Colt 45 1909 USN

Bonjour à tous j’aurais aimé avoir vos avis sur ce modèle et son état.
Merci de vos 

Suite des photos

Bonjour,

Tu sembles avoir mis la main sur un des 1000 exemplaires du 1909 achetés en 1911 par l'U.S. Navy ...! Pas courant du tout !

ces armes sont numérotées dans la série des 50000, et le n° au bas de la crosse est le "Service Number" à 3 chiffres, qui sont en principe les 3 derniers du n° de série, lequel se trouve sur la carcasse, visible seulement quand le barillet est ouvert. Serait-ce dans les 52xxx ?

Belle trouvaille !

Par contre, c'est du .45 Colt , moins pratique que la .45 ACP des 1917, mais pas de quoi faire la fine gueule, un Navy ! Veinard !

A+

Effectivement 52

Le New-Service ! ! 
Et un Navy Model, en plus  . Dans le livre de Mullin sur le New Service, un seul est en photo !
    Une authentique pépite à entretenir avec un soin jaloux ! 

Pour la munition utilisée, je suis mille fois pour le .45 Colt : le couple arme/munition est alors un vrai rêve. Le tir de cette arme dans ce calibre est un grand moment.

Merci du partage qui participe vraiment au prestige de notre forum car il ne doit pas y en avoir beaucoup en Europe

Salut à L'Homme de l'Art !

Puisque tu possèdes le Mullin, je pense que tu as relevé, dans le chapitre en 2 pages (!) qui lui est consacré, l'erreur de frappe dans la numérotation. Je pense qu'il faut lire "52301 to 53200" ...

En grenouillant un peu sur la toile, on trouve à la vente, sur les sites US, des 1909 Navy dont on montre les n°. La plupart sont dans les 52xxx, et j'en ai vu un dans les 53xxx, le 53066, dont le "Service Number" est 1066. Je suppose qu'on a rajouté le "1" pour ne pas le confondre avec un éventuel 52066 dont le n° de crosse serait 066.

On trouve parfois, sur les forums US, des gars qui communiquent des lettres du service historique de Colt. J'en ai vu une qui authentifie un 1909 Navy n° 52709 / crosse 709, en mentionnant comme toujours l'envoi (Shipment) dont il a fait partie : 200 exemplaires, fabriqués le 10-05-1911, expédiés le 13-05-1911. La très sérieuse maison de vente R.I.A indique la présence du 1909 Navy n° 52989 /crosse 989 dans un autre envoi de 200 pièces le 1er juin 1911.

Pour le calibre, ne pas oublier que si l'arme est apte pour le tir de la cartouche du Peacemaker, sa vraie cartouche est la .45 Model 1909, dont le bourrelet est plus large que la précédente.


A+

Merci pour vos réponse et sinon que pensez vous de son état général ?
Quelle est le meilleur moyen de ne pas lui faire perdre de valeur pour sa préservation historique ?
Bon son bronzage d’origine n’est plus parfait et je ne pense pas que ce soit une bonne idée d’en refaire un le cheval risque de disparaître.
Bon un jour il finira sûrement chez un passionné car je ne suis qu’amateur et je m’en voudrais de ne pas l’entretien correctement.

Le rebronzer....
Tu veux vraiment provoquer une série de malaises sur ce forum

Non je ne compte pas le rebronzer car cela ferait perdre son vécu

À mon idée, le rebronzage fait partie de l’entretien d’une arme lorsqu’elle est en dotation dans l’administration qui l’utilise. On peut considérer que lorsqu’elle n’est plus réglementaire elle devient un objet de collection au bout d’un certain temps (voir le fût du canon ). 
À partir de là, l’arme devient un témoin d’une autre époque et ses cicatrices d’usage sont le reflet de son existence. En gros, trois possibilités :
 - 1°/ jamais distribuée. Donc bronzage ancien et état neuf. C’est le rêve de beaucoup mais en corollaire, l’arme n’a rien à raconter.
 - 2°/ distribuée mais n’a pas participé (ou très peu) à des engagements. Le bronzage a alors des lacunes dues au port dans l’étui et d’éventuelles autres traces. Tous ses composants sont d’origine.
 - 3°/ a participé activement aux combats. L’état général va de la dégradation légère à plus grave avec des réparations d’arsenal (rebronzage, changement de pièces, réparations diverses). Quand on l’a en mains, les campagnes avec ses douleurs et ses bonheurs apparaissent clairement. Gommer ces stigmates, c’est (à mon sens) faire disparaître l’Histoire et la vie (ou les vies) de l’homme qui a combattu avec.

Maintenant, c’est toujours pareil : soit on se considère comme le propriétaire de l’arme et on en fait ce que l’on veut, soit on se considère comme le dépositaire d’un témoin du passé.
Il est bon d’y réfléchir avant toute intervention.

Pour Michel : oui, j’ai repéré la coquille concernant les numéros de série mentionnés dans le Mullin. À l’évidence, le deuxième nombre est faux ! Dommage…

Mon modèle est faux ?
Je n’ai pas compris la référence

Dringan a écrit:Mon modèle est faux ?
Je n’ai pas compris la référence

La remarque est pour moi ... Mullin se trompe en écrivant, pour le créneau de n° de série "53301 to 53200" ... à bien y réfléchir, je pense maintenant qu'il a interverti les numéros en se trompant de chiffre pour les milliers, je verrais plus "52200 to 53301", au vu des n° trouvés sur la toile ...

Sinon : laisse-le dans cet état, en le huilant de temps en temps, et s'il y a des traces d'oxyde, une petit coup de laine d'acier 0000 bien localisé suffira. Une arme rebronzée perd un tiers de sa valeur collection ... si ce n'est plus !

A+

Merci de ta réponse j’ai eu peur