A jean louis
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
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A jean louis
Pour toi ami poète,
voici une photo d un mandrin auto bloquant,
ne vois tu pas là l ebauche d un sertisseur universel ?
voici une photo d un mandrin auto bloquant,
ne vois tu pas là l ebauche d un sertisseur universel ?
Les armes ont torturé mais aussi façonné le monde. Elles ont accompli le meilleur et le pire, enfanté l’infâme aussi bien que le plus grand, tour à tour rampé dans l’horreur ou rayonné dans la gloire. Honteuse et magnifique, leur histoire est celle des hommes.
Charles de Gaulle
manitou- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4944
Age : 55
Localisation : 30
Date d'inscription : 04/07/2012
Idée
bonsoir à toi mon Ami.
Le problème est l'usinage des mors , en général c'est du plus que dur, le dosage de la force de serrage, puis avoir des repères d'ouvertures et de fermeture .
Rien n'est insurmontable , l'idee première est le pivot central des grandes réalisations .
je suis actuellement sur un systeme de translation à angle négatif pour les Étuis qui va permettre de ( mais ceci est pour un autre jour et histoire )
A bientôt ..
Jean louis
Le problème est l'usinage des mors , en général c'est du plus que dur, le dosage de la force de serrage, puis avoir des repères d'ouvertures et de fermeture .
Rien n'est insurmontable , l'idee première est le pivot central des grandes réalisations .
je suis actuellement sur un systeme de translation à angle négatif pour les Étuis qui va permettre de ( mais ceci est pour un autre jour et histoire )
A bientôt ..
Jean louis
Jean Louis- Futur pilier
- Nombre de messages : 965
Age : 72
Localisation : La plus belle ville du Gard
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: A jean louis
Il est assez facile (disons relativement facile) de fabriquer des pinces du même genre que les Crimp-Die et Collet-Die LEE.
Si pour des questions de régularité de forme les pinces de "Collet-Die" doivent être usinées en vue d'un diamètre bien précis, les pinces de "Crimp-Die" sont beaucoup plus souples : j'utilise la même (initialement dimensionnée pour le 30-284) pour sertir tous les calibres du .308 aux 8 mm (Lebel, mais ça ira aussi pour le Mannlicher). Pas encore eu l'occasion de l'essayer en .300 et en .338...
Bien sûr, ces divers calibres ont des longueurs très variées ; pour utiliser la même pince il y a donc une disposition particulière...
Je ne suis pas certain qu'il soit bien utile de rechercher un système de sertissage polyvalent : ça augmenterait fortement les risques d'irrégularités, par variation des réglages d'une séance sur l'autre.
Mais effectivement, si le mandrin est assez profond pour y engager complètement l'ogive, en plaçant au fond du trou une cale de butée adéquate on pourrait effectuer un sertissage en 3 points, et en seconde passe après légère rotation un sertissage en 6 points. Peut-être pas très efficace en temps que réel sertissage, mais éventuellement crédible pour une "fausse vieille cartouche".
Il m'arrive d'utiliser un mandrin pour effectuer ce genre de déformation afin de bloquer légèrement une emboiture de tube mince ; mais alors plutôt un mandrin "à clef" (genre Jacobs), où l'effort est plus facile à doser.
Si pour des questions de régularité de forme les pinces de "Collet-Die" doivent être usinées en vue d'un diamètre bien précis, les pinces de "Crimp-Die" sont beaucoup plus souples : j'utilise la même (initialement dimensionnée pour le 30-284) pour sertir tous les calibres du .308 aux 8 mm (Lebel, mais ça ira aussi pour le Mannlicher). Pas encore eu l'occasion de l'essayer en .300 et en .338...
Bien sûr, ces divers calibres ont des longueurs très variées ; pour utiliser la même pince il y a donc une disposition particulière...
Je ne suis pas certain qu'il soit bien utile de rechercher un système de sertissage polyvalent : ça augmenterait fortement les risques d'irrégularités, par variation des réglages d'une séance sur l'autre.
Mais effectivement, si le mandrin est assez profond pour y engager complètement l'ogive, en plaçant au fond du trou une cale de butée adéquate on pourrait effectuer un sertissage en 3 points, et en seconde passe après légère rotation un sertissage en 6 points. Peut-être pas très efficace en temps que réel sertissage, mais éventuellement crédible pour une "fausse vieille cartouche".
Il m'arrive d'utiliser un mandrin pour effectuer ce genre de déformation afin de bloquer légèrement une emboiture de tube mince ; mais alors plutôt un mandrin "à clef" (genre Jacobs), où l'effort est plus facile à doser.
Re: A jean louis
Bonjour
Pour s'en tenir à ce point:
"l m'arrive d'utiliser un mandrin pour effectuer ce genre de déformation afin de bloquer légèrement une emboiture de tube mince ; mais alors plutôt un mandrin "à clef" (genre Jacobs), où l'effort est plus facile à doser."
Effectivement et par assez longue expérience, je suis convaincu de la supériorité du mandrin à clé sur l'auto-serrant car ce dernier est imbattable en ce qui concerne la détérioration des queues de foret.
Lors de l'achat d'une perceuse, si vous avez le choix, prenez un mandrin à clé, c'est le seul qui tienne en perçage/percussion.
Pour revenir à l'utilisation en sertissage, je demeure très dubitatif sur l'intérêt pratique de l'utilisation d'un mandrin 3 mors; en rétreint d'extrémité de tube peut-être en sertissage de balle c'est autre chose.
Comme il est difficile d'assurer une force constante - sauf à utiliser un système poids et levier **ou bien ressort puissant - je pense que la meilleure solution est d'arriver en butée MAIS cela implique une régularité dans les dimensions des étuis en longueur et épaisseur de collet.
** J'ai du, dans le passé, publier un truc sur ce sujet concernant le sertissage du 1873.
La solution marche avec les réserves dues aux particularités de la cartouche ( très faible longueur d'enfoncement et balle molle).
Pour s'en tenir à ce point:
"l m'arrive d'utiliser un mandrin pour effectuer ce genre de déformation afin de bloquer légèrement une emboiture de tube mince ; mais alors plutôt un mandrin "à clef" (genre Jacobs), où l'effort est plus facile à doser."
Effectivement et par assez longue expérience, je suis convaincu de la supériorité du mandrin à clé sur l'auto-serrant car ce dernier est imbattable en ce qui concerne la détérioration des queues de foret.
Lors de l'achat d'une perceuse, si vous avez le choix, prenez un mandrin à clé, c'est le seul qui tienne en perçage/percussion.
Pour revenir à l'utilisation en sertissage, je demeure très dubitatif sur l'intérêt pratique de l'utilisation d'un mandrin 3 mors; en rétreint d'extrémité de tube peut-être en sertissage de balle c'est autre chose.
Comme il est difficile d'assurer une force constante - sauf à utiliser un système poids et levier **ou bien ressort puissant - je pense que la meilleure solution est d'arriver en butée MAIS cela implique une régularité dans les dimensions des étuis en longueur et épaisseur de collet.
** J'ai du, dans le passé, publier un truc sur ce sujet concernant le sertissage du 1873.
La solution marche avec les réserves dues aux particularités de la cartouche ( très faible longueur d'enfoncement et balle molle).
BRX (†)- Membre confirmé
- Nombre de messages : 407
Age : 94
Date d'inscription : 23/11/2013
Re: A jean louis
Mais les auto-serrants, c'est tellement plus moderne ! Et parfois bien marrant (sur une perçeuse à 2 sens de rotation, par exemple).
Ils ont tout de même un intérêt, ces mandrins "auto - pas bien serrants" : pour le filetage machine sur une perçeuse à colonne, car quand ça force trop ça patine. Les tarauds étant généralement trempés sur toute la longueur, ils le supportent bien ; les queues de forêt, par contre, ne sont pas trempées...
Cette procédure un peu cavalière n'est pas rare, même dans l'industrie. Pourtant, divers appareils de taraudage à monter sur le mandrin des perçeuses à colonne existaient déjà avant 1910 (inverseur automatique, limiteur de couple, voire même appareil combiné).
Ils ont tout de même un intérêt, ces mandrins "auto - pas bien serrants" : pour le filetage machine sur une perçeuse à colonne, car quand ça force trop ça patine. Les tarauds étant généralement trempés sur toute la longueur, ils le supportent bien ; les queues de forêt, par contre, ne sont pas trempées...
Cette procédure un peu cavalière n'est pas rare, même dans l'industrie. Pourtant, divers appareils de taraudage à monter sur le mandrin des perçeuses à colonne existaient déjà avant 1910 (inverseur automatique, limiteur de couple, voire même appareil combiné).
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