HAUSSE DE LA STEN Mk III

Verchère a écrit:[i]Je la trouve particulièrement réussie pour l'objectif de production en masse à faible coût, cette Mk III : le montage du canon est infiniment plus simple que la Mk II, avec beaucoup moins d'usinages, et le tube lui-même se contente d'un barreau brut nettement plus petit. Le chargeur non rabattable contribue aussi beaucoup à la simplification de fabrication.
Comment se fait-il qu'elle n'ait pas totalement supplanté la Mk II ?

La Direction Générale de la Production de Guerre a fait procéder à une étude comparative entre les deux modèles. Les résultats ont été publiés le 11 septembre 1943.
Je ne vais pas recopier le rapport, mais juste mentionner le vainqueur par chapitre :
1) Exigences de service :
- Précision : égalité
- zérotage : Mk II supérieure
- endurance et durée de vie : Mk II supérieure

2) Contrôle :
- précision : Mk II supérieure
- zérotage : Mk II supérieure
- fonctionnement : Mk II supérieure
- Jaugeage (du canon) : égalité (des défauts sur les deux)
- manipulation : Mk II supérieure
- maintenance et interchangeabilité des pièces : Mk II supérieure

3) Production :
À part les problèmes d'inspection communs aux deux armes, les difficultés suivantes ont été rencontrées sur la Mk III :
- grandes difficultés pour le maintien des tolérances du plan, dues principalement à la fabrication à la presse. Il en résulte des demandes répétées du constructeur pour augmenter les tolérances de fabrication.
- Il est impossible de contrôler la concentricité à l'avant et à l'arrière du canon en raison de la méthode de fabrication.
- la fente de la plaque de fixation de la crosse est fragile et une fracture est possible en cas de fort recul.

En conclusion, la Mk II est jugée supérieure à la Mk III, et ordre est donné de cesser la fabrication de celle-ci à la fin septembre 1943.
Fin de partie pour la Mk III ...

A+

Bonsoir
"Plaque de fixation de la crosse fragile .......risque de fracture en cas de fort recul...." eh bien c'est exactement ce qui m'est arrive en tirant (on m'a deja reprimande à ce sujet) des cartouches anglaises d'origine. Donc indépendamment des munitions utilisées, c'est un point faible deja connu. Bon pour moi c'etait dans un stand de tir confortablement installé, mais en action de combat......misere ou se trouve mon breviaire?........

 
Je crois que c'est feder qui avait évoqué ici une variante de fabrication ou le "radiateur" ou manchon du canon n'était pas une simple tôle formé en cylindre  mais une tole enroulé comme un cigare la jonction des deux bouts ne formant plus une droite mais une spirale ?

Ca n'a pas donné le PM Sterling.......

Puisque l'expérimentation comparative fut défavorable à la Mk III, je ne peux que m'incliner...

C'est vrai que la structure de son tube est très différente de la Mk II, et ne permet sans doute pas un calibrage aussi exact (le mandrinage est sans doute exclu). Et le zérotage n'est à la rigueur réglable qu'en hauteur, le guidon étant une simple excroissance de la nervure d'assemblage du tube.
Je n'ai pas de souvenirs bien nets de la fixation de crosse, à l'époque ça ne m'avait pas marqué...

Lorsque dans me jeunesse j'ai eu l'occasion de la comparer à la Mk II et à la MAT 49, les éventuels défauts de zérotage ne m'ont pas dérangé car c'était uniquement du "full-auto à la hanche". Et j'avais préféré la Mk III, donnant plus de libertés pour la prise en main (la MAT 49, certainement la plus robuste des trois, arrivant dernière du point de vue "pointage instinctif" ; et je ne fus pas le seul à la classer ainsi).

Bonjour
La crosse se fixe comme sur la MkIi.
Toutes les variantes de crosse se fixent dessus, c'est standart si on peut dire.
Quand je l'ai eue c'etait la crosse squelette avec une mortaise au niveau de la prise en main, pour rigidifier qui etait montée dessus d'origine.
Pour la fixation on la voit sur les photos que j'ai insérées plus haut.