Suite et fin (page 3) Restauration Mauser k98 byf 42

Oui, belle décision, l'objet y a gagné! Comment as tu fait pour le bronzage après ponçage?

J’ai dégraissé à l’acetone et bronzé au canon noir, ce n’est pas parfait mais le rendu est correct on va dire. Je verrai plus tard pour le faire bronzer dans les règles de l’art par un pro. 

C'est un résultat à la hauteur de travail fourni, très bien, félicitation.
Le principal étant d'être soi même satisfait.

Perso. ton bronzage, ben, il n'est pas mal du tout, reste à le vieillir un peu

Bonjour,

Je ne suis pas du tout fan des armes ressurfacées et rebronzées, mais je doit reconnaitre que je suis bluffé par le travail propre et respectueux, et le résultat. Il est bien mieux ainsi.

Bravo

Lestat a écrit:Bonjour,

Je ne suis pas du tout fan des armes ressurfacées et rebronzées, mais je doit reconnaitre que je suis bluffé par le travail propre et respectueux, et le résultat. Il est bien mieux ainsi.

Bravo

Je suis comme toi, je laisse d'origine un max et je n'interviens ainsi seulement quand il le faut. Mais toujours dans le respect de l'objet et en ayant l'assurance que je ne vais pas tout bousiller. Dans le cas de ce k98, il a été moins surfacé que les mauser refourbi par les Yougoslaves pour supprimer les anciens marquages. 

Sacré beau boulot, bravo

Paul.

Joli résultat. C'est difficile de rattraper une arme piquée. J'en sais quelque chose... Bravo!!

Ça vaut vraiment les heures que tu y as passé. Heures qui n'ont pas du être que des heures de travail pour toi, mais de plaisir. Et quant on voit le résultat avec les photos avant/après, c'est bluffant.
Je trouve aussi le bronzage très beau, il lui manque juste un peu d'usure.

Bravo !

Lestat a écrit:Bonjour,

Je ne suis pas du tout fan des armes ressurfacées et rebronzées, mais je doit reconnaitre que je suis bluffé par le travail propre et respectueux, et le résultat. Il est bien mieux ainsi.

Bravo

Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir 

Lestat, tu vas devoir changer ta devise...

Salut,

Beau boulot! Personnellement, je ne suis pas fan du re-bronzage sur les cratères de rouille. En son temps, j'avais simplement laissé un pauvre petit mousqueton suisse en .22LR sans bronzage:
https://www.tircollection.com/t14052-smoking

J'avoue que c'était certainement autant par fainéantise que lié à la certitude de ne pas réussir à obtenir un résultat acceptable avec les moyens dont je disposais...

Amitiés,
A+,
le Jef-c'est-quelque-chose-que-l'on-fait-pour-soi,-pas-pour-les-autres! 

On est donc au moins deux...

Mais hors ces questions de goûts et de couleurs, du simple point de vue de l'exercice de style c'est remarquable. Et mérite d'être montré en exemple à tous ces ponceurs fous qui vous transformeraient un vieux 155 Long en pistolet 22 LR rutilant.
Savoir retenir sa lime, ça demande une grande maîtrise.

Jef.ch a écrit:Salut,

Beau boulot! Personnellement, je ne suis pas fan du re-bronzage sur les cratères de rouille. En son temps, j'avais simplement laissé un pauvre petit mousqueton suisse en .22LR sans bronzage:
https://www.tircollection.com/t14052-smoking

J'avoue que c'était certainement autant par fainéantise que lié à la certitude de ne pas réussir à obtenir un résultat acceptable avec les moyens dont je disposais...

Amitiés,
A+,
le Jef-c'est-quelque-chose-que-l'on-fait-pour-soi,-pas-pour-les-autres! 

Verchère a écrit:On est donc au moins deux...

Mais hors ces questions de goûts et de couleurs, du simple point de vue de l'exercice de style c'est remarquable. Et mérite d'être montré en exemple à tous ces ponceurs fous qui vous transformeraient un vieux 155 Long en pistolet 22 LR rutilant.
Savoir retenir sa lime, ça demande une grande maîtrise.

Merci, je comprends le point de vue, mais moi, c’est l’inverse, je déteste une arme avec des cratères et une apparence polie. Il me faut y mettre du noir.

Verchere, essaye pas de te trouver un ami et lis bien ce que jef.ch a écrit.

je plaisante bien évidemment et te remercie, on ne peut pas toujours être d’accord sur tout dans la vie mais je pense que tu as compris que nous avons quasi le même point de vue, nous sommes des collectionneurs et nous aimons ces objets, d’ou l’intérêt de les toucher le moins possible. Mais garder une épave quand je sais qu’au premier petit coup de lime ou de toile émeri, le résultat s’en trouve nettement amélioré, j’avoue que je ne peux pas...

Je concède volontiers que les piqures sur un poli brillant sont plus agressives que sous un bronzage ; à condition que le bronzage ne soit pas trop flamboyant (ce qui paraît le cas ici, donc le bronzage à froid fut peut-être un bon choix).
Mais sur la boîte de culasse, tout de même passablement rongée, on atteint néanmoins les limites du raisonnable...

Faudrait pas croire que je sois absolument hostile aux reprises à la lime : j'en ai joué pas mal sur mon Rolling-Block Pontifical, sur lequel un sauvage s'était acharné à coups de marteau, et qui présentait de nombreuses bavures gênant le fonctionnement. Les zones reprises par nécessité mécanique présentant alors une trop grande différence par rapport aux zones intouchées, il fallut bien re-polir (parcimonieusement) le reste...

Et voilà du bien bel ouvrage...Félicitations
Il garde les rides de son âge mais toute son histoire

Verchère a écrit:Je concède volontiers que les piqures sur un poli brillant sont plus agressives que sous un bronzage ; à condition que le bronzage ne soit pas trop flamboyant (ce qui paraît le cas ici, donc le bronzage à froid fut peut-être un bon choix).
Mais sur la boîte de culasse, tout de même passablement rongée, on atteint néanmoins les limites du raisonnable...

Faudrait pas croire que je sois absolument hostile aux reprises à la lime : j'en ai joué pas mal sur mon Rolling-Block Pontifical, sur lequel un sauvage s'était acharné à coups de marteau, et qui présentait de nombreuses bavures gênant le fonctionnement. Les zones reprises par nécessité mécanique présentant alors une trop grande différence par rapport aux zones intouchées, il fallut bien re-polir (parcimonieusement) le reste...

Oui, le choix du bronzage à froid est peut-être une bonne chose, il va avoir tendance à s’user ce qui redonnera une certaine patine et rendra l’ensemble encore plus cohérent...

ANDY34 a écrit:Et voilà du bien bel ouvrage...Félicitations
Il garde les rides de son âge mais toute son histoire

Merci, et oui, je voulais conserver son passé.

Hello,
Perso je trouve que c'est une belle restauration, elle n'a pas été "agressive" et a respectée le matériel, bravo   
Ensuite il y a " jus et jus", de la poussière ou une fleur de rouille est une chose , mais celle où la corrosion profonde fait son œuvre, sans un minimum de restauration, c'est le début de la fin.
C'est l'heure de l'apéro , bon Week end 

le herisson a écrit:Hello,
Perso je trouve que c'est une belle restauration, elle n'a pas été "agressive" et a respectée le matériel, bravo   
Ensuite il y a " jus et jus", de la poussière ou une fleur de rouille est une chose , mais celle où la corrosion profonde fait son œuvre, sans un minimum de restauration, c'est le début de la fin.
C'est l'heure de l'apéro , bon Week end 

rien à ajouter sur l'ensemble des commentaires....Bravo !!

Merci à tous 

J'ai aussi tendance à réserver le "beau bronzage" aux armes d'apparence quasi-neuve, et à me contenter de bronzage à froid sur les autres (bien que ça revienne plus cher).
Dans le même esprit, pour mes vis neuves je me limite souvent à un bronzage noir à l'huile flambée un peu bâclé, alors qu'il serait facile d'obtenir un noir profond ou bleu superbe ; mais ça trancherait trop avec le reste.

Le souci c'est les vis qui doivent rester "poli-blanc", ou les réparations. Il est assez facile de simuler des légers cratères de rouille très rapprochés (par martelage au sable de granite ou morceau de granite pourri). Mais pour les cratères très profonds ou les piqures superficielles, les soit-disant astuces d'antiquaire ne donnent pas un résultat crédible.

Mes problèmes sont donc généralement plutôt à l'inverse de ceux traités ici...