En cette veille de triste anniversaire
Page 1 sur 1
En cette veille de triste anniversaire
Pierre Brisson a écrit l'hommage le plus juste et le plus honnête aux combattants de Diên Biên Phu:
-"Au 55e jour de lutte, la forteresse de Dien-Bien-Phu vient de succomber.
Le courage dépensé sur ce lambeau sanglant au plus épais de la jungle, la valeur du général de Castries et de ses troupes, les prodiges des aviateurs et des parachutistes, la chaîne ininterrompue de leurs sacrifices, l’élan de ce volontariat fraternel et désespéré, tout ce que nous savons des combats sans merci livrés par des hommes libres contre le fanatisme a rempli d’admiration l’univers et nous laisse, au moment où j’écris ces lignes, dans une inexprimable émotion.
L’éloge reste au-delà des mots. Toute éloquence serait hors de mise. Ce que les sacrifiés exigent de nous ce soir c’est un examen de conscience.
Nous pouvons nous rappeler l’épitaphe dédiée par Kipling aux victimes de la première guerre mondiale : « Nous sommes morts parce que nos pères nous avaient menti. »
Les combattants de Dien-Bien-Phu sont morts parce que nous nous sommes menti à nous-mêmes.
Ils sont morts parce que nous n’avons pas su faire cette guerre, parce que nous n’avons su ni la vouloir ni la refuser, parce que nous n’avons su ni mesurer l’épreuve, ni en prévoir les conséquences, ni la situer dès l’abord sur son plan mondial. Il y a eu au cours de ces neuf années des occasions perdues pour négocier, comme il y a eu des occasions perdues pour la victoire. Elles l’ont été de la même façon. Elles l’ont été par faiblesse.
Cédant au chantage communiste, nous avons engagé cette guerre honteusement. Les contingents embarqués sur les quais de banlieue entre chien et loup, les silences officiels, les minimisations du commandement, l’importance même de certains avantages consentis, tout dans la conduite des opérations semblait au début s’envelopper d’excuses.
Lorsque l’irruption du maréchal de Lattre fit entrer le drame dans la conscience nationale, les moyens nécessaires pour vaincre dépassaient nos forces et là encore, évitant de l’admettre, nous nous sommes dupés nous-mêmes. La tactique de Moscou a été, en France, de pourrir la guerre, et en Asie, de fanatiser les foules contre nous.
Aucune palinodie plus sinistre que les larmes versées par le P.C. sur le sang répandu par les armes que le communisme a mises dans la main de nos ennemis.
Les vrais vainqueurs ce soir sont les amis de MM. Thorez et Duclos. Ce sont eux qui, sur les ruines et sur les tombes, devraient hisser la bannière rouge à tête de mort.
Un espoir nous reste : celui que la tragédie qui vient de s’achever donne à la conscience du monde libre le choc décisif et que le front commun de l’Occident tout entier, nous arrachant à cette folie, trouve à Genève, dans sa puissance même, les moyens de conclure la paix.
Pierre BRISSON. "
En ce jour d'un triste anniversaire , en souvenir de mon père qui fut un des derniers à sauté dans la cuvette infernal pour être avec les copains , il fut parmi ceux qui rentrèrent ayant perdu près de la moitié de son poids.
Il fit la connaissance de ma mère à Alger et remis çà contre le FLN et fût trahis cette fois par le grand con comme il le disais très souvent.
Lorsque mon fils né le 9/ 11 , à la maternité il le pris dans ses bras et il dit , tu es né le jour où le grand con est mort
Avec une association d'anciens d'Indochine , il retourna sur place, les vietnamiens les reçurent avec tous les honneurs devant un monuments composés de matériels récupérés sur le champs de bataille .
-"Au 55e jour de lutte, la forteresse de Dien-Bien-Phu vient de succomber.
Le courage dépensé sur ce lambeau sanglant au plus épais de la jungle, la valeur du général de Castries et de ses troupes, les prodiges des aviateurs et des parachutistes, la chaîne ininterrompue de leurs sacrifices, l’élan de ce volontariat fraternel et désespéré, tout ce que nous savons des combats sans merci livrés par des hommes libres contre le fanatisme a rempli d’admiration l’univers et nous laisse, au moment où j’écris ces lignes, dans une inexprimable émotion.
L’éloge reste au-delà des mots. Toute éloquence serait hors de mise. Ce que les sacrifiés exigent de nous ce soir c’est un examen de conscience.
Nous pouvons nous rappeler l’épitaphe dédiée par Kipling aux victimes de la première guerre mondiale : « Nous sommes morts parce que nos pères nous avaient menti. »
Les combattants de Dien-Bien-Phu sont morts parce que nous nous sommes menti à nous-mêmes.
Ils sont morts parce que nous n’avons pas su faire cette guerre, parce que nous n’avons su ni la vouloir ni la refuser, parce que nous n’avons su ni mesurer l’épreuve, ni en prévoir les conséquences, ni la situer dès l’abord sur son plan mondial. Il y a eu au cours de ces neuf années des occasions perdues pour négocier, comme il y a eu des occasions perdues pour la victoire. Elles l’ont été de la même façon. Elles l’ont été par faiblesse.
Cédant au chantage communiste, nous avons engagé cette guerre honteusement. Les contingents embarqués sur les quais de banlieue entre chien et loup, les silences officiels, les minimisations du commandement, l’importance même de certains avantages consentis, tout dans la conduite des opérations semblait au début s’envelopper d’excuses.
Lorsque l’irruption du maréchal de Lattre fit entrer le drame dans la conscience nationale, les moyens nécessaires pour vaincre dépassaient nos forces et là encore, évitant de l’admettre, nous nous sommes dupés nous-mêmes. La tactique de Moscou a été, en France, de pourrir la guerre, et en Asie, de fanatiser les foules contre nous.
Aucune palinodie plus sinistre que les larmes versées par le P.C. sur le sang répandu par les armes que le communisme a mises dans la main de nos ennemis.
Les vrais vainqueurs ce soir sont les amis de MM. Thorez et Duclos. Ce sont eux qui, sur les ruines et sur les tombes, devraient hisser la bannière rouge à tête de mort.
Un espoir nous reste : celui que la tragédie qui vient de s’achever donne à la conscience du monde libre le choc décisif et que le front commun de l’Occident tout entier, nous arrachant à cette folie, trouve à Genève, dans sa puissance même, les moyens de conclure la paix.
Pierre BRISSON. "
En ce jour d'un triste anniversaire , en souvenir de mon père qui fut un des derniers à sauté dans la cuvette infernal pour être avec les copains , il fut parmi ceux qui rentrèrent ayant perdu près de la moitié de son poids.
Il fit la connaissance de ma mère à Alger et remis çà contre le FLN et fût trahis cette fois par le grand con comme il le disais très souvent.
Lorsque mon fils né le 9/ 11 , à la maternité il le pris dans ses bras et il dit , tu es né le jour où le grand con est mort
Avec une association d'anciens d'Indochine , il retourna sur place, les vietnamiens les reçurent avec tous les honneurs devant un monuments composés de matériels récupérés sur le champs de bataille .
Joukov- Membre confirmé
- Nombre de messages : 210
Age : 63
Date d'inscription : 12/09/2018
Sujets similaires
» Un triste anniversaire : le décret-loi du 18 avril 1939
» Qu est ce que c'est que cette lunette sur cette petite 22 ???
» Fusil grenadier de la veille garde ou Dragon An IX ? De 1811
» Votation en suisse,triste nouvelle...
» c'est quoi cette toz?
» Qu est ce que c'est que cette lunette sur cette petite 22 ???
» Fusil grenadier de la veille garde ou Dragon An IX ? De 1811
» Votation en suisse,triste nouvelle...
» c'est quoi cette toz?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum