Ressort de magasin de Lebel

Pour l'édification des (très hypothétiques) personnes pouvant être intéressées :

J'ai reçu ma commande de 200 m de "corde à piano" Ø 0.7 mm.
Ces 600 grammes de métal sont tirés d'une bobine de 76.8 kg (soit 25 km de fil, ce qui laisse rêveur), dont le certificat-matière précise :

Fil acier SH
Résistance : 2360 / 2562 N/mm²
Carbone 0.88 %, Manganèse 0.55 %, Silicium 0.17 %,
Soufre 0.012 %, Phosphore 0.01 %, Cuivre 0.015 %

0.9 % de carbone et 240 à 250 hbar de rupture, c'est pas du caramel mou !

Je vais bientôt commencer les essais d'enroulement. Pour travailler sur des longueurs réduites, quelqu'un connaîtrait-il les caractéristiques du ressort du 86-93 R 35 ?
Recoupé d'un ressort de 86-93 je pense, mais combien de spires ?

Bonjour
Bref commentaire, j'espère revenir plus tard sur les ressorts de chargeurs, sujet qui me donne du fil à retordre.
Les cordes à piano Otelo sont mollassonnes par rapport à d'autres très banales de quincaillerie ordinaire; elles  facilitent certes le travail d'enroulement mais manquent de zèle pour les retours de poussée.
Les ressorts de chargeurs - basons nous sur ceux pour Colt 45 ( une douzaine de spires en Ø 12/10 mm) - sont faisables manuellement avec mandrin de forme et pinces pour fignoler l'alignement ( essais satisfaisants). Cela demeure long et délicat, plus que je ne le pensais croyant avoir trouvé une solution commode et qui finalement tourne court.
A suivre sur post séparé ultérieur.

C'est pourtant vraisemblablement faisable ; il y en a assurément qui en font, et c'est pas nouveau.
Donc un dispositif simplement mécanique doit se concevoir. Mais pas forcément si simple que ça ; et surtout pas forcément aisément adaptable à diverses dimensions (or pour nous, la souplesse d'utilisation est primordiale).

A tout hasard j'ai mis de côté les éléments de la machine à ressorts présentée plus haut. Le ressort rectangulaire exige sûrement un mouvement complexe, et un bidule à cames pourrait être adéquat (au minimum, ce serait bien amusant !)
Me trotte dans la tête le croquis d'un dispositif "satellite", pour aléseuse spéciale, ou rectifieuse intérieure ; grosso-modo un truc pour "faire tourner carré"... La nécessité de plier plus fort pour compenser l'élasticité interdit peut-être d'enrouler sur un mandrin de forme, imposant alors de plier "en l'air" entre des doigts commandés mécaniquement...