vieille hausse de mitrailleuse ?

Joedu29 a écrit:Le terme "mitraille" me fait plus penser à un canon.

Verchère a écrit:"Mitraille" c'est vraisemblablement pour "boîte à mitraille". Un genre de boîte de conserves remplie de balles sphériques en plomb ou en fonte, qui se déchirait dans le souffle à la bouche et produisait une gerbe dévastatrice à courte et moyenne distance (grosso-modo, la portée utile d'un fusil). Un genre de munition de la dernière chance, quand la position d'artillerie allait être submergée par un assaut d'infanterie ou une charge de cavalerie.
L'autre graduation correspondant au tir à boulet. Si la pièce était aussi prévue pour tirer des obus ça se complique car les flèches ne sont pas identiques, il peut y avoir le choix entre plusieurs charges, et il est difficile de tout faire tenir sur une seule réglette...

C'est très vraisemblablement une hausse de canon (à priori en bronze et chargé par la bouche), qui au XIXe siècle en France était engagée dans une mortaise sur le côté du "cul de lampe", juste devant le bouton de culasse. Le guidon étant fixé au niveau des anses, sur l'embase de tourillon.

D'ici quelques jours je pourrai vérifier sur quelques plans d'époque dont je dispose, si par chance cette hausse correspond à l'un d'eux ; il faudrait indiquer la section de la réglette et la longueur totale de l'objet. Et faire un petit "UP" du sujet, pour me le rappeler...
Sur un canon de place rayé (système 1858) il me semble toutefois que l'oeilleton était toujours monté sur une réglette horizontale permettant une correction de la dérive).

Verchère a écrit:"Mitraille" c'est vraisemblablement pour "boîte à mitraille". Un genre de boîte de conserves remplie de balles sphériques en plomb ou en fonte, qui se déchirait dans le souffle à la bouche et produisait une gerbe dévastatrice à courte et moyenne distance (grosso-modo, la portée utile d'un fusil). Un genre de munition de la dernière chance, quand la position d'artillerie allait être submergée par un assaut d'infanterie ou une charge de cavalerie.
L'autre graduation correspondant au tir à boulet. Si la pièce était aussi prévue pour tirer des obus ça se complique car les flèches ne sont pas identiques, il peut y avoir le choix entre plusieurs charges, et il est difficile de tout faire tenir sur une seule réglette...

C'est très vraisemblablement une hausse de canon (à priori en bronze et chargé par la bouche), qui au XIXe siècle en France était engagée dans une mortaise sur le côté du "cul de lampe", juste devant le bouton de culasse. Le guidon étant fixé au niveau des anses, sur l'embase de tourillon.

D'ici quelques jours je pourrai vérifier sur quelques plans d'époque dont je dispose, si par chance cette hausse correspond à l'un d'eux ; il faudrait indiquer la section de la réglette et la longueur totale de l'objet. Et faire un petit "UP" du sujet, pour me le rappeler...
Sur un canon de place rayé (système 1858) il me semble toutefois que l'oeilleton était toujours monté sur une réglette horizontale permettant une correction de la dérive).

Verchère a écrit:"Mitraille" c'est vraisemblablement pour "boîte à mitraille". Un genre de boîte de conserves remplie de balles sphériques en plomb ou en fonte, qui se déchirait dans le souffle à la bouche et produisait une gerbe dévastatrice à courte et moyenne distance (grosso-modo, la portée utile d'un fusil). Un genre de munition de la dernière chance, quand la position d'artillerie allait être submergée par un assaut d'infanterie ou une charge de cavalerie.
L'autre graduation correspondant au tir à boulet. Si la pièce était aussi prévue pour tirer des obus ça se complique car les flèches ne sont pas identiques, il peut y avoir le choix entre plusieurs charges, et il est difficile de tout faire tenir sur une seule réglette...

C'est très vraisemblablement une hausse de canon (à priori en bronze et chargé par la bouche), qui au XIXe siècle en France était engagée dans une mortaise sur le côté du "cul de lampe", juste devant le bouton de culasse. Le guidon étant fixé au niveau des anses, sur l'embase de tourillon.

D'ici quelques jours je pourrai vérifier sur quelques plans d'époque dont je dispose, si par chance cette hausse correspond à l'un d'eux ; il faudrait indiquer la section de la réglette et la longueur totale de l'objet. Et faire un petit "UP" du sujet, pour me le rappeler...
Sur un canon de place rayé (système 1858) il me semble toutefois que l'oeilleton était toujours monté sur une réglette horizontale permettant une correction de la dérive).

Verchère a écrit:"Mitraille" c'est vraisemblablement pour "boîte à mitraille". Un genre de boîte de conserves remplie de balles sphériques en plomb ou en fonte, qui se déchirait dans le souffle à la bouche et produisait une gerbe dévastatrice à courte et moyenne distance (grosso-modo, la portée utile d'un fusil). Un genre de munition de la dernière chance, quand la position d'artillerie allait être submergée par un assaut d'infanterie ou une charge de cavalerie.
L'autre graduation correspondant au tir à boulet. Si la pièce était aussi prévue pour tirer des obus ça se complique car les flèches ne sont pas identiques, il peut y avoir le choix entre plusieurs charges, et il est difficile de tout faire tenir sur une seule réglette...

C'est très vraisemblablement une hausse de canon (à priori en bronze et chargé par la bouche), qui au XIXe siècle en France était engagée dans une mortaise sur le côté du "cul de lampe", juste devant le bouton de culasse. Le guidon étant fixé au niveau des anses, sur l'embase de tourillon.

D'ici quelques jours je pourrai vérifier sur quelques plans d'époque dont je dispose, si par chance cette hausse correspond à l'un d'eux ; il faudrait indiquer la section de la réglette et la longueur totale de l'objet. Et faire un petit "UP" du sujet, pour me le rappeler...
Sur un canon de place rayé (système 1858) il me semble toutefois que l'oeilleton était toujours monté sur une réglette horizontale permettant une correction de la dérive).

Verchère a écrit:"Mitraille" c'est vraisemblablement pour "boîte à mitraille". Un genre de boîte de conserves remplie de balles sphériques en plomb ou en fonte, qui se déchirait dans le souffle à la bouche et produisait une gerbe dévastatrice à courte et moyenne distance (grosso-modo, la portée utile d'un fusil). Un genre de munition de la dernière chance, quand la position d'artillerie allait être submergée par un assaut d'infanterie ou une charge de cavalerie.
L'autre graduation correspondant au tir à boulet. Si la pièce était aussi prévue pour tirer des obus ça se complique car les flèches ne sont pas identiques, il peut y avoir le choix entre plusieurs charges, et il est difficile de tout faire tenir sur une seule réglette...

C'est très vraisemblablement une hausse de canon (à priori en bronze et chargé par la bouche), qui au XIXe siècle en France était engagée dans une mortaise sur le côté du "cul de lampe", juste devant le bouton de culasse. Le guidon étant fixé au niveau des anses, sur l'embase de tourillon.

D'ici quelques jours je pourrai vérifier sur quelques plans d'époque dont je dispose, si par chance cette hausse correspond à l'un d'eux ; il faudrait indiquer la section de la réglette et la longueur totale de l'objet. Et faire un petit "UP" du sujet, pour me le rappeler...
Sur un canon de place rayé (système 1858) il me semble toutefois que l'oeilleton était toujours monté sur une réglette horizontale permettant une correction de la dérive).

Fra78 a écrit:Sur une des photos, je note "tir plongeant"...
Canon de forteresse ?

konopka a écrit:Cela ressemblerait bien à ça, non ? :


(trouvé ici: http://placedelours.superforum.fr/t16930-hausse-laterale-d-un-canon-de-12-de-siege-de-1859)

Fra78 a écrit:12 de campagne Système La Hitte ? Oeilleton 2ème type.
En bas, deuxième à partir de la gauche...

CLOSDELIF a écrit:Je trouve la pièce encore  plus intéressante sachant cela!