Armes de poing suisses du XXème siècle, P06, P49 (P210), P75
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Armes de poing suisses du XXème siècle, P06, P49 (P210), P75
Les pistolets de l'armée suisse au 20ème siècle
Parabellum - P 49 - P 75
Parabellum
Longueur totale : 238 mm
Longueur du canon : 122 mm
Nombre de rayures : 4
Pas des rayures : 250 mm
Poids : 930 g. (mle 1929)
En 1896 s'est posé la question de savoir si les officiers montés de l'armée suisse devaient être équipés du revolver 1882 ou d'un pistolet. Une commission ad'hoc va étudier les pistolets existants déjà à cette époque : Mauser, Borchardt, Bergmann et Mannlicher. Après les premiers tests, des remarques sont formulées et les constructeurs modifient leurs armes en conséquence.
Le 23 novembre 1898 à Thoune, les constructeurs viennent présenter les modifications et perfectionnements apportés à leurs armes : Mauser, Bergmann, Mannlicher, Borchardt-Luger et Roth.
Le Borchardt-Luger sort grand vainqueur des tests effectués 3 jours durant.
La Suisse commande 20 pistolets et leur munition à Georg Luger afin de les faire essayer dans les cours militaires et dans les sociétés de tir; les louanges sont unanimes et la commission propose au Département militaire fédéral l'adoption du pistolet Borchardt-Luger en calibre 7,65 en lieu et place du revolver.
La Suisse est donc une des premières nations à adopter le 4 mai 1900 un pistolet semi-automatique pour son armée. Jusqu'aux premiers mois de la guerre, c'est la Deutsche Waffen- und Munitionsfabrik de Berlin qui fabrique ces pistolets; en novembre 1918 la Fabrique fédérale prend le relai et fabriquera les pistolets jusqu'en novembre 1946.
Tout au long de la production des modifications de détail furent apportées à l'arme ce qui permet aux spécialistes d'en distinguer plusieurs versions et versions intermédiaires (Mle 1900, Mle 1900/1906, Mle 06/24, Mle 06/29)
Plus de 100 ans après sa conception, ce pistolet demeure une arme magnifique, fiable, précise et agréable à utiliser.
Voici en photos mon Mle 06/29
P 49 (P 210)
Encombrement total : 210 mm
Epaisseur : 30,5 mm
Nombre de rayures : 6
Pas des rayures : 250 mm
Poids : 1000 g.
Vitesse initiale du projectile : 350 m/s
Un demi siècle après l'adoption du Parabellum en calibre 7,65, il devient patent qu'une arme de poing militaire doit utiliser une munition plus puissante; comme la cartouche de 9 mm parabellum est déjà utilisée en Suisse pour les pistolets-mitrailleurs, ce calibre s'impose naturellement pour le nouveau pistolet militaire. La Société industrielle suisse de Neuhausen (SIG) va donc développer un nouveau pistolet, utilisant entre autre les brevets de l'ingénieur Charles Petter acquis en 1937 et qui avait mis au point le pistolet PA Mle 1935A pour l'armée française.
Sur le nouveau pistolet suisse, la glissière est guidée par des rainures courant à l'intérieur de la carcasse sur toute sa longueur; de plus, la carcasse enveloppe la glissière ce qui supprime le jeu vertical. De plus, grâce au nouveau système qui assure le basculement du canon, la balle quitte le canon avant que celui-ci ne bascule, l'axe de tir restant donc fixe tant que la balle est dans le canon.
La platine, comme celle du système Petter, est amovible.
Avec le P49, la Suisse possède un pistolet solide et très précis, moins délicat que le Parabellum et son système de genouillère, ce qui en fait une arme militaire plus efficace.
Tout comme avec le Parabellum, on distinguera plusieurs versions du P49.
Voici mon exemplaire, il fait partie d'une petite série de pistolets qui constituent une série intermédiaire entre la série 1 et la série 2 (il possède déjà les plaquettes en plastique mais conserve l'arrêtoir de culasse plat et quadrillé)
P 75 (P220)
Encombrement total : 210 mm
Longueur : 198 mm
Hauteur : 143 mm
Epaisseur : 34 mm
Nombre de rayures : 6
Pas des rayures : 250 mm
Poids : 820 g.
Vitesse initiale du projectile : 345 m/s
L'arme existe aussi dans les calibres .45ACP, 7,65 parabellum, .38 super, .22 long rifle.
Voici enfin le pistolet 9 mm modèle 1975. Celui-ci n'est plus fabriqué à partir d'un bloc d'acier forgé de 3 kilos : sa carcasse est moulée sous pression en utilisant un alliage léger de haute résistance et la culasse est en tôle emboutie. Il est moins cher à la fabrication et plus léger. Il comporte aussi plusieurs améliorations comme la double action, un levier de désarmement etc.
Mon exemplaire fait partie de la première série avec l'avant de la culasse arrondi et des stries de préhensions plus fines.
Voici côte à côte quatre P220; de gauche à droite P220 première série, P220 deuxième série, P220 deuxième série avec plaquette bois (c'est celui que j'utilise au tir) et P220 en calibre .45ACP
Voici deux P220 : la première série et la deuxième série, on voit bien les différence (bout de la glissière arrondi et stries de préhension différentes.
Parabellum - P 49 - P 75
Parabellum
Longueur totale : 238 mm
Longueur du canon : 122 mm
Nombre de rayures : 4
Pas des rayures : 250 mm
Poids : 930 g. (mle 1929)
En 1896 s'est posé la question de savoir si les officiers montés de l'armée suisse devaient être équipés du revolver 1882 ou d'un pistolet. Une commission ad'hoc va étudier les pistolets existants déjà à cette époque : Mauser, Borchardt, Bergmann et Mannlicher. Après les premiers tests, des remarques sont formulées et les constructeurs modifient leurs armes en conséquence.
Le 23 novembre 1898 à Thoune, les constructeurs viennent présenter les modifications et perfectionnements apportés à leurs armes : Mauser, Bergmann, Mannlicher, Borchardt-Luger et Roth.
Le Borchardt-Luger sort grand vainqueur des tests effectués 3 jours durant.
La Suisse commande 20 pistolets et leur munition à Georg Luger afin de les faire essayer dans les cours militaires et dans les sociétés de tir; les louanges sont unanimes et la commission propose au Département militaire fédéral l'adoption du pistolet Borchardt-Luger en calibre 7,65 en lieu et place du revolver.
La Suisse est donc une des premières nations à adopter le 4 mai 1900 un pistolet semi-automatique pour son armée. Jusqu'aux premiers mois de la guerre, c'est la Deutsche Waffen- und Munitionsfabrik de Berlin qui fabrique ces pistolets; en novembre 1918 la Fabrique fédérale prend le relai et fabriquera les pistolets jusqu'en novembre 1946.
Tout au long de la production des modifications de détail furent apportées à l'arme ce qui permet aux spécialistes d'en distinguer plusieurs versions et versions intermédiaires (Mle 1900, Mle 1900/1906, Mle 06/24, Mle 06/29)
Plus de 100 ans après sa conception, ce pistolet demeure une arme magnifique, fiable, précise et agréable à utiliser.
Voici en photos mon Mle 06/29
P 49 (P 210)
Encombrement total : 210 mm
Epaisseur : 30,5 mm
Nombre de rayures : 6
Pas des rayures : 250 mm
Poids : 1000 g.
Vitesse initiale du projectile : 350 m/s
Un demi siècle après l'adoption du Parabellum en calibre 7,65, il devient patent qu'une arme de poing militaire doit utiliser une munition plus puissante; comme la cartouche de 9 mm parabellum est déjà utilisée en Suisse pour les pistolets-mitrailleurs, ce calibre s'impose naturellement pour le nouveau pistolet militaire. La Société industrielle suisse de Neuhausen (SIG) va donc développer un nouveau pistolet, utilisant entre autre les brevets de l'ingénieur Charles Petter acquis en 1937 et qui avait mis au point le pistolet PA Mle 1935A pour l'armée française.
Sur le nouveau pistolet suisse, la glissière est guidée par des rainures courant à l'intérieur de la carcasse sur toute sa longueur; de plus, la carcasse enveloppe la glissière ce qui supprime le jeu vertical. De plus, grâce au nouveau système qui assure le basculement du canon, la balle quitte le canon avant que celui-ci ne bascule, l'axe de tir restant donc fixe tant que la balle est dans le canon.
La platine, comme celle du système Petter, est amovible.
Avec le P49, la Suisse possède un pistolet solide et très précis, moins délicat que le Parabellum et son système de genouillère, ce qui en fait une arme militaire plus efficace.
Tout comme avec le Parabellum, on distinguera plusieurs versions du P49.
Voici mon exemplaire, il fait partie d'une petite série de pistolets qui constituent une série intermédiaire entre la série 1 et la série 2 (il possède déjà les plaquettes en plastique mais conserve l'arrêtoir de culasse plat et quadrillé)
P 75 (P220)
Encombrement total : 210 mm
Longueur : 198 mm
Hauteur : 143 mm
Epaisseur : 34 mm
Nombre de rayures : 6
Pas des rayures : 250 mm
Poids : 820 g.
Vitesse initiale du projectile : 345 m/s
L'arme existe aussi dans les calibres .45ACP, 7,65 parabellum, .38 super, .22 long rifle.
Voici enfin le pistolet 9 mm modèle 1975. Celui-ci n'est plus fabriqué à partir d'un bloc d'acier forgé de 3 kilos : sa carcasse est moulée sous pression en utilisant un alliage léger de haute résistance et la culasse est en tôle emboutie. Il est moins cher à la fabrication et plus léger. Il comporte aussi plusieurs améliorations comme la double action, un levier de désarmement etc.
Mon exemplaire fait partie de la première série avec l'avant de la culasse arrondi et des stries de préhensions plus fines.
Voici côte à côte quatre P220; de gauche à droite P220 première série, P220 deuxième série, P220 deuxième série avec plaquette bois (c'est celui que j'utilise au tir) et P220 en calibre .45ACP
Voici deux P220 : la première série et la deuxième série, on voit bien les différence (bout de la glissière arrondi et stries de préhension différentes.
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