Springfield 1903 (Remington)
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Re: Springfield 1903 (Remington)
J'ai nettoyé 29 étuis en les laissant dans cette solution :
1 litre d'eau
225 ml de vinaigre blanc
1 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à soupe de liquide vaiselle
J'ai divisé les portions par deux car c'était largement suffisant pour 29 douilles.
Je les ai laissé 45 minutes en les remuant de temps en temps (je ne l'ai fait qu'à partir de 20 minutes car j'avais oublié de le faire avant). Après ça, je bien rincé à l'eau tiède du robinet puis laissé 45 minutes au four à 60°C, 30 minutes couchées puis 15 minutes à la verticale (car après 30 minutes, j'ai inspecté le fond et il me semblait encore humide).
Le résultat me parait ... étrange. En comparant les étuis nettoyés avec des étuis non tirés, ces derniers sont plus brillants, tan dis que les nettoyés sont plus "blancs" et on peut y voir des traces dessus (on le voit bien sur la 4ème douille en partant de la droite sur l'image).
A noter que je n'ai pas enlevé les amorces avant de nettoyer (faute de ne pas encore avoir reçu la presse)
1 litre d'eau
225 ml de vinaigre blanc
1 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à soupe de liquide vaiselle
J'ai divisé les portions par deux car c'était largement suffisant pour 29 douilles.
Je les ai laissé 45 minutes en les remuant de temps en temps (je ne l'ai fait qu'à partir de 20 minutes car j'avais oublié de le faire avant). Après ça, je bien rincé à l'eau tiède du robinet puis laissé 45 minutes au four à 60°C, 30 minutes couchées puis 15 minutes à la verticale (car après 30 minutes, j'ai inspecté le fond et il me semblait encore humide).
Le résultat me parait ... étrange. En comparant les étuis nettoyés avec des étuis non tirés, ces derniers sont plus brillants, tan dis que les nettoyés sont plus "blancs" et on peut y voir des traces dessus (on le voit bien sur la 4ème douille en partant de la droite sur l'image).
A noter que je n'ai pas enlevé les amorces avant de nettoyer (faute de ne pas encore avoir reçu la presse)
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
A) Nettoyer sans enlever les amorces ça ne sert pas à grand chose, car il faut recommencer après les avoir ôtées.
En effet, le nettoyage des douilles n'est qu'une opération cosmétique généralement superflue, SAUF pour les logements d'amorce (et dans une bien moindre mesure, l'intérieur des douilles).
Et avec des douilles tirées PSF + amorces non corrosives, si elles sont stockées au sec on peut attendre des jours avant de les nettoyer (des triples centaines de jours, même). Tirées PN, amorces corrosives ou stockage dans une cave humide, c'est pas pareil...
B) Liquide vaisselle c'est un nettoyage - dégraissage, vinaigre salé c'est un décapage acide. Pas du tout le même principe, ni le même but ; donc faire les deux simultanément c'est pas forcément heureux ! Et ça peut produire des effets croisés indésirables...
Pour ma part, le détergent c'est à chaud, mais le vinaigre à froid. Le rinçage après détergent n'est pas si important que ça (sauf que mal rincées, selon le détergent les douilles peuvent joliment bleuir au four) ; par contre après le vinaigre je rince à froid, puis à chaud, puis je passe dans un bain d'arrêt (carbonate de soude), puis re-rinçages (procédure lourde, mais je réserve le vinaigre aux douilles tellement oxydées qu'on se demande si elles sont réutilisables).
Le polissage c'est un troisième genre d'opération, avec encore un résultat différent.
Faut savoir ce qu'on veut ; et surtout pourquoi on le veut...
C) Si après des dizaines de minutes au four tiède les douilles ne paraissent pas totalement sèches, il suffit de les laisser dans le four éteint, porte presque fermée. Le lendemain matin, elles y seront, sèches ! On peut aussi monter à peine au dessus de 100°, mais peut-être pas plus de 20 ou 30 mn ; en tous cas faut pas les oublier toute la nuit ! Il est plus économique de faire moins chaud plus longtemps (l'hiver, en les posant sur un radiateur ça va aussi).
Et bien sûr, positionnées verticalement pour qu'elles s'égouttent (amorces en haut, ça m'a paru mieux). Alignées, plantées sur une plaque à clous ; elles penchent un peu, mais c'est pas gênant.
D) C'est pas si urgent, la fin du séchage !
Sauf si on n'a que 5 douilles, à recharger immédiatement parce-que que les indiens tournent au galop autour de la ferme ; mais alors on recharge sans laver les douilles ! Ni même brosser les logements d'amorce.
En effet, le nettoyage des douilles n'est qu'une opération cosmétique généralement superflue, SAUF pour les logements d'amorce (et dans une bien moindre mesure, l'intérieur des douilles).
Et avec des douilles tirées PSF + amorces non corrosives, si elles sont stockées au sec on peut attendre des jours avant de les nettoyer (des triples centaines de jours, même). Tirées PN, amorces corrosives ou stockage dans une cave humide, c'est pas pareil...
B) Liquide vaisselle c'est un nettoyage - dégraissage, vinaigre salé c'est un décapage acide. Pas du tout le même principe, ni le même but ; donc faire les deux simultanément c'est pas forcément heureux ! Et ça peut produire des effets croisés indésirables...
Pour ma part, le détergent c'est à chaud, mais le vinaigre à froid. Le rinçage après détergent n'est pas si important que ça (sauf que mal rincées, selon le détergent les douilles peuvent joliment bleuir au four) ; par contre après le vinaigre je rince à froid, puis à chaud, puis je passe dans un bain d'arrêt (carbonate de soude), puis re-rinçages (procédure lourde, mais je réserve le vinaigre aux douilles tellement oxydées qu'on se demande si elles sont réutilisables).
Le polissage c'est un troisième genre d'opération, avec encore un résultat différent.
Faut savoir ce qu'on veut ; et surtout pourquoi on le veut...
C) Si après des dizaines de minutes au four tiède les douilles ne paraissent pas totalement sèches, il suffit de les laisser dans le four éteint, porte presque fermée. Le lendemain matin, elles y seront, sèches ! On peut aussi monter à peine au dessus de 100°, mais peut-être pas plus de 20 ou 30 mn ; en tous cas faut pas les oublier toute la nuit ! Il est plus économique de faire moins chaud plus longtemps (l'hiver, en les posant sur un radiateur ça va aussi).
Et bien sûr, positionnées verticalement pour qu'elles s'égouttent (amorces en haut, ça m'a paru mieux). Alignées, plantées sur une plaque à clous ; elles penchent un peu, mais c'est pas gênant.
D) C'est pas si urgent, la fin du séchage !
Sauf si on n'a que 5 douilles, à recharger immédiatement parce-que que les indiens tournent au galop autour de la ferme ; mais alors on recharge sans laver les douilles ! Ni même brosser les logements d'amorce.
Re: Springfield 1903 (Remington)
C'est bien ce qu'il m'avait semblé...Iamgui a écrit:DUT Génie Mécanique et Productique, et très certainement école d'ingé l'année prochaine
Quand j'étais en première année d'IUT je n'avais pas non plus trop de fonds à consacrer au tir : achat d'un JO Lyman en 8x57 JRS (LEE n'existait pas encore, du moins pas chez nous), et pas grand chose de plus.
| J'avais donc dessiné une presse de rechargement simplifiée, en prenant les avis d'un prof d'atelier pour qu'elle se décompose en éléments réalisables discrètement sur les machines d'usage courant. Le bâti en U n'est pas plié mais constitué de 3 bandes soudées à l'arc, car je n'avais pas accès à la plieuse nécessaire pour l'épaisseur et la précision requises. Le logement du shell-holder sur la tête du bélier, c'est tout de même le prof qui l'a fraisé ; le reste, y compris le taraudage, s'est fait durant les TP (juste que moi, je n'usinais pas les mêmes pièces que les autres). Les 3 bagues devaient simplement être fixées par 3 vis chacune, mais bien sûr il a immédiatement fallu souder celle du dessus car les efforts du recalibrage intégral étaient trop élevés. Difficile d'obtenir un alignement parfait après soudure, mais en définitive les défauts ne dépassent pas ceux d'une presse "un peu légère" ayant bien servi. Les ébrasements latéraux diminuent la rigidité mais ils sont ultérieurs, lorsque j'ai eu une vraie presse et que celle-ci ne servait plus qu'à des travaux légers, comme expandeur ou siégeur (auparavant, il n'y avait pas beaucoup de place pour passer les doigts). Depuis longtemps elle est "en réserve" au fond d'un atelier (y-a bien 15 ans qu'elle n'a pas servi). J'ai aussi pu fabriquer les éléments métalliques d'un banc à rayer principalement construit en bois (assemblé à la maison), les outils de rayage et le forage d'un canon en bronze (format mousqueton des années 1860), pour lequel un prof m'a expliqué la technique et taillé une "mèche à canon" dans une barre de STUB. Côté rayage, la lecture assidue de Cibles depuis quelques années m'en avait appris presque assez ; résultat plutôt imparfait mais très instructif (ce tube à 3 rayures et pas progressif serait certainement tirable, mais j'ai jamais osé essayer). Par contre, le barillet qui manquait sur mon revolver 1874 ... y-a pas eu moyen ! J'ai pourtant beaucoup insisté, auprès de tous les profs d'atelier... |
Pour le raccourcisseur d'étuis LEE (le modèle manuel), il est difficile de fabriquer la fraise polyvalente et le support d'étuis avec 3 fois rien. Mais la tige spécifique-calibre, c'est peu de choses ! Le support d'étuis lui-même, est systématiquement livré avec chaque tige ; ceux qui ont acheté l'outil pour plusieurs calibres ont donc du rab en supports n° 2 (30-06 entre autres - et ils sont nombreux )...
Si on dispose d'un minimum de culture technique, l'achat se résume donc à des éléments de toutes façons vendus séparément : la fraise et le support d'étuis universel. Après on se débrouille (exemple illustré sur demande).
Le tumbler, qu'il soit sec ou humide, est encore plus accessible sans la moindre dépense : on trouve aisément des imprimantes HP séries 6xx à 9xx mises au rancart. Là dedans il y a presque tout le nécessaire pour un petit tumbler (pas mal d'autres modèles aussi, mais je n'ai pas les refs en tête) ; le reste se trouve en récup (chutes de bois pour le bâti, boite de conserve à couvercle clipsé, etc.). Au besoin je pourrais donner un peu plus de détails...
Re: Springfield 1903 (Remington)
Iamgui a écrit:J'ai nettoyé 29 étuis en les laissant dans cette solution :
1 litre d'eau
225 ml de vinaigre blanc
1 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à soupe de liquide vaisselle
J'ai divisé les portions par deux car c'était largement suffisant pour 29 douilles.
Je les ai laissé 45 minutes en les remuant de temps en temps (je ne l'ai fait qu'à partir de 20 minutes car j'avais oublié de le faire avant). Après ça, je bien rincé à l'eau tiède du robinet puis laissé 45 minutes au four à 60°C, 30 minutes couchées puis 15 minutes à la verticale (car après 30 minutes, j'ai inspecté le fond et il me semblait encore humide).
Le résultat me parait ... étrange. En comparant les étuis nettoyés avec des étuis non tirés, ces derniers sont plus brillants, tandis que les nettoyés sont plus "blancs" et on peut y voir des traces dessus (on le voit bien sur la 4ème douille en partant de la droite sur l'image).
A noter que je n'ai pas enlevé les amorces avant de nettoyer (faute de ne pas encore avoir reçu la presse)
Le résultat est pas mal...
Le logement d'amorce tu pourras toujours le nettoyer avec un "Primer Pocket Reamer", ou encore "réaléseur de logement d'amorce", parce qu'il y a de fortes chance pour que ton logement d'amorces "militaires" comporte un petit épaulement qui va te poser un problème au réamorçage "civil"... C'est souvent le problème avec les étuis militaires réutilisés la première fois
Bravo !
Tu commences bien...
PennKoed- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Dernier groupement de la journée avec des munitions Remington en 180gr :
Les deux impacts les plus éloignés sont à 9,5 cm de centre à centre
Les deux impacts les plus éloignés sont à 9,5 cm de centre à centre
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Et Verchère, bravo pour ta petite presse Mais tu devais aussi avoir quelques connaissances en rechargement à l'époque aussi.
Par contre aujourd'hui je doute que les profs laissent les élèves se servir des machines pour des projets perso (y'a moyen de faire ami ami avec certains je pense), mais ça serait sympa de faire tous les modèles en CAO puis lancer le programme sur une machine à commande numérique et avoir les pièces qui sortent avec de faibles écarts de tolérances. Le parc machine de mon IUT (Toulouse) se renouvelle bien, on a même une découpe laser, des plieuse derniers modèles, ... Du bon matos
Par contre aujourd'hui je doute que les profs laissent les élèves se servir des machines pour des projets perso (y'a moyen de faire ami ami avec certains je pense), mais ça serait sympa de faire tous les modèles en CAO puis lancer le programme sur une machine à commande numérique et avoir les pièces qui sortent avec de faibles écarts de tolérances. Le parc machine de mon IUT (Toulouse) se renouvelle bien, on a même une découpe laser, des plieuse derniers modèles, ... Du bon matos
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Pour la pratique, je n'avais rechargé que mes Colt Navy 36 et Kentucky silex (kit Macris), par la bouche donc. Certes, quelques 8-92 Paris-Sport ... au maillet !Iamgui a écrit:Et Verchère ... tu devais aussi avoir quelques connaissances en rechargement à l'époque aussi.
Mais pour la théorie c'était plus complet, grâce à la revue Cibles. A l'époque on n'avait pas Internet, alors on était obligés d'apprendre à lire.
Sinon, à cette époque les élèves d'IUT n'étaient pas non plus censés réaliser des bricolages perso, sauf un travail de conception - réalisation par équipes de trois, noté (3 objets identiques, un plan différent pour chaque équipe, mais le même sujet pour tous les élèves). On pouvait proposer des sujets, mais le support de perçeuse était à l'évidence d'usage plus général que la presse à recharger...
Il m'a donc fallu bassiner longuement tous les profs, à tel point que j'y ai gagné le surnom de "Barillet". Certains profs étaient plutôt contents d'en voir un qui était là pour apprendre, et pas seulement pour obtenir un diplôme lui assurant une place confortable ; l'un d'eux en particulier, ancien contremaître dans une fabrique d'outillage, aimait ce qui sortait de l'ordinaire. Ce qui m'a donné quelques facilités...
Moyennant l'obligation de sauver les apparences : dessin normalisé pour toutes mes pièces, et pas trop de dépassement des heures d'atelier prévues au programme (ça, j'ai pas toujours réussi à respecter).
15 ans après, certains profs se souvenaient de moi et, sous prétexte d'un petit bonjour en passant, me laissaient effectuer quelques mesures au labo de métrologie...
Donc assurément, il faut un minimum d'appui d'un prof... Mais n'y en a-t'il pas un qui ferait du tir, voire même du rechargement ? Sa licence FFT n'est pas forcément épinglée sur sa blouse.
Toutefois, la CAO et la fabrication en commande numérique, pour construire en exemplaire unique une presse de rechargement dont une bonne partie sera à priori mécanosoudée ou coulée ... pas sûr que ce soit bien adapté ! Les parties tolérancées, y-en a pas lourd ; et c'est pas de l'horlogerie. Mais bon, s'il faut paraître s'insérer dans un cadre pédagogique, admettons...
Je remarquerai au passage que l'usage de ces techniques en l'occurrence non optimales, serait en toute rigueur contre-productif et anti-économique, donc à l'exact opposé de l'objectif pédagogique !
Comme de toutes façons tu as déjà acheté la presse... il te reste le tumbler :
Tu peux toujours tenter d'en construire un à partir des tripes d'une vieille imprimante (les cours d'élec du Génie Méca n'étaient pas de niveau élevé, mais doivent largement suffire pour faire tourner le moteur), provisoirement mais fonctionnellement assemblées sur un cadre en lattes de bois clouées (voire ligaturées au fil de fer).
L'apparence n'a aucune importance, ni même l'absolue perfection de fonctionnement dans la mesure ou les défauts soient à l'évidence imputables à la pauvreté de la structure porteuse. Ce qui compte, c'est l'ingéniosité et la rigueur mécanique (cf cours de Construction Mécanique). Si c'est illustré par quelques calculs de forces (cours de Mécanique) c'est encore mieux.
L'objectif étant de présenter le zinzin à un prof de Cons. ou d'atelier, pour obtenir son appui en vue de refaire "correctement" le bâti (la mécanique étant à mon avis réalisable de façon quasi parfaite sans rien ajouter aux pièces d'imprimante, juste en les modifiant avec scie, lime et perçeuse).
Question roulements ou paliers, il n'y a pas grand chose de bon dans les imprimantes. Mais à ces faibles vitesses et sous ces faibles charges, le palier en bois gras reste une bonne option : une fois imprégné d'huile, il est aussi auto-lubrifiant que du bronze fritté (tiens, ça y-en a, dans les imprimantes) et résiste mieux aux échauffements accidentels que le nylon (qui fond, alors que le bois noircit et se transforme progressivement en palier graphité). Application industrielle : le support intermédiaire de l'arbre de transmission de nombreux épandeurs à fumier (à mi-longueur du châssis).
Dans le contexte du tumbler, les deux arbres supportant le tonnelet peuvent simplement reposer sur des demi-paliers, ouverts au dessus...
Bon, c'est pas très CAO et commande numérique, tout ça...
Dans cette voie, le raccourcisseur d'étuis manuel façon LEE s'inscrirait mieux...
Mais ... commande numérique ? C'est très commode pour usiner des recalibreurs intégraux, ça...
Sans doute y aurait-il moyen d'écrire un programme polyvalent, avec des constantes déclarées en en-tête (ou mieux, des paramètres tapés sur la console de la bécane) définissant les cotes spécifiques au calibre. Cotes correspondant comme par hasard aux diverses cotes normalisées CIP, le calculateur de la bécane effectuant automatiquement les corrections nécessaires (mais ce qu'on peut demander au calculateur de la bécane, j'en sais rien - et ça risque de varier selon la bécane)...
Re: Springfield 1903 (Remington)
Ton carton, 3 messages plus haut, c'est à 100 m ?
L'est pas mal ; d'autant que j'ai l'impression qu'avec un peu de pratique tu pourrais serrer encore.
Peut-être faire des séries plus courtes, quitte à superposer ensuite les cartons pour avoir un résultat d'ensemble ; histoire de mieux pouvoir apprécier la précision du couple arme-munition, en diminuant l'influence des difficultés de concentration...
C'est des manufacturées Remington ? Faut pas trop rêver quant au résultat du rechargement : il peut éventuellement améliorer la précision par rapport à celles-ci, mais aussi la dégrader. Entre le poids de balles, le type et la charge de poudre (et les amorces), il y a une infinité de combinaisons dont seulement certaines peuvent être excellentes (il y en aura aussi des lamentables).
Bien sûr, il est superflu que le fusil soit 20 fois plus précis que le tireur, et en position de concours bien peu de tireurs mettent tout dans le 10. Mais si on sait que le couple arme-munition permettrait de grouper bien plus serré, ça peut être bon pour le moral...
L'est pas mal ; d'autant que j'ai l'impression qu'avec un peu de pratique tu pourrais serrer encore.
Peut-être faire des séries plus courtes, quitte à superposer ensuite les cartons pour avoir un résultat d'ensemble ; histoire de mieux pouvoir apprécier la précision du couple arme-munition, en diminuant l'influence des difficultés de concentration...
C'est des manufacturées Remington ? Faut pas trop rêver quant au résultat du rechargement : il peut éventuellement améliorer la précision par rapport à celles-ci, mais aussi la dégrader. Entre le poids de balles, le type et la charge de poudre (et les amorces), il y a une infinité de combinaisons dont seulement certaines peuvent être excellentes (il y en aura aussi des lamentables).
Bien sûr, il est superflu que le fusil soit 20 fois plus précis que le tireur, et en position de concours bien peu de tireurs mettent tout dans le 10. Mais si on sait que le couple arme-munition permettrait de grouper bien plus serré, ça peut être bon pour le moral...
Re: Springfield 1903 (Remington)
Verchère a écrit:Ton carton, 3 messages plus haut, c'est à 100 m ?
L'est pas mal ; d'autant que j'ai l'impression qu'avec un peu de pratique tu pourrais serrer encore.
Peut-être faire des séries plus courtes, quitte à superposer ensuite les cartons pour avoir un résultat d'ensemble ; histoire de mieux pouvoir apprécier la précision du couple arme-munition, en diminuant l'influence des difficultés de concentration...
C'est des manufacturées Remington ? Faut pas trop rêver quant au résultat du rechargement : il peut éventuellement améliorer la précision par rapport à celles-ci, mais aussi la dégrader. Entre le poids de balles, le type et la charge de poudre (et les amorces), il y a une infinité de combinaisons dont seulement certaines peuvent être excellentes (il y en aura aussi des lamentables).
Bien sûr, il est superflu que le fusil soit 20 fois plus précis que le tireur, et en position de concours bien peu de tireurs mettent tout dans le 10. Mais si on sait que le couple arme-munition permettrait de grouper bien plus serré, ça peut être bon pour le moral...
Oui à 100m. Et c'est pas bête de faire des séries plus courte car les organes de visée du 1903 sont très fatigants (ouverture d'un millimètre par laquelle il faut aligner une barre verticale couleur sombre et la cible couleur sombre aussi. J'ai limite envie de mettre un petit point blanc sur le haut du guidon, mais quelque chose de pas définitif, pour que si je veuille remettre l'arme en origine, je n'ai juste qu'à gratter ou utiliser un produit pour que ce point disparaisse sans laisser de marque. Une idée ?)
Et pour la fabrication du tumbler, il me faudrait déjà connaître son fonctionnement basique.
Il faut un tonneau qui tourne à vitesse modérée (une idée en tr/min ?), horizontalement ou verticalement, peu importe ? Le tonneau doit être lisse en l'intérieur ? (pas comme à l'intérieur d'une bétonnière par exemple où il y a des bras qui mélange)
Et quand je parlais de faire sous CAO puis lancer le programme sur CN, c'est parce qu'on peut le faire à mon IUT, mais c'est vrai qu'économiquement parlant c'est pas pareil que faire du mécano soudé. Et quand je parlais des tolérances serrées, je voulais parler en particulier de la concentricité des portes outils.
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Je dois mal comprendre, parce-qu'habituellement le guidon se place SOUS le visuel, avec une marge de blanc constante (enfin, on essaie qu'elle le soit). SUR le visuel, y-a pas moyen d'être parfaitement régulier...Iamgui a écrit:... aligner une barre verticale couleur sombre et la cible couleur sombre aussi.
Au besoin, pour le blanc il y a un genre de peinture blanche pour corriger les fautes sur le papier (en flacon à pinceau, parce qu'en stylo feutre ça ne charge pas assez). Pour l'ôter, ça s'écaille facilement (un peu trop, même). Mais normalement, pour un guidon de tir sur cible c'est pas utile (au contraire, on noircit plutôt le guidon à la flamme du briquet). Du moins en tir de jour.
Pour le tumbler, tu trouveras pas mal d'idées ici :
https://www.tircollection.com/t32086-nettoyeur-etuis-trumbler-humide#431747
et surtout ici (le sujet fait 5 pages) :
https://www.tircollection.com/t15115-tumbler-maison#196009
Ce soir j'essaierai de te rajouter une bafouille à la fin du second sujet. Mécaniquement, la différence entre tumbler sec et tumbler humide, c'est surtout la nécessité d'étancheité du couvercle (et encore, le mien n'a pas de couvercle et fait les deux, en bavant juste un peu).
Re: Springfield 1903 (Remington)
Verchère a écrit:Iamgui a écrit:... aligner une barre verticale couleur sombre et la cible couleur sombre aussi.
Je dois mal comprendre, parce-qu'habituellement le guidon se place SOUS le visuel, avec une marge de blanc constante (enfin, on essaie qu'elle le soit). SUR le visuel, y-a pas moyen d'être parfaitement régulier...
Au besoin, pour le blanc il y a un genre de peinture blanche pour corriger les fautes sur le papier (en flacon à pinceau, parce qu'en stylo feutre ça ne charge pas assez). Pour l'ôter, ça s'écaille facilement (un peu trop, même). Mais normalement, pour un guidon de tir sur cible c'est pas utile (au contraire, on noircit plutôt le guidon à la flamme du briquet). Du moins en tir de jour.
Pour le tumbler, tu trouveras pas mal d'idées ici :
https://www.tircollection.com/t32086-nettoyeur-etuis-trumbler-humide#431747
et surtout ici (le sujet fait 5 pages) :
https://www.tircollection.com/t15115-tumbler-maison#196009
Ce soir j'essaierai de te rajouter une bafouille à la fin du second sujet. Mécaniquement, la différence entre tumbler sec et tumbler humide, c'est surtout la nécessité d'étancheité du couvercle (et encore, le mien n'a pas de couvercle et fait les deux, en bavant juste un peu).
La vraie différence c'est qu'un Tumbler humide (désolé... Du commerce), c'est qu'il est plus petit qu'un tumbler à média sec, qu'il fait moins de bruit, et qu'il évite le passage aux ultrasons si on utilise des aiguilles inox, un peu de liquide vaisselle, et une petite cuiller à soupe d'acide citrique...
Nettoyeur ultrason :
Tumbler sec:
Tumbler humide (qui à lui seul n'est pas plus gros que le nettoyeur à ultrason) à double tambour, ce qui permet de traiter deux types d'étuis en une seule opération :
Le média aiguilles inox (qui suppose d'avoir des tambours à paroi caoutchouc, sinon, bonjour le bruit et au revoir la durée du tambour
Le résultat en une seule opération (sauf celle d'aller ouvrir au facteur...)
PennKoed- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
J'ai démonté ma vieille imprimante qui prenait la poussière. Une vrai mine d'or !
2 moteurs, une alim 240v~ --> 12v continu, deux axes (dont un métal recouvert d'une matière adhérente) et des roues dentées en plastiques.
J'ai décidé de gardé le moteur avec la sortie en roue dentée en métal (l'autre moteur a une sortie cylindrique avec un méplat pour s'adapter sur la roue dentée associée).
Le second arbre est en plastique avec des pads en caoutchouc, mais il a tendance à fléchir (très) facilement donc je ne pense pas le garder.
Pour le tonneau, j'ai trouvé une boite de 290gr de Ricoré avec son couvercle qui ferme le bocal énergiquement (le mauvais point c'est qu'elle est peut-être trop petite. Après faut savoir que je tire 30 cartouches par week end, donc si je peux nettoyer "seulement" 30 étuis, ça me va).
L'autre gros problème est la vitesse élevée du petit moteur. Je n'ai pas pu lire la vitesse de sortie à 12v (j'ai pas de stroboscope ou autre instruments qui pourrait me permettre de mesurer ça), mais je pense qu'il me faudrait un très gros jeu d'engrenages/poulies pour réduire la vitesse à un vitesse de rotation acceptable pour l'application demandée.
Mettre un potentiomètre sur le circuit est une option, mais je perdrais intrinsèquement du couple, donc devrait faire plus forcer le moteur, donc chauffer plus, donc plus de dégradation à long terme.
Je continue à y réfléchir demain
2 moteurs, une alim 240v~ --> 12v continu, deux axes (dont un métal recouvert d'une matière adhérente) et des roues dentées en plastiques.
J'ai décidé de gardé le moteur avec la sortie en roue dentée en métal (l'autre moteur a une sortie cylindrique avec un méplat pour s'adapter sur la roue dentée associée).
Le second arbre est en plastique avec des pads en caoutchouc, mais il a tendance à fléchir (très) facilement donc je ne pense pas le garder.
Pour le tonneau, j'ai trouvé une boite de 290gr de Ricoré avec son couvercle qui ferme le bocal énergiquement (le mauvais point c'est qu'elle est peut-être trop petite. Après faut savoir que je tire 30 cartouches par week end, donc si je peux nettoyer "seulement" 30 étuis, ça me va).
L'autre gros problème est la vitesse élevée du petit moteur. Je n'ai pas pu lire la vitesse de sortie à 12v (j'ai pas de stroboscope ou autre instruments qui pourrait me permettre de mesurer ça), mais je pense qu'il me faudrait un très gros jeu d'engrenages/poulies pour réduire la vitesse à un vitesse de rotation acceptable pour l'application demandée.
Mettre un potentiomètre sur le circuit est une option, mais je perdrais intrinsèquement du couple, donc devrait faire plus forcer le moteur, donc chauffer plus, donc plus de dégradation à long terme.
Je continue à y réfléchir demain
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
L'idée y est, mais il me semble que tu peux trouver mieux.
Avant même de commencer à cogiter sérieusement, essaie d'en trouver 2 ou 3 autres... T'habites trop loin, sinon je t'en refilerais quelques unes (dans un coin de grenier, j'en ai une pile de quelques dizaines ; en plus des quelques dizaines déjà démontées).
Sur les axes il faut des galets caoutchoutés d'un certain Ø, pour les inciter à tourner (sinon c'est plutôt le tonnelet qui va patiner dessus).
Le tonnelet ira assurément pour des douilles de pistolet, mais les 30-06 sont bien longues. Tu ouvres les oreilles, et quand tu entends brailler un bébé tu vas toquer à la porte, pour chiner une boîte de lait vide (ou tu fouilles dans la poubelle devant ladite maison). De toutes façons, il vaut mieux prévoir une disposition en compromis, autorisant diverses tailles de tonnelets.
La vitesse, faut essayer (avec un support hâtivement bidouillé). Si le moteur est surchargé quand il est alimenté en tension nominale, il va chauffer et rapidement cramer. Mais s'il est en tension réduite il chauffera moins, et ne cramera pas forcément. De toutes façons, ce genre de moteur est facile à trouver, ne vaut même pas la moitié d'un clou, et beaucoup ont les mêmes cotes (donc interchangeables sans modif). J'en ai même trouvé d'absolument identiques dans des visseuses à piles (au rabais, certes).
Pour mesurer les vitesses, si ton multimètre a une fonction "fréquencemètre" (c'est pas rare), tu peux coller en bout d'arbre une étoile en carton (voire une roue à rayon de souris "à bille" d'ordinateur). Et approcher manuellement une "fourche opto" (assemblage d'une diode IR et d'un phototransistor), exactement comme dans ladite souris (on trouve des fourches plus grosses, donc plus maniables, dans les imprimantes et les lecteurs de cassettes VHS). Autour de cette fourche il faudra placer 2 ou 3 résistances et l'alimenter par une pile ; en calculant bien les choses on obtient en sortie une impulsion à chaque passage d'une branche de l'étoile, le fréquencemètre affichant le nombre d'impulsions par secondes...
Duquel on déduit la vitesse de rotation.
Sinon, à part le moteur actionnant le chariot (tu as une courroie crantée ?), celui qui assure la rotation du papier fait éventuellement aussi la commande de la pompe à encre (pour le nettoyage des buses). Sur certains types d'imprimantes, on peut conserver l'assemblage moteur - engrenages réducteurs (voire pompe), et s'en servir isolément. On peut alors (parfois) "attraper" une rotation démultipliée. Ne pas trop s'inquiéter des engrenages en nylon: s'ils sont bien alignés et bien graissés, ils font un certain usage.
Et quand on a une solution satisfaisante, y-a qu'à collectionner les imprimantes du même modèle, pour les rechanges...
Avant même de commencer à cogiter sérieusement, essaie d'en trouver 2 ou 3 autres... T'habites trop loin, sinon je t'en refilerais quelques unes (dans un coin de grenier, j'en ai une pile de quelques dizaines ; en plus des quelques dizaines déjà démontées).
Sur les axes il faut des galets caoutchoutés d'un certain Ø, pour les inciter à tourner (sinon c'est plutôt le tonnelet qui va patiner dessus).
Le tonnelet ira assurément pour des douilles de pistolet, mais les 30-06 sont bien longues. Tu ouvres les oreilles, et quand tu entends brailler un bébé tu vas toquer à la porte, pour chiner une boîte de lait vide (ou tu fouilles dans la poubelle devant ladite maison). De toutes façons, il vaut mieux prévoir une disposition en compromis, autorisant diverses tailles de tonnelets.
La vitesse, faut essayer (avec un support hâtivement bidouillé). Si le moteur est surchargé quand il est alimenté en tension nominale, il va chauffer et rapidement cramer. Mais s'il est en tension réduite il chauffera moins, et ne cramera pas forcément. De toutes façons, ce genre de moteur est facile à trouver, ne vaut même pas la moitié d'un clou, et beaucoup ont les mêmes cotes (donc interchangeables sans modif). J'en ai même trouvé d'absolument identiques dans des visseuses à piles (au rabais, certes).
Pour mesurer les vitesses, si ton multimètre a une fonction "fréquencemètre" (c'est pas rare), tu peux coller en bout d'arbre une étoile en carton (voire une roue à rayon de souris "à bille" d'ordinateur). Et approcher manuellement une "fourche opto" (assemblage d'une diode IR et d'un phototransistor), exactement comme dans ladite souris (on trouve des fourches plus grosses, donc plus maniables, dans les imprimantes et les lecteurs de cassettes VHS). Autour de cette fourche il faudra placer 2 ou 3 résistances et l'alimenter par une pile ; en calculant bien les choses on obtient en sortie une impulsion à chaque passage d'une branche de l'étoile, le fréquencemètre affichant le nombre d'impulsions par secondes...
Duquel on déduit la vitesse de rotation.
Sinon, à part le moteur actionnant le chariot (tu as une courroie crantée ?), celui qui assure la rotation du papier fait éventuellement aussi la commande de la pompe à encre (pour le nettoyage des buses). Sur certains types d'imprimantes, on peut conserver l'assemblage moteur - engrenages réducteurs (voire pompe), et s'en servir isolément. On peut alors (parfois) "attraper" une rotation démultipliée. Ne pas trop s'inquiéter des engrenages en nylon: s'ils sont bien alignés et bien graissés, ils font un certain usage.
Et quand on a une solution satisfaisante, y-a qu'à collectionner les imprimantes du même modèle, pour les rechanges...
Re: Springfield 1903 (Remington)
J'ai pas pensé à récupérer la courroie mais maintenant que tu le dis c'est pas idiot oui. Je vais même essayer de récupérer les paliers où étaient posés les axes, même si je crois que c'était juste un demi-cercle plastique qui était directement en contact avec l'axe et lubrifié.
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Après avoir payé les 49€ de dédouanement, j'ai reçu la presse
Je l'ai installée sur un vieil établit (un peu bas mais j'avais que ça)
Du coup j'ai commencé par désamorcer 5 étuis, les redimensionner, et les réamorcer.
Pour le premier étuis, je n'ai sans doute pas mit assez de lubrifiant et j'ai dû pas mal forcer sans pouvoir arriver jusqu'au bout (et l'amorce est tombée avec ses deux composants séparés).
Pour les autres, j'ai mit plus de lubrifiant et aucun soucis.
Je précise que j'ai utilisé le lubrifiant Lee que contenait le pack (lee resizing lube), mais je ne trouve ça pas très pratique de devoir prendre du lubrifiant sur ses doigts, le passer sur toute la douille, en mettre sur un coton tige et le passer dans le collet (ça prend un temps fou!). J'ai du Dillon case lubricant aussi, mais je voulais tester le Lee avant.
Pour la mise en place de l'amorce, je ne sais pas si je m'y prend bien : j'ai l'impression de trop enfoncer l'amorce (elle se déforme et s'aplatit un peu) mais j'ai essayé de l'enfoncer moins et elle dépasse de l'étuis. Faut-il donc bien enfoncer l'amorce ? (qu'elle soit un peu aplatit ?)
Je l'ai installée sur un vieil établit (un peu bas mais j'avais que ça)
Du coup j'ai commencé par désamorcer 5 étuis, les redimensionner, et les réamorcer.
Pour le premier étuis, je n'ai sans doute pas mit assez de lubrifiant et j'ai dû pas mal forcer sans pouvoir arriver jusqu'au bout (et l'amorce est tombée avec ses deux composants séparés).
Pour les autres, j'ai mit plus de lubrifiant et aucun soucis.
Je précise que j'ai utilisé le lubrifiant Lee que contenait le pack (lee resizing lube), mais je ne trouve ça pas très pratique de devoir prendre du lubrifiant sur ses doigts, le passer sur toute la douille, en mettre sur un coton tige et le passer dans le collet (ça prend un temps fou!). J'ai du Dillon case lubricant aussi, mais je voulais tester le Lee avant.
Pour la mise en place de l'amorce, je ne sais pas si je m'y prend bien : j'ai l'impression de trop enfoncer l'amorce (elle se déforme et s'aplatit un peu) mais j'ai essayé de l'enfoncer moins et elle dépasse de l'étuis. Faut-il donc bien enfoncer l'amorce ? (qu'elle soit un peu aplatit ?)
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Pour lubrifier sans t'mem...der, mets un peu de lubrifiant sur un carré de mousse ou une petite éponge et roule les étuis dessus. Tu n'auras plus qu' à les essuyer après
walker33- Futur pilier
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Sur le tube de lubrifiant Lee, il y a écrit qu'il faut nettoyer les étuis lubrifiés avec un tissu imbibé d'eau et d'un peu de détergeant, est-ce nécessaire ? (j'ai simplement essuyé avec de l'essuie tout pour le moment)
Iamgui- Membre confirmé
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Moi je les essuie comme toi et je n'ai jamais eu de problème
walker33- Futur pilier
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Re: Springfield 1903 (Remington)
Ne pas oublier que les lubrifiants qui se nettoient à l'eau ou s'essuient simplement sont à base aqueuse, ce qui peut faire rouiller les outils de rechargement.
On ne peut toutefois pas assurer qu'ils lubrifient forcément moins bien que les lubrifiants gras : l'eau savonneuse était très utilisée en emboutissage (en forage de canons de Lebel aussi, d'ailleurs).
Les lubrifiants gras, nécessitent bien sûr un lavage au détergent. Ou un essuyage très soigneux, vite fastidieux sauf pour 3 ou 4 douilles d'essai.
NB : une note de chez LEE conseillait de nettoyer les douilles tirées seulement après recalibrage, en particulier avec les outils carbure : car généralement avec le carbure on se dispense de lubrifier, et les salissures de poudre ont alors un léger effet lubrifiant. Je ne fais que répéter...
Pour lubrifier les étuis, la plupart des bouquins conseillent une plaque sur laquelle est agrafée une étoffe spongieuse épaisse (p.ex. vieux gant de toilette).
Pour l'intérieur des collets, j'ai préparé un petit tasseau (qui se cale au bout de la précédente) sur lequel j'ai vissé plusieurs tampons cylindriques en feutre souple, de divers diamètres (pour s'adapter aux divers calibres). Les tampons sont imprégnés de graisse, et j'enfile rapidement les collets sur le tampon adéquat.
Certains utilisent de la poudre de graphite, qu'il est inutile de laver ensuite...
On ne peut toutefois pas assurer qu'ils lubrifient forcément moins bien que les lubrifiants gras : l'eau savonneuse était très utilisée en emboutissage (en forage de canons de Lebel aussi, d'ailleurs).
Les lubrifiants gras, nécessitent bien sûr un lavage au détergent. Ou un essuyage très soigneux, vite fastidieux sauf pour 3 ou 4 douilles d'essai.
NB : une note de chez LEE conseillait de nettoyer les douilles tirées seulement après recalibrage, en particulier avec les outils carbure : car généralement avec le carbure on se dispense de lubrifier, et les salissures de poudre ont alors un léger effet lubrifiant. Je ne fais que répéter...
Pour lubrifier les étuis, la plupart des bouquins conseillent une plaque sur laquelle est agrafée une étoffe spongieuse épaisse (p.ex. vieux gant de toilette).
Pour l'intérieur des collets, j'ai préparé un petit tasseau (qui se cale au bout de la précédente) sur lequel j'ai vissé plusieurs tampons cylindriques en feutre souple, de divers diamètres (pour s'adapter aux divers calibres). Les tampons sont imprégnés de graisse, et j'enfile rapidement les collets sur le tampon adéquat.
Certains utilisent de la poudre de graphite, qu'il est inutile de laver ensuite...
Re: Springfield 1903 (Remington)
Je me suis mit à réamorcer quelques douilles désamorcées, nettoyées et redimensionnées, après quoi j'étais prêt à mettre la charge et le projectile, mais j'ai pensé à mesurer les étuis.
Certains sont trop longs (exemple de la photo : 63.45mm au lieu de 63.35 maxi), d'autre en dessous de la taille maxi, ...
Mais je me demandais : comment avoir un enfoncement constant ? Vu qu'aucun étuis n'est de la même taille, si on ne règle pas l'outils de mise en place du projectile pour chaque étuis, l'enfoncement va changer et intrinsèquement la pression.
Dois-je donc raccourcir tous les étuis à la même longueur ? Ou seulement raccourcir ceux trop long à une valeur en dessous de la valeur maxi (de combien de mm ?) et mettre en place les projectiles de manière à ce que toutes les cartouches fassent la même taille ?
Merci d'avance !
Certains sont trop longs (exemple de la photo : 63.45mm au lieu de 63.35 maxi), d'autre en dessous de la taille maxi, ...
Mais je me demandais : comment avoir un enfoncement constant ? Vu qu'aucun étuis n'est de la même taille, si on ne règle pas l'outils de mise en place du projectile pour chaque étuis, l'enfoncement va changer et intrinsèquement la pression.
Dois-je donc raccourcir tous les étuis à la même longueur ? Ou seulement raccourcir ceux trop long à une valeur en dessous de la valeur maxi (de combien de mm ?) et mettre en place les projectiles de manière à ce que toutes les cartouches fassent la même taille ?
Merci d'avance !
Iamgui- Membre confirmé
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Date d'inscription : 13/09/2016
Re: Springfield 1903 (Remington)
Y-a des fois des questions qui font un peu peur !
On dirait que les collègues se sont barrés en courant, ou ont plongé dans l'abri...
Etudiant en ... mécanique ? Faudrait peut-être t'en souvenir.
A l'évidence la position exacte de la balle influe surtout sur :
- la distance entre la base de l'ogive et la prise de rayures (vol libre),
- la distance entre le culot de la balle et le fond de la douille (capacité interne).
Toute modification de la position de balle va influer sur les deux ; en bien ou en mal on sait pas trop à l'avance, mais des différences dans le même lot de munitions sont ... disons "plutôt inacceptables".
L'enfoncement en tant que tel, n'a guère d'influence que sur la rétention de collet ; et quelques dixièmes de plus ou de moins ne changent pas grand chose. On ne peut d'ailleurs pas mesurer directement l'enfoncement, qui se calcule à l'aide de la LHT (Longueur Hors Tout, L6), et des longueurs de balle et d'étui.
Pour conserver les mêmes caractéristiques de volume interne (pression) et de vol libre (pression aussi, mais moins directement), c'est donc la LHT qui doit rester constante. Et c'est indiqué dans tous les bouquins, non ?
Alors bien sûr, si les longueurs d'étui varient, l'enfoncement change un peu ; et donc la rétention de collet, mais sans effet bien sensible. Par contre faut éviter le sertissage traditionnel ("Roll-Crimp"), car certaines ne seront pas bien serties, et d'autres transformées en accordéon !
La longueur maxi est normalisée par la CIP, mais en réalité définie par la chambre. Il arrive ainsi qu'on puisse se permettre de dépasser la norme... mais seulement quand on sait ce qu'on fait !
Donc, à priori la longueur d'étui ne doit pas dépasser la cote CIP_L3 !
Rien n'interdit de s'en tenir pile-poil à cette cote, mais ça implique de vérifier et de rectifier les longueurs à chaque rechargement. Ce qui est vite lassant...
On peut aussi raccourcir tout le lot à la longueur de la douille la plus courte. C'est même indispensable si on veut sertir en "Roll Crimp" (le "Factory Crimp" de LEE est plus tolérant).
La plupart du temps, les rechargeurs réglent leur raccourcisseur à une cote un peu plus faible que CIP_L3, ce qui permet quelques tirs entre chaque raccourcissement.
Pour un débutant désireux d'apprendre, je conseillerais de régler d'abord juste à CIP_L3 et de contrôler à chaque tir, afin de découvrir par lui-même comment évoluent les douilles. Ce qui lui permettra rapidement de fixer la marge (en dessous de CIP_L3) qui lui convient le mieux. Mais l'obligera à réfléchir...
On dirait que les collègues se sont barrés en courant, ou ont plongé dans l'abri...
Etudiant en ... mécanique ? Faudrait peut-être t'en souvenir.
A l'évidence la position exacte de la balle influe surtout sur :
- la distance entre la base de l'ogive et la prise de rayures (vol libre),
- la distance entre le culot de la balle et le fond de la douille (capacité interne).
Toute modification de la position de balle va influer sur les deux ; en bien ou en mal on sait pas trop à l'avance, mais des différences dans le même lot de munitions sont ... disons "plutôt inacceptables".
L'enfoncement en tant que tel, n'a guère d'influence que sur la rétention de collet ; et quelques dixièmes de plus ou de moins ne changent pas grand chose. On ne peut d'ailleurs pas mesurer directement l'enfoncement, qui se calcule à l'aide de la LHT (Longueur Hors Tout, L6), et des longueurs de balle et d'étui.
Pour conserver les mêmes caractéristiques de volume interne (pression) et de vol libre (pression aussi, mais moins directement), c'est donc la LHT qui doit rester constante. Et c'est indiqué dans tous les bouquins, non ?
Alors bien sûr, si les longueurs d'étui varient, l'enfoncement change un peu ; et donc la rétention de collet, mais sans effet bien sensible. Par contre faut éviter le sertissage traditionnel ("Roll-Crimp"), car certaines ne seront pas bien serties, et d'autres transformées en accordéon !
La longueur maxi est normalisée par la CIP, mais en réalité définie par la chambre. Il arrive ainsi qu'on puisse se permettre de dépasser la norme... mais seulement quand on sait ce qu'on fait !
Donc, à priori la longueur d'étui ne doit pas dépasser la cote CIP_L3 !
Rien n'interdit de s'en tenir pile-poil à cette cote, mais ça implique de vérifier et de rectifier les longueurs à chaque rechargement. Ce qui est vite lassant...
On peut aussi raccourcir tout le lot à la longueur de la douille la plus courte. C'est même indispensable si on veut sertir en "Roll Crimp" (le "Factory Crimp" de LEE est plus tolérant).
La plupart du temps, les rechargeurs réglent leur raccourcisseur à une cote un peu plus faible que CIP_L3, ce qui permet quelques tirs entre chaque raccourcissement.
Pour un débutant désireux d'apprendre, je conseillerais de régler d'abord juste à CIP_L3 et de contrôler à chaque tir, afin de découvrir par lui-même comment évoluent les douilles. Ce qui lui permettra rapidement de fixer la marge (en dessous de CIP_L3) qui lui convient le mieux. Mais l'obligera à réfléchir...
Re: Springfield 1903 (Remington)
Verchère a écrit:Y-a des fois des questions qui font un peu peur !
On dirait que les collègues se sont barrés en courant, ou ont plongé dans l'abri...
Etudiant en ... mécanique ? Faudrait peut-être t'en souvenir.
Oui étudiant en mécanique, et c'est justement pour ça que je me pose la question, suis curieux et essai de comprendre les conséquences d'un changement des différents paramètres qu'on peut changer sur une munition avec le rechargement manuel. Si j'étais pas curieux, je n'aurais jamais pensé à ça (le fait que la pression puisse changer en fonction de l'enfoncement dans le collet), ni posé la question et n'aurais jamais su la réponse.
Aucune question n'est bête, et si je me la pose c'est que je suis désireux d'avoir une réponse (et je te remercie de ma l'avoir donné ), mais réagir de la sorte envers quelqu'un qui à soif de connaissance c'est pas la meilleur façon de faire (même si c'est la méthode qu'utilisent les profs dans les écoles, et à cause de ça les élèves curieux se font rabaisser, juste parce qu'ils posent des questions qu'aucun autre élève n'aurait posé).
Alors certes c'était certainement dans le Malfatti, mais vu la taille du bouquin ça doit être un des passages que j'ai lu à moitié endormi et pas enregistré. Je vais y re-jeter un coup d'oeil, mais l'avis de rechargeurs expérimenté n'est pas de refus non plus.
Enfin bref ! Merci de la réponse très complète, comme d'habitude
Iamgui- Membre confirmé
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Date d'inscription : 13/09/2016
Re: Springfield 1903 (Remington)
Mais on n'est plus à l'école ! Alors on peut charrier un peu, non ? Ne serait-ce que pour égayer un peu ces sujets rébarbatifs...Iamgui a écrit:... même si c'est la méthode qu'utilisent les profs dans les écoles, et à cause de ça les élèves curieux se font rabaisser ...
Et c'est peut-être le prix à payer pour avoir des réponses aux questions ; pas bien cher, tout de même.
Un bouquin comme le Malfatti, ça se lit pas distraitement en étant à moitié endormi. Ça s'étudie soigneusement, page par page s'il le faut ; puis ça se relit plusieurs fois, avant même de commencer à mettre en pratique. Et si on n'a pas le temps, on le prend ; un fusil peut très bien rester au râtelier des mois, voire des années, ça ne l'use pas beaucoup...
Et encore, le "guide" de Malfatti ne doit être considéré que comme un résumé, ou une introduction !
Depuis longtemps déjà, il y a des bouquins plus fouillés en langue anglaise ; qui doivent se trouver à vil prix sur Internet. Certes il faut lire assez couramment l'anglais, mais à partir des bases scolaires ça s'apprend sur le tas, en sortant le dictionnaire à chaque mot inconnu ; on ne le sort guère plus de 2 ou 3 fois pour le même mot, après il est acquis.
Re: Springfield 1903 (Remington)
Verchère a écrit:
Un bouquin comme le Malfatti, ça se lit pas distraitement en étant à moitié endormi. Ça s'étudie soigneusement, page par page s'il le faut ; puis ça se relit plusieurs fois, avant même de commencer à mettre en pratique. Et si on n'a pas le temps, on le prend ; un fusil peut très bien rester au râtelier des mois, voire des années, ça ne l'use pas beaucoup...
Le dernier qui a lu distraitement le Malfatti chez nous (et qui n'a pas tenu compte des propos des "rechargeurs" confirmés du club d'ailleurs...) à du décoincer la culasse de son Mauser dans l'étau avec une masse !
Maintenant il fait attention mais son flingot en a pris un coup, il a de la chance d'ailleurs ce n'est pas sa poire qui a pris ! Ca a du se jouer à peu je pense...
Fais toi aider pour les cours pratiques par un adapte du rechargement de ton club, il y certainement des gens sympa et confirmés dans le domaine.
(tu les reconnaitras facilement, ils ont des dizaines de calibres différents, des armes en état, des cartouches qui brillent et n'ont pas le visage balafré par les morceaux de culasse ! )
MikeDundee- Pilier du forum
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Localisation : Picardie
Date d'inscription : 31/08/2015
Re: Springfield 1903 (Remington)
J'ai relu quelques passages du Malfatti et j'ai trouvé quelques explications intéressantes
"Pour conserver une même densité de chargement en utilisant des projectiles de masse identique, mais de profils différents, il faut respecter un enfoncement invariable du projectile dans la douille, et non une longueur totale définie de la cartouche."
"La longueur d'une douille à collet rétreint doit être inférieure de 1/10e de millimètre à la tolérance maximale admise."
Donc, ma question sur l'enfoncement était loin d'être débile :P Mais aussi je me pose une question maintenant concernant la longueur des étuis. M.Malfatti dit que les longueurs doivent être inférieures d'1/10e de millimètre à la taille maxi, or j'en ai qui sont encore plus courtes que ça. Veut-il dire par là que les douilles ne doivent jamais être à la côte maxi (pour ça qu'il préconise 1/10e de moins) ou doivent-elle être vraiment toutes à 1/10e de moins ? (ce que je ne pense pas, mais on sait jamais, je préfère demander !)
"Pour conserver une même densité de chargement en utilisant des projectiles de masse identique, mais de profils différents, il faut respecter un enfoncement invariable du projectile dans la douille, et non une longueur totale définie de la cartouche."
"La longueur d'une douille à collet rétreint doit être inférieure de 1/10e de millimètre à la tolérance maximale admise."
Donc, ma question sur l'enfoncement était loin d'être débile :P Mais aussi je me pose une question maintenant concernant la longueur des étuis. M.Malfatti dit que les longueurs doivent être inférieures d'1/10e de millimètre à la taille maxi, or j'en ai qui sont encore plus courtes que ça. Veut-il dire par là que les douilles ne doivent jamais être à la côte maxi (pour ça qu'il préconise 1/10e de moins) ou doivent-elle être vraiment toutes à 1/10e de moins ? (ce que je ne pense pas, mais on sait jamais, je préfère demander !)
Iamgui- Membre confirmé
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