1892 acier forgé
+3
Verchère
OTTOVANRUINBEK
christianmery
7 participants
Page 1 sur 1
1892 acier forgé
J'ai reçu pour illustrer le livre sur le revolver 1892 des photos d'un revolver 1892 que je trouve curieux.
Marqué " Acier forgé St Etienne ".
Dessus du canon marqué " Mle 1892 "
début du canon " St Etienne " et le logo de Lamure & Gidrol
Pan du canon " A 1915 ".
Que veux dire ce gros C que j'ai déjà vu sur une autre arme sans marquage ?
c'est visiblement une production civile avec des pièces militaire, fabrication de guerre ou récupération ?
Durant les années de guerre, les canons n'étaient pas marqué, pourquoi ce A 1915 pas très bien marqué d'ailleurs ?
Merci à celui qui m'a passé la photo et les autres, je le citerais sur ce forum s'il le souhaite bien sur.
Marqué " Acier forgé St Etienne ".
Dessus du canon marqué " Mle 1892 "
début du canon " St Etienne " et le logo de Lamure & Gidrol
Pan du canon " A 1915 ".
Que veux dire ce gros C que j'ai déjà vu sur une autre arme sans marquage ?
c'est visiblement une production civile avec des pièces militaire, fabrication de guerre ou récupération ?
Durant les années de guerre, les canons n'étaient pas marqué, pourquoi ce A 1915 pas très bien marqué d'ailleurs ?
Merci à celui qui m'a passé la photo et les autres, je le citerais sur ce forum s'il le souhaite bien sur.
Dernière édition par christianmery le Dim 17 Sep 2023, 18:39, édité 1 fois
Re: 1892 acier forgé
Bonsoir. Je m'étais souvent interrogé sur ces "1892 civils" dotés d'un numéro de de série semblable à celui des modèles sortis de la MAS. La réponse résidait dans le numéro 480 de la GDA dont un article est consacré à ceux fabriqués par Lamure et Gidrol marqués "Acier forgé". Il s'agit de modèles civils fabriqués par cette entreprise entre 1914 et 1918, à raison de 13000 exemplaires et dotés d'un n° de série compris entre H22000 et H 35000. On doit considérer que même si achetés pour équiper les troupes, ils sont classés en D car non fabriqués par la MAS.
Quant au "C" frappé sur le côté de l'arme, je n'ai pas d'explication.
Quant au "C" frappé sur le côté de l'arme, je n'ai pas d'explication.
OTTOVANRUINBEK- Membre averti
- Nombre de messages : 190
Age : 61
Localisation : Les volcans du centre
Date d'inscription : 06/10/2022
Re: 1892 acier forgé
OTTOVANRUINBEK a écrit:Bonsoir. Je m'étais souvent interrogé sur ces "1892 civils" dotés d'un numéro de de série semblable à celui des modèles sortis de la MAS. La réponse résidait dans le numéro 480 de la GDA dont un article est consacré à ceux fabriqués par Lamure et Gidrol marqués "Acier forgé". Il s'agit de modèles civils fabriqués par cette entreprise entre 1914 et 1918, à raison de 13000 exemplaires et dotés d'un n° de série compris entre H22000 et H 35000. On doit considérer que même si achetés pour équiper les troupes, ils sont classés en D car non fabriqués par la MAS.
Quant au "C" frappé sur le côté de l'arme, je n'ai pas d'explication.
Pour me faire mentir sur le n° de série précédé d'un H, il y a un 1892 en vente sur Natura qui en est doté (https://www.naturabuy.fr/MAGNIFIQUE-REVOLVER-1892-CIVIL-ETAT-MUSEE-APTE-AU-TIR-CAT-D-CALIBRE-8-MM-1892-item-10555098.html) et qui n'est ni un "réglo" ni un Lamure et Gidrol, ni compris dans la fourchette citée. Toujours sur Natura, un Lamure et Gidrol avec le mystérieux "C", et un n° de série à H24624. (https://www.naturabuy.fr/Revolver-1892-ST-Et-Lamure-Gidrol-CAL-8-mm-8mm92-8mm-92-FONCTIONNEMENT-TTB-6-cps-8-92-acier-forge-item-10921354.html).
OTTOVANRUINBEK- Membre averti
- Nombre de messages : 190
Age : 61
Localisation : Les volcans du centre
Date d'inscription : 06/10/2022
Re: 1892 acier forgé
A propos de la mention "Acier forgé"...
Y avait-il à l'époque une réglementation sur les appellations commerciales ?
Car "acier forgé", au sens strict ça veut seulement dire que ce n'est pas de la fonte aciérée, ni de l'acier coulé (coulé directement dans un moule à la forme des pièces). L'acier coulé se faisait déjà, mais plutôt pour des grosses pièces pas trop exigeantes en qualité, comme par exemple des éléments de bâtis de machines.
Le terme "Acier fondu" sous entend en lui même "fondu et forgé", car les lingots coulés devant le four étaient immédiatement recoupés des deux bouts (parties de moins bonne qualité) et longuement martelés (parfois durant des jours, pour les lingots destinés à faire des grosses pièces d'artillerie).
Le métal constituant cet acier fondu pouvant être d'origines très diverses (acier de cémentation, acier puddlé, ferrailles de récupération, fonte neuve, etc.) ; souvent un mélange soigneusement dosé pour obtenir les caractéristiques finales désirées avec, au four Martin, la possibilité de tirer des échantillons, immédiatement testés pour corriger l'assaisonnement de la soupe, si nécessaire.
Mais un acier peut aussi être directement forgé, étiré, replié, re-forgé, au sortir du four à puddler ou du four de cémentation (on disait "acier corroyé") ; sans passer par la fusion d'un gros lingot, qui garantit pourtant mieux son homogénéité.
Ou bien "Acier forgé" indique-t'il un forgeage jusqu'à une forme proche de la pièce finie, et non pas un usinage directement dans une grosse masse d'acier, dont le fibrage ne serait pas aligné sur les formes de la pièce (et qui serait donc moins robuste, fut-ce de l'acier fondu) ?
Y avait-il à l'époque une réglementation sur les appellations commerciales ?
Car "acier forgé", au sens strict ça veut seulement dire que ce n'est pas de la fonte aciérée, ni de l'acier coulé (coulé directement dans un moule à la forme des pièces). L'acier coulé se faisait déjà, mais plutôt pour des grosses pièces pas trop exigeantes en qualité, comme par exemple des éléments de bâtis de machines.
Le terme "Acier fondu" sous entend en lui même "fondu et forgé", car les lingots coulés devant le four étaient immédiatement recoupés des deux bouts (parties de moins bonne qualité) et longuement martelés (parfois durant des jours, pour les lingots destinés à faire des grosses pièces d'artillerie).
Le métal constituant cet acier fondu pouvant être d'origines très diverses (acier de cémentation, acier puddlé, ferrailles de récupération, fonte neuve, etc.) ; souvent un mélange soigneusement dosé pour obtenir les caractéristiques finales désirées avec, au four Martin, la possibilité de tirer des échantillons, immédiatement testés pour corriger l'assaisonnement de la soupe, si nécessaire.
Mais un acier peut aussi être directement forgé, étiré, replié, re-forgé, au sortir du four à puddler ou du four de cémentation (on disait "acier corroyé") ; sans passer par la fusion d'un gros lingot, qui garantit pourtant mieux son homogénéité.
Ou bien "Acier forgé" indique-t'il un forgeage jusqu'à une forme proche de la pièce finie, et non pas un usinage directement dans une grosse masse d'acier, dont le fibrage ne serait pas aligné sur les formes de la pièce (et qui serait donc moins robuste, fut-ce de l'acier fondu) ?
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: 1892 acier forgé
OTTOVANRUINBEK a écrit:Bonsoir. Je m'étais souvent interrogé sur ces "1892 civils" dotés d'un numéro de de série semblable à celui des modèles sortis de la MAS. La réponse résidait dans le numéro 480 de la GDA dont un article est consacré à ceux fabriqués par Lamure et Gidrol marqués "Acier forgé". Il s'agit de modèles civils fabriqués par cette entreprise entre 1914 et 1918, à raison de 13000 exemplaires et dotés d'un n° de série compris entre H22000 et H 35000. On doit considérer que même si achetés pour équiper les troupes, ils sont classés en D car non fabriqués par la MAS.
Quant au "C" frappé sur le côté de l'arme, je n'ai pas d'explication.
Bonjour, qui aurait la copie de cet article ? Merci par avance.
Re: 1892 acier forgé
Bonjour,
J'ai cet article de Henri Vuillemin intitulé Les "1892" Grande Guerre dont un paragraphe concerne les fabrications Lamure & Gidrol. Je vous le scanne et l'envoie en PM.
J'ai cet article de Henri Vuillemin intitulé Les "1892" Grande Guerre dont un paragraphe concerne les fabrications Lamure & Gidrol. Je vous le scanne et l'envoie en PM.
Mauser96- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1204
Age : 76
Date d'inscription : 02/08/2016
Re: 1892 acier forgé
Bonjour,
C'est, au moins, le 3e 1892 civil que je vois avec ce "C" à cet endroit.
Je n'ai aucun document qui pourrait corroborer ça, mais c'est peut être un marquage pour "Commerce", afin de différencier les 1892 réglementaires des modèles du commerce, dans les armureries militaires ?
En effet, les pièces ne sont pas interchangeables.
C'est, au moins, le 3e 1892 civil que je vois avec ce "C" à cet endroit.
Je n'ai aucun document qui pourrait corroborer ça, mais c'est peut être un marquage pour "Commerce", afin de différencier les 1892 réglementaires des modèles du commerce, dans les armureries militaires ?
En effet, les pièces ne sont pas interchangeables.
Editeur d'un site consacré au revolver Chamelot Delvigne modèle 1873, et aux revolvers d'ordonnance Français: https://www.revolver1873.fr/
Re: 1892 acier forgé
Merci pour le scannes, c'est super sympa ! ce qui est curieux, c'est qu'ils possèdent des pièces réglementaires comme le canon, c'est pareil sur les trois exemplaires que j'ai examiné !
contrat armée ? Service annexe, garde-champêtre, exportations ?
contrat armée ? Service annexe, garde-champêtre, exportations ?
Re: 1892 acier forgé
Qu'entend tu par "pièces réglementaires" ?
Le canon, si marqué "A 1915", ne peut pas être réglementaire (ce devrait être un marquage S 1915)
Mais il est peut être similaire au réglementaire.
--> des fourbisseurs civils ont fabriqués des canons pour les armes réglementaires entre 1916 et 1920
-- > Peut être une pièce de rebut de manufacture, utilisée par un fourbisseur civil
Quelles sont les autres pièces "réglementaires" ?
Le canon, si marqué "A 1915", ne peut pas être réglementaire (ce devrait être un marquage S 1915)
Mais il est peut être similaire au réglementaire.
--> des fourbisseurs civils ont fabriqués des canons pour les armes réglementaires entre 1916 et 1920
-- > Peut être une pièce de rebut de manufacture, utilisée par un fourbisseur civil
Quelles sont les autres pièces "réglementaires" ?
Editeur d'un site consacré au revolver Chamelot Delvigne modèle 1873, et aux revolvers d'ordonnance Français: https://www.revolver1873.fr/
Re: 1892 acier forgé
Le hors série n°3 de la Gazette intitulé "1892: le revolver de la revanche" (impossible trouver la date d'édition), contient en page 46, un article relativement court sur les revolvers civils en acier forgé.
Il y est dit que la sté Lamure et Gidrole a décidé peu après 1900, d'apposer la mention "acier forgé acier forgé st étienne" afin de ressembler au modèle militaire (marketing quand tu nous tiens ...). La numérotation est copiée sur la numérotation règlementaire (lettre + numéro) ainsi que les marquages divers. On trouve néanmoins, la marque propre du fabricant (anneau de la calotte) sur le canon et le barillet.
La production civile se serait arrêtée en août 1915 à cause du manque de personnel masculin (ben, oui y avait d'autres priorités à cette date !!). Elle aurait repris en 1918 pour quelques mois puis s’arrête définitivement.
A la date de rédaction de cet article (?), le numéro le plus élevé constaté était donc le H 33313 (d'autres ont pu refaire surface depuis ).
D'après l'auteur (?), la sté L&G aurait produit plus de 50 000 exemplaires de ce modèle entre 1894 et fin 1918.
Peut être l'auteur, de cet article fait il partie des experts du forum? Dans ce cas je rends bien volontiers à César ce qui lui appartient, n'ayant pas pu trouver son nom sur la brochure concernée.
Si c'est le cas, il se reconnaîtra
Il y est dit que la sté Lamure et Gidrole a décidé peu après 1900, d'apposer la mention "acier forgé acier forgé st étienne" afin de ressembler au modèle militaire (marketing quand tu nous tiens ...). La numérotation est copiée sur la numérotation règlementaire (lettre + numéro) ainsi que les marquages divers. On trouve néanmoins, la marque propre du fabricant (anneau de la calotte) sur le canon et le barillet.
La production civile se serait arrêtée en août 1915 à cause du manque de personnel masculin (ben, oui y avait d'autres priorités à cette date !!). Elle aurait repris en 1918 pour quelques mois puis s’arrête définitivement.
A la date de rédaction de cet article (?), le numéro le plus élevé constaté était donc le H 33313 (d'autres ont pu refaire surface depuis ).
D'après l'auteur (?), la sté L&G aurait produit plus de 50 000 exemplaires de ce modèle entre 1894 et fin 1918.
Peut être l'auteur, de cet article fait il partie des experts du forum? Dans ce cas je rends bien volontiers à César ce qui lui appartient, n'ayant pas pu trouver son nom sur la brochure concernée.
Si c'est le cas, il se reconnaîtra
BERTHIER- Membre confirmé
- Nombre de messages : 393
Age : 63
Localisation : bourgogne franche comte
Date d'inscription : 09/05/2021
Re: 1892 acier forgé
Merci Berthier pour ces précisions.
Je remarque aussi que certain exemplaires sont marqués modèle 1892 et portent sur le pan gauche les lettres des contrôleurs !! La date A 1915 mais pourquoi A ? Année certainement ou alors première lettre de l'usine Lamure ? plutôt la première solution je pense. Passionnant ces armes !!!!
Je remarque aussi que certain exemplaires sont marqués modèle 1892 et portent sur le pan gauche les lettres des contrôleurs !! La date A 1915 mais pourquoi A ? Année certainement ou alors première lettre de l'usine Lamure ? plutôt la première solution je pense. Passionnant ces armes !!!!
Re: 1892 acier forgé
Absolument.
D'ailleurs l'article précité comporte des photos ou on voit clairement ces marquages de type "militaire" avec des marques de contrôleurs propres à l'entreprise (qui semble t il en acquis le droit) mais qui ressemblent aux marques réglementaires équivalentes.
D'ailleurs l'article précité comporte des photos ou on voit clairement ces marquages de type "militaire" avec des marques de contrôleurs propres à l'entreprise (qui semble t il en acquis le droit) mais qui ressemblent aux marques réglementaires équivalentes.
BERTHIER- Membre confirmé
- Nombre de messages : 393
Age : 63
Localisation : bourgogne franche comte
Date d'inscription : 09/05/2021
Re: 1892 acier forgé
Où se situe ce "C" sur les 1892 civils en question ?
Je ne vois rien sur les photos ?
Le numéro de série comporte t'il obligatoirement une "lettre préfixe" ?
Je ne vois rien sur les photos ?
Le numéro de série comporte t'il obligatoirement une "lettre préfixe" ?
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7639
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7639
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: 1892 acier forgé
Si l'on veut donner une apparence réglementaire française, la lettre-préfixe est indispensable ; peu importe laquelle, mais il faut une lettre en capitales.
Le "Mle 1892" est tout de même surprenant, ça frise la contrefaçon ! Quoique ce soit un peu contrebalancé par la lette "A"...
A moins que les manufactures n'aient vu d'un bon oeil ces fabrications civiles, qui leur permettaient éventuellement de refourguer à prix intéressant des pièces rebutées (ne valant sinon que le poids de la ferraille), et qui peut-être les déchargeaient d'une partie des commandes d'armes perso d'officiers.
On trouve trace de fabrications à la MAS de pièces pour les fabricants civils (en particulier pour les fusils Daudeteau) ; alors pourquoi pas des canons de revolvers ? Les machines à rayer les canons (du moins celle décrite à Châtellerault en 1900 pour le Lebel) sont très spécifiques et totalement automatiques, ce qui doit limiter leur polyvalence. Alors si les commandes officielles ne les font pas tourner à plein rendement, et si le marché civil demande des pièces exactement identiques, autant en profiter, non ?
Je pense tout de même que ça aurait forcément laissé des traces écrites, et si quelqu'un sur TCAR a des infos de première main sur la question, c'est peut-être "Conservateur"...
Le "Mle 1892" est tout de même surprenant, ça frise la contrefaçon ! Quoique ce soit un peu contrebalancé par la lette "A"...
A moins que les manufactures n'aient vu d'un bon oeil ces fabrications civiles, qui leur permettaient éventuellement de refourguer à prix intéressant des pièces rebutées (ne valant sinon que le poids de la ferraille), et qui peut-être les déchargeaient d'une partie des commandes d'armes perso d'officiers.
On trouve trace de fabrications à la MAS de pièces pour les fabricants civils (en particulier pour les fusils Daudeteau) ; alors pourquoi pas des canons de revolvers ? Les machines à rayer les canons (du moins celle décrite à Châtellerault en 1900 pour le Lebel) sont très spécifiques et totalement automatiques, ce qui doit limiter leur polyvalence. Alors si les commandes officielles ne les font pas tourner à plein rendement, et si le marché civil demande des pièces exactement identiques, autant en profiter, non ?
Je pense tout de même que ça aurait forcément laissé des traces écrites, et si quelqu'un sur TCAR a des infos de première main sur la question, c'est peut-être "Conservateur"...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Sujets similaires
» DE RE METALLICA
» ACIER FRF1
» Percer et tarauder un boitier de LE n°4 ?
» Pas vraiement à identifier, plutôt à confirmer 45 ACP WWII
» Phosphatation acier
» ACIER FRF1
» Percer et tarauder un boitier de LE n°4 ?
» Pas vraiement à identifier, plutôt à confirmer 45 ACP WWII
» Phosphatation acier
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum