sharps à cartouche métallique
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Re: sharps à cartouche métallique
Pour ce qui est de l'air dans la chambre, un Sharps chargé avec une cartouche papier est sans doute le pire exemple.
Pour éviter la guillotine et la PN autour du bloc, je fais mes cartouches un poil plus courtes.
Pour entrer dans la chambre, elles sont un peu plus étroites surtout qu'elles sont relativement molles (rien à voir avec une cartouche métallique...).
Il y a l'air de la chambre ardente. Au total, pas mal de vide mais, dispersé autour de la cartouche et pas en un seul grand volume.
Cela ne pose pourtant aucun problème.
Cette histoire de "pas de vide avec la PN" n'est-elle pas un peu exagéré, du moins lorsqu'il est très limité ?
Pour éviter la guillotine et la PN autour du bloc, je fais mes cartouches un poil plus courtes.
Pour entrer dans la chambre, elles sont un peu plus étroites surtout qu'elles sont relativement molles (rien à voir avec une cartouche métallique...).
Il y a l'air de la chambre ardente. Au total, pas mal de vide mais, dispersé autour de la cartouche et pas en un seul grand volume.
Cela ne pose pourtant aucun problème.
Cette histoire de "pas de vide avec la PN" n'est-elle pas un peu exagéré, du moins lorsqu'il est très limité ?
Lone Rider- Membre confirmé
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Re: sharps à cartouche métallique
Pour le fait que la PN, comme la nature, a horreur du vide, je pense que c’est pour avoir une bonne progressivité dans la montée en pression. Les coups de bélier (relatifs, donc réels ou supposés) crées par un vide ne sont pas bons pour la mécanique et d’autant plus que les aciers de l’époque de la PN ne valaient pas ceux d’aujourd’hui.
D’autre part, et on en revient à la densité de chargement, rien ne vaut une bonne progression régulière de la montée en pression car elle conditionne la précision.
Dans le cas des cartouches papier de la Sharps, j’avoue que je ne sais pas trop quoi penser et ce du fait que je ne sais même plus si j’ai déjà tiré avec un modèle à piston… Le parallèle fait avec le Chassepot ne me semble pas trop juste car il peut y avoir une compression de la cartouche dans le mécanisme du Chassepot (du fait de la manœuvre du verrou), compression impossible avec la Sharps. À vérifier car il ne s’agit que d’une hypothèse de ma part…
Bon Dimanche à tous !
D’autre part, et on en revient à la densité de chargement, rien ne vaut une bonne progression régulière de la montée en pression car elle conditionne la précision.
Dans le cas des cartouches papier de la Sharps, j’avoue que je ne sais pas trop quoi penser et ce du fait que je ne sais même plus si j’ai déjà tiré avec un modèle à piston… Le parallèle fait avec le Chassepot ne me semble pas trop juste car il peut y avoir une compression de la cartouche dans le mécanisme du Chassepot (du fait de la manœuvre du verrou), compression impossible avec la Sharps. À vérifier car il ne s’agit que d’une hypothèse de ma part…
Bon Dimanche à tous !
obaneck- Pilier du forum
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Re: sharps à cartouche métallique
Hello
Je valide aussi cette rémarque.
Depuis que je me suis rendu compte que même si la guillotine de la Sharps est efficace, elle n'a rien de comparable au coup de scalpel d'un chirurgien chevronné.
Je fais donc mes cartouches un peu plus petite que la chambre. Donc inévitablement il y a un peu de vide...
Je valide aussi cette rémarque.
Depuis que je me suis rendu compte que même si la guillotine de la Sharps est efficace, elle n'a rien de comparable au coup de scalpel d'un chirurgien chevronné.
Je fais donc mes cartouches un peu plus petite que la chambre. Donc inévitablement il y a un peu de vide...
ANDY34- Pilier du forum
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Re: sharps à cartouche métallique
De toutes façons dans le Sharps le bloc culasse est percé d'un trou borgne assez volumineux, qu'aucun type de cartouche ne peut remplir (ni papier, ni boyau, ni métallique). Cette "chambre ardente" était peut-être destinée à stocker des gaz "propres" (sans papier) dont la détente expulse les résidus de papier. Sur le Chassepot ça fonctionnait quand même assez bien pour permettre un tir soutenu sans vérifier le canon à chaque fois (sinon, la guerre de 70 on l'aurait perdue en 70, pas en 71).
Sur le Chassepot il n'y a pas de compression de la cartouche par la fermeture de la culasse, car seul le dard central la pousse (la chambre ardente est tout autour). Et si par malchance le dard compressait une cartouche refusant de rentrer, ça pourrait faire péter l'amorce avant que la culasse ne soit fermée (c'est arrivé, en 1870 et plus récemment à un membre de TCAR qui nous a décrit la chose en détail mais sans photos, car avec le levier de culasse planté à travers de la main il avait sans doute d'autres préoccupations).
Le problème du vide d'air est attesté, je crois même que Cotty en parle en "1800 et des poussières", mais l'incident paraît généralement aléatoire et lié à l'interférence d'ondes de pression qui se propagent trop librement dans l'espace vide, rebondissent d'un côté ou l'autre (cul de la balle ou culasse) et télescopent localement des ondes faisant le chemin inverse (ce qui sur ces points cumule l'intensité des deux ondes, ce qu'on appelle une interférence).
Mais si la poudre n'est pas placée aléatoirement, le phénomène n'est plus aléatoire : il ne se produit jamais, ou presque toujours.
On m'a parlé d'un américain qui avait trouvé une disposition permettant de produire délibérément cette surpression...
D'un autre côté, si au début du XIXe les canons tirant à charge réduite étaient bourrés au foin, à la fin du XIXe les canons-culasse à gargousse de toile amiantine laissent beaucoup d'air entre la gargousse et la chambre. Par exemple les 155 L du Barbonnet, d'autant plus qu'on a vite reconnu que le calcul des 155 L était défectueux et que la charge maxi prévue était trop forte. On a donc réduit la charge maxi, sans modifier la chambre ; ces canons (et presque tous les autres) pouvaient aussi tirer à charge réduite (indispensable pour tirer assez près du fort, le tir négatif n'étant guère possible depuis ces tourelles) et dans ce cas le volume inutilisé était occupé par un tube en carton (il était impératif que la ceinture de l'obus soit bien appuyés contre le départ des rayures, on "plantait" même l'obus d'un coup de refouloir mais il ne fallait pas qu'il puisse glisser en arrière si on pointait haut).
Les canons De Reffye poussent la chose au maximum, puisque leur gargousse métallique est chargée de rondelles annulaires de poudre, (remplacées par des tubes en carton pour les charges réduites). Le volume d'air y est donc très important, réduisant la densité de chargement donc le pic de pression, ce qui a permis de transformer des canons de 16 Mle 1732 (chargés par la bouche et tirant un boulet de 8 kg à 3 km maxi), en canon de 138 mm chargé par la culasse et tirant un obus de 24 kg à 7 km !
Sans renforcer aucunement le tube en bronze ! (qui s'usait tout de même assez vite).
Mais dans tous ces cas la poudre n'est pas n'importe où, et les sachets (ou rondelles) sont toujours calés par des tubes en carton qui les poussent contre la culasse et l'orifice de mise à feu.
PS : quand je dis "rondelles de poudre", c'est de la PN agglomérée en rondelles de quelques centimètres d'épaisseur, 6 à 8 cm de diamètre, percées d'un trou diamètres 3 ou 4 cm. Des sacré grosses rondelles, donc ; au besoin je peux vous en trouver les cotes exactes.
Sur le Chassepot il n'y a pas de compression de la cartouche par la fermeture de la culasse, car seul le dard central la pousse (la chambre ardente est tout autour). Et si par malchance le dard compressait une cartouche refusant de rentrer, ça pourrait faire péter l'amorce avant que la culasse ne soit fermée (c'est arrivé, en 1870 et plus récemment à un membre de TCAR qui nous a décrit la chose en détail mais sans photos, car avec le levier de culasse planté à travers de la main il avait sans doute d'autres préoccupations).
Le problème du vide d'air est attesté, je crois même que Cotty en parle en "1800 et des poussières", mais l'incident paraît généralement aléatoire et lié à l'interférence d'ondes de pression qui se propagent trop librement dans l'espace vide, rebondissent d'un côté ou l'autre (cul de la balle ou culasse) et télescopent localement des ondes faisant le chemin inverse (ce qui sur ces points cumule l'intensité des deux ondes, ce qu'on appelle une interférence).
Mais si la poudre n'est pas placée aléatoirement, le phénomène n'est plus aléatoire : il ne se produit jamais, ou presque toujours.
On m'a parlé d'un américain qui avait trouvé une disposition permettant de produire délibérément cette surpression...
D'un autre côté, si au début du XIXe les canons tirant à charge réduite étaient bourrés au foin, à la fin du XIXe les canons-culasse à gargousse de toile amiantine laissent beaucoup d'air entre la gargousse et la chambre. Par exemple les 155 L du Barbonnet, d'autant plus qu'on a vite reconnu que le calcul des 155 L était défectueux et que la charge maxi prévue était trop forte. On a donc réduit la charge maxi, sans modifier la chambre ; ces canons (et presque tous les autres) pouvaient aussi tirer à charge réduite (indispensable pour tirer assez près du fort, le tir négatif n'étant guère possible depuis ces tourelles) et dans ce cas le volume inutilisé était occupé par un tube en carton (il était impératif que la ceinture de l'obus soit bien appuyés contre le départ des rayures, on "plantait" même l'obus d'un coup de refouloir mais il ne fallait pas qu'il puisse glisser en arrière si on pointait haut).
Les canons De Reffye poussent la chose au maximum, puisque leur gargousse métallique est chargée de rondelles annulaires de poudre, (remplacées par des tubes en carton pour les charges réduites). Le volume d'air y est donc très important, réduisant la densité de chargement donc le pic de pression, ce qui a permis de transformer des canons de 16 Mle 1732 (chargés par la bouche et tirant un boulet de 8 kg à 3 km maxi), en canon de 138 mm chargé par la culasse et tirant un obus de 24 kg à 7 km !
Sans renforcer aucunement le tube en bronze ! (qui s'usait tout de même assez vite).
Mais dans tous ces cas la poudre n'est pas n'importe où, et les sachets (ou rondelles) sont toujours calés par des tubes en carton qui les poussent contre la culasse et l'orifice de mise à feu.
PS : quand je dis "rondelles de poudre", c'est de la PN agglomérée en rondelles de quelques centimètres d'épaisseur, 6 à 8 cm de diamètre, percées d'un trou diamètres 3 ou 4 cm. Des sacré grosses rondelles, donc ; au besoin je peux vous en trouver les cotes exactes.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: sharps à cartouche métallique
Très intéressant comme sujet .
Personnellement pour ma sharp 🤪papier, je n'utilise plus comme tel préfèrent de mettre les douilles/tubes et de boucher la culasse .Plus de blast entre la culasse et ma gueule.
Personnellement pour ma sharp 🤪papier, je n'utilise plus comme tel préfèrent de mettre les douilles/tubes et de boucher la culasse .Plus de blast entre la culasse et ma gueule.
pmh- Membre expert
- Nombre de messages : 505
Age : 48
Localisation : La grande crasseuse de Marseille
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: sharps à cartouche métallique
Moyennement drôle pmh 🥴 pour ta sharp papier, dis plutôt "mon imprimante sharp" ....
Bon dimanche
Bon dimanche
Pressigny- Membre confirmé
- Nombre de messages : 435
Age : 67
Localisation : La Venise du Gâtinais
Date d'inscription : 23/04/2022
Re: sharps à cartouche métallique
Une vidéo qui montre le fonctionnement du distributeur d'amorces Lawrence, surtout à partir de 3:00 :
Lone Rider- Membre confirmé
- Nombre de messages : 397
Age : 68
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 22/11/2019
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