MAS 36 1er Type durant les Guerres d'Indochine et/ou d'Algérie

Bonjour à toutes et tous,

Auriez-vous s'il vous plaît des photos illustrant l'utilisation du MAS 36 1er Type lors des Guerres d'Indochine et/ou d'Algérie ?

Jonathan

Vous voulez dire du type pré-armistice (embouchoir à oreilles et grenadière à pontet) ou du type Libération (embouchoir à oreilles et grenadière à anneau)? Ou simplement tout ce qui a un embouchoir à oreilles?
C’est sûr qu’il y a eu les deux. Mais trouver une photo suffisamment parlante pour qu’on distingue leurs caractéristiques spécifiques va être coton.

Bonjour,

Du modèle pré-défaite!

Ah! Ça va être un peu plus coton. Parce que pour le genre embouchoir à oreilles / grenadière à anneaux typique de 1944/1945, il y a cette photo tirée d’une série archi-connue de tirailleurs sénégalais partant en patrouille depuis un poste en Algérie :
https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/555538

Bonjour !

Très belle photo ! Mais ce n'est pas tout à fait ça !

Bonjour Jonathan,
Ton client te demande une photo d’origine ou tu peux faire une photo de reconstitution ?

Bonjour Philippe !
Ah ce n'est pas une demande spécifique d'un client!
Je ne suis pas parvenu à trouver de photo d'un MAS 36 1er Type en Algérie, ces fusils sont-ils tous revenus/restés en métropole ?

MAPHARMES a écrit:Bonjour Philippe !
Ah ce n'est pas une demande spécifique d'un client!
Je ne suis pas parvenu à trouver de photo d'un MAS 36 1er Type en Algérie, ces fusils sont-ils tous revenus/restés en métropole ?

Je pense qu'ils ne sont tout simplement jamais alle en Algerie. Un de mes amis ayant fait ses classes en metropole avec un MAS 36/51 c'est retrouve avec un M1 Garand une fois dans les Aures, remplace ensuite par un 49/56 (pour tirer des grenades)

vincent k a écrit:

Je pense qu'ils ne sont tout simplement jamais alle en Algerie. Un de mes amis ayant fait ses classes en metropole avec un MAS 36/51 c'est retrouve avec un M1 Garand une fois dans les Aures, remplace ensuite par un 49/56 (pour tirer des grenades)

Ça, je pense que ça veut pas trop dire grand-chose. 
Ça a pu dépendre de la dotation des diverses unités envoyées en Algérie.

Des MAS36, il y en avait encore en dotation en 1980. J'ai personnellement connu ça, même s'ils avaient la culasse soudée et ne servait qu'au parcours du combattant.
Quand à dire si c'était des modèles précoces ou pas, j'en sais rien. 

bon , je promets rien , je demanderais demain si il y a de la photo 

j ai achete un mas 36 , y a pas longtemps , qui a pete a l oeil de mon pere et a eu pour reflexion , " on s amusé avec a alger avec mon frere le week end a la caserne vers nos 10ans  !!"

mon grand -pere , paix a son ame , etait a la maison carré , pres d alger, grand patron du 9eme bima ( je retrace pas son parcours aussi discret que unique dans le genre ) , durant les annees 63/64 ,dernier regiment ramené d'alger  en  64, debarqué a port vendres , et installé a perpignan citadelle... 

de par mot dire de son fils , mon pere , general de son rang comme son pere , mon grand pere , le 9eme avait quelques mas qui ne servait exceptionnelemnt qu a l instruction ... le peu que j ai pu gratter allité et par tel , la suite au prochain episode

effectivement l affectation armement principal etait la mat et la 49 ...

extrait wiki wiki 
"
[*]Reconstitution du 24^e Régiment d'Infanterie de Marine en 1964:
Le 1^er juillet 1964, à Perpignan, dans la vieille citadelle de Charles Quint rénové par Vauban renait le 24^e R.I.Ma dans sa garnison de tradition. il est reconstitué à partir des effectifs du 9^e Bima, le dernier bataillon rentré d'Algérie le 16 juin 1964, et complété par des cadres venus d'autres formations de la métropole, le 24^e R.I.Ma, sous le commandement du Lieutenant-Colonel B. qui est le dernier chef de corps du 9^e B.I.Ma reprend sa place à Perpignan et en Roussillon."

Il est certain qu’il y a eu des MAS 36 1er type en Indo à un moment ou à un autre, par contre dotation armée française capturée ou laissée sur place ou équipement destiné à armer les sud-viêtnamiens. Difficile à dire.
Il existe au moins un MAS 36 1er type avec les certificats qui vont bien pour garantir qu’il a bien été ramené de là-bas par un GI. Pour bien plus de 2e type.
J’ai fait aussi des recherches, mais soit les photos ne sont pas assez précises, soit ce sont indubitablement des 2e type.
Quant au vieil équipement en Algérie, les harkas recevaient du matériel en 8 mm Lebel.

pour les photos , mes recherches ne ramenent qu a pépe et sa sturm , ou pépé , chateau jobert et leurs potos en 52  avec leurs usm1 ... dsl .. pas de mas 36 , mais les photos sont belles et meritaient d etre partagees ...

Fais nous plaisir, Ours, et appelle-le Chateau-Jobert ; c’est tout de même un Compagnon de la Libération…

obaneck a écrit:Fais nous plaisir, Ours, et appelle-le Chateau-Jobert ; c’est tout de même un Compagnon de la Libération…

j ai juste fait un amalgame entre lui et le general robert bentresque a sa droite ...... c est rectifié... ca va mieux ?

Pas d’amalgame, voyons !
Blague à part, ne vois aucun mal à ma réflexion car ce n’était nullement le but recherché 
Amicale poignée de main 

obaneck a écrit:Pas d’amalgame, voyons !
Blague à part, ne vois aucun mal à ma réflexion car ce n’était nullement le but recherché 
Amicale poignée de main  

bop , amalgame fait avec l un de ses pairs  ,rien de grave je pense ... 

bien recu 

Juste une question "d'analphabête en MAS 36" : dans l'armée, on faisait une différence entre les MAS 36 1er et 2e type ?

Au 46e RI (Berlin), en 1978 / 79 il y avait à l'armurerie de la 11e Cie une petite rangée de MAS 36, pas soudés et en état de tir. Mais interdiction de les utiliser au tir (et j'avais pas assez de galons pour passer outre). N'y connaissant alors strictement rien, je ne peux pas dire de quel type ils étaient.

obaneck a écrit:Fais nous plaisir, Ours, et appelle-le Chateau-Jobert ; c’est tout de même un Compagnon de la Libération…

... On peut aussi l'appeler Conan, c'était son nom de guerre aux FFL ...


Quant à "l'armement principal", on n'utilise ordinairement ce terme que pour les navires ou les véhicules de combat, qui possèdent un "armement secondaire", avec un "armement antiaérien" en plus pour les bateaux ...

Chez nous, les Biffins, il y a "l'armement organique", celui du groupe, de la section ou autre formation.
Au niveau du groupe d'infanterie, en métropole, de mon temps   il y avait deux équipes, "l'équipe choc" et "l'équipe feu". 
- équipe choc : 3 PM (chef d'équipe, 1er et 2e GV (Grenadier Voltigeur) et 1 FSA (3e GV, tireur au lance-grenades).
- équipe feu   : 3 FSA (chef d'équipe, 2 pourvoyeurs) 1 FM, 1 LRAC et 2 PA (tireur FM et tireur LRAC, ce dernier étant doté du 73 mm Mle 1950).
Le chef de groupe portait un PM.

On ne nommait jamais les modèles (sauf à l'instruction en salle, lors des cours dédiés), les armes étaient celles du moment, et quand on disait "PM" ou "FM", chacun savait à mon époque qu'il s'agissait d'un Modèle 1949 et d'une AA52, affectueusement surnommée "la Nana", au féminin car c'est une "mitrailleuse légère" et sa désignation réglo est "arme automatique de 7,5 mm Modèle 1952". Le distinguo était fait avec LE Fusil-Mitrailleur 24-29, lors des cours, en raison du genre d'alimentation.

J'ai fait mes classes au 1er RPIMa dans des groupes de cette configuration, et plus tard, à l'ENSOA (1967-68), le FSA (MAS 49-56), affecté personnellement, pour le tir, restait au râtelier, dans la chambrée, et lorsque nous allions sur le terrain les fusils étaient des MAS 36 (tous du 2e type) et les FM des 24-29, dont les derniers ont été reversés au printemps 1968.

Toujours de mon temps (   bis), celui qui disait "LA MAT 49" se voyait immédiatement (et fermement) invité à effectuer - avec le sourire - un nombre de "flexions-extensions des bras" variable selon l'instructeur. Le genre féminin de l'engin (qui pouvait en plus être un MAC !) était réservé à "l'aviation" (les sectaires que nous étions refusaient le terme "Armée" aux aviateurs) et aux "gens des bureaux", qui pour nous n'étaient pas des soldats mais des militaires ...

Tout ça pour dire qu'il y a des termes précis pour toutes choses, malgré le fait que l'usage courant ne se prive pas d'en rajouter, pas toujours à raison ...!

A+

feder504 a écrit:

obaneck a écrit:Fais nous plaisir, Ours, et appelle-le Chateau-Jobert ; c’est tout de même un Compagnon de la Libération…

... On peut aussi l'appeler Conan, c'était son nom de guerre aux FFL ...


Quant à "l'armement principal", on n'utilise ordinairement ce terme que pour les navires ou les véhicules de combat, qui possèdent un "armement secondaire", avec un "armement antiaérien" en plus pour les bateaux ...

Chez nous, les Biffins, il y a "l'armement organique", celui du groupe, de la section ou autre formation.
Au niveau du groupe d'infanterie, en métropole, de mon temps   il y avait deux équipes, "l'équipe choc" et "l'équipe feu". 
- équipe choc : 3 PM (chef d'équipe, 1er et 2e GV (Grenadier Voltigeur) et 1 FSA (3e GV, tireur au lance-grenades).
- équipe feu   : 3 FSA (chef d'équipe, 2 pourvoyeurs) 1 FM, 1 LRAC et 2 PA (tireur FM et tireur LRAC, ce dernier étant doté du 73 mm Mle 1950).
Le chef de groupe portait un PM.

On ne nommait jamais les modèles (sauf à l'instruction en salle, lors des cours dédiés), les armes étaient celles du moment, et quand on disait "PM" ou "FM", chacun savait à mon époque qu'il s'agissait d'un Modèle 1949 et d'une AA52, affectueusement surnommée "la Nana", au féminin car c'est une "mitrailleuse légère" et sa désignation réglo est "arme automatique de 7,5 mm Modèle 1952". Le distinguo était fait avec LE Fusil-Mitrailleur 24-29, lors des cours, en raison du genre d'alimentation.

J'ai fait mes classes au 1er RPIMa dans des groupes de cette configuration, et plus tard, à l'ENSOA (1967-68), le FSA (MAS 49-56), affecté personnellement, pour le tir, restait au râtelier, dans la chambrée, et lorsque nous allions sur le terrain les fusils étaient des MAS 36 (tous du 2e type) et les FM des 24-29, dont les derniers ont été reversés au printemps 1968.

Toujours de mon temps (   bis), celui qui disait "LA MAT 49" se voyait immédiatement (et fermement) invité à effectuer - avec le sourire - un nombre de "flexions-extensions des bras" variable selon l'instructeur. Le genre féminin de l'engin (qui pouvait en plus être un MAC !) était réservé à "l'aviation" (les sectaires que nous étions refusaient le terme "Armée" aux aviateurs) et aux "gens des bureaux", qui pour nous n'étaient pas des soldats mais des militaires ...

Tout ça pour dire qu'il y a des termes précis pour toutes choses, malgré le fait que l'usage courant ne se prive pas d'en rajouter, pas toujours à raison ...!

A+

Merci feder , effectivement chaque terme a son utilité , le pizzaiolo electrotechnicien que je suis n est pas en manque d apprendre 
 je ne rapporte qu au mieux le peut qu il m a etait dit ou laissé en photo de mon pere    et mon oncle sur la vie du grand pere 

merci pour tout ces points vaguement detailler par mon oncle hier soir sur les compos des groupes et ses affectations armement 

Mon père, qui a été rappelé au service pour aller en Algérie entre 1956 et fin 1958 ou début 1959, ne parlait pas de MAS36 mais plutôt d'US17. Mais il faut dire qu'il n'était pas dans une unité combattante.

j'ai un copain qui avait aussi un US 17 en Algérie même période

L' Algérie a été notre dernier conflit à l'échelle d'un peuple ... il a été l'occasion de finir d'utiliser/user la pléthore de types d'armes que l'on peut énumérer en parcourant l'épais "MAT 1080", Catalogue des armes légères et affûts en service dans l'Armée (daté 1958) et les fascicules de la "Nomenclature des Matériels des Armées" de la classe 15.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'uniformisation de notre armement ne s'est pas faite en un jour !!!

Un gars prévoyant qui aurait pu conserver un exemplaire de chaque arme décrite serait aujourd'hui à la tête d'une très enviable collection !
Heureusement pour la sécurité de nos dirigeants concitoyens, les creusets des ERGM ont mis un terme à nos rêves fous ...

A+

Bonjour Feder,

Il ne semble pas fou que les MAS 36 1er Type aient été utilisés. Si jamais tu as un document, des infos à ce sujet !

bon bon bon 

on revient sur le sujet 

suit en train de te feuilleter les 2 receuils photos 1943/46 du des commandos CLI-5eme RIC en indochine ( encore une fois , merci pépé) 

y en a beaucoup a feuilleter , mais deja quelques mas 36 reperé ..

d autre sources plus que sures , les groupements anamites en etaient equipés .... mais la pas de photos 

le temps de plier ses deux gros receuils et je reviens vers toi

Merci !!!!