Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
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Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
D'abord désolé pour le manque de photos, le fusil est en pièces pour enlever un horrible verni et bronzage sur toutes le pièces métalliques et un nettoyage à fond du canon (rayures attentuées mais utilisable).
Donc me voici propriétaire d'un fusil 1822tBis qui a eu une vie bien intéressante. Le canon est marqué côté gauche de 182?, il y a malheureusement un poincon par dessus le dernier numéro, ainsi que T.Cde18 donc le canon est bien un canon des années 1820 qui à subit la transformation T. Côté droit il est marqué MI et M1863 pour la transformation Bis par Mutzig. En même temps il reçoit une platine 1822tBis neuve ainsi qu'un fut neuf (sans joue). La crosse a un unique macaron à cheville (MI) de Mutzig 1863.
Pourquoi en 1863 fut-il décidé que ça vallait le coup de rayer et remonter un ancien canon 1822t dans un nouveau fut avec une nouvelle platine (à l'ancienne) alors que les mle1842(T), mle1853(T) et mle1857 sont en dotation? Y-avait-il une pénurie d'arme à ce point en 1863?
Donc me voici propriétaire d'un fusil 1822tBis qui a eu une vie bien intéressante. Le canon est marqué côté gauche de 182?, il y a malheureusement un poincon par dessus le dernier numéro, ainsi que T.Cde18 donc le canon est bien un canon des années 1820 qui à subit la transformation T. Côté droit il est marqué MI et M1863 pour la transformation Bis par Mutzig. En même temps il reçoit une platine 1822tBis neuve ainsi qu'un fut neuf (sans joue). La crosse a un unique macaron à cheville (MI) de Mutzig 1863.
Pourquoi en 1863 fut-il décidé que ça vallait le coup de rayer et remonter un ancien canon 1822t dans un nouveau fut avec une nouvelle platine (à l'ancienne) alors que les mle1842(T), mle1853(T) et mle1857 sont en dotation? Y-avait-il une pénurie d'arme à ce point en 1863?
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Bonsoir
Malheureusement les infos sur les productions des fusils neufs et la mise en rayure des anciens cannons, manque cruellement.
En parcourant ce forum + le net, j'ai constaté ceci :
-> Je n'ai pas trouvé de fusil d'infanterie modèle 1842 ou 1853 qui auraient été rayés au-delàs de l'années 1860. Pour ces deux modèles la mise en rayure et le raccourcissement commence dès 1857 et fini en 1860
-> A l'inverse pour les fusils modèle 1822-T et 1816-T je n'ai pas trouvé de transformation T-Bis antérieure à 1859.
Est-ce qu'il y a eu des grosses pertes en armes lors de la guerre d'Italie en 1859 ? Cela me parait peu probable.
Concernant les stocks : au début de la guerre de 1870, il y a encore 1 million (!) de fusils à percussion rayés en réserve.
Si on y rajoute les quelques 340'000 transformations en Tabatières mle 1867, on se retrouve avec près de 1'400'000 fusils à percussion fabriqués à neuf ou issus du rayage de modèles anciens.
Si quelqu'un a plus d'info, il est le bienvenu.
Meilleures salutations et bonne soirée
Malheureusement les infos sur les productions des fusils neufs et la mise en rayure des anciens cannons, manque cruellement.
En parcourant ce forum + le net, j'ai constaté ceci :
-> Je n'ai pas trouvé de fusil d'infanterie modèle 1842 ou 1853 qui auraient été rayés au-delàs de l'années 1860. Pour ces deux modèles la mise en rayure et le raccourcissement commence dès 1857 et fini en 1860
-> A l'inverse pour les fusils modèle 1822-T et 1816-T je n'ai pas trouvé de transformation T-Bis antérieure à 1859.
Est-ce qu'il y a eu des grosses pertes en armes lors de la guerre d'Italie en 1859 ? Cela me parait peu probable.
Concernant les stocks : au début de la guerre de 1870, il y a encore 1 million (!) de fusils à percussion rayés en réserve.
Si on y rajoute les quelques 340'000 transformations en Tabatières mle 1867, on se retrouve avec près de 1'400'000 fusils à percussion fabriqués à neuf ou issus du rayage de modèles anciens.
Si quelqu'un a plus d'info, il est le bienvenu.
Meilleures salutations et bonne soirée
Joseph de Cacqueray- Membre averti
- Nombre de messages : 130
Age : 39
Localisation : Bärenland - la partie plate
Date d'inscription : 15/08/2015
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Très intéressant cette chronologie.
On peux s'imaginer que pour des raisons économiques et logistiques, une fois le (relativement) petit nombre de 1842 et 1853 rayé, c'était plus favorable de produire que le 1857 et entretenir et modifier les milliers de 1816 et 1822 en service et en réserve.
On peux s'imaginer que pour des raisons économiques et logistiques, une fois le (relativement) petit nombre de 1842 et 1853 rayé, c'était plus favorable de produire que le 1857 et entretenir et modifier les milliers de 1816 et 1822 en service et en réserve.
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Bonjour,
Guy François, toujours très attentif aux sujets de TCAR me fait parvenir pour insertion les remarques et chiffres ci-dessous :
Bonjour,
A la lecture des deux derniers sujets de la rubrique "Armes à poudre noire à percussion" (carabines modèle 1846 et fusil 1822 T bis de 1863), je joins quelques chiffres et données trouvées il y a plus de quarante ans dans les archives du SHAT (SHD actuel) qui n'attendent que d'être exploitées par les lecteurs proches de Vincennes afin de consolider, voire de modifier, certaines affirmations formulées parfois depuis des générations:
-1: il ne faut pas s'étonner des transformations tardives d'armes de modèles anciens à une époque où l'argent est rare car les dirigeants de toutes les époques ont toujours d'autres priorités (toucher les dividendes de la paix ou autres arguments du même genre...). Ainsi, une arme du XIXe siècle est construite pour durer 50 ans (voir les textes "Artillerie" de l'époque) et à une période où l'évolution de l'armement évolue en permanence, il faut faire durer le matériel. Ainsi, pour ne prendre qu'un exemple, la Gendarmerie du Second Empire (pourtant bien considérée par Louis-Napoléon depuis le 2 décembre 1851 à l'inverse de la période Louis-Phillipe), est toujours armée en 1860 de mousquetons modèles An IX T ou 1825 T et de quelques modèles 1842 distribués par les Parcs d'Artillerie quand les vieux modèles sont vraiment en mauvais état. La décision de rayer les mousquetons de la Gendarmerie n'est prise que le 7 mai 1860, les mousquetons prendront alors les appellations de modèles An IX T bis,1825 T bis ou 1842 T.
Un autre exemple, en 1914, il existe toujours à l'état de neuf absolu des milliers de fusils modèle 1874 Gras non transformés 1880 car ces transformations, assez rapidement exécutées pour les effectifs de l'Armée active à l'aube des années 1880, ne sont entreprises, après 1886 et l'adoption du "Lebel", qu'en faibles quantités pour occuper le cadre permanent des ouvriers des manufactures quand il y a un peu de temps et de budget à consacrer à ces tâches, certes prévues mais qui peuvent attendre quand les tensions internationales ne sont pas trop fortes.
On trouve beaucoup de chiffres de production et de modification dans les archives pour tous les modèles d'armes.
-2: je joins aussi quelques chiffres globaux concernant le détail de l'armement français à percussion.
Ainsi, au 1er janvier 1863, il existe dans les unités et dans les Parcs des Directions d'Artillerie:
-94.180 carabines de tous modèles.
-1.726.551 fusils d'Infanterie.
-103.683 fusils de Dragons.
-55.547 mousquetons d'Artillerie.
-31.534 mousquetons de Cavalerie.
-92.650 mousquetons de Gendarmerie.
-178.064 pistolets de Cavalerie.
-62.287 pistolets de Gendarmerie.
Les chiffres élevés du nombre des carabines et des mousquetons de Gendarmerie s'expliquent par la diffusion de ces armes à d'autres Corps que ceux que l'on désigne un peu trop facilement comme seuls utilisateurs alors que la réalité est un peu différente.
Cordialement,
Guy François.
Guy François, toujours très attentif aux sujets de TCAR me fait parvenir pour insertion les remarques et chiffres ci-dessous :
Bonjour,
A la lecture des deux derniers sujets de la rubrique "Armes à poudre noire à percussion" (carabines modèle 1846 et fusil 1822 T bis de 1863), je joins quelques chiffres et données trouvées il y a plus de quarante ans dans les archives du SHAT (SHD actuel) qui n'attendent que d'être exploitées par les lecteurs proches de Vincennes afin de consolider, voire de modifier, certaines affirmations formulées parfois depuis des générations:
-1: il ne faut pas s'étonner des transformations tardives d'armes de modèles anciens à une époque où l'argent est rare car les dirigeants de toutes les époques ont toujours d'autres priorités (toucher les dividendes de la paix ou autres arguments du même genre...). Ainsi, une arme du XIXe siècle est construite pour durer 50 ans (voir les textes "Artillerie" de l'époque) et à une période où l'évolution de l'armement évolue en permanence, il faut faire durer le matériel. Ainsi, pour ne prendre qu'un exemple, la Gendarmerie du Second Empire (pourtant bien considérée par Louis-Napoléon depuis le 2 décembre 1851 à l'inverse de la période Louis-Phillipe), est toujours armée en 1860 de mousquetons modèles An IX T ou 1825 T et de quelques modèles 1842 distribués par les Parcs d'Artillerie quand les vieux modèles sont vraiment en mauvais état. La décision de rayer les mousquetons de la Gendarmerie n'est prise que le 7 mai 1860, les mousquetons prendront alors les appellations de modèles An IX T bis,1825 T bis ou 1842 T.
Un autre exemple, en 1914, il existe toujours à l'état de neuf absolu des milliers de fusils modèle 1874 Gras non transformés 1880 car ces transformations, assez rapidement exécutées pour les effectifs de l'Armée active à l'aube des années 1880, ne sont entreprises, après 1886 et l'adoption du "Lebel", qu'en faibles quantités pour occuper le cadre permanent des ouvriers des manufactures quand il y a un peu de temps et de budget à consacrer à ces tâches, certes prévues mais qui peuvent attendre quand les tensions internationales ne sont pas trop fortes.
On trouve beaucoup de chiffres de production et de modification dans les archives pour tous les modèles d'armes.
-2: je joins aussi quelques chiffres globaux concernant le détail de l'armement français à percussion.
Ainsi, au 1er janvier 1863, il existe dans les unités et dans les Parcs des Directions d'Artillerie:
-94.180 carabines de tous modèles.
-1.726.551 fusils d'Infanterie.
-103.683 fusils de Dragons.
-55.547 mousquetons d'Artillerie.
-31.534 mousquetons de Cavalerie.
-92.650 mousquetons de Gendarmerie.
-178.064 pistolets de Cavalerie.
-62.287 pistolets de Gendarmerie.
Les chiffres élevés du nombre des carabines et des mousquetons de Gendarmerie s'expliquent par la diffusion de ces armes à d'autres Corps que ceux que l'on désigne un peu trop facilement comme seuls utilisateurs alors que la réalité est un peu différente.
Cordialement,
Guy François.
Allevin- Membre averti
- Nombre de messages : 149
Age : 82
Date d'inscription : 08/04/2013
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Bonsoir
J'ai retrouvé ce post très intéressant.
1857 rayage des canons (tircollection.com)
En Janvier 1857, il y a 402'000 fusils d'infanterie en magasin modèle 1842 et 1853 (c'est précisé explicitement) dont le rapporteur estime 320'000 en suffisamment bon état pour être rayé.
En Avril 1857, Napoléon III décide qu'il faut avoir 250'000 fusils rayés d'ici 1 an. Il souhaite aussi en avoir entre 350'000 et 400'000 au plus vite.
On ne parle jamais des fusils modèle 1822-T et 1816-T, mais uniquement des fusils mle 1842 & 1853 ainsi que ceux des grenadiers de la garde (40'000 à raccourcir)
L'hypothèse de Fabien se tient : rayage rapidement des fusils à "platine arrières" de 1857 à 1860 inclus, puis on continue à partir de l'année 1859 à rayer les 1822-T et 1816-T qui seraient en relativement bon état
En parallèle à Mutzig (mais ensuite dans les autres manufactures) on fabrique des modèle 1857 neufs dès l'année 1858
Je note dans cet autre ancien post que les commandes pour la MAT s'échelonnant entre 1859 et 1866, ne portent que pour la construction de 54'800 fusils modèle 1857 neufs et 11'000 silex (1822 sans doute) à transformer à percussion + rayage canon.
Par ailleurs il est indiqué que 59'775 fusils ont été transformés en 1859; je suppute que c'était des mle 1842 et mle 1853.
(1) Tulle de 1840 à 1870 (tircollection.com)
Meilleures salutations
P.S.
Il y a aussi ce post qui donne le nombre, par manufacture et par an, des canons éprouvés (toutes armes confondues)
(1) Inspections des manufactures françaises 1851 1865 (tircollection.com)
J'ai retrouvé ce post très intéressant.
1857 rayage des canons (tircollection.com)
En Janvier 1857, il y a 402'000 fusils d'infanterie en magasin modèle 1842 et 1853 (c'est précisé explicitement) dont le rapporteur estime 320'000 en suffisamment bon état pour être rayé.
En Avril 1857, Napoléon III décide qu'il faut avoir 250'000 fusils rayés d'ici 1 an. Il souhaite aussi en avoir entre 350'000 et 400'000 au plus vite.
On ne parle jamais des fusils modèle 1822-T et 1816-T, mais uniquement des fusils mle 1842 & 1853 ainsi que ceux des grenadiers de la garde (40'000 à raccourcir)
L'hypothèse de Fabien se tient : rayage rapidement des fusils à "platine arrières" de 1857 à 1860 inclus, puis on continue à partir de l'année 1859 à rayer les 1822-T et 1816-T qui seraient en relativement bon état
En parallèle à Mutzig (mais ensuite dans les autres manufactures) on fabrique des modèle 1857 neufs dès l'année 1858
Je note dans cet autre ancien post que les commandes pour la MAT s'échelonnant entre 1859 et 1866, ne portent que pour la construction de 54'800 fusils modèle 1857 neufs et 11'000 silex (1822 sans doute) à transformer à percussion + rayage canon.
Par ailleurs il est indiqué que 59'775 fusils ont été transformés en 1859; je suppute que c'était des mle 1842 et mle 1853.
(1) Tulle de 1840 à 1870 (tircollection.com)
Meilleures salutations
P.S.
Il y a aussi ce post qui donne le nombre, par manufacture et par an, des canons éprouvés (toutes armes confondues)
(1) Inspections des manufactures françaises 1851 1865 (tircollection.com)
Joseph de Cacqueray- Membre averti
- Nombre de messages : 130
Age : 39
Localisation : Bärenland - la partie plate
Date d'inscription : 15/08/2015
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Fabian23 a écrit:D'abord désolé pour le manque de photos, le fusil est en pièces pour enlever un horrible verni et bronzage sur toutes le pièces métalliques et un nettoyage à fond du canon (rayures attentuées mais utilisable).
Donc me voici propriétaire d'un fusil 1822tBis qui a eu une vie bien intéressante. Le canon est marqué côté gauche de 182?, il y a malheureusement un poincon par dessus le dernier numéro, ainsi que T.Cde18 donc le canon est bien un canon des années 1820 qui à subit la transformation T. Côté droit il est marqué MI et M1863 pour la transformation Bis par Mutzig. En même temps il reçoit une platine 1822tBis neuve ainsi qu'un fut neuf (sans joue). La crosse a un unique macaron à cheville (MI) de Mutzig 1863.
Pourquoi en 1863 fut-il décidé que ça vallait le coup de rayer et remonter un ancien canon 1822t dans un nouveau fut avec une nouvelle platine (à l'ancienne) alors que les mle1842(T), mle1853(T) et mle1857 sont en dotation? Y-avait-il une pénurie d'arme à ce point en 1863?
Bonsoir,
Pour illustrer les précisions de Guy François - que je salue bien amicalement - on rencontre d'autres armes présentant cette particularité d'avoir été transformées très tardivement, et même réparées très très tardivement.
Tel ce fusil Modèle 1842 T dont la monture porte un macaron de réparation de 1867 et ne porte pas l'inscription du nom de la manufacture l'ayant transformé T ! La réparation a juste consisté à remplacer la monture d'un fusil déjà transformé, on lui a donné la monture d'un fusil 1842 HS et dont on a récupéré les pièces encore utilisables. Malheureusement, je n'ai pas fait de copies d'écran ...
Même combat avec ce fusil Mle 1822 de marine, encore à silex de ma collection ... mais dont la monture porte une cheville MI !
Une bonne arme réparable n'était jamais détruite, mais, quel qu'elle soit, même obsolète, dès qu'on pouvait la réparer (du crédit et du temps), on le faisait.
Car par dessus tout, IL FAUT PROTÉGER LES COMPAGNONS DE NOS MANUFACTURES ! Le rôle social de l'État ne date pas d'aujourd'hui.
Pas de travail = licenciement des compagnons = chômage / troubles sociaux + perte de savoirs-faire ...
C'est dans cet ordre d'idées qu'au sortir de la libération (de mémoire entre 1946 et 1955), nos manufactures de St Etienne et de Tulle ont entrepris de fabriquer, et par dizaines milliers, des fusils de chasse juxtaposés calibre 12 et 16 : il fallait alors conserver nos compétences armurières et sauvegarder des milliers d'emplois. Et ce malgré la concurrence faussée pour les entreprises privées comme la Manu, Gaucher, etc ...
Donc ce n'était même pas pour le mettre à tabatière !
À bientôt !
PS : fais-nous des photos ...
La nation : le dernier bien des pauvres.
Jean Jaurès
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Au XIXe il y avait peut-être aussi le fait que d'autres branches de l'industrie étaient en pleine expansion, et manquaient d'ouvriers très qualifiés : le patron qui laissait partir les siens, risquait fort ne pas les revoir si une grosse commande survenait.St Etienne a écrit:... Car par dessus tout, IL FAUT PROTÉGER LES COMPAGNONS DE NOS MANUFACTURES ! Le rôle social de l'État ne date pas d'aujourd'hui.
Pas de travail = licenciement des compagnons = chômage / troubles sociaux + perte de savoirs-faire ...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Fusil 1822tBis de 1863 - de la récupe poussée à l'extreme?
Il faut bien admettre que cette politique de remise à niveau d'armes totalement désuètes fut utile en 1870 : sinon, certaines unités de mobiles seraient montées en ligne avec des fusils à silex...
En fait, à Belfort les fusils chargés par la bouche armaient plutôt la garde nationale sédentaire, postée sur l'enceinte de la ville donc pas réellement engagée dans les combats. Mais ailleurs, c'est sans doute arrivé.
En fait, à Belfort les fusils chargés par la bouche armaient plutôt la garde nationale sédentaire, postée sur l'enceinte de la ville donc pas réellement engagée dans les combats. Mais ailleurs, c'est sans doute arrivé.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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