Ogives au graphite.
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Ogives au graphite.
Bonjour à tous, je souhaiterais un coup de main. J'ai tiré dans mon remington 1858 des balles rondes roulés au graphite que j'avais acheté comme ceux sur la photo. Étant donné que je coule moi même mes balles et maintenant avec toutes les précautions d'usages évidemment (masque adéquat, gants ect...) mais la n'est pas le sujet, je souhaite les roulés au graphite comme ceux de la photo car ça réduit considérablement les dépôts de plomb dans le canon et meilleur prise de rainures donc tir en cible. Ma question est quel produit utilisé car j'ai essayé de roulés avec du graphite en poudre et ca
tient pas. Je veux le même résultat que les balles rondes au graphite que ceux sur la photo. Si quelqu'un connaît le produit utilisé. Merci.
tient pas. Je veux le même résultat que les balles rondes au graphite que ceux sur la photo. Si quelqu'un connaît le produit utilisé. Merci.
Dernière édition par Nikoh38sw le Mer 03 Juil 2024, 03:10, édité 1 fois
Nikoh38sw- Membre averti
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Re: Ogives au graphite.
De mémoire il faut le faire dans un tumbler , comme si l'on nettoyait des douilles, pendant un bon moment je crois
El Pasota- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
Ha bon? Avec quel produit? Car un trumbler j'ai.El Pasota a écrit:De mémoire il faut le faire dans un tumbler , comme si l'on nettoyait des douilles, pendant un bon moment je crois
Nikoh38sw- Membre averti
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Re: Ogives au graphite.
Des boulets ...
On en a quelques uns des boulets sur TCAR .
On en a quelques uns des boulets sur TCAR .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
Ok, certainement! Sinon pour les recouvrir de graphite?deGuers a écrit:Des boulets ...
On en a quelques uns des boulets sur TCAR .
Nikoh38sw- Membre averti
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bbl56- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
Nikoh38sw a écrit:Ok, certainement! Sinon pour les recouvrir de graphite?deGuers a écrit:Des boulets ...
On en a quelques uns des boulets sur TCAR .
une variante des goudrons et des plumes ?
Ils méritent pas ça !
en tout cas je vais suivre... Peut être un jour je pratiquerai (pas sur les membres de TCAR)
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Re: Ogives au graphite.
Bonjour,
Je ne suis pas certain que le graphite soit le meilleur allié pour le tir à la PN.
Limiter l'emplombage est une chose mais je ne vois pas comment le graphite va pouvoir ramollir les résidus de PN dans le canon comme le fait une graisse bien grasse.
Cordialement,
Chamelot73
Je ne suis pas certain que le graphite soit le meilleur allié pour le tir à la PN.
Limiter l'emplombage est une chose mais je ne vois pas comment le graphite va pouvoir ramollir les résidus de PN dans le canon comme le fait une graisse bien grasse.
Cordialement,
Chamelot73
chamelot73- Membre confirmé
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Re: Ogives au graphite.
deGuers a écrit:Des boulets ...
On en a quelques uns des boulets sur TCAR .
Ceux qui arrivent à trouver une ogive sur une balle ronde?
François
"Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement"... (Général Gallieni à Madagascar).
oxi81- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
Déjà c'est pas des boulets mais des balles !
Pourquoi ? Parce-que c'est comme ça que ça s'appelle, depuis au moins 300 ans.
Des balles rondes, ou sphériques, mais rondes étant plus commode on disait souvent "rondes".
Les boulets c'est pour les canons, et ce qui les distingue n'est d'ailleurs pas qu'ils soient ronds, mais qu'ils soient pleins. Car il y a eu des boulets oblongs (même récemment, pour le canon de 75) et des obus sphériques (à Waterloo, entre autres). Tout comme il y avait déjà des bombes avant qu'on invente les avions (c'est les épais obus sphériques qu'on tirait dans les mortiers).
Il doit être bien difficile de faire tenir du graphite sur des balles.
Avec un aspect graphité, n'étaient-ce pas des balles "molykotées" ?
C'est un revêtement bien adhérent, un genre de mince vernis chargé d'une matière antifriction, originellement liquide qui sèche ou polymérise à l'air. Difficile d'en indiquer la composition, Molykote est une marque déposée et la firme commercialise diverses versions (il y a même une graisse).
A priori on en verse une petite cuillère sur les balles et on fait tourner un moment le tumbler (ou dans une simple boîte bien fermée, qu'on secoue doucement pendant un instant), puis on vidange et on laisse sècher. Comme pour l'Alox LEE, donc.
Il y a quelques années c'était très utilisé sur les balles chemisées, mais il semble que ce soit passé de mode...
Sur les balles plomb il est possible que ça réduise l'emplombage, mais est-ce aussi efficace que la graisse ? Je n'en sais rien, quand je tirais au "cap & ball" j'utilisais des balles paraffinées, sèches, et ça n'emplombait pas (du moins pas assez pour s'en inquiéter).
Mais il paraît que les stands de tir exigent maintenant qu'on remplisse les sorties de chambre à la graisse, alors les deux à la fois serait peut-être un peu excessif...
Pour fondre du plomb, le masque c'est bien : comme ça, on laisse toutes les vapeurs pour les voisins !
Les gants ... et pourquoi pas un masque de plongée, au cas où ça entrerait par les yeux ?
Pourquoi ? Parce-que c'est comme ça que ça s'appelle, depuis au moins 300 ans.
Des balles rondes, ou sphériques, mais rondes étant plus commode on disait souvent "rondes".
Les boulets c'est pour les canons, et ce qui les distingue n'est d'ailleurs pas qu'ils soient ronds, mais qu'ils soient pleins. Car il y a eu des boulets oblongs (même récemment, pour le canon de 75) et des obus sphériques (à Waterloo, entre autres). Tout comme il y avait déjà des bombes avant qu'on invente les avions (c'est les épais obus sphériques qu'on tirait dans les mortiers).
Il doit être bien difficile de faire tenir du graphite sur des balles.
Avec un aspect graphité, n'étaient-ce pas des balles "molykotées" ?
C'est un revêtement bien adhérent, un genre de mince vernis chargé d'une matière antifriction, originellement liquide qui sèche ou polymérise à l'air. Difficile d'en indiquer la composition, Molykote est une marque déposée et la firme commercialise diverses versions (il y a même une graisse).
A priori on en verse une petite cuillère sur les balles et on fait tourner un moment le tumbler (ou dans une simple boîte bien fermée, qu'on secoue doucement pendant un instant), puis on vidange et on laisse sècher. Comme pour l'Alox LEE, donc.
Il y a quelques années c'était très utilisé sur les balles chemisées, mais il semble que ce soit passé de mode...
Sur les balles plomb il est possible que ça réduise l'emplombage, mais est-ce aussi efficace que la graisse ? Je n'en sais rien, quand je tirais au "cap & ball" j'utilisais des balles paraffinées, sèches, et ça n'emplombait pas (du moins pas assez pour s'en inquiéter).
Mais il paraît que les stands de tir exigent maintenant qu'on remplisse les sorties de chambre à la graisse, alors les deux à la fois serait peut-être un peu excessif...
Pour fondre du plomb, le masque c'est bien : comme ça, on laisse toutes les vapeurs pour les voisins !
Les gants ... et pourquoi pas un masque de plongée, au cas où ça entrerait par les yeux ?
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Ogives au graphite.
Il y a de cela quelques années, j'avais fait quelques essais sur des balles coulées pour armes de poing comme d'épaule, cependant uniquement en poudre sans fumée. Je n'avais trouvé aucun avantage comparé à un graissage classique ou à l'utilisation de l'Alox. Mais je n'avais pas poussé plus loin ces tests, on ne peut donc en tirer une conclusion définitive.
J'avais écrit une bricole sur le M0S2 il y a maintenant bien plus de 20 ans, si ça peut intéresser :
J'avais écrit une bricole sur le M0S2 il y a maintenant bien plus de 20 ans, si ça peut intéresser :
Ne Molyssons-pas ! (sic Doc BERNIE)
Encore un article sur le moly ? Minute d’angle étant une revue avant tout « technique », voici quelques lignes supplémentaires sur ce sujet. Bonne digestion…
Les lecteurs de Minute d’angle sont déjà « au top » en matière de « molycotage » grâce aux deux précédents articles écrits par mes respectés confrères (1). L’essentiel des avantages et des inconvénients de ce traitement a été évoqué. Il n’est nullement question dans le présent article de se faire l’arbitre de la controverse entre pro-molys et moly-septiques, et encore moins de vouloir imposer un point de vue particulier, mais plutôt de présenter quelques éléments nouveaux afin d’éclairer le lecteur en ce domaine. J’ai essayé d’être le plus objectif possible en rapportant ces informations, mais le lecteur comprendra qu’il est bien difficile de rester totalement impartial quand on a basculé dans le camps des « pro-molys ».
Et tout d’abord, qu’est-ce que le « moly » ?
C’est en 1878 qu’un suédois, du nom de Carl Whilem SCHEELE, découvre le molybdène (Mo). Cet élément a une masse molaire atomique de 95.94 et un point de fusion de 2 617° Celsius. Il est employé dans les alliages de certains métaux comme les aciers (de nombreux canons sont fabriqués à partir de tubes en acier au chrome-molybdène) mais aussi dans d’autres alliages non-ferreux pour en améliorer la dureté et la résistance à la corrosion.
Le bisulfure de molybdène (MoS2) est quant à lui employé essentiellement comme lubrifiant, qu’il soit sous forme de poudre, de graisse ou d’huile (dans les deux derniers cas, ce n’est qu’un des éléments composant le lubrifiant). La morphologie du bisulfure de molybdène, que nous désignerons par soucis de simplification par « moly », est un cristal hexagonal composé de couches superposées d’atomes de sulfure et de molybdène. Le moly dispose d’un faible coefficient de friction, même sous de hautes températures et possède une excellente affinité pour « s’agripper » aux pièces métalliques (et aux doigts du rechargeur ou du tireur si on n’y fait attention !) (2).
La poudre de moly, celle qui intéresse en premier lieu les tireurs, est disponible en plusieurs granulométries. Théoriquement, plus la poudre est fine et moins elle comporte d’impuretés et meilleur sera le résultat. On distingue essentiellement 5 types de poudre de MoS2 disponibles dans le commerce. Seules trois sont vraiment employées dans l’industrie. La plus fine, la « super-fine » est composée de grains de moly d’une grosseur moyenne d’environ 1,5 micron. La poudre suivante et la « technical-size » avec des grains d’une grosseur moyenne d’environ 6 microns. C’est celle qui est utilisée par exemple dans le kit NECO. Les suivantes sont la « Technical » (environ 30 microns) et la « Sub-Technical » (grosseur non précisée). Plus la poudre est fine et plus elle est chère (3).
Les systèmes de traitement des balles
Le plus connu est bien évidemment celui qui fait appel à l’impacts de billes d’acier imprégnées de moly. Les balles, préalablement dégraissées, sont mélangées avec les billes dans un bac vibrant ou rotatif. Certains conseillent de chauffer quelque peu les balles à l’aide d’un sèche cheveu afin d’améliorer l’adhérence du moly. La durée du traitement dépend du nombre, du diamètre et de la matière des billes, de la quantité de moly dispensée dans le bac et du nombre et de l’importance de la surface des balles à traiter… A l’usage, la maîtrise du temps de traitement s’acquiert très vite. On doit au final obtenir une balle d’une couleur gris-argentée dont la couche de moly doit être uniforme. C’est après que les choses diffèrent…
Lorsque l’on a trié les balles traitées et les billes, les projectiles ont généralement emmagasiné trop de moly. Si on prend les balles avec les doigts, on est pratiquement assuré de laisser des traces partout dans la maison (et bonjour les remontrances de Madame…). Il est donc normalement nécessaire d’enlever cet excédent. On peut alors soit utiliser des feuilles de papier essuie-tout où les balles seront délicatement roulées, ou un bac vibrant muni de granulés de polissage uniquement destiné à cet usage. Le temps de traitement avec les granulés de polissage est très court (moins de deux minutes), toutes les balles sont traitées de la même façon, mais les granulés, saturés de moly à plus ou moins long terme, sont condamnés.
Ensuite vient la « Grande » question de l’éventuelle application de la cire de Carnuba. Feu Roger Johnston, de Nostalgia Entreprises Co, ou NECO, était convaincu que cette couche supplémentaire apportait un réel avantage au système. D’autres en sont beaucoup moins certains. Les arguments de Roger Johnston en faveur de la couche de cire de Carnuba étaient les suivants :
On remarquera que la première affirmation est facilement vérifiable. Cependant si l’excédent de moly est bien retiré, même sans cire de Carnuba, la manipulation des balles reste convenable, quoique la transpiration puisse y laisser des traces de doigts. L’utilisation de gants en latex élimine définitivement tout problème (et par la même occasion permet de ménager la susceptibilité de Madame…).
La seconde affirmation est nettement plus difficile à vérifier, mais nous en reparlerons un peu plus loin.
Comme le disent si bien Fred SINCLAIR et BOB GRAVATT dans la 10ème édition de leur manuel de rechargement, l’application du moly sur les balles introduit un paramètre supplémentaire dans l’équation complexe du tir. La couche éventuelle de cire de Carnuba ajoute une variable en plus. Autant de paramètres additionnels à maîtriser en théorie…
Ajoutons que Bernard DROPSY précise que la cire de Carnuba a tendance à s’accumuler dans les jeux d’outils, ce qui peut à long terme modifier la valeur d’enfoncement et (ou) l’alignement de balle. Lorsque l’on connaît les tolérances minimes du poussoir de balle d’une matrice Redding Compétition ou d’une Wilson…
Mais force est de constater que le procédé breveté par NECO, le NECO-Coat, est utilisé sous licence par Norma, Black Hills, Sierra, Berger, et … ESP pour n’en citer que quelques uns (que des boîtes réputées et sérieuses !), et reste le plus répandu. Les pionniers français du moly, Bernard DROPSY et Jean Louis ESPINET, omettent le traitement final à la cire de Carnuba. C’est aussi le cas de quelques kits à bon marché, tels ceux de Midway ou de Lyman, qui ne font pas d’allusion à cette dernière opération.
Mais le procédé par impacts de billes n’est pas le seul pour faire adhérer du moly à des projectiles. On trouve de nombreux produits dérivés aux Etats Unis. Bruce MALINGUE cite le procédé Danzac (1), fabriqué par Kinkaid’s Custom, qui semble donner les mêmes résultats que le kit NECO sans toutefois nécessiter l’application de cire de Carnuba. La composition du Danzac fait apparemment appel à du bisulfure de tungstène en plus du bisulfure de molybdène. L’application se fait elle aussi par impacts de billes d’acier.
La 10ème édition du manuel Sinclair recense d’autres procédés comme le Moly Slide qui est une solution où l’on trempe les projectiles dans un liquide saturé de moly pour les traiter.
Depuis quelques années, les aérosols spécifiquement destinés à traiter les balles avec du moly ont fait leur apparition. Citons le KG Bullet Coat de KG Products (qui est aussi spécialisé dans les revêtements de surface pour armes), qui s’applique avec un pistolet à peinture et un compresseur, mais aussi le Ms Moly de Markman Inc., conditionné en bombes aérosol. On notera que l’importation de ces produits en France est soumise à une législation draconienne qui implique des coûts de transport élevés du fait de leur éventuelle dangerosité. Nous ne sommes donc pas près de les trouver dans notre beau pays (et peut être même sur notre continent).
Quels avantages apporteraient les aérosols par rapport au procédé aujourd’hui classique par impacts de billes ? Le traitement serait peut être plus rapide et plus pratique. On peut cependant garder quelques réserves quand à l’uniformité de la couche de moly sur les balles si l’opérateur n’y prend garde (reste encore à savoir dans quelle mesure des irrégularités de l’épaisseur de la couche de moly auraient une influence sur la précision). Les aérosols permettent aussi de traiter des balles déjà mises en place sur la douille. On comprendra alors aisément que la couche de moly ne couvrira que la partie de la surface du projectile qui émerge de la douille…
Citons aussi simplement pour information le Moly-Fusion qui est un procédé apparemment toujours au stade expérimental d’application de moly par électrolyse. Il était destiné à l’origine à traiter directement l’intérieur des canons. Enfin, le docteur John D. TAYLOR a émis l’idée d’appliquer du moly sur des balles de la même façon que l’on traite les lentilles de nos lunettes, par sublimation des particules de moly en milieu clos. A cause de l’important investissement en matériel, il semble que ce procédé n’ai jamais été mis en œuvre (2).
Que se passe-t-il dans le canon ?
Bruce MALINGUE a soulevé le problème de savoir si l’action du moly était bien mécanique (ça glisse mieux) ou thermique (ça chauffe moins). Le MoS2 étant avant tout un lubrifiant, la logique voudrait qu’il s’agisse d’une action mécanique. Cependant l’étude menée par Harold VAUGHT, ingénieur en balistique américain, a jeté un pavé dans la mare en tendant à démontrer que la réduction de pression par le moly n’est que le fait d’une baisse de la température de combustion de la poudre, ou du moins d’une modération de sa courbe. Sa conclusion serait donc qu’il est inutile de traiter les balles mais qu’il suffirait d’incorporer la poudre de moly, et de cire de Carnuba, directement dans la charge de poudre (4). Ouf !, que de temps gagné et de difficultés évitées !
Dan HACKETT a rapidement réagi face aux théories de Harold VAUGHT sur le moly (5) dont il conteste les conclusions point par point. Nous ne nous bornerons ici qu’à analyser ses arguments concernant l’éventuelle action thermique du moly. Ainsi ce dernier estime que la quantité de moly et de cire de Carnuba évaluée et employée par Harold VAUGHT (0,07 grain de chaque) est totalement hors de proportion avec la quantité réelle de produits appliquée sur les balles (en l’occurrence des projectiles de 6 mm base plate de 68 grains). En pesant des balles traitées et d’autres non traitées, Dan HACKETT a constaté que les balles accusaient une différence de poids d’environ 0,023 grain de moly et que celui de la couche de cire de Carnuba était pratiquement indétectable. Ces résultats recoupent ceux de la préparation de ses balles puisque pour traiter 1000 balles, il ajoute 25 grains de MoS2 aux billes d’acier (25/1000 = 0,025). Il parait donc évident que Harold VAUGHT a exagérément estimé la quantité de moly et de cire de Carnuba (environ 6 fois de trop) ce qui a eu effectivement pour effet une baisse de vitesse « peut être » par modération de la température de combustion de la poudre. De plus, pour procéder à son test, Harold VAUGHT avait ajouté le moly et la cire de Carnuba directement en contact avec la poudre. Ainsi le test expérimental de Harold VAUGHT s’éloignerait singulièrement de la réalité en ne reproduisant pas les conditions véritables de l’utilisation des balles moly.
D’après ce dernier, ce serait la sublimation de la poudre de MoS2 et de cire de Carnuba qui modèrerait la température de combustion de la poudre. Dan HACKETT s’interroge sur le fait de savoir comment, dans la réalité, une quantité suffisante de moly peut se sublimer au contact de la flamme de combustion de la poudre alors que cette dernière ne rentre en contact qu’avec la base du projectile. C’est à dire que seul le moly présent sur la partie inférieure de la balle (soit moins de 10 % de la surface du projectile) serait concerné ! On peut aussi ajouter que les photos comparatives de balles moly et non moly présentées par les BERGER montrent une moindre déformation des projectiles au niveau de l’empreinte des rayures. Cette empreinte a la même profondeur quelque soit le projectile, mais sur la balle traitée le moly a agi de la même façon qu’agirait une huile de coupe pendant une opération d’usinage : le travail est facilité et le résultat est plus « propre ». Il me semble que c’est une preuve supplémentaire de l’action lubrifiante du MoS2. C’est pourquoi il me paraît toujours logique d’attribuer la réduction de pression à l’action mécanique du moly et non à une action thermique. Même si le phénomène de sublimation existe, il n’est pas prépondérant face au phénomène de lubrification. On peut donc raisonnablement penser, comme le souligne René MALFATTI dans sa correspondance avec Bruce MALINGUE (1), que le moly réduit la tension du collet sur la balle et diminue la pression de forcement.
Comme d’autres spécialistes, Bernard DROPSY confirme que le moly n’évite pas l’encuivrage, même si il peut le limiter, et que les traces de cuivre peuvent être cachées par le moly. Pour lui, c’est peut être cependant ici que se trouve un des aspects les plus intéressants du moly : « J’en suis à penser (pas trop!) que le MoS2 n’empêche pas l’encuivrage, mais le modère et l’utilise, à la manière du fart sur les semelles de ski qui utilise l’eau, ou les procédés de décrochement de la couche limite en aéronautique qui utilisent les turbulences : le phénomène existe, utilisons le ! » (correspondance via Internet avec l’auteur).
Où il est question de nettoyage...
Le nettoyage d’un canon qui ne tire que des balles moly a lui aussi son importance. Dan HACKETT (6) affirme même qu’il est nécessaire de tirer au moins une centaine de balles MoS2 dans un canon propre et sans nettoyage pour pouvoir bénéficier des avantages du moly. Pour lui, l’erreur la plus souvent commise par les utilisateurs de ce type de balle est un nettoyage trop fréquent qui a pour effet d’enlever la couche de MoS2 accumulée dans le canon. Sur ses carabines de Bench par exemple, il ne nettoie que tous les 300 à 500 coups et n’utilise que des produits ne contenant pas d’ammoniaque (Kroil et Shooter’s Choice MC7). Bernard DROPSY fait lui aussi usage de Kroil, mais préfère le Butch Bore Shine au MC7. Il préconise cependant un nettoyage avec de la pâte JB tous les trois ou quatre matchs (soit toutes les 200 à 300 cartouches environ) et un décuivrage complet une fois dans l’année (soit environ toutes les 1200 cartouches). Il précise qu’il ne se présente jamais à un match sans que son canon ait au moins tiré une centaine de cartouches pour être « conditionné ».
Ainsi, il semblerait établit que le nettoyage des canons tirant des balles moly est véritablement facilité et que l’on peut apparemment espacer les séances de nettoyage si on ne veut pas perdre le bénéfice de la couche de moly. Un nettoyage correct doit permettre d’éviter la formation d’une bague au départ des rayures comme le craint Renée MALFATTI. La présence de cette bague, due à l’utilisation des balles moly, a été constatée par Jack SUTTON de Hart Barrels. Il rapporte cependant que ce phénomène a surtout été remarqué avec certains calibres où une grande quantité de poudre est brûlée avec un diamètre de balle moyen comme le 7mm STW ou le 30/378. De plus, il précise que le type de poudre avait une influence certaine sur la formation de cette bague (7).
Bruce MALINGUE pose la question de savoir si l’on peut tirer des balles non traitées dans un canon qui aurait déjà tiré plusieurs milliers de balles moly (1). L’idée serait que le canon, totalement imprégné de moly, ferait baisser la pression, et donc la vitesse, de balles non-traitées. Randolph CONSTANTINE aborde le sujet en évoquant l’expérience d’un de ses amis lors d’un Meeting Palma en janvier 1998 en Nouvelle Zélande. En manque de munitions, le compétiteur est obligé d’acquérir des cartouches sur place dont les balles ne sont pas molycotées. Jusqu'à ce moment là, l’arme n’avait avalé que des balles moly. Il n’a suffit que de quelques cartouches pour retrouver un zérotage fiable ce qui a d’ailleurs permis à notre tireur d’être le seul américain sélectionné pour la finale. D’après Randolph CONSTANTINE, il ne s’agit pas d’un cas isolé mais plutôt révélateur. Il conclut ainsi que si le canon est suffisamment nettoyé (c’est à dire correctement décuivré), il ne suffit que de quelques cartouches de flambage pour retrouver un zéro fiable. Même si il subsiste toujours quelques traces de moly dans le canon, celles-ci ne semblent pas avoir une influence déterminante sur la pression de forcement et sur la résistance au frottement de la balle tout le long du tube. Je ne me suis jamais trouvé dans cette situation mais il y a tout lieu de penser que si le canon a été correctement nettoyé (dépôts de cuivre, de combustion et de moly), on devrait retomber rapidement sur ses pieds. Le panachage de munitions moly et non-moly est parfaitement inutile puisqu’il ne permettrait pas d’obtenir un zéro fiable, même si apparemment cela ne présente aucun risque du point de vue de la sécurité.
Comment nettoyer parfaitement un canon ayant tiré plusieurs milliers de cartouches moly ? Il semble apparemment illusoire de vouloir obtenir un canon « parfaitement » propre. Même lorsqu’il n’est pas question de moly, il subsistera toujours une trace de produit ou de résidus de combustion quelconques dans le canon. Pour le nettoyage, nous avons le choix entre la solution chimique (les solvants type Hoppes n° 9, Shooter’s Choice, Sweet 7,62, etc…) et la solution mécanique (les pâtes abrasives JB, RemClean, etc…). Ajoutons un produit apparu récemment sur le marché: le « Moly Magic » de Bore Tech, dont la presse spécialisée américaine s’est fait un écho favorable. Il s’agit d’un solvant tout spécialement conçu pour retirer le moly des canons. A voir… Lorsqu’on fait appel à des solvants puissants, comme le Sweet 7,62, il se produit une réaction chimique dans le canon. Rien ne prouve qu’à la longue l’acier composant l’âme du canon ne soit pas altéré par ce type de produit. Beaucoup les ont laissés tomber préférant des solvants moins puissants ou la solution mécanique (Walt et Eunice BERGER évitent même d’employer des brosses de nettoyage pensant qu’elles peuvent endommager l’intérieur du canon). Laissez tomber l’idée d’un nettoyage « parfait » et contentez-vous d’un nettoyage « correct » mais suffisamment fréquent.
Des avantages balistiques ?
La dispersion
En terme de dispersion, il semble bien difficile d’affirmer que le moly réduit les groupements par rapport à des balles non-moly même si certains tireurs de haut niveau l’ont remarqué. En revanche, de nombreux tireurs qui débutaient en moly (et j’en étais il n’y a pas si longtemps) ont pu constater une dégradation des résultats en cible. Plutôt que d’abandonner l’utilisation du moly, cherchons les causes de cette augmentation de la dispersion.
Prenons l’exemple d’un tireur désireux d’utiliser des balles moly. Il commence tout d’abord par n’acheter qu’une ou deux boîtes pour essayer. Le coût supplémentaire reste modique (environ 15 F. la boîte) et est nettement moins onéreux que l’achat d’un kit complet. Notre tireur est quelqu’un de sérieux (il ne rate aucun n° de MDA), il cherche donc à rassembler toutes les informations disponibles sur le tir des balles moly. Aïe ! Si aux Etats Unis le moly fait couler énormément d’encre, en France nous n’avions encore récemment que l’article de Bernard DROPSY dans le n° 182 des Cahiers du Pistolier. Notre bon tireur décide donc d’utiliser le chargement qu’il a laborieusement mis au point pour sa carabine préférée. Il conserve la même charge de poudre, le même projectile, la même valeur d’enfoncement, la seule différence étant que la balle a été traitée au MoS2. Après avoir rechargé ses cartouches, il file au stand et tire … et ne constate généralement pas grande différence ! Il arrive même souvent que les groupements augmentent. Déçu, il pense que l’on ne l’y reprendra plus et que finalement tout cet abatage autour du moly est bien inutile.
Passer des balles non-moly aux balles moly n’est malheureusement pas si simple. Il est absolument nécessaire de nettoyer parfaitement son canon avant une première utilisation (se reporter au paragraphe précédent). L’état des rayures et l’érosion de la prise de rayures ont aussi leur importance. Si il s’agit d’un canon de qualité Match, poli à la main, on est droit d’attendre un encuivrage raisonnable avec des balles non-traitées. Dans le cas d’un canon de grande série, le tireur aura eu soin de le roder correctement afin d’atténuer les traces d’usinage qui « raclent » les balles en arrachant des particules de leur chemise ce qui a pour effet d’accélérer l’encuivrage (. Avant le tir, le canon peut être conditionné en faisant quelques aller-retours avec un patch saturé de poudre de moly, ou plus simplement de Smooth Kote de Sentry Solutions. On sait qu’à toutes choses égales, un chargement avec une balle moly donnera une pression et une vitesse initiale légèrement inférieure qu’avec une balle non-moly. Les données balistiques du chargement avec balles moly seront donc nécessairement différentes de celles avec balles non-moly. Le chargement non-moly élaboré avec tant de soin et qui donnait une précision optimale avec une carabine donnée est donc contrarié par ce paramètre supplémentaire que représente la pellicule de moly sur la balle. C’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer de nouveaux développements de chargement, en jouant pour commencer sur la valeur d’enfoncement du projectile ou le poids de la charge de poudre et pourquoi pas ensuite sur la tension du collet ou le type d’amorce ou de poudre. Tout cela prend évidemment du temps mais c’est bien souvent à ce prix que l’on retrouvera le niveau de précision du chargement précédent. Il est bien rare que seul fait de passer à des balles moly permette de conserver ou d’améliorer la dispersion d’un chargement donné. Mais en se donnant la peine de chercher un peu (et c’est finalement un des attraits du rechargement), on doit pouvoir obtenir une précision identique à celle des balles non-moly.
Le coefficient balistique
Nous avons vu précédemment qu’un des arguments de Roger JOHNSTON pour les balles traitées au moly ET à la cire de Carnuba était une amélioration du coefficient balistique à longue distance. Rappelons que le coefficient balistique est une expression mathématique censée refléter la capacité d’un projectile à surmonter la résistance du milieu atmosphérique par rapport à une balle de référence. Plus le coefficient balistique est élevé et plus il conserve sa vitesse rendant ainsi la trajectoire plus tendue. Une autre conséquence est l’amélioration de la tenue au vent du projectile. Toutes ces caractéristiques contribuent à améliorer les scores des tireurs.
L’aspect de la surface extérieure d’une balle ainsi traitée permettrait de réduire les frictions dans l’air pendant la durée de vol du projectile. A la page 15 de son Traité de balistique, Grégory GRAS précise que l’état de la surface du projectile peut permettre de retarder l’apparition des turbulences en vol, forcément néfastes à la précision. Il confirme un peu plus loin qu’un traitement au MoS2 permettrait de diminuer la friction du projectile dans l’air (9). En résumé, une balle traitée devrait offrir moins de résistance pendant son vol et donc mieux conserver sa vitesse et par conséquence sa tenue au vent.
Kevin THOMAS, de Sierra Bullets, a effectué de très nombreux essais avec les balles traitées au MoS2 (entre autres). Même si ses recherches ont abouti à l’adoption du procédé NECO pour la commercialisation des balles Sierra traitées au moly, Kevin THOMAS peut être classé dans le groupe des « moly-septiques ». Sur une éventuelle amélioration de la conservation de la vitesse, et donc du coefficient balistique, il nous rapporte ses essais au pas de tir de Sierra (limité à 200 yards) avec un chronographe professionnel Oehler 83. A cette distance, il n’a pu détecter aucune différence de chute de vitesse ou d’élévation du point d’impact entre balles moly et non moly de même type tirées à la même vitesse. Il précise enfin que Mid TOMPKINS (du clan des GALHAGGER), en disposant un chronographe devant une cible à 1000 yards a conclu : « quand une balle moly part avec 25 fps de moins à la bouche du canon, elle arrive sur la cible à 1000 yards 25 fps moins vite qu’une balle non traitée du même lot ».
En octobre 2000, Larry BARTHOLOME, en collaboration avec le docteur OEHLER lui-même, a effectué des tests à longue distance avec le « super chronographe » Oehler 43 (10). Ce dernier est parmi les plus sophistiqués du marché accessible aux particuliers (fortunés…). Branché sur un PC portable, il permet de calculer en temps réel quantité d’informations (entre autres : vitesse, temps de vol et … coefficient balistique). Si on y adjoint un écran acoustique, le système permet même d’afficher les impacts sur l’écran du micro, toujours en temps réel, et ce jusqu’à 1000 yards. Le rêve quoi ! Les coefficients balistiques de près d’une trentaine de projectiles ont été calculés aux distances de 120 et de 1000 yards. L’auteur en a profité pour procéder à un test comparatif avec une arme en 6.5-06, qui n’avait tirée jusque là que des balles non traitées. Le chargement était strictement identique, la seule différence étant le traitement au MoS2 (NECO). Les C.B. pour les balles non moly (calculés sur 10 cartouches) étaient de .462 à 120 yards et .504 à 1000 yards. Après nettoyage complet du canon et 5 cartouches de flambage, les C.B. des balles moly étaient de .491 à 120 yards et .525 à 1000 yards. Ces résultats sont évidemment à prendre avec circonspection et demandent à être approfondis. Il faut encore attendre avant de pouvoir arriver à une conclusion définitive en ce qui concerne l’amélioration du coefficient balistique grâce à l’emploi de balles moly.
En guise de conclusion…
Que penser de toutes ces tergiversations ? Le tireur lambda se fiche finalement pas mal de ce qui peut bien se passer dans sa carabine, ce qui l’intéresse, ce sont les résultats. Certaines disciplines demandent une précision absolue comme les catégories Light Varmint, Heavy Varmint ou Unlimited en Bench Rest très minoritaire (malheureusement) en France où les groupements ne doivent pas excéder en moyenne 0,2 minute d’angle. Mais pour le commun des tireurs à la carabine de gros calibre, la précision à laquelle nous sommes le plus communément habitué se situe plus raisonnablement entre ½ et 1 minute d’angle, et encore, en fonction des distances et des conditions de vent ! Bien sûr, quelquefois, si tout va bien on peut sortir de meilleurs groupements, comprenez ¼ de MDA, mais cela reste généralement une exception. Bien souvent ce n’est ni la qualité du fusil, ni celle des munitions qui est en cause. Le maillon le plus faible de la chaîne de la précision reste LE TIREUR. C’est lui qui met des coups de doigt, rate une rafale de vent, voit trouble, se plante dans ses réglages, s’énerve, a le cœur qui bat trop vite, sucre les fraises, etc… Il y a des jours où je ne peux faire aucune différence entre les groupements de ma Remington 700 de série et mon Ultima Ratio…
Et le moly dans tout ça ? Tout le monde semble au moins d’accord sur un point : l’utilisation des balles moly n’endommage pas le canon. Partant du principe que le tireur lambda est l’élément le plus variable, il devient bien difficile d’apprécier l’éventuelle amélioration, ou dégradation, de la précision. Mais si celle-ci ne s’aggrave pas pourquoi pas ?
A suivre…
(1) « Moly ou pas moly », de Didier CASSANHOL, Minute d’angle n°4 et « A propos de moly », de Bruce MALINGUE, Minute d’angle n°18.
(2) « Bullet coating applications : Today and the Future », de John D. TAYLOR, Shooter’s News, 1998.
(3) « Moly Coating Q&A », de Randolph CONSTANTINE, Precision Shooting Magazine, Août 1998.
(4) « Rifle Accuracy Facts » de Harold R. VAUGHN
(5) xtremeaccuracy.com, rubrique « Straight from the shoulder », Review : « Rifle accuracy facts creates new moly myths » de Dan HACKETT.
(6) xtremeaccuracy.com, rubrique « Questions & Answers », Dan HACKETT.
(7) « Moly : son of Cryo test » de Kevin THOMAS (Sierra Bullets), Precision Shooting Magazine, Janvier 1999
( pour la théorie et les méthodes de rodage, se reporter à l’article « le rodage des canons au tir » d’Eric SABATIER, Minute d’angle n°18
(9) « Traité de balistique appliquée », de Grégory GRAS, édité à compte d’auteur, 2001.
(10) « Testing bullets at 1 000 yards », Larry BARTHOLOME, Precision Shooting Magazine, juin 2001.
cb45400- Membre confirmé
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Re: Ogives au graphite.
mais que reste t il du traitement de surface quand on rentre a force la dite balle dans le barillet?
La vraie liberté, ce n'est pas faire ce que l'on veut, mais devenir ce que l'on est.
BOUZOU- Futur pilier
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Re: Ogives au graphite.
BOUZOU a écrit:mais que reste t il du traitement de surface quand on rentre a force la dite balle dans le barillet?
perso je stocke dans un vieux bidon de Ba9 avec une giclée de Ballistol pour éviter qu'elles s'oxydent trop vite , le résultat doit être le même que tous les autres traitements miracles.
comme le dit Chamelot73 pour éviter l'emplombage et faciliter le nettoyage c'est le graissage des chambres avec une graisse adaptée qui fait tout .
voxan- Pilier du forum
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voxan- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
Comment faire pour que le graphite tienne ?
Ben c'est simple , faut le mettre sur le calepin avec une balle sous-calibrée
EKAERGOS- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
si quelqu'un fabrique un "ZAN" àpacher
je suis preneur; "question d'avoir" / "au cas ou..." / "pour quand je vais m'y mettre à fond!"
ps : rien ne presse...
Pas de chichis, appelez moi SUPER !
WICHITA- Modérateur
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Re: Ogives au graphite.
Un ami (compétiteur de haut niveau) avait un tumbler dédié que pour le molicotage, un autre pour le nettoyage des douilles.
El Pasota- Pilier du forum
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Re: Ogives au graphite.
Bonjour, un de mes amis molycote ses balles à l'aide d'un tumbler vibrant. Il pratique le Bench Rest (d'ailleurs, dans cette discipline, le molycotage était à la mode il y a une vingtaine d'années mais, de nos jours, il deviens très rare, on n'a mas prouvé qu'il était miraculeux)
Pour ne pas le pourrir son tumbler et s'en resservir pour d'autres usages, il mets ses balles + billes + moly dans de petits pots en verre fermés puis mets ses pots ainsi remplis dans son tumbler remplis de l'habituelle coquilles de noix en poudre. Les vibrations se transmettent parfaitement et le molycote tiens très bien sur les balles.
Pour ne pas le pourrir son tumbler et s'en resservir pour d'autres usages, il mets ses balles + billes + moly dans de petits pots en verre fermés puis mets ses pots ainsi remplis dans son tumbler remplis de l'habituelle coquilles de noix en poudre. Les vibrations se transmettent parfaitement et le molycote tiens très bien sur les balles.
dgil01- Pilier du forum
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