemblés à partir des stocks restants de pièces disponibles, sans doute augmentés par l'achèvement des fusils qui étaient sur la ligne à diverses étapes lors de la reprise de l'usine, ainsi que des fusils dans la boucle de réparation/reprise, ceux mis de côté pour l'installation de viseurs télescopiques, etc. Il n'est pas clair si ce nombre pourrait inclure des fusils terminés équipés de la tige d'empilage française et de la coupe à élingue, mais il est fort probable que seuls les fusils terminés ou ceux nouvellement assemblés à partir de pièces soient comptés. divers degrés de marquages allemands et de numéros de série, cependant.
Il est supposé d'après la littérature de l'époque actuelle que les fusils K98k produits par Oberndorf sous la supervision française présentaient certaines caractéristiques uniques à ce modèle. Récemment, deux exemples ont fait surface pour changer le paradigme sur le 'svw MB' d'après-guerre.
En règle générale, il était admis que les fusils produits par Oberndorf sous contrôle français avaient deux modifications de conception uniques - notamment, la tige d'empilage octogonale française classique et la découpe de la bretelle latérale avec barre de retenue vissée. En passant, la plupart des pistolets dotés de ces caractéristiques ont également la plupart, sinon toutes les pièces, numérotées et remises en état.
Les exemples récemment découverts modifient la définition du mot français « tel que fabriqué » « svw MB ». Les deux exemples suivent le modèle standard Oberndorf Kriegsmodell de la fin de la guerre tel qu'il a été produit en temps de guerre. Cela comprend une configuration de stock complète de Kriegsmodell, pas de tige d'empilage, pas de découpe d'élingue latérale et toutes les pièces numérotées selon le modèle conventionnel de la fin de la guerre - récepteur, racine de boulon, carénage de boulon, pièce d'armement et percuteur - les deux derniers n'affichant que les 2 derniers chiffres du numéro de série complet. Les deux pistolets ont le tampon d'acceptation de l'étoile française sur la face du boulon arrière et le récepteur gauche.
D'après ces exemples, il semblerait que la production d'après-guerre des fusils «svw MB» ait suivi le modèle tel qu'il avait été produit à l'origine à Mauser en temps de guerre pour le Kriegsmodell. Ce n'est que plus tard que la tige d'empilage et la découpe de l'élingue ont été ajoutées. Cela pourrait également expliquer pourquoi de nombreux exemples autrement neufs d'usine ont les séries classiques "récurées" appliquées au boulon. Une explication plausible s'ensuivrait que lorsque les pistolets ont été renvoyés pour être retravaillés, les pièces ont été séparées et non comptabilisées par numéro de série, et ont été appariées lors du remontage. Non seulement les fusils «svw MB» présentent cette correspondance de force, mais de nombreux autres fusils non Mauser correspondants qui ont subi ce processus de conversion. L'inconnu ici est la directive spécifique initiée par les Français pour la modification des K98 détenus dans leur inventaire ainsi que le lieu ou l'usine où ces modifications ont été effectuées.
Classifications 'svw MB'
Les classifications suivantes sont une tentative de mettre un ordre aux variantes de fusils produits sous le "code svw MB, se terminant par le type français complet marqué et fabriqué 4. Outre la fabrication de nouveaux svwMB, les Français ont également recyclé d'autres armes détenues sous contrôle français ainsi que la finition des armes rejetées mais complètes ou partiellement terminées. Au moins un "byf 44" français est connu ainsi que d'autres combinaisons code/année - c'est-à-dire S/42G, Karab98b, etc.
Type 1 allemand svw MB : Entièrement construit en Allemagne et inspecté en dernier ressort. Ces canons peuvent être soit bleuis, soit phosphatés (canon et culasse) avec culasse phosphatée. Configuration Kriegsmodell complète, crosse 'c' ou crosse J.P. Sauer complète équipée. Grand timbre Wa135 côté stock final avec timbre d'acceptation du récepteur supérieur. Ensemble de deux petits timbres d'acceptation Wa135 en stock inférieur.
Type 2 allemand svwMB : Cette variante était sur la ligne complète et en attente d'acceptation finale. Entièrement construit en Allemagne
sans avoir un ou plusieurs cachets d'inspection finale. Même configuration que le type 1 mais n'a pas de tampon d'inspection finale sur le dessus du récepteur. Le stock peut avoir ou non le côté Wa135, mais un seul petit timbre Wa135 doit être présent sous le dos du stock indiquant l'acceptation du stock lui-même. Ces armes sont similaires aux fusils codés tardifs «bnz 45» et «bed 45», n'ayant pas de stock final et de tampons d'acceptation du récepteur supérieur - il est probable qu'ils étaient en ligne au moment de la capture de l'usine. Des exemples codés 'svw 45' et dépourvus de tampons d'inspection finale existent également. Comme la production de Mauser n'était pas linéaire, il y avait à la fois le dernier groupe de fusils codés «svw 45» en cours de traitement en même temps que les fusils codés «svw MB».
Type 3 français svwMB : Entièrement allemand ou français assemblé sans inspection finale, mais à l'épreuve des étoiles françaises. La majeure partie des canons du bloc « c » étaient sur la ligne complète et en attente d'inspection finale ou ont été terminés et rejetés lors de l'inspection finale (voir la note). Plus tard, les fusils à blocs «d» à «k» ont été assemblés sous contrôle français complet, tels que fabriqués chez Mauser. Ces pistolets seront entièrement garnis de Kriegsmodell d'origine sans la tige d'empilage et la découpe de la bretelle. La crosse n'aura pas la preuve latérale Wa135 mais peut avoir un petit tampon d'acceptation de stock E / 135 imprimé sur le bout arrière inférieur du stock. Cette variante aura l'ensemble de boulons d'origine tel qu'émis et numéroté (des boulons bleuis et phosphatés ont été signalés).
Certes, autant de polémiques entourent ce code, la rupture entre les types 2 et 3 ressort clairement, le point critique étant l'absence ou la présence d'une vedette française à l'épreuve. Un exemple a fait surface d'un 'byf 44' français fini et numéroté par les Allemands mais pas inspecté définitivement, mais avec une épreuve étoile française. Cette arme a peut-être été achevée mais rejetée. On suppose que lorsque les Français ont pris possession de l'usine et ont redémarré la production, un grand nombre d'armes achevées mais rejetées ont été terminées par les Français (comme indiqué précédemment sur la page ci-contre par M.Wieringa). Les petites pièces peuvent être numérotées - bandes, boîtier de détente, pièces de visée et sécurité. Un exemple rapporté de ce type avec l'étoile française mais avec la numérotation allemande d'origine (verrou et culasse uniquement). Il peut y avoir une désignation de calibre estampée sur le collier du canon (c'est-à-dire 7,92).
Type 4 français svwMB : français assemblé et numéroté, arsenal modifié. Le type 4 a toutes les caractéristiques françaises typiques normalement associées à ce code - découpe d'élingue française avec élingue, tige d'empilage (Kriegsmodell uniquement), pièces supplémentaires numérotées, le boulon peut soit avoir des numéros appliqués allemands d'origine, soit être frotté et renuméroté au pistolet. La preuve de l'étoile française peut être présente ou non. La crosse peut être soit un Kriegsmodell modifié, soit une crosse standard recyclée avec cosse à baïonnette et disque. Le numéro de série peut être inscrit au crayon sur la crosse et le garde-main. Les petites pièces peuvent être numérotées - bandes, boîtier de détente, pièces de visée, plaque de couche et sécurité. Les pièces réelles qui sont numérotées varient des exemples rapportés - dans certains cas, presque toutes les pièces sont numérotées, tandis que sur d'autres exemples, seules la gâchette, la plaque de sol et la sécurité sont numérotées. Normalement, une sérialisation partielle à trois chiffres sur de petites pièces indique une reprise en français.
La plupart des retouches d'arsenal ont une désignation de calibre estampée sur le collier du canon (c'est-à-dire 7,92). Certaines pièces non Oberndorf qui ne sont généralement pas associées aux pistolets assemblés Mauser apparaîtront également dans ces fusils assemblés français (type 4). De nombreux boîtiers de gâchette à vis unique marqués svw d'origine auront été modifiés avec l'ajout de vis de verrouillage. Généralement, ces carabines ont été remises à neuf par démontage complet et finition. Cette refonte complète peut expliquer pourquoi de nombreux exemples de ce type ont des boulons et des composants de boulons frottés et assortis de force.
Compte tenu de ces classifications, il devrait être relativement simple de déterminer si un MB est allemand ou français dans sa configuration finale. Les critères suivants sont utilisés pour déterminer si un fusil est classé comme français ou allemand. L'étoile française peut être présente ou non sur tous les svw MB français assemblés ou modifiés. Petite numérotation sur les bandes, boîtier de détente, la crosse est une caractéristique première des MB français de type 4. Deuxièmement, la découpe de l'élingue et la tige d'empilage hexagonale seraient le prochain identifiant probable.
Voici la traduction du steeves et Karem
Production française de K98k d'après-guerre
Lorsque la production a repris à Mauser Oberndorf en mai 1945, un mois seulement s'était écoulé depuis l'occupation initiale
de l'usine. La production était concentrée sur les pistolets P38 et HSC, les fusils K98k, 22 entraîneurs et un nombre limité de
Mitrailleuses MG151. Les fusils K98k ont été fabriqués jusqu'en juin de l'année suivante (1946), date à laquelle
toute production cessa. L'entraîneur modèle 45 MAS a continué à être fabriqué en France à Saint-Etienne. Le français.
K98k produit se terminait par le bloc 'k' 'svw MB'. Dans l'immédiat après-guerre jusqu'en juin 1946,
l'usine Mauser a également remis à neuf plusieurs milliers de fusils capturés.
D'après des sources publiées, on estime que 51 118 K98k nouvellement assemblés ont été produits sous contrôle français. Dans un article soumis au KCN en juillet 1997, Mark Wieringa a écrit "... un total pour le Kar.98k produit en France, fabriqué à partir des stocks de pièces existants du 1er mai 1945 à juin 1946. Ce nombre est de 51.118. La plupart de ces fusils ont été assemblés à partir des stocks restants de pièces disponibles, sans doute augmentés par l'achèvement des fusils qui étaient sur la ligne à diverses étapes lors de la reprise de l'usine, ainsi que des fusils dans la boucle de réparation/reprise, ceux mis de côté pour l'installation de viseurs télescopiques, etc. Il n'est pas clair si ce nombre pourrait inclure des fusils terminés équipés de la tige d'empilage française et de la coupe à élingue, mais il est fort probable que seuls les fusils terminés ou ceux nouvellement assemblés à partir de pièces soient comptés. divers degrés de marquages allemands et de numéros de série, cependant.
Il est supposé d'après la littérature de l'époque actuelle que les fusils K98k produits par Oberndorf sous la supervision française présentaient certaines caractéristiques uniques à ce modèle. Récemment, deux exemples ont fait surface pour changer le paradigme sur le 'svw MB' d'après-guerre.
En règle générale, il était admis que les fusils produits par Oberndorf sous contrôle français avaient deux modifications de conception uniques - notamment, la tige d'empilage octogonale française classique et la découpe de la bretelle latérale avec barre de retenue vissée. En passant, la plupart des pistolets dotés de ces caractéristiques ont également la plupart, sinon toutes les pièces, numérotées et remises en état.
Les exemples récemment découverts modifient la définition du mot français « tel que fabriqué » « svw MB ». Les deux exemples suivent le modèle standard Oberndorf Kriegsmodell de la fin de la guerre tel qu'il a été produit en temps de guerre. Cela comprend une configuration de stock complète de Kriegsmodell, pas de tige d'empilage, pas de découpe d'élingue latérale et toutes les pièces numérotées selon le modèle conventionnel de la fin de la guerre - récepteur, racine de boulon, carénage de boulon, pièce d'armement et percuteur - les deux derniers n'affichant que les 2 derniers chiffres du numéro de série complet. Les deux pistolets ont le tampon d'acceptation de l'étoile française sur la face du boulon arrière et le récepteur gauche.
D'après ces exemples, il semblerait que la production d'après-guerre des fusils «svw MB» ait suivi le modèle tel qu'il avait été produit à l'origine à Mauser en temps de guerre pour le Kriegsmodell. Ce n'est que plus tard que la tige d'empilage et la découpe de l'élingue ont été ajoutées. Cela pourrait également expliquer pourquoi de nombreux exemples autrement neufs d'usine ont les séries classiques "récurées" appliquées au boulon. Une explication plausible s'ensuivrait que lorsque les pistolets ont été renvoyés pour être retravaillés, les pièces ont été séparées et non comptabilisées par numéro de série, et ont été appariées lors du remontage. Non seulement les fusils «svw MB» présentent cette correspondance de force, mais de nombreux autres fusils non Mauser correspondants qui ont subi ce processus de conversion. L'inconnu ici est la directive spécifique initiée par les Français pour la modification des K98 détenus dans leur inventaire ainsi que le lieu ou l'usine où ces modifications ont été effectuées.
Classifications 'svw MB'
Les classifications suivantes sont une tentative de mettre un ordre aux variantes de fusils produits sous le "code svw MB, se terminant par le type français complet marqué et fabriqué 4. Outre la fabrication de nouveaux svwMB, les Français ont également recyclé d'autres armes détenues sous contrôle français ainsi que la finition des armes rejetées mais complètes ou partiellement terminées. Au moins un "byf 44" français est connu ainsi que d'autres combinaisons code/année - c'est-à-dire S/42G, Karab98b, etc.
Type 1 allemand svw MB : Entièrement construit en Allemagne et inspecté en dernier ressort. Ces canons peuvent être soit bleuis, soit phosphatés (canon et culasse) avec culasse phosphatée. Configuration Kriegsmodell complète, crosse 'c' ou crosse J.P. Sauer complète équipée. Grand timbre Wa135 côté stock final avec timbre d'acceptation du récepteur supérieur. Ensemble de deux petits timbres d'acceptation Wa135 en stock inférieur.
Type 2 allemand svwMB : Cette variante était sur la ligne complète et en attente d'acceptation finale. Entièrement construit en Allemagne
sans avoir un ou plusieurs cachets d'inspection finale. Même configuration que le type 1 mais n'a pas de tampon d'inspection finale sur le dessus du récepteur. Le stock peut avoir ou non le côté Wa135, mais un seul petit timbre Wa135 doit être présent sous le dos du stock indiquant l'acceptation du stock lui-même. Ces armes sont similaires aux fusils codés tardifs «bnz 45» et «bed 45», n'ayant pas de stock final et de tampons d'acceptation du récepteur supérieur - il est probable qu'ils étaient en ligne au moment de la capture de l'usine. Des exemples codés 'svw 45' et dépourvus de tampons d'inspection finale existent également. Comme la production de Mauser n'était pas linéaire, il y avait à la fois le dernier groupe de fusils codés «svw 45» en cours de traitement en même temps que les fusils codés «svw MB».
Type 3 français svwMB : Entièrement allemand ou français assemblé sans inspection finale, mais à l'épreuve des étoiles françaises. La majeure partie des canons du bloc « c » étaient sur la ligne complète et en attente d'inspection finale ou ont été terminés et rejetés lors de l'inspection finale (voir la note). Plus tard, les fusils à blocs «d» à «k» ont été assemblés sous contrôle français complet, tels que fabriqués chez Mauser. Ces pistolets seront entièrement garnis de Kriegsmodell d'origine sans la tige d'empilage et la découpe de la bretelle. La crosse n'aura pas la preuve latérale Wa135 mais peut avoir un petit tampon d'acceptation de stock E / 135 imprimé sur le bout arrière inférieur du stock. Cette variante aura l'ensemble de boulons d'origine tel qu'émis et numéroté (des boulons bleuis et phosphatés ont été signalés).
Certes, autant de polémiques entourent ce code, la rupture entre les types 2 et 3 ressort clairement, le point critique étant l'absence ou la présence d'une vedette française à l'épreuve. Un exemple a fait surface d'un 'byf 44' français fini et numéroté par les Allemands mais pas inspecté définitivement, mais avec une épreuve étoile française. Cette arme a peut-être été achevée mais rejetée. On suppose que lorsque les Français ont pris possession de l'usine et ont redémarré la production, un grand nombre d'armes achevées mais rejetées ont été terminées par les Français (comme indiqué précédemment sur la page ci-contre par M.Wieringa). Les petites pièces peuvent être numérotées - bandes, boîtier de détente, pièces de visée et sécurité. Un exemple rapporté de ce type avec l'étoile française mais avec la numérotation allemande d'origine (verrou et culasse uniquement). Il peut y avoir une désignation de calibre estampée sur le collier du canon (c'est-à-dire 7,92).
Type 4 français svwMB : français assemblé et numéroté, arsenal modifié. Le type 4 a toutes les caractéristiques françaises typiques normalement associées à ce code - découpe d'élingue française avec élingue, tige d'empilage (Kriegsmodell uniquement), pièces supplémentaires numérotées, le boulon peut soit avoir des numéros appliqués allemands d'origine, soit être frotté et renuméroté au pistolet. La preuve de l'étoile française peut être présente ou non. La crosse peut être soit un Kriegsmodell modifié, soit une crosse standard recyclée avec cosse à baïonnette et disque. Le numéro de série peut être inscrit au crayon sur la crosse et le garde-main. Les petites pièces peuvent être numérotées - bandes, boîtier de détente, pièces de visée, plaque de couche et sécurité. Les pièces réelles qui sont numérotées varient des exemples rapportés - dans certains cas, presque toutes les pièces sont numérotées, tandis que sur d'autres exemples, seules la gâchette, la plaque de sol et la sécurité sont numérotées. Normalement, une sérialisation partielle à trois chiffres sur de petites pièces indique une reprise en français.
La plupart des retouches d'arsenal ont une désignation de calibre estampée sur le collier du canon (c'est-à-dire 7,92). Certaines pièces non Oberndorf qui ne sont généralement pas associées aux pistolets assemblés Mauser apparaîtront également dans ces fusils assemblés français (type 4). De nombreux boîtiers de gâchette à vis unique marqués svw d'origine auront été modifiés avec l'ajout de vis de verrouillage. Généralement, ces carabines ont été remises à neuf par démontage complet et finition. Cette refonte complète peut expliquer pourquoi de nombreux exemples de ce type ont des boulons et des composants de boulons frottés et assortis de force.
Compte tenu de ces classifications, il devrait être relativement simple de déterminer si un MB est allemand ou français dans sa configuration finale. Les critères suivants sont utilisés pour déterminer si un fusil est classé comme français ou allemand. L'étoile française peut être présente ou non sur tous les svw MB français assemblés ou modifiés. Petite numérotation sur les bandes, boîtier de détente, la crosse est une caractéristique première des MB français de type 4. Deuxièmement, la découpe de l'élingue et la tige d'empilage hexagonale seraient le prochain identifiant probable.
Emilbusch- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1164
Age : 42
Localisation : Nancy, LORRAINE
Date d'inscription : 24/01/2013
Re: Mauser 98 sous supervision Française
En toute logique la culasse de ton exemplaire Vesper devrait avoir une étoile à la place du poinçon là (photo plus bas) Le poinçon sur ta culasse avait disparu et nous devrions retrouver les 4 derniers chiffres du numéro de série avec la lettre c.
Je pense que cette culasse a été ajoutée à ce 98k post guerre au moment où il a reçu les poinçons civils (sur la culasse et le tonner) ainsi que les marquages sur le canon (8.57IS et autre)
Sinon tout le reste est cohérent! Il est même très beau! Félicitations!
L'as tu essayé au tir? Comment est son canon?
Y a t il un numero de série sous les bois?
Merci !
Je pense que cette culasse a été ajoutée à ce 98k post guerre au moment où il a reçu les poinçons civils (sur la culasse et le tonner) ainsi que les marquages sur le canon (8.57IS et autre)
Sinon tout le reste est cohérent! Il est même très beau! Félicitations!
L'as tu essayé au tir? Comment est son canon?
Y a t il un numero de série sous les bois?
Merci !
Emilbusch- Pilier du forum
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Date d'inscription : 24/01/2013
Re: Mauser 98 sous supervision Française
C est ce qui me semble egalement sans en etre certain. Caracteristique frequente qu une culasse rapportee sur les 98kEmilbusch a écrit:En toute logique la culasse de ton exemplaire Vesper devrait avoir une étoile à la place du poinçon là (photo plus bas) Le poinçon sur ta culasse avait disparu et nous devrions retrouver les 4 derniers chiffres du numéro de série avec la lettre c.
Je pense que cette culasse a été ajoutée à ce 98k post guerre au moment où il a reçu les poinçons civils (sur la culasse et le tonner) ainsi que les marquages sur le canon (8.57IS et autre)
L arme n en est pas moins interessante pour autant !
waldy45- Pilier du forum
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Re: Mauser 98 sous supervision Française
Je re-regarderai !
Je n'ai pas tiré avec, je viens de le nettoyer, il y avait encore beaucoup de graisse entre la carcasse et la crosse. Le bronzage est parfait, il a dû tirer un peu car le canon n'est pas neuf à l'intérieur mais néanmoins très bon.
A l'intérieur de la crosse je n'ai vu qu'un numéro, le même que celui sur la carcasse / embouchoir / grenadière.
Je n'ai pas tiré avec, je viens de le nettoyer, il y avait encore beaucoup de graisse entre la carcasse et la crosse. Le bronzage est parfait, il a dû tirer un peu car le canon n'est pas neuf à l'intérieur mais néanmoins très bon.
A l'intérieur de la crosse je n'ai vu qu'un numéro, le même que celui sur la carcasse / embouchoir / grenadière.
Vesper- Membre
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Re: Mauser 98 sous supervision Française
Le trou de plaque de crosse fut pour beaucoup le passage de la tige de blocage au râtelier de ces armes , donc , ratelier , démontage percu ou les deux ?......
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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