Springfield 1903 (Remington)
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Le vernis d'étanchéité, ça colle peut-être les amorces ... ou pas. Autrefois j'en mettais sur tous mes lots de réserve, et ça ne posait aucun problème de désamorçage.
De toutes façons, il arrive parfois de casser l'aiguille sur une amorce incompréhensiblement rétive. Mais à priori, sur les outils LEE la tige devrait reculer, sans casser (sinon c'est qu'elle était trop serrée).
Tu n'a d'ailleurs toujours pas précisé la marque et le type de ton JO...
Ma seule expérience en étuis nickelés est assez hors sujet : les seuls que je recharge sont des 300 WSM transformés en 12.7x44R Suédois (c'est pratique pour distinguer 2 charges différentes, l'une en étuis laiton l'autre en nickelés).
Il ne me posent aucun problème particulier, à part que le recuit de collet et la salissure de PN donnent au nickel une bien sale gueule (je suis pas un adepte de la douille "miroir de bordel" tumblerisée à outrance, et je nettoie en les faisant simplement bouillir à l'eau savonneuse).
Quant à l'usure sur le JO... certainement bien moins que les douilles en acier, peut-être même pas plus que les douilles laiton ; en tous cas vu le prix des JO LEE, le coût de l'usure sera vraisemblablement plus faible que les frais de port retour pour tes douilles...
De toutes façons, il arrive parfois de casser l'aiguille sur une amorce incompréhensiblement rétive. Mais à priori, sur les outils LEE la tige devrait reculer, sans casser (sinon c'est qu'elle était trop serrée).
Tu n'a d'ailleurs toujours pas précisé la marque et le type de ton JO...
Ma seule expérience en étuis nickelés est assez hors sujet : les seuls que je recharge sont des 300 WSM transformés en 12.7x44R Suédois (c'est pratique pour distinguer 2 charges différentes, l'une en étuis laiton l'autre en nickelés).
Il ne me posent aucun problème particulier, à part que le recuit de collet et la salissure de PN donnent au nickel une bien sale gueule (je suis pas un adepte de la douille "miroir de bordel" tumblerisée à outrance, et je nettoie en les faisant simplement bouillir à l'eau savonneuse).
Quant à l'usure sur le JO... certainement bien moins que les douilles en acier, peut-être même pas plus que les douilles laiton ; en tous cas vu le prix des JO LEE, le coût de l'usure sera vraisemblablement plus faible que les frais de port retour pour tes douilles...
Re: Springfield 1903 (Remington)
J'ai le JO Lee à 3 outils (2 outils standards + sertisseur).
J'ai désamorcé + recalibrage partiel. Ca va, ça demande pas trop de force en plus. Mais j'ai remarqué que les collets de pas mal d'étuis étaient tordus/pliés, comme si on les avait mit sur la tranche d'une table et plié (voir schéma suivant)
La plupart ce sont bien formés (en passant 2 fois l'outil) mais quelques uns ont eu un arrachement de matière (et pas récupérable en raccourcissant le collet puisque taille de l'étuis déjà limite).
Il faisait quoi avec ses étuis le mec ?!
J'ai désamorcé + recalibrage partiel. Ca va, ça demande pas trop de force en plus. Mais j'ai remarqué que les collets de pas mal d'étuis étaient tordus/pliés, comme si on les avait mit sur la tranche d'une table et plié (voir schéma suivant)
La plupart ce sont bien formés (en passant 2 fois l'outil) mais quelques uns ont eu un arrachement de matière (et pas récupérable en raccourcissant le collet puisque taille de l'étuis déjà limite).
Il faisait quoi avec ses étuis le mec ?!
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Il les tirait dans un semi auto.
Qui marque les étuis à l éjection.
Qui marque les étuis à l éjection.
croquignol- Membre expert
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Oui, il y a beaucoup de pétoires qui esquintent les douilles. Généralement la forme du gnon permet d'identifier l'arme (mais je suis pas bien connaisseur).
T'as jamais vu celles des FASS 57 ? Et pourtant on peut les recharger pas mal de fois, sans même les dé-cabosser...
Tes collet enfoncés, il aurait peut-être fallu d'abord les remettre au rond par l'intérieur, avant de recalibrer.
Arrachement de matière ? Sur toute l'épaisseur du collet, ou juste un écaillage du nickel ? (auquel cas je n'en tiendrais pas trop compte, et polirais simplement les bords de l'écaillage avec du papier 400).
Ayant été tirés dans une autre arme, en théorie il aurait fallu commencer par un recalibrage intégral. Mais effectivement, il est fréquent que les douilles d'une arme rentrent dans une autre ; il est évident que tu as vérifié ça dès le recalibrage de la première douille...
A noter que l'interchangeabilité dans les 2 sens est plus rare, mais qu'elle arrive parfois.
Question JO, vu tes divers problèmes le coffret de 4 outils (avec Collet Die inclus) n'aurait pas été un luxe. Le sertisseur Crimp Die, tu n'auras peut-être même pas l'occasion de t'en servir (on ne sertit plus, de nos jours ; ça fait ringard, paraît-il...).
Question à 100 balles : pourrait-on utiliser le Crimp Die (sertisseur) en guise de Collet Die (recalibreur de collet) ? Ben je dirais qu'avec un peu de boulot, ce ne serait pas forcément impossible (mais tout de même un pis-aller, et n'effectuant pas le désamorçage).
En le laissant utilisable en Crimp Die ? Je crois bien, oui.
T'as jamais vu celles des FASS 57 ? Et pourtant on peut les recharger pas mal de fois, sans même les dé-cabosser...
Tes collet enfoncés, il aurait peut-être fallu d'abord les remettre au rond par l'intérieur, avant de recalibrer.
Arrachement de matière ? Sur toute l'épaisseur du collet, ou juste un écaillage du nickel ? (auquel cas je n'en tiendrais pas trop compte, et polirais simplement les bords de l'écaillage avec du papier 400).
Ayant été tirés dans une autre arme, en théorie il aurait fallu commencer par un recalibrage intégral. Mais effectivement, il est fréquent que les douilles d'une arme rentrent dans une autre ; il est évident que tu as vérifié ça dès le recalibrage de la première douille...
A noter que l'interchangeabilité dans les 2 sens est plus rare, mais qu'elle arrive parfois.
Question JO, vu tes divers problèmes le coffret de 4 outils (avec Collet Die inclus) n'aurait pas été un luxe. Le sertisseur Crimp Die, tu n'auras peut-être même pas l'occasion de t'en servir (on ne sertit plus, de nos jours ; ça fait ringard, paraît-il...).
Question à 100 balles : pourrait-on utiliser le Crimp Die (sertisseur) en guise de Collet Die (recalibreur de collet) ? Ben je dirais qu'avec un peu de boulot, ce ne serait pas forcément impossible (mais tout de même un pis-aller, et n'effectuant pas le désamorçage).
En le laissant utilisable en Crimp Die ? Je crois bien, oui.
Re: Springfield 1903 (Remington)
Je n'ai pas encore rechargé Et effectivement, les étuis ne rentrent pas dans mon arme. Ca m'embête de devoir faire un recalibrage complet, étant donné que ça me raccourcit trop la longueur du corps et crée ce problème d'amorces qui sortent du logement ... En les tirant elles s'allongeront, mais ça prendra quelques tirs (et j'ai 60 étuis Remington tous recalibrés intégralement qui attendent dans leur boites aussi)
Pour le collet, image vaut mieux qu'un long discours :
J'en avait un peu trop fait en disant arrachement de matière (je n'avais pas regardé l'étuis à la lumière du jour), mais il a sacrément morflé (et je ne peux pas le raccourcir d'1 mm, il est déjà à la longueur mini). Mais c'est dû au fait que je l'ai directement passé dans l'outil sans essayer de redresser un minimum le collet, les autres étuis ne sont pas autant détériorés.
Pour le collet, image vaut mieux qu'un long discours :
J'en avait un peu trop fait en disant arrachement de matière (je n'avais pas regardé l'étuis à la lumière du jour), mais il a sacrément morflé (et je ne peux pas le raccourcir d'1 mm, il est déjà à la longueur mini). Mais c'est dû au fait que je l'ai directement passé dans l'outil sans essayer de redresser un minimum le collet, les autres étuis ne sont pas autant détériorés.
Iamgui- Membre confirmé
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rep
à tous et santé
A ce que le vois sur tes étuis ils me font l'effet d'avoir extrait trop vite et tomber par terre,essaye de les retenir en manœuvrant pas trop vite ta culasse.
A ce que le vois sur tes étuis ils me font l'effet d'avoir extrait trop vite et tomber par terre,essaye de les retenir en manœuvrant pas trop vite ta culasse.
labrocante37- Pilier du forum
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Re: Springfield 1903 (Remington)
labrocante37 a écrit: à tous et santé
A ce que le vois sur tes étuis ils me font l'effet d'avoir extrait trop vite et tomber par terre,essaye de les retenir en manœuvrant pas trop vite ta culasse.
Salut !
Il ne sont pas à moi, je les ai achetés tirés une fois (apparemment par une arme semi auto, donc de très grandes chances que ce soit un M1 Garand, à part si la personne a un BAR, ce qui est quand même moins probable)
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Est-ce que, pour limiter la longueur du recalibrage intégral, je pourrais visser l'outil sans qu'il arrive en butée contre le support de douille et laisser un espace ? Très peu, style 1 ou 2 dixième, juste une marge pour avoir un étuis le plus proche possible de ma chambre, puis le fait de tirer fera prendre l'étuis à la bonne taille, c'est juste pour accélérer le processus et moins faire travailler les étuis
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Surtout vers le bas du corps, préparant ainsi la striction préludant à la rupture de culot !Iamgui a écrit:... En les tirant elles s'allongeront ...
Ben, c'est ce qu'on t'as indiqué maintes fois plus haut !Iamgui a écrit:Est-ce que, pour limiter la longueur du recalibrage intégral, je pourrais visser l'outil sans qu'il arrive en butée contre le support de douille et laisser un espace ? ...
La procédure est de commencer sur une seule douille, en laissant délibérément trop d'espace, et de vérifier immédiatement dans l'arme (percuteur démonté, pour mieux sentir l'effort de fermeture). Ça ne devrait pas fermer, alors un nouveau coup de recalibreur avec espace un peu réduit, suivi d'essai ; etc.
Jusqu'à ce que ça ferme de façon très légèrement plus dure qu'à vide, ou exactement aussi aisément qu'à vide ; c'est affaire de religion...
Le problème est que plusieurs petites déformations n'auront pas exactement le même effet que l'opération effectuée d'un coup sur les douilles suivantes ; il faudra donc ajuster un peu.
Et pour le dégrossissement progressif sur la première douille, il faut éviter de multiplier les séquences "expandeur / recalibreur / expandeur" ; donc démonter la tige désamorçeur-expandeur.
Ensuite, le choix entre l'outil "réglé haut" et maintenu par son contre-écrou, et le recalibrage au contact SH / matrice en interposant une rondelle calibrée, c'est aussi affaire de religion...
Mais, émargeant à l'IUT "Méca" depuis quelques mois, ou 1 an et quelques mois, tu devrais avoir les éléments pour te faire une opinion :
- évalues l'effort de recalibrage intégral usuel (poulie au plafond avec corde et poids, action sur le levier via un peson à ressort, comparaison avec l'effort nécessaire pour soulever un seau lesté via une bascule, etc.)
- puis sors tes cours de RDM (résistance des matériaux) et calcules la déformation de la presse sous cet effort (allongement du bâti, tassement en compression du bélier, flexion en cisaillement des axes et goupilles, etc.).
- et vois quelle serait la variation de déformation, si l'effort variait par exemple de plus ou moins 10 %.
Ça te donnera une idée de la variation de longueur d'épaulement entre 2 douilles plus ou moins rétives au recalibrage, si tu effectues ton "recalibrage sur mesures" avec l'outil "réglé haut" et le bélier passant le point mort haut. Ce sera infime sur un Rock-Chucker, mais éventuellement notable sur des modèles moins robustes.
Variation qui serait quasi-nulle en recalibrant en butée sur une cale d'espacement ("rondelle enfilée autour de la douille") entre le SH et le bas de la matrice, quelle que soit la presse...
Re: Springfield 1903 (Remington)
Bonjour,
Je crois que les réponses plus haut sont claires et limpides.
- Tu tires une fois tes munitions neuves ou rechargées dans ton arme. Ainsi elles auront les cotes de la chambre de l'arme dans laquelle elles auront été tirées.
- Tu positionnes ta presse en point mort haut (levier à fond) avec un étui positionné dans le SH.
- Tu vis l'outil de désamorçage (tige de désamorçage déposée) sur ta presse jusqu'à ce que tu puisses ne plus le faire manuellement.
- Tu descends ton levier de presse pour dégager l'étui, tu visses l'outil d'un quart de tour et tu remontes ton levier à fond point mort haut.
- Tu réitères l'opération autant de fois que nécessaire en observant le collet de l'étui jusqu'a ce qu'il commence à être recalibré (une différence de diamètre matérialisé par une trace de resserrement circulaire en naissance de collet (C'est très visible)
- tu continues comme ça jusqu'à ce que cette trace se confonde avec la base du collet naissance de l'épaulement de l'étui.
- Une fois atteint, tu bloques ton contre écrou et l'outil est réglé pour un recalibrage partiel (recalibrage du collet), il est réglé pour la chambre de cette arme et uniquement celle-ci.
- Tu remets ta tige de désamorçage et tu la visses jusqu'a obtenir le désamorçage de l'étui.
Désolé pour les amis plus haut, mais je ne fais que reformuler ce que vous avez déjà expliqué avec vos mots.
Après ne te prend pas trop la tête et ne cherche pas à empapaouter les diptères, si le recalibrage partiel (collet) participe à la précision que peu, il est surtout là pour moins fatiguer les étuis, tu prolongeras la durée de vie de ceux ci avec cette méthode.
Le gros travail sur la précision étant de trouver la bonne formule (type et poids d'ogive, poudre et charge)...le reste étant plus de ressort du travail pour le tir de haute précision.
garde en mémoire que ta crapanelle a été conçue pour tenir la minute de bipède à 200m.
Le travail sur la précision s'effectue dans un premier temps sur le resserrement du H+L avec une munition qui ne fatiguera pas ton arme et ton épaule t'en diras merci au fil des séances de tir.
L'utilisation d'un Chrono te permettra de te conforter dans le choix de ta charge si tu cherches à allonger la distance.
Pour ma part je ne cherche pas plus loin que le 200m en visée ouverte.
Le travail sur la bonne formulation est déjà un gros travail en soi qui nécessite un investissement non négligeable en type de poudre et choix d'ogives, la mise au point par la méthode de l'escalier est assez consommatrice d'énergie et de matière première.
Les seances d'approches de formulation s'enchainant avec des moments d'espoir, de satisafaction mais aussi et très souvent de découragement. Mais que c'est bon lorsque tu trouves LA formule propre à ton arme.
Après en matière de groupement ne pas négliger l'aptitude du tireur et dans ce domaine je suis très loin d'atteindre celle de certains de mes camarades...je reste très humble en la matière
De mon coté j'avoue avec le temps avoir une certaine lassitude de l'arme après avoir trouver la bonne formulation que je transmets au futur acquéreur lorsque je passe la main.
Je crois que les réponses plus haut sont claires et limpides.
- Tu tires une fois tes munitions neuves ou rechargées dans ton arme. Ainsi elles auront les cotes de la chambre de l'arme dans laquelle elles auront été tirées.
- Tu positionnes ta presse en point mort haut (levier à fond) avec un étui positionné dans le SH.
- Tu vis l'outil de désamorçage (tige de désamorçage déposée) sur ta presse jusqu'à ce que tu puisses ne plus le faire manuellement.
- Tu descends ton levier de presse pour dégager l'étui, tu visses l'outil d'un quart de tour et tu remontes ton levier à fond point mort haut.
- Tu réitères l'opération autant de fois que nécessaire en observant le collet de l'étui jusqu'a ce qu'il commence à être recalibré (une différence de diamètre matérialisé par une trace de resserrement circulaire en naissance de collet (C'est très visible)
- tu continues comme ça jusqu'à ce que cette trace se confonde avec la base du collet naissance de l'épaulement de l'étui.
- Une fois atteint, tu bloques ton contre écrou et l'outil est réglé pour un recalibrage partiel (recalibrage du collet), il est réglé pour la chambre de cette arme et uniquement celle-ci.
- Tu remets ta tige de désamorçage et tu la visses jusqu'a obtenir le désamorçage de l'étui.
Désolé pour les amis plus haut, mais je ne fais que reformuler ce que vous avez déjà expliqué avec vos mots.
Après ne te prend pas trop la tête et ne cherche pas à empapaouter les diptères, si le recalibrage partiel (collet) participe à la précision que peu, il est surtout là pour moins fatiguer les étuis, tu prolongeras la durée de vie de ceux ci avec cette méthode.
Le gros travail sur la précision étant de trouver la bonne formule (type et poids d'ogive, poudre et charge)...le reste étant plus de ressort du travail pour le tir de haute précision.
garde en mémoire que ta crapanelle a été conçue pour tenir la minute de bipède à 200m.
Le travail sur la précision s'effectue dans un premier temps sur le resserrement du H+L avec une munition qui ne fatiguera pas ton arme et ton épaule t'en diras merci au fil des séances de tir.
L'utilisation d'un Chrono te permettra de te conforter dans le choix de ta charge si tu cherches à allonger la distance.
Pour ma part je ne cherche pas plus loin que le 200m en visée ouverte.
Le travail sur la bonne formulation est déjà un gros travail en soi qui nécessite un investissement non négligeable en type de poudre et choix d'ogives, la mise au point par la méthode de l'escalier est assez consommatrice d'énergie et de matière première.
Les seances d'approches de formulation s'enchainant avec des moments d'espoir, de satisafaction mais aussi et très souvent de découragement. Mais que c'est bon lorsque tu trouves LA formule propre à ton arme.
Après en matière de groupement ne pas négliger l'aptitude du tireur et dans ce domaine je suis très loin d'atteindre celle de certains de mes camarades...je reste très humble en la matière
De mon coté j'avoue avec le temps avoir une certaine lassitude de l'arme après avoir trouver la bonne formulation que je transmets au futur acquéreur lorsque je passe la main.
ithaca- Pilier du forum
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Merci pour les conseils
Je vous tiens au courant sur ce que ça donne
Je vous tiens au courant sur ce que ça donne
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Oui, on a dit et répété de diverses façons tout ce qui a trait à la douille ; y-a pu qu'à (sans saloper toutes les douilles d'un coup, cette fois).
Pour la poudre, la balle ... et le tireur, c'est plus difficile.
Car l'optimal n'est pas quantifiable par le calcul.
Pour la poudre, la balle ... et le tireur, c'est plus difficile.
Car l'optimal n'est pas quantifiable par le calcul.
Re: Springfield 1903 (Remington)
Je viens de d'appliquer la méthode que vous m'aviez donnés.
J'ai dû visser l'outil jusqu'à être en butée avec le support d'étuis pour que la douille rentre dans le fusil.
Au final j'ai appliqué la bonne vieille méthode de mettre l'outil en butée contre le support en pmh et de visser d'un quart de tour. J'ai ensuite recalibré 10 étuis et les ai tous essayés dans mon fusil. 7 passent en forçant très légèrement (c'est ce qui est recherché non ?), 2 passent en forçant sur la fermeture (il faut assez forcer, pas comme un âne, mais on ne le ferme pas en appuyant avec un seul doigt quoi), et un étuis ne rentre absolument pas, malgré l'avoir repassé dans le recalibreur en insistant bien en pmh.
Je met ça sur le dos du nickel qui est plus dur que le laiton (parce que tout les étuis laiton que j'ai recalibré de la même manière ont eu la longueur L2 sacrément raccourcie).
Je vais recharger 5 étuis de ceux qui passent sans problème pour voir ce que ça donne, mais que faire des 2 qui passent en forçant ? Je peux les utiliser ? Ou alors poubelle ?
J'ai dû visser l'outil jusqu'à être en butée avec le support d'étuis pour que la douille rentre dans le fusil.
Au final j'ai appliqué la bonne vieille méthode de mettre l'outil en butée contre le support en pmh et de visser d'un quart de tour. J'ai ensuite recalibré 10 étuis et les ai tous essayés dans mon fusil. 7 passent en forçant très légèrement (c'est ce qui est recherché non ?), 2 passent en forçant sur la fermeture (il faut assez forcer, pas comme un âne, mais on ne le ferme pas en appuyant avec un seul doigt quoi), et un étuis ne rentre absolument pas, malgré l'avoir repassé dans le recalibreur en insistant bien en pmh.
Je met ça sur le dos du nickel qui est plus dur que le laiton (parce que tout les étuis laiton que j'ai recalibré de la même manière ont eu la longueur L2 sacrément raccourcie).
Je vais recharger 5 étuis de ceux qui passent sans problème pour voir ce que ça donne, mais que faire des 2 qui passent en forçant ? Je peux les utiliser ? Ou alors poubelle ?
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Je n'arrive pas à comprendre que des étuis recalibrés intégralement ne rentrent pas dans une chambre
Le recalibrage intégral remet l'étui aux cotes mini, non ?
Tu as un 1903 de bench-rest ?
Le recalibrage intégral remet l'étui aux cotes mini, non ?
Tu as un 1903 de bench-rest ?
Pocomas- Administrateur
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Ecoute, je ne sais absolument pas la cause. Quand je recalibre intégralement des étuis laiton, ils sont trop courts, alors que ceux nickelés rentrent tout juste
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
J'ai moi-même un peu de mal à comprendre...
Mais comme dit plus haut, mon expérience des douilles nickelées se limite à quelques bidouilles sans épaulement... Sur lesquelles je n'ai pas constaté de différences dimensionnelles au recalibrage, entre nickelées et normales.
A savoir si ton nickel ne masquerait pas un laiton très écroui ? Peut-être essayer de recuire les collets et épaulements, en commençant par 2 ou 3 (p.ex. celles qui ne rentrent pas) : chauffage à la flamme jusqu'au rouge sombre naissant (en lumière ambiante "incandescence" et faible), et plongée immédiate dans l'eau (pour stopper le ramollissement du corps de douille).
Mais je me demande tout de même si ces problèmes ne viendraient pas de collets portant encore des vestiges du cabossage originel. Ou d'un manque de lubrification, poussant à l'extrême l'élasticité de la presse. Il faudrait noircir épaulements et collets à la flamme d'une bougie, sur diverses douilles, pour voir exactement où ça coince.
A tout hasard, as-tu vu les messages à la suite de :
https://www.tircollection.com/t29561p25-recharger-du-7-5x55-suisse#441048
Mais comme dit plus haut, mon expérience des douilles nickelées se limite à quelques bidouilles sans épaulement... Sur lesquelles je n'ai pas constaté de différences dimensionnelles au recalibrage, entre nickelées et normales.
A savoir si ton nickel ne masquerait pas un laiton très écroui ? Peut-être essayer de recuire les collets et épaulements, en commençant par 2 ou 3 (p.ex. celles qui ne rentrent pas) : chauffage à la flamme jusqu'au rouge sombre naissant (en lumière ambiante "incandescence" et faible), et plongée immédiate dans l'eau (pour stopper le ramollissement du corps de douille).
Mais je me demande tout de même si ces problèmes ne viendraient pas de collets portant encore des vestiges du cabossage originel. Ou d'un manque de lubrification, poussant à l'extrême l'élasticité de la presse. Il faudrait noircir épaulements et collets à la flamme d'une bougie, sur diverses douilles, pour voir exactement où ça coince.
A tout hasard, as-tu vu les messages à la suite de :
https://www.tircollection.com/t29561p25-recharger-du-7-5x55-suisse#441048
Re: Springfield 1903 (Remington)
Verchère , le Saint-Bernard des rechargeurs en détresse ...
Quelle foi ! Quelle abnégation !
Je propose ici même un sondage laïc et républicain : " Faut-il déposer un dossier au Vatican pour sa béatification , pour vertus naturelles voire héroïques ? "
Pour la Sainteté il peut attendre un peu .
Quelle foi ! Quelle abnégation !
Je propose ici même un sondage laïc et républicain : " Faut-il déposer un dossier au Vatican pour sa béatification , pour vertus naturelles voire héroïques ? "
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deGuers- Pilier du forum
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Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Springfield 1903 (Remington)
Verchère a écrit:J'ai moi-même un peu de mal à comprendre...
Mais comme dit plus haut, mon expérience des douilles nickelées se limite à quelques bidouilles sans épaulement... Sur lesquelles je n'ai pas constaté de différences dimensionnelles au recalibrage, entre nickelées et normales.
A savoir si ton nickel ne masquerait pas un laiton très écroui ? Peut-être essayer de recuire les collets et épaulements, en commençant par 2 ou 3 (p.ex. celles qui ne rentrent pas) : chauffage à la flamme jusqu'au rouge sombre naissant (en lumière ambiante "incandescence" et faible), et plongée immédiate dans l'eau (pour stopper le ramollissement du corps de douille).
Mais je me demande tout de même si ces problèmes ne viendraient pas de collets portant encore des vestiges du cabossage originel. Ou d'un manque de lubrification, poussant à l'extrême l'élasticité de la presse. Il faudrait noircir épaulements et collets à la flamme d'une bougie, sur diverses douilles, pour voir exactement où ça coince.
A tout hasard, as-tu vu les messages à la suite de :
https://www.tircollection.com/t29561p25-recharger-du-7-5x55-suisse#441048
Je vais essayer de recuire le collet et épaulement, mais étant donné qu'on parle de nickel, sa température de fusion est environ 500°C plus haut, comment savoir à quel moment le laiton en dessous atteint la température adéquat ?
C'est de cette méthode que vous parlez ? --> https://www.youtube.com/watch?v=5EQ9Y87JnwY
Je n'ai pas de chalumeaux mais une gazinière, je vais essayer comme ça.
J'ai aussi vu qu'il y avait une méthode sans trempe mais avec un refroidissement lent à l'air, est-ce bien nécessaire ? (http://corsicatirlibre.activebb.net/t3222-recuit-des-collets-d-etuis)
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
http://www.varmintal.net/arelo.htm#Nickel_Brass
Lisez les paragraphes "FORGET NICKEL-PLATED BRASS..." et "MORE ABOUT NICKEL PLATING....", apparemment il déconseille très fortement les étuis nickelés, pour la santé des outils, mais aussi le dépôt de cuivre dans le canon, car il compare les collets en nickel à du "papier abrasif".
"Note that if you anneal your nickel plated necks, you are hardening the nickel plating. It can be harder than many alloyed steels before you anneal and can increase is hardness as much as 2 fold by precipitation hardening. I sure wouldn't want those tiny little hard pieces inside the neck getting embedded in the bullet's copper surface and then fire lapping my nice shiny barrel."
Alors est-ce finalement bien de recuire les collets nickelés ?.... Je ne pense pas que ça vaille le coup de risquer la vie de mon canon juste pour économiser quelques € sur des étuis.
Pour le prix que je les ai payés, je vais simplement tous les recalibrer intégralement puis essayer les étuis dans mon fusil. Ceux qui ne passent pas vont à la poubelle, ceux qui passent seront rechargés (pour l'instant j'ai un taux de 30% de rebut, donc potentiellement 70 étuis sur 100 seront bons)
Lisez les paragraphes "FORGET NICKEL-PLATED BRASS..." et "MORE ABOUT NICKEL PLATING....", apparemment il déconseille très fortement les étuis nickelés, pour la santé des outils, mais aussi le dépôt de cuivre dans le canon, car il compare les collets en nickel à du "papier abrasif".
"Note that if you anneal your nickel plated necks, you are hardening the nickel plating. It can be harder than many alloyed steels before you anneal and can increase is hardness as much as 2 fold by precipitation hardening. I sure wouldn't want those tiny little hard pieces inside the neck getting embedded in the bullet's copper surface and then fire lapping my nice shiny barrel."
Alors est-ce finalement bien de recuire les collets nickelés ?.... Je ne pense pas que ça vaille le coup de risquer la vie de mon canon juste pour économiser quelques € sur des étuis.
Pour le prix que je les ai payés, je vais simplement tous les recalibrer intégralement puis essayer les étuis dans mon fusil. Ceux qui ne passent pas vont à la poubelle, ceux qui passent seront rechargés (pour l'instant j'ai un taux de 30% de rebut, donc potentiellement 70 étuis sur 100 seront bons)
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Effectivement, ce n'est pas très engageant ! Et avant de se lancer dans ces opérations de recuit, qui nécessitent pas mal de recherches et de savoir-faire, un "vrai" recalibrage total des étuis, en réglant l'outil de manière à assurer un contact ferme du shell holder sur la base de l'outil avant d'atteindre le PMH (voir les excellentes explications pus haut) me semble la première opération à tester.
S'agissant d'étuis visiblement tirés dans un semi-auto, la nécessité d'un recalibrage complet de chez complet n'est pas surprenante avant de les faire passer dans une autre arme.
S'agissant d'étuis visiblement tirés dans un semi-auto, la nécessité d'un recalibrage complet de chez complet n'est pas surprenante avant de les faire passer dans une autre arme.
Dirty Larry- Pilier du forum
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Iamgui a écrit:http://www.varmintal.net/arelo.htm#Nickel_Brass
Lisez les paragraphes "FORGET NICKEL-PLATED BRASS..." et "MORE ABOUT NICKEL PLATING....", apparemment il déconseille très fortement les étuis nickelés, pour la santé des outils, mais aussi le dépôt de cuivre dans le canon, car il compare les collets en nickel à du "papier abrasif".
"Note that if you anneal your nickel plated necks, you are hardening the nickel plating. It can be harder than many alloyed steels before you anneal and can increase is hardness as much as 2 fold by precipitation hardening. I sure wouldn't want those tiny little hard pieces inside the neck getting embedded in the bullet's copper surface and then fire lapping my nice shiny barrel."
Alors est-ce finalement bien de recuire les collets nickelés ?.... Je ne pense pas que ça vaille le coup de risquer la vie de mon canon juste pour économiser quelques € sur des étuis.
Pour le prix que je les ai payés, je vais simplement tous les recalibrer intégralement puis essayer les étuis dans mon fusil. Ceux qui ne passent pas vont à la poubelle, ceux qui passent seront rechargés (pour l'instant j'ai un taux de 30% de rebut, donc potentiellement 70 étuis sur 100 seront bons)
PFFFFFF
J'utilise des étuis nickelés qui viennent de partout (donations essentiellement de personnes qui arrêtent le tir merci à eux) et depuis que je les utilise et je n'ai encore ravagé aucune de mes armes aussi vieille soit elle ! J'ai toujours fait un recalibrage intégral à réception sans problème particulier et ca rentre boudiou.
Les ricains écrivent ca pour que tu leur achète leurs cartouches manufacturées... (et pour que tu me fasses cadeau de tes étuis qui ne valent rien)
double
MikeDundee- Pilier du forum
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Re: Springfield 1903 (Remington)
MikeDundee a écrit:
Les ricains écrivent ca pour que tu leur achète leurs cartouches manufacturées... (et pour que tu me fasses cadeau de tes étuis qui ne valent rien)
double
Evidemment, la théorie du complot, tout ça tout ça ... :P
Les étuis nickelés peuvent endommager ton canon si tu les recuis, d'après ce qui est dit.
Même en ayant très bien ébavuré l'intérieur et l'extérieur du collet, ça me fait pleins de copeaux du blindage (le 'ricain avait raison, le nickel c'est du papier abrasif !) :
Le résultat final est plutôt joli. J'ai par contre remarqué que les amorces sont rentrées très facilement comparé à des étuis laiton, je n'ai même pas eu à forcer ni rien.
Iamgui- Membre confirmé
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Date d'inscription : 13/09/2016
Re: Springfield 1903 (Remington)
le collet a peut-être besoin d'être un peu évasé pour éviter ces copeaux
Pocomas- Administrateur
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Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Springfield 1903 (Remington)
Une amorce qui va à poste sans forcer , ça sent mauvais : retour de gaz avec extraction lors du tir de ladite amorce , parfois sourcils cramés . Méfiance .
Étuis à poubelliser d'urgence .
Étuis à poubelliser d'urgence .
deGuers- Pilier du forum
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Age : 71
Localisation : sous les tropiques ...
Date d'inscription : 23/12/2010
Re: Springfield 1903 (Remington)
Mouais, y-a peut-être tout de même un peu de l'esprit tant décrié des "réseaux"... Car c'est pour un étudiant d'IUT Mécanique (par où je suis passé il y a bien longtemps) ; s'il était à HEC ou à l'ENA, ce serait peut-être pas pareil !deGuers a écrit:Verchère , le Saint-Bernard des rechargeurs en détresse ...
J'ai parlé de recuire, pas de faire fondre ! Le nickel à 500° émet la même couleur que le laiton à 500°, ou le plomb, et sans doute même la viande humaine... 500° étant d'ailleurs le début de l'émission lumineuse, en dessous ça reste sombre.Iamgui a écrit:... mais étant donné qu'on parle de nickel, sa température de fusion est environ 500°C plus haut, comment savoir à quel moment le laiton en dessous atteint la température adéquat ? ...
Le chalumeau acétylène est plutôt déconseillé : à peine les 500° atteints ça arrive à 900° et ça bouillonne ! Mais le brûleur de la cuisinière à gaz étale sa flamme sur une largeur trop grande : difficile d'effectuer une chauffe locale, et difficile de pas se cramer les doigts. Ce qui va bien c'est un bec Bunsen ou une torche à butane ou propane (genre Soudogaz ou "brûle-cochon"). La vieille lampe à souder à vapeurs d'essence va très bien aussi, mais elle est un peu longue à allumer (et plutôt dangereuse si on ne sait pas s'en servir).
Les vidéos YouTube ? En montagne l'ADSL passe mal, alors on fait les choses plutôt que de les regarder en vidéo ; c'est bien plus rapide !
En laiton monophasé (au dessous de 35 à 36% de zinc), le refroidissement à l'eau donne le même résultat que le refroidissement à l'air. Sauf que comme ça refroidit plus vite, ça dure moins longtemps...
La température de 500° n'est pas si impérative, mais en dessous de 500° il est impossible d'apprécier exactement la température, et à 450° un recuit de 5 secondes est très irrégulier (selon origine des douilles). Par contre on peut dépasser légèrement 500°, mais si on monte au rouge vif le laiton devient trop mou. Tout ça c'est de notoriété publique, mais j'ai confirmé par des essais perso (recuit par immersion des collets dans le plomb fondu avec affichage de la T° par thermocouple). En chauffant sur la forge, car pour monter un bain de fusion à 500° sur la cuisinière à gaz (p.ex. pour fondre du zamak), au propane c'est déjà difficile, au butane c'est un défi, alors au gaz naturel...
En laiton biphasé par contre (au dessus de 36% de zinc), le refroidissement à l'eau paraît agir sur la phase "beta" car le métal est légèrement plus dur qu'après un refroidissement lent, quoique tout de même beaucoup moins dur qu'à l'état écroui. Ceci vérifié par des tests perso, sur du laiton de décolletage CuZn39Pb3, en comparant la dureté Brinnell (norme "cuivreux" : bille Ø 10 mm, 500 kg pendant 30 secondes) d'échantillons à l'état "normalisé", "recuit refroidi à l'eau" et "recuit refroidi dans la cendre de bois".
Mais on se demande qui serait assez c.. pour essayer de fabriquer des douilles embouties en laiton au dessus de 36% de zinc ! D'ailleurs il n'y arriverait pas (en décolletage, oui ; mais ça fait des douilles fragiles). Pour l'emboutissage 33% paraît la limite (douilles allemandes "S67").
L'effet de la trempe sur le nickel, effectivement je ne l'ai pas testé spécifiquement.
Mais ce durcissement au recuit, j'ai tout de même un doute. Car pour transformer en 12.7 Suédois mes douilles de 270 et 300 WSM il m'a fallu évaser l'épaulement jusqu'à le redresser complètement, pour accueillir une balle de presque 13.0 mm ; ceci après recuit, et les douilles nickelées n'ont pas eu plus de casse que les normales (c'est à dire aucune casse). Les matrices n'étant pas destinées à produire beaucoup de douilles elles étaient en XC38 non trempé, qui n'est pas bien dur ; et après quelques dizaines de passages elles ne sont même pas griffées.
Cependant, si le nickelage est beau quand il est neuf, il vieillit très mal, esthétiquement parlant ; et après recuit c'est franchement moche !
Quant à faire du copeau sur les balles, quand ça arrive chez moi, même sur du plomb, je considère que c'est ma faute, pas celle des douilles... D'ailleurs, les douilles nickelées que j'ai eu à travailler ne l'étaient qu'extérieurement ; dedans c'était pas flagrant.
On se demande aussi, puisque le nickel serait si dur, pourquoi on l'a testé en plaquage de balles chemisées. Au fait les balles de GP 11, leur chemise en acier, elle est plaquée avec quoi ?
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