Le Cannelure Tool du pauvre .
2 participants
TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
Page 1 sur 1
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Au siècle dernier un ami armurier possédait un Cannelure Tool de chez Buffaloarms ; cet outil est conçu pour les balles . 130 USD !
Il l'avait modifié pour un usage sur étuis , de façon à créer une cannelure d'arrêt , comme cela se faisait à l'époque sur de nombreuses cartouches US .
Confronté à un problème ( un de plus ) sur ma 1876 en .40-60 WCF , je me suis bricolé un outil du pauvre : un coupe-tube à 6 euros dont j'ai modifié la roulette à la Dremel en émoussant la coupe et en créant des encoches ; ça ne m'aura pas pris 5 ' .
Je suis plutôt content du résultat , la balle est bien bloquée à sa descente . Inutile de trop déformer le laiton (*) . Bien sûr il faut calculer l'endroit où sera le godron en fonction de ce que l'on veut obtenir .
Là je voulais une balle au contact des rayures et au contact de la cannelure , avec un serrage à minima dans son collet ( non recalibré ) , et tenant compte de l'épaisseur de la rondelle de cire dure . RCD qui du coup est pile-poil sur la PN sans contact ou avec un léger contact .
Je n'ai toujours pas la solution pour faire des RCD propres ; mais une fois descendue dans l'étui elle est suffisamment plastique pour s'écraser et remplir le collet en diamètre , où on la voit bien plate et lisse .
(*) Certaines cartouches de .45 Colt ou de .44-40 WCF sont comme " étranglées " par une cannelure bien profonde . Il y a surement une raison que je n'ai pas devinée .
Il l'avait modifié pour un usage sur étuis , de façon à créer une cannelure d'arrêt , comme cela se faisait à l'époque sur de nombreuses cartouches US .
Confronté à un problème ( un de plus ) sur ma 1876 en .40-60 WCF , je me suis bricolé un outil du pauvre : un coupe-tube à 6 euros dont j'ai modifié la roulette à la Dremel en émoussant la coupe et en créant des encoches ; ça ne m'aura pas pris 5 ' .
Je suis plutôt content du résultat , la balle est bien bloquée à sa descente . Inutile de trop déformer le laiton (*) . Bien sûr il faut calculer l'endroit où sera le godron en fonction de ce que l'on veut obtenir .
Là je voulais une balle au contact des rayures et au contact de la cannelure , avec un serrage à minima dans son collet ( non recalibré ) , et tenant compte de l'épaisseur de la rondelle de cire dure . RCD qui du coup est pile-poil sur la PN sans contact ou avec un léger contact .
Je n'ai toujours pas la solution pour faire des RCD propres ; mais une fois descendue dans l'étui elle est suffisamment plastique pour s'écraser et remplir le collet en diamètre , où on la voit bien plate et lisse .
(*) Certaines cartouches de .45 Colt ou de .44-40 WCF sont comme " étranglées " par une cannelure bien profonde . Il y a surement une raison que je n'ai pas devinée .
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
J'ai vu ça sur des 45 ACP de la guerre de 14 (marquage WCC), mais il m'a semblé que la position de ce moletage ne correspondait à rien...
On a fait ça, ou un ressaut interne, sur des anciens calibres militaires, mais il semble que c'était plutôt pour coincer la rondelle de cire, soit parce qu'elle n'appuyait pas sur la poudre, soit pour améliorer l'étanchéité au stockage et au transport.
Alors est-ce bien utile pour une balle butant d'un côté contre les rayures, et adossée sur une charge de PN, de hauteur régularisée par un léger tassement ?
Les rondelles de cire dure, j'arrive à les couper proprement dans une plaque d'épaisseur calibrée, à l'aide d'un tube mince (p.ex. réalisé à partir d'un étui de même calibre).
La plaque d'épaisseur calibrée m'avait causé plus de soucis avant d'arriver à une solution toute simple : presser fortement un pain de cire de faible épaisseur, entre deux plaques d'environ 20 x 20 cm en tôle épaisse (12 à 15 mm). L'épaisseur étant définie par deux fers plats posés sur les bords opposés de la plaque du dessous. Pour éviter le collage de la cire sur la ferraille, des feuilles de papier paraffiné.
Ça aurait été bien de couper ces papiers à l'emporte-pièce en même temps que la cire, donnant directement des feuilletés papier - cire - papier, mais le papier est trop difficile à poinçonner et ça déforme beaucoup trop la rondelle.
Pressage ... à la presse à balancier, mais en douceur. Je pense qu'en faisant monter la roue avant d'une bagnole sur les plaques, ça le ferait ; au besoin attendre un peu, la cire flue progressivement.
Les mélanges abeille - mouton se pressent bien à froid (au dessus de 10°, tout de même), mais pour la cire d'abeille pure il vaut mieux tiédir le pain de cire et les plaques, sinon c'est très dur et la plaque pressée peut s'avérer fissurée.
Au soleil des îles, peut-être pas besoin de tiédir ; peut-être même attendre la nuit...
On a fait ça, ou un ressaut interne, sur des anciens calibres militaires, mais il semble que c'était plutôt pour coincer la rondelle de cire, soit parce qu'elle n'appuyait pas sur la poudre, soit pour améliorer l'étanchéité au stockage et au transport.
Alors est-ce bien utile pour une balle butant d'un côté contre les rayures, et adossée sur une charge de PN, de hauteur régularisée par un léger tassement ?
Les rondelles de cire dure, j'arrive à les couper proprement dans une plaque d'épaisseur calibrée, à l'aide d'un tube mince (p.ex. réalisé à partir d'un étui de même calibre).
La plaque d'épaisseur calibrée m'avait causé plus de soucis avant d'arriver à une solution toute simple : presser fortement un pain de cire de faible épaisseur, entre deux plaques d'environ 20 x 20 cm en tôle épaisse (12 à 15 mm). L'épaisseur étant définie par deux fers plats posés sur les bords opposés de la plaque du dessous. Pour éviter le collage de la cire sur la ferraille, des feuilles de papier paraffiné.
Ça aurait été bien de couper ces papiers à l'emporte-pièce en même temps que la cire, donnant directement des feuilletés papier - cire - papier, mais le papier est trop difficile à poinçonner et ça déforme beaucoup trop la rondelle.
Pressage ... à la presse à balancier, mais en douceur. Je pense qu'en faisant monter la roue avant d'une bagnole sur les plaques, ça le ferait ; au besoin attendre un peu, la cire flue progressivement.
Les mélanges abeille - mouton se pressent bien à froid (au dessus de 10°, tout de même), mais pour la cire d'abeille pure il vaut mieux tiédir le pain de cire et les plaques, sinon c'est très dur et la plaque pressée peut s'avérer fissurée.
Au soleil des îles, peut-être pas besoin de tiédir ; peut-être même attendre la nuit...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Pour ceux qui ne connaîtraient pas : au tir la cannelure est effacée sous la pression des gaz ; néanmoins il reste une marque atténuée sur le laiton .
Il faut trouver la bonne profondeur ; pas assez et elle n'arrêtera pas la balle ( pas plus que l'ogive ... ) ; trop , le laiton en sera fragilisé et l'outil redevient un coupe-tube .
Il faut trouver la bonne profondeur ; pas assez et elle n'arrêtera pas la balle ( pas plus que l'ogive ... ) ; trop , le laiton en sera fragilisé et l'outil redevient un coupe-tube .
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Je ferai les prochaines RCD à l'aide du papier sulfurisé . Le godron m'assure que la RCD - sous - calibrée - est bien à plat , c'est déjà ça de gagné .
Un autre usage du Cannelure Tool : restons sur ce .40-60 WCF . Je recharge en PSF quelques cartouches qui me serviront aux réglages du Soule ( c'est le seul usage que je vois en PSF , mais bon ... )
Ce sera ce que j'ai trouvé de plus précis : 0,65 g de A0 et kapok ; mais comme je suis partisan du " moins on déforme la balle meilleure sera la précision " de feu Paul Matthews , je garde l'étui tiré sans recalibrage ( mais à la bonne longueur ) .
Aussi la balle au bon diamètre tient plus ou moins dans son collet formé à la chambre ( je sertis à peine au Taper Crimp de .40 S&W ) , elle ne demande qu'à filer au fond de l'étui , et ce n'est pas le kapok qui va l'arrêter . Le Seater Hornady à guide coulissant ( sans poussoir ) n'y change rien .
Et là le C-T tient ses promesses .
Quelle est la composition de ta RCD ?
Un autre usage du Cannelure Tool : restons sur ce .40-60 WCF . Je recharge en PSF quelques cartouches qui me serviront aux réglages du Soule ( c'est le seul usage que je vois en PSF , mais bon ... )
Ce sera ce que j'ai trouvé de plus précis : 0,65 g de A0 et kapok ; mais comme je suis partisan du " moins on déforme la balle meilleure sera la précision " de feu Paul Matthews , je garde l'étui tiré sans recalibrage ( mais à la bonne longueur ) .
Aussi la balle au bon diamètre tient plus ou moins dans son collet formé à la chambre ( je sertis à peine au Taper Crimp de .40 S&W ) , elle ne demande qu'à filer au fond de l'étui , et ce n'est pas le kapok qui va l'arrêter . Le Seater Hornady à guide coulissant ( sans poussoir ) n'y change rien .
Et là le C-T tient ses promesses .
Quelle est la composition de ta RCD ?
Dernière édition par deGuers le Ven 24 Mar 2023, 06:09, édité 1 fois
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Oui, pour une charge de A0 la cannelure se défend.
Le papier, "paraffiné" (emballage de fromage et jambon) ; pas "sulfurisé" (cuisson au four de gâteaux).
Le papier sulfurisé n'est pas lissé, il serait plutôt poreux. Et cuire une tarte posée sur du papier paraffiné, faudrait pas...
Le papier, "paraffiné" (emballage de fromage et jambon) ; pas "sulfurisé" (cuisson au four de gâteaux).
Le papier sulfurisé n'est pas lissé, il serait plutôt poreux. Et cuire une tarte posée sur du papier paraffiné, faudrait pas...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Tirs croisés ; je te demandais la composition de ta RCD ...
Papier paraffiné .
Papier paraffiné .
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Un peu tard pour faire appel à la mémoire, mais certaines notes ne sont pas loin :
Sous la balle, 3 abeilles et 1 mouton,
Sur l'ogive, 1 abeille et 4 moutons.
Mais je ne me suis cassé la nenette, j'ai pas fait le moindre essai comparatif, j'ai bêtement repris les formules de la 11 mm Gras Mle 1879.
Sous la balle, 3 abeilles et 1 mouton,
Sur l'ogive, 1 abeille et 4 moutons.
Mais je ne me suis cassé la nenette, j'ai pas fait le moindre essai comparatif, j'ai bêtement repris les formules de la 11 mm Gras Mle 1879.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Merci ; un peu comme la terrine de la mère Michut alors : 50 / 50 ; un cheval , une alouette .
Le suif industriel peut-il remplacer le suif de mouton ?
Le suif industriel peut-il remplacer le suif de mouton ?
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Logiquement, sur un produit sérieux la composition devrait être indiquée...
En mécanique on utilisait plutôt le suif de mouton ; en cuisine ce serait plutôt le suif de boeuf.
D'après mes essais le point de fusion du mouton serait plus élevé que le boeuf, et le boeuf rancirait plus vite (à l'atelier j'ai des pains de suif de mouton qui ont 3 ou 4 ans et ils ne puent guère, mais le suif de boeuf je ne l'avais peut-être pas raffiné aussi soigneusement).
Chez le boucher on trouve plus facilement du suif de boeuf (éventuellement gratuit, mais brut, à raffiner) ; chez l'habitant le suif de mouton est peut-être plus courant (parce qu'un mouton est plus facile à élever qu'un boeuf, et ça chie moins mou alors on peut le faire pâturer autour de la maison).
En mécanique on utilisait plutôt le suif de mouton ; en cuisine ce serait plutôt le suif de boeuf.
D'après mes essais le point de fusion du mouton serait plus élevé que le boeuf, et le boeuf rancirait plus vite (à l'atelier j'ai des pains de suif de mouton qui ont 3 ou 4 ans et ils ne puent guère, mais le suif de boeuf je ne l'avais peut-être pas raffiné aussi soigneusement).
Chez le boucher on trouve plus facilement du suif de boeuf (éventuellement gratuit, mais brut, à raffiner) ; chez l'habitant le suif de mouton est peut-être plus courant (parce qu'un mouton est plus facile à élever qu'un boeuf, et ça chie moins mou alors on peut le faire pâturer autour de la maison).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Quelque part ailleurs , tu ne parlais pas de cire pure ( sans mouton ) pour la Rondelle de Cire Dure ?Verchère a écrit:Un peu tard pour faire appel à la mémoire, mais certaines notes ne sont pas loin :
Sous la balle, 3 abeilles et 1 mouton,
Sur l'ogive, 1 abeille et 4 moutons.
Mais je ne me suis cassé la nenette, j'ai pas fait le moindre essai comparatif, j'ai bêtement repris les formules de la 11 mm Gras Mle 1879.
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
C'est la balle de 8 mm Mle 1886 (pour le Lebel), qui avait une rondelle de cire pure (séparée de la poudre par un disque de carton). Le bas du collet était légèrement étranglé pour que cette bourre s'y coince, puis à partir de 1895 l'étranglement externe disparaît, remplacé par un épaulement interne.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
La preuve : cannelure trop prononcée , rupture du collet . Dans cet état ce .38-40 n'a pas eu droit au bain destiné à le protéger de la corrosion PN .deGuers a écrit:Pour ceux qui ne connaîtraient pas : au tir la cannelure est effacée sous la pression des gaz ; néanmoins il reste une marque atténuée sur le laiton .
Il faut trouver la bonne profondeur ; pas assez et elle n'arrêtera pas la balle ( pas plus que l'ogive ... ) ; trop , le laiton en sera fragilisé et l'outil redevient un coupe-tube .
Triste mine dès le lendemain .
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
C'est ce qui m'inquiéterait, avec ce moletage, qui "stresse" le métal ; plus ou moins selon sa profondeur, mais forcément toujours un peu.
Le collet étranglé des cartouches de 8 mm Mle 1886 est vraisemblablement moins agressif, et il est aussi plus facile à effectuer :
- recalibrage extérieur de toute la longueur du collet,
- réglage "à minima" de l'expandeur, pour ne travailler que sur la longueur d'enfoncement de la balle, sans élargir le bas du collet.
Une fois le chargement bien au point on pourrait dessiner un expandeur spécial facilitant le travail :
- Le bout conique, à l'angle désiré pour l'étranglement de calage de la bourre,
- Le corps cylindrique, au diamètre nécessaire pour donner le serrage désiré de la balle,
- Une portée d'évasage, qui s'enfoncera de 0.5 à 1 mm dans le collet, du diamètre nécessaire pour que la balle s'y engage à frottement doux.
Ce qui évite de recourir à un outil évaseur spécifique, puis de refermer l'éventuel excèdent d'évasement...
Le collet étranglé poserait toutefois un problème pour calibrer exactement un piston tasseur de poudre, car si on a recours au piston tasseur c'est que la poudre brute de chargement monte plus haut que la position prévue pour la bourre ; donc plus haut que l'étranglement.
Mais l'expandeur ne pourrait-il pas simultanément jouer le rôle de piston tasseur ? Auquel cas on n'expanderait qu'après chargement de la poudre, ce qui éviterait en bonne partie le problème précédent. Ceci n'étant proposé qu'en sujet de réflexion, je ne l'ai pas expérimenté...
En fait, je ne pense pas qu'un épaulement d'appui de la bourre soit indispensable, si elle est directement posée sur une charge de PN bien tassée. Dans les cartouches réglementaires où il est mentionné, c'était pour assurer un contact étanche entre la bourre et le collet, dans un objectif de protection contre l'humidité, au stockage ou sur le terrain.
Le collet étranglé des cartouches de 8 mm Mle 1886 est vraisemblablement moins agressif, et il est aussi plus facile à effectuer :
- recalibrage extérieur de toute la longueur du collet,
- réglage "à minima" de l'expandeur, pour ne travailler que sur la longueur d'enfoncement de la balle, sans élargir le bas du collet.
Une fois le chargement bien au point on pourrait dessiner un expandeur spécial facilitant le travail :
- Le bout conique, à l'angle désiré pour l'étranglement de calage de la bourre,
- Le corps cylindrique, au diamètre nécessaire pour donner le serrage désiré de la balle,
- Une portée d'évasage, qui s'enfoncera de 0.5 à 1 mm dans le collet, du diamètre nécessaire pour que la balle s'y engage à frottement doux.
Ce qui évite de recourir à un outil évaseur spécifique, puis de refermer l'éventuel excèdent d'évasement...
Le collet étranglé poserait toutefois un problème pour calibrer exactement un piston tasseur de poudre, car si on a recours au piston tasseur c'est que la poudre brute de chargement monte plus haut que la position prévue pour la bourre ; donc plus haut que l'étranglement.
Mais l'expandeur ne pourrait-il pas simultanément jouer le rôle de piston tasseur ? Auquel cas on n'expanderait qu'après chargement de la poudre, ce qui éviterait en bonne partie le problème précédent. Ceci n'étant proposé qu'en sujet de réflexion, je ne l'ai pas expérimenté...
En fait, je ne pense pas qu'un épaulement d'appui de la bourre soit indispensable, si elle est directement posée sur une charge de PN bien tassée. Dans les cartouches réglementaires où il est mentionné, c'était pour assurer un contact étanche entre la bourre et le collet, dans un objectif de protection contre l'humidité, au stockage ou sur le terrain.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Pour des étuis droits ce Cannelure Tool non modifié allait bien ; .45-70 , .45-90 , .38-90 .
Pour un étui faiblement conique comme le .40-60 une rotation complète de 360 ° faisait que , l'étui avançant , la cannelure attaquait une spirale .
En .45-75 fortement conique ( ou un 11 mm Gras ) , pire . A la rigueur en ne faisant que 180 ° et en terminant dans le sens inverse ; pas pratique et toujours irrégulier .
La solution a été de diminuer un galet en diamètre pour mieux équerrer étui et CT ; pas parfait mais exploitable .
Cet outil ne me sert que pour les charges PSF , cartouches dans un magasin , pour éviter un enfoncement de la balle à l'introduction vigoureuse , Winchester oblige .
En PN la balle est bloquée d'un côté par la charge , de l'autre par le contact des rayures ou un sertissage léger et conique ; le CT n'est pas indispensable , sauf à désirer un look Old West .
L'angle de coupe de la molette a été encore adouci , les crans supprimés .
Pour un étui faiblement conique comme le .40-60 une rotation complète de 360 ° faisait que , l'étui avançant , la cannelure attaquait une spirale .
En .45-75 fortement conique ( ou un 11 mm Gras ) , pire . A la rigueur en ne faisant que 180 ° et en terminant dans le sens inverse ; pas pratique et toujours irrégulier .
La solution a été de diminuer un galet en diamètre pour mieux équerrer étui et CT ; pas parfait mais exploitable .
Cet outil ne me sert que pour les charges PSF , cartouches dans un magasin , pour éviter un enfoncement de la balle à l'introduction vigoureuse , Winchester oblige .
En PN la balle est bloquée d'un côté par la charge , de l'autre par le contact des rayures ou un sertissage léger et conique ; le CT n'est pas indispensable , sauf à désirer un look Old West .
L'angle de coupe de la molette a été encore adouci , les crans supprimés .
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Le coupe-tube qui avance en hélice, c'est classique en plomberie dès que le tube n'est plus bien droit...
Pour un collet extérieurement conique mais cylindrique intérieurement (ce qui est généralement le cas) on pourrait s'appuyer sur un axe rentrant à l'intérieur (axe creusé d'une gorge en regard de la molette, et de diamètre plus petit que le collet afin de pouvoir ressortir une fois le moletage effectué). Mais réunir cet axe et le porte-molette exigerait un bâti totalement différent ; et l'axe, travaillant en porte-à-faux, souffrirait beaucoup.
Un bon sertissage, "planté" dans la gorge du projectile (surtout si c'est une balle plomb) ne suffit-il pas à empêcher la balle de s'enfoncer ? Il m'a semblé que c'était le cas, sur une Colt 44-40 que j'ai essayée, sur un Lebel, etc.
Pour un collet extérieurement conique mais cylindrique intérieurement (ce qui est généralement le cas) on pourrait s'appuyer sur un axe rentrant à l'intérieur (axe creusé d'une gorge en regard de la molette, et de diamètre plus petit que le collet afin de pouvoir ressortir une fois le moletage effectué). Mais réunir cet axe et le porte-molette exigerait un bâti totalement différent ; et l'axe, travaillant en porte-à-faux, souffrirait beaucoup.
Un bon sertissage, "planté" dans la gorge du projectile (surtout si c'est une balle plomb) ne suffit-il pas à empêcher la balle de s'enfoncer ? Il m'a semblé que c'était le cas, sur une Colt 44-40 que j'ai essayée, sur un Lebel, etc.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Le Cannelure Tool du pauvre .
Un sertissage viril en PSF , oui bien sûr . Notons au passage que son action a été étudiée ( USA ) ; avec comme souvent des résultats controversés : sans effet sur la combustion pour les uns , efficace pour d'autres . Je n'ai pas d'opinion ; en pratique c'est : pas de sertissage en PN ( préservation de l'intégrité d'une balle plomb fragile ) sertissage viril à sévère en PSF ( aloi plus dur ) , sur simple intuition non étayée .
Une cartouche ancien style est quand même plus sexy avec sa cannelure , non ?
Une cartouche ancien style est quand même plus sexy avec sa cannelure , non ?
deGuers- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4563
Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Sujets similaires
» Un Flash Hole Deburring Tool ... du pauvre .
» GRAS de chasse
» Gordons Reloading Tool (GRT)
» GRT ou Gordon reloading tool
» Tubal 5000
» GRAS de chasse
» Gordons Reloading Tool (GRT)
» GRT ou Gordon reloading tool
» Tubal 5000
TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum