une carabine de match suisse système MARTINI de J. HARTMANN cal.7.5x55

Bel arme, bel article, étonnant, transportant !
Merci François.

PS : un détail néanmoins frappant. La carabine est bien suisse mais le tireur est bien français...  

Ce n'est que de l'eau ferrugineuse 

Et la gnôle locale est un solvant pour le plastique des bouteilles 

lionrobe a écrit:Le propriétaire d'avant moi du Hartmann est également  vendeur de ce fusil MARTINI SUISSE marque RYCHNER à Aarau.

Fabrication de 1889, donc en Catégorie D2 comme le HARTMANN, Calibre 7,5X55 Suisse mono coup, Canon octogonal, état exceptionnel, Longueur totale 124CM, Canon de 80CM,

Détente réglable avec STETCHER



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Le fusil RYCHNER a été fabriqué avant 1900 donc en catégorie D2 comme le HARTMANN.

Message du vendeur :

"Effectivement la cartouche utilisée est la GP1O,

Ou recharger avec la même douille, même longueur, mais avec de la VIHTAVUORI N 140 35 Grs.

Je serais à la bourse de HAM le 1er février 2015, merci de me confirmer votre venue que je puisse prendre l’objet si vous êtes intéressé."

bonjour et merci pour ce travail et ces descriptions détaillées de ce magnifique fusil?je possède également un spécimen trés rare,qui vous donnerai les mêmes plaisirs je pense . Je ne peux vous envoyer une photos pour le moment,je suis inscrit depuis peu sur ce site et ne peux encore envoyer de photos.Mais pour information il s'agit d'un Rudolf Haemmerli et compagnie de 1920 le numéro 3 aucune autre marque visible.La même configuration que le votre sauf pour la crosse qui est anatomique.Plusieurs réglages je n'ai jamais tiré avec je l'ai seulement admiré comme j'admire le votre et le bien réciproque vous vous faites lui et vous mutuellement.Plus tard je vous ferai une photos si cela vous intéresse met vous souhaite du bon plaisir.

Cher Melokos,
 
Si j’en crois ton pseudonyme, tu es aussi amateur de ripailles locales que de belles choses !
Je vibre d’impatience à la perspective d’entrevoir les charmes de cette cousine et notamment des photos les plus crues possibles des marquages de cette belle…
Tu peux d’ailleurs les mettre en ligne, ton temps de présence le permettant.
Comme nous l’avons vu, la famille HAMMERLI « trustait » les podiums avec ses stutzer système Martini depuis la fin du 19^ème. Johan Hämmerli  puis à partir de 1921 Rudolph Hämmerli.
L’arme que je présente est un « Montage » réalisé par un armurier, M. HARTMANN, d’ailleurs ancien ouvrier de la firme Hämmerli.
Je dis bien montage, car les pièces principales (boitier, canon, plaque de couche) portent la signature Hämmerli, ce bon HARTMANN n’en assurant "que" l’assemblage final et la mise en conformité et assumant la qualité de son travail par l’apposition de son nom sur l’arme ; seul le dioptre (et peut être la crosse « tête de bélier ») étant de sa fabrication.
L’armurier « monteur » achetait donc « sur étagères » des composants de qualités (qu’il ne pouvait d’ailleurs pas produire lui-même) et faisait du « custom » (déjà !)
Un peu comme un armurier moderne montera une carabine avec un boitier SURGEON et un canon LWmatch, Border ou autres…
 
Alors, oui, je t’en conjure, sors ce monstre sacré de sa retraite et dévoile le nous.

C’est un peu comme si nous avions l’un une Mercedes, l’autre une Auto Union de la grande époque et que nous ne montrions pas ces « flèches d’argent » à nos afficionados en transes !

 

Et il faut la faire « reparler » ! Quand les « moulins » de ces brutes se remettent en route, quelle émotion !



 Et quel plaisir de conduite ! Aucune assistance, pas d’ABS, pas d’ESP, etc. du pilotage pur et de la grande mécanique.

fcrozet a écrit:Cher Melokos,
 
Si j’en crois ton pseudonyme, tu es aussi amateur de ripailles locales que de belles choses !
Je vibre d’impatience à la perspective d’entrevoir les charmes de cette cousine et notamment des photos les plus crues possibles des marquages de cette belle…
Tu peux d’ailleurs les mettre en ligne, ton temps de présence le permettant.
Comme nous l’avons vu, la famille HAMMERLI « trustait » les podiums avec ses stutzer système Martini depuis la fin du 19^ème. Johan Hämmerli  puis à partir de 1921 Rudolph Hämmerli.
L’arme que je présente est un « Montage » réalisé par un armurier, M. HARTMANN, d’ailleurs ancien ouvrier de la firme Hämmerli.
Je dis bien montage, car les pièces principales (boitier, canon, plaque de couche) portent la signature Hämmerli, ce bon HARTMANN n’en assurant "que" l’assemblage final et la mise en conformité et assumant la qualité de son travail par l’apposition de son nom sur l’arme ; seul le dioptre (et peut être la crosse « tête de bélier ») étant de sa fabrication.
L’armurier « monteur » achetait donc « sur étagères » des composants de qualités (qu’il ne pouvait d’ailleurs pas produire lui-même) et faisait du « custom » (déjà !)
Un peu comme un armurier moderne montera une carabine avec un boitier SURGEON et un canon LWmatch, Border ou autres…
 
Alors, oui, je t’en conjure, sors ce monstre sacré de sa retraite et dévoile le nous.

C’est un peu comme si nous avions l’un une Mercedes, l’autre une Auto Union de la grande époque et que nous ne montrions pas ces « flèches d’argent » à nos afficionados en transes !

 

Et il faut la faire « reparler » ! Quand les « moulins » de ces brutes se remettent en route, quelle émotion !



 Et quel plaisir de conduite ! Aucune assistance, pas d’ABS, pas d’ESP, etc. du pilotage pur et de la grande mécanique.

Et surtout de grosses c.......s

J’avoue que ma relation avec la petite HARTMAN devenait très ambiguë…

 

Jeune senior pas très sémillant, perclus de rhumatismes  sous toutes leurs formes je n’arrivais plus / pas à assouvir cette petite vicieuse de près de 40 ans mon ainée.

Le 100 mètres sur appuis la faisait hurler de rire, le 200 mètres sur appuis entrainait à peine plus d’enthousiasme.

Las, je décidais de l’emmener prendre un bol d’air hier à Sault où se déroulait le critérium armes longues annuel… avec une petite idée derrière la tête.

J’avais vu dans le programme qu’il était prévu quelques séries de ½ match ISSF 300 mètres !

Je vous rassure tout de suite, loin de moi l’idée de m’engager dans des contorsions impossibles pour moi aujourd’hui sur le tapis de torture du 300 mètres sauf à vouloir reproduire un reportage de Frédéric ROSSIF sur le rut des éléphants de mer …

Scrutateur, j’observais donc la toute petite cohorte des jeunes passionnés qui venaient se frotter à cette discipline de doux dingues.

Tenues de cosmonautes, grosses vestes, gros gants, grosses bretelles et carabines dignes de la guerre des étoiles (du Grünig, Furter !!! Tiens, du Suisse comme par hasard !)

J’envisageais donc un jeune homme qui m’avait l’air très impliqué et lui proposais tout de go le challenge … Monter dans la Delorean de Retour vers le futur et assouvir , enfin, la belle au terme d’un bon en arrière de presque 100 ans.

Pas dégonflé le jeune (normal un savoyard !) et très courageusement, à l’issu de la journée (il avait concouru dans pratiquement toutes les disciplines), il aborde mémé.

Passé la difficulté de rajouter une bretelle (non prévue à l’époque !!!) et les quelques minutes nécessaires à l’assimilation de la physionomie et des galbes de cette « cougar » des années folles, c’est parti pour ¾ d’heures torrides.

Et moi, de ce que j’en ai vu (j’étais juste derrière à me rincer l’œil en tenant la chandelle) les deux se sont éclatés.

Dès le deuxième coup de réglage le paleteur (et oui il y en encore qui savent faire !) faisait des cercles torrides autour du 10.

Bon, soyons francs, sortant de la géométrie et des caractéristiques des petites pépés actuelles il n’y a pas eu que des 10. Gros handicap avec le poids, le dioptre un peu moins, mais aussi le manque de bande anti-mirages  à partir de 20 coups.

Mais je crois qu’ils sont deux à s’être bien régalés et mémère et moi-même remercions ce jeune galant d’avoir relevé le gant.

Du vrai sport et la vieille HARTMANN n’a absolument pas à rougir face aux petites jeunettes avec sa détente (sic) télépathique !

Je n’ai pas pu attendre les résultats ni faire de photos des cartons et je ne peux vous présenter qu’une paire de  photos volées de cette « étreinte ».





... et je découvre au gré du fil du forum qu'il s'agit d'un membre du forum! What else!
Quel bonheur de faire vivre cette arme, son passé, etc. en partageant  des émotions armurières historiques avec un passionné que je salue très sportivement pour ses prouesses.

et il n'avait que de la GP11 standard, pas de la Match "sortie de la manche".

Ce bon Monsieur HARTMANN est toujours vivant.

Super sympa, cette"transmission" du témoin.
Espérons que notre membre viendra sans timidité ni langue de bois nous confier ses impressions....

lionrobe a écrit:Super sympa, cette"transmission" du témoin.
Espérons que notre membre viendra sans timidité ni langue de bois nous confier ses impressions....

Il vient de compter sa geste ici!!

https://www.tircollection.com/t25528p25-dueling-swiss

je lis qu'il a été sensible au cliquetis de l'armement de la double détente résonnant dans la masse de la crosse

Envoutant effectivement.

Oui, je me suis régalé au tir, et je viens de relire ce post. J'ai failli arriver en retard au boulot tellement c'est bon aussi à lire. 

J'ajoute que comme supposé plus haut, le trou du guidon est trop petit pour moi et la C300 à 300 mètres. J'imagine qu'un tireur plus jeune ou plus expérimenté aurait moins de problème avec ça. Et le mirage était très handicapant : sur les dernières cartouches le visuel n'était plus qu'une sorte de ligne sinueuse et mobile vaguement verticale. Faudrait pouvoir vieillir aussi bien que cette carabine et garder ses yeux de 20 ans !

Je n'avais pas non plus assez monté la plaque de couche, c'était vraiment improvisé, et j'ai reçu quelques coups de plaque de couche dans l'épaule, la partie pointue. J'aurais du arrêter à la 20ième cartouche mais c'est pas facile à lâcher ces belles choses. 

C'était le jour des essais : nouvelle hausse sur l'AR15, premiers tirs avec la Furter, à peu près 150 cartouches tirées dans la journée, le super pied quoi, surtout que je dois me contenter de 100 mètres le reste de l'année.

l'HARTMANN est à ta disposition pour entraînement si tu passes tirer dans le secteur et aussi pour le challenge de l'an prochain.

fcrozet a écrit:l'HARTMANN est à ta disposition pour entraînement si tu passes tirer dans le secteur et aussi pour le challenge de l'an prochain.

Toujours aussi royal, merci pour la proposition. De quel diamètre sont les inserts dans le porte guidon ?

là je pars en déplacement 48h00 ( chrono) , je regarde au retour.

puisque vous tenez à ressortir les "riblons"  pour faire du point et bien ....allons  y  !!!!

-un à un , je retrouve les morceaux de MA    HARTMANN  en attendant de la confier à fcrozet   pour un petit toilettage (pas utile pour tirer , ) mais mieux quand même .

-mon propos ne concernant que le tir , je m'étonne de la terminologie   "insert "   alors que nous appelions ces pièces  : "ring"  et donc j'ai démonté celui de ma carabine pour aider le jeune et talentueux tireur ....mon ring est un  " 3.2 "  et j'ai essayé tous ce que j'avais en stock de la période des années folles .!  si mon 3,2 convient , je suis prêt à le confier  à françois .
- Rien ne rentre dans le tunnel de la Hartmann  " hormis le ring d'origine" , et je vous interpelle au sujet de la fabrication de cet accessoire dans les années 1900  sans les machines numériques  ...?  balèzes les ajusteurs  , et les tireurs ne devaient pas posséder  10 rings....quelles prouesses de précision !!!  sans comparer avec les anschutz  qui font tout rikiki ...

place à ma pioche !!   avec des "inserts"














les RINGS

C'est bien le même. Rien qu'à lui tout seul il doit bien peser 100 grammes...

Pour la toilette, tu peux compter sur moi...tu ne vas pas la reconnaître. 

Un très bel article plein de poésie et d'amour.
La belle est craquante et donne bien des envies ...

Surfant entre le nouveau et l'ancien ce récit me confirme que l'on peut éternellement être amoureux des deux.

Un grand merci FCrozet.

Et bon weekend.

Pierre

Celui qui est monté sur l'engin est un joli petit bout de ferraille en "3.5"... de la même facture







Merci Viet pour ton appréciation qui te donne le droit de l'essayer si tu passes par ici 

Merci pour ta proposition, je ne manquerai pas d'y penser au Kazou ...

Au sujet des inserts, j'en ai déjà réalisé en impression 3D.
Ce n'est pas toujours réalisable mais ça vaut le coup d'essayer.

Si tu as un besoin spécifique n'hésites pas à me contacter.

A+

Pierre

C'est le diamètre extérieur qu'il serait intéressant de connaitre pour savoir si on en trouve des neufs qui se montent. Autrement, l'impression 3D, c'est une solution.

j'ai essayé tous les standards , mm des plexi faits maison rien ne rentre

les plexi semblent plus faciles à realiser  !

fcrozet a écrit:Celui qui est monté sur l'engin est un joli petit bout de ferraille en "3.5"... de la même facture

Pour ce genre de pièces, l'impression 3D est évidemment une solution, mais requiert des connaissances et du matériel qui ne sont pas accessibles à tous ici (à la notable exception de Viet qui nous a démontré qu'il maîtrisait le sujet), alors que sur TCAR, nous avons une arme secrète... il suffit de donner les côtes précises de la bête et de dire à Verchères qu'il n'est pas capable de la reproduire...

Même pas cap!

Bonsoir, je pense que j'ai le même insert sur ma Rudolph Hammerli en 8 Lebel. Le diamètre et les oreilles exactement symétriques sont introuvables. J'ai fait un second insert à la lime dans une plaque de tole mais c'est labour intensive, comme disent les anglais, deux ou trois heures de boulot. Je suis aussi modéliste et membre d'un club qui dispose d'une imprimante 3D...Le hic est que je suis infoutu de créer le fichier nécessaire pour piloter l'imprimante. J'ai un pote au club qui sait faire, je pourrai lui demander un coup de main. Le résultat serait un insert en PVC ou similaire. Est ce qu'un insert en plastique aurait une stabilité suffisante? (Thermique notamment).

pas besoin de matériel pour l'impression 3D, il faut juste envoyer son fichier 3D à un imprimeur. C'est ce que je fais avec bonheur.

le plus dur c'est de faire le fichier...