Une fêlure en chambre, bizarre, j'ai dit bizarre...

vince24 a écrit:Alors je t’arrête tout de suite avec les AIA, le lieux exact de production n’est pas très clair (Vietnam?), il s’agit d’une repro complète, les pièces ne sont pas interchangeables avec un vrai Lee (et introuvables), c’est très lourd et au tir, nombreux sont ceux (dont moi) qui ont été très déçus.
Le mien était une vraie horreur, c’est une des rares armes que j’ai revendue.

Sinon pour ce No4 j’aurais tendance à penser qu’une arme qui a déjà tiré des milliers de coups avec un trou rebouché peut sûrement en tirer des milliers d’autres!

Y a 99% de chances que ce soit vrai mais il y’a 50% de chances que je me trompe;)

Aller, on attends que tu nous présentes le remplacement!

Il me semble que les bois viennent effectivement du Vietnam, ce qui a interdit (à l'époque) l'exportation aux US. Le reste était fabriquée en Australie pour une large part. Les pièces sont proches, les concepts du n4 sont là ... mais oui : pas interchangeables. Quand j'ai voulu reprendre la détente, un peu lourde, j'ai commencé par regarder la noix de culasse : spécifique. Et pareil pour le ressort de la détente : cette lame métallique en forme de "V" n'a pas la même dimension que celle du n4. Le magasin en revanche est un magasin de M14 facilement trouvable. Les organes de visée du n4 s'installe parfaitement à la place du rail picatinny et de l’œilleton d'origine.
Je ne suis pas aussi déçu que toi concernant cette arme : ainsi renforcée, elle permet de tirer de la 308W sans risque, le poids est pour moi un avantage au stand, et les résultats sont excellents.

Concernant la fiabilité à long terme d'une arme qui a déjà tiré ses coups d'épreuves, et/ou avoir vécu une utilisation normale ensuite, on peut se rappeler l'histoire des "low numbers" du 1903. De manière aléatoire, quelques boitiers ont éclaté des années après ... Cette fragilité invisible était bien présente !

Ah les low numbers 1903... 
Un tres bon article, lire jusqu'à la fin si vous parlez anglais...  ce serait interessant de passer celui de l'article au banc... 

https://www.thefirearmblog.com/blog/2019/03/26/first-hand-are-low-number-03s-unsafe-to-shoot/

Et, ca incite à la prudence...

Sinon pour mon AIA, je te rejoins aussi sur la détente lourde. Le mien etait peu précis (pour ce qu'on attends d'une arme moderne lourde avec un canon neuf)  du moins lorsque je l'ai testé avec sa lunette a 50m (carton ci dessous).  Mais je n'ai pas eu le temps de me pencher sur la question de la précision car peu de temps après l'achat j'ai croisé le chemin d'un collectioneur d'AIA maniaque (et meme pas tireur) qui etait pret a me le payer presque le double du prix que j'y avais mis, l'occasion etait trop belle. Chose etonnante, j'avais aussi trouvé le recul fort désagréable, alors que généralement le poids élevé d'une arme atténue la sensation de recul.

Depuis j'ai deux autres Lee No4 (originaux) en 308W que je préfère largement, je ferai juste attention a ne pas recharger "musclé". 

Désolé pour le HS




C'est juste 50m avec une lunette. Ca m'aurait satisfait à 100m.

C'est vrai que c'etait pas tres bon

Article très intéressant, qui confirme la mise en garde de la NRA sur ces « low numbers ». Ils ont d’ailleurs édité une autre mise en garde concernant les cartouches à pression élevée pour le 1903. Sinon la précision de mon exemplaire est effectivement bien meilleure (N140, 168gr hbpt).

Ce qui m'ennuie avec l'épreuve des armes de grenier, c'est le risque de détruire bêtement, par le tir d'une cartouche absurdement surpuissante, une pièce d'histoire qui aurait pu tirer encore des milliers de cartouches chargées doux. Mon SMLE "peau d'orange", je lui fais tirer en toute confiance mes deux grammes de TU3000 mais je ne parierais pas une amorce sur sa survie à l'épreuve, et même s'il revenait indemne, en apparence, de Saint-Etienne, j'éprouverais, en pressant la détente, une appréhension nouvelle.

Il est certain que l'épreuve normalisée, c'est pour tirer des cartouches normalisées.

Si pour l'une ou l'autre raison on veut se limiter à une pression plus faible, ce n'est tout simplement plus le même "calibre" et de fait on rentre dans le domaine des "wildcat", que le BE français refuse d'éprouver, à ce qu'on m'a dit.

Ce qui n'empêche pas d'effectuer une épreuve, mais il faut la faire soi-même ; déterminer la charge d'épreuve n'est cependant pas aisé, mais si on a déjà étalonné GRT sur la cartouche basse pression prévue (tirée dans une arme réputée fiable), on peut éventuellement faire confiance au logiciel pour calculer la charge donnant une augmentation de pression de 25 % ...

C'est la surpression d'épreuve CIP : 25 % de plus que la pression moyenne maxi Pmax, et c'est pas si important qu'on croirait.
D'autant qu'un lot de munitions manufacturées n'est accepté que si aucune ne dépasse PK (Pmax + 15 %) ; par conséquent quelques cartouches pourraient en être bien proches.
L'épreuve ne se fait donc qu'à même pas 10 % au dessus de la pression des cartouches les plus fortes d'un lot admis à la commercialisation.

Et ces 10 %, vous les atteindrez aisément si vous laisser inconsidérément traîner la boîte de cartouches au soleil ; du moins avec certaines poudres, mais comme on ne sait jamais avec quoi sont chargées les cartouches manufacturées...

J'ai parfois à tester ces variations de pression, tout au moins leur effet sur l'étui, l'amorce et la Vo. Mais si entre - 20° et +60° je n'ai pas encore vu d'horreurs, c'est parce-que les poudres étaient pré-sélectionnées en fonction des observations en concours de tir longue distance, pour lesquels la connaissance de la Vo réelle est primordiale, et qui se déroulent dans des conditions météo très variables. N'empêche qu'à partir de 50°, on serre les fesses !
Tests réalisés car on sait qu'en "opérations extérieures" il n'est pas toujours possible de conserver les cartouches au frais et que des surpressions sont parfois observées, qui dépasseraient largement cette marge de 10 % entre les pressions d'épreuve PK et PE.