Qui peut me dire ce que c'est?

heu tu en fais ce que tu veux ,c'est a toi cette ferrouille  

Mais autrement , est-il fonctionnel ?

 C' est le moment  ou jamais pour bricoler un œilleton  du tonnerre 

https://www.tircollection.com/t27855-dioptres-pour-berthiers-mosin-etc

  ou pire encore !   

   

balanin a écrit:...Pour Verchère j'ai mesuré la vis restante (arrière de pontet), longueur totale 45,3 mm, diamètre pas de vis : 5,5 mm, pas du filetage: 1.0 ...

Y-a peut-être aussi un problème avec la tête : je vois pas bien sur la photo, mais il me semble qu'il y a un fraisage. Alors tête fraisée ? Fraisée - bombée ? Ou bizarre (par exemple comme la vis AR de pontet du Lebel) ?

Sur le Lebel cette vis (effectivement montée dans l'autre sens, tête cachée par le pontet) était en :
Ø 6.2 pas 1.06 (24 au pouce) à l'origine,
Ø 6.0 pas 1.00 par décision du 7 septembre 1887.
Modification apportée sur les armes en service, par les armureries régimentaires (source J. Huon).

Le Ø 6.2 - 24 n'est peut-être pas trop normalisé "Impérial" ; mais du point de vue des machines de fabrication de visserie (tour à fileter ou peignes) ça importe peu. C'est surtout le pas qui compte, le diamètre étant relativement libre (liberté limitée par la dépouille latérale de l'outil, qui ne doit pas talonner).
Diamètre d'ailleurs assez évasif, car en cas d'usure du taraudage l'armurier pouvait re-tarauder plus gros, jusqu'à 6.5 mm. Cependant, des vis en "cotes réparation", j'en ai pas encore vues sur des Lebel ou Berthier - mais j'en ai pas désossés méticuleusement tant que ça...

Ø 5,5 x 1.0, tête plus ou moins fraisée, longueur 45.3 ...
Ça pourrait bigrement ressembler à la vis AR de pontet du Lebel :

Je regarde demain, ce qui pourrait éventuellement rester de ma fabrication de l'an passé. Mais j'en avais pas fait beaucoup...

Verchère je t'ai fait un petit montage photo qui pour moi ne laisse pas trop de doutes. Certes c'est de l'armurerie de week-end mais bon  

 







Donc ça correspondrait à :





Je sais, les puristes vont encore pousser des Hooo et des Haaa, voire des Beuurk.

Tant pis j'assume, faute d'assurer.

Merci de tes renseignements toujours judicieux.

Verchère,

Je me suis un peu documenté et j'ai repris les côtes comme il faut par rapport à ton plan.

D'abord j'ai trouvé cette photo d'un 74-85 où l'on voit (mal) que la vis de queue de culasse est fraisée-bombée, tête fendue:

 

Donc la tête qu'il faudrait à tout ceux qui l'on perdue   c'est celle-là:




J'ai repris le plus précisément possible toutes les côtes.

Voilà, je crois qu'on va pouvoir en rester là. Reste plus qu'à trouver la vis...ou la faire.

Mais si, on peut toujours trouver à dire.
Bon déjà, il a été produit et transformé à Châtellerault et c'est là que c'est bien bête. La production de la MAC est bien connue, mais pas pour les modèles 1874 et 1885.
En-dehors des pré-séries, on ne connaît qu'un seul 1885 fabriqué neuf à Châtellerault. Or, seule la 
multiplication des observations sur des 1885 fabriqués neufs nous donnerait une idée du nombre total fabriqué à cette manufacture : environ le double était issu de 1874 modifiés, comme ici. Une arme de 1887, dernière année de fabrication du modèle, serait idéale.
Pour l'instant on peut supposer qu'en dehors de 2 500 armes de "présérie", au moins dans les 12 000 ont été produits à la MAC (avec la répartition vraisemblable 4000 1885 et 8000 1874-85).
pour la MAS : 6 500 fusils modèle 1885  11 403 du type 1874-85'
MAT : 22 500 à 37 500.
On voit que pour la production totale, on est dans les 50 000 - 65 000.
Une chose est sûre, c'est pas un "ManuFrance". D'une part, on ne trouve aucune trace de ce modèle dans les catalogues (le 1884, si, mais pas le 1885) et d'autre part, les armes vendues sous leur marque recevaient le marquage "Manfacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Étienne" sur le canon.
Il manque la hausse, la baguette et le tenon de baïonnette et il y a bien sûr ces fameux quadrillage et le cran de mire fixe. Allez, c'est un peu comme un Dodge WC51 transformé en dépanneuse après-guerre. Ça n'existe dans aucun catalogue connu, on pourrait le refaire rouler comme ça, mais c'est une bonne base de restauration pour reconstruire un engin réglementaire pas si répandu.
Vu le prix en milliers d'Euros d'un 1885, je sais bien ce que ferait un armurier qui a besoin de vivre.

Dire que quand j'étais gosse, je ne savais même pas qu'il y avait un modèle intercalé entre Gras et Lebel !

J'ai vérifié, il me reste 3 vis de queue de culasse de Lebel, en état semi-fini (tête non fendue, filetage 6 x 1.0 "gros", pour ajuster sur l'arme à la filière expansible). Car avec ces filetages / taraudages pré-SI, les profils modernes (ISO) et anciens (SI) ne collent pas toujours parfaitement (les miennes sont en SI).
Longueur "maxi" (environ 45.9), mais tête d'épaisseur 5.0 ; en laissant 4.6 mm cylindriques, ça ne laisserait que 0.4 pour le bombé...

Jouable mais il serait mieux d'avoir des certitudes quant au rayon de bombé et à l'éventuel rayon secondaire raccordant ce bombé sur la partie cylindrique ; des cotes prises sur une vis d'origine.
On peut difficilement demander à faire démonter une arme, pour cette seule occasion ...
Mais il me semble qu'un membre de TCAR vient justement de récupérer un Mle 1885 nécessitant une restauration ; peut-être est-il encore en pièces détachées ?

Si ça ne collait pas, je pourrais en fabriquer sur mesures, mais seulement quand je remonterai la lunette de décolletage sur le tour ; donc quand j'aurai à refaire une poignée de vis longues...

feder504 a écrit:C'est le premier que je vois avec ce marquage "Mle 1874-85" !
L'appellation est un peu trompeuse, car du Gras d'origine, il n'a gardé que le canon et la culasse ...

Pas même la plaque de couche et le battant de crosse ?
La crosse (recoupée), j'ai pas l'impression.
La grenadière ? (l'embouchoir visiblement pas ; d'ailleurs vu le diamètre du magasin ça n'aurait pas collé).
La baguette ?
La bretelle peut-être ? La bayonnette, tout de même ?