Les Springfield "Trapdoor"

Voici, comme promis, une petite étude sur le Springfield Trapdoor. Je ne suis pas un spécialiste de cette arme et n’ai entrepris cette étude que dans le but d’alimenter la rubrique « Les armes règlementaires à cartouches (papier ou métalliques) de notre forum préféré. J’ai compilé des données glanées sur le net et des erreurs ont pu se glisser ! Je demande aux lecteurs plus érudits de ne pas m’en tenir rigueur et de bien vouloir les corriger, je ne m’en offusquerai pas, bien au contraire !
Je demande simplement de ne pas interrompre cette étude qui se déroulera sur plusieurs posts et d’en attendre la fin afin de garder une suite harmonieuse. Merci à vous (et à CZ75 qui m’a initié aux mystères pour moi de l’intégration des photos…)
Et c’est parti !

Pendant la guerre civile américaine, l'avantage des fusils à chargement par la culasse est devenu évident. Les fusils à canon rayé utilisés pendant ce conflit avaient une cadence de tir de 3 ou 4 coups par minute contre 8 à 10 pour les armes à chargement par la culasse. Comme la guerre civile touchait à sa fin, les U.S. Ordnance Department testèrent quantité de prototypes d'armes à culasse connus dans le monde.
La paix revenue, l’armée américaine se retrouve donc encombrée de stocks considérables d’armes longues à percussion à canon rayé à caractère suranné se chargeant par la bouche. Plutôt que de réformer tout cet armement et de se tourner résolument vers des armes à répétition qui avaient brillamment fait leurs preuves, l’U.S. Ordnance Department préfère réutiliser ses vielles armes à un coup en les transformant pour leur faire tirer une cartouche métallique.

En 1866, après de nombreux tests, le système de conversion inventé par le maître armurier Erskine S. Allin de l’arsenal de Springfield, brevet n° 49 959 est adapté aux fusils d’infanterie Springfield Mles 1861 et 1863. Cette modification représente pour le Gouvernement U.S. une économie importante puisqu’elle est d’un coût de 5 dollars par fusil alors que le prix d’armes neuves se situerait aux alentours de 20 dollars.






La conversion est réalisée en tronçonnant le canon au niveau de la chambre et en y fixant sur le dessus une articulation pour le nouveau mécanisme. Une came actionnée par le pouce à l'arrière de la culasse assure le verrouillage en position fermée. L'extracteur retire automatiquement l’étui vide de la chambre à la fin de sa course d’ouverture. Le percuteur est logé dans la culasse, le nez du chien est aplati pour venir en frapper directement la tête. Cette nouvelle culasse montée à l’arrière du canon ressemblant fort à une trappe à charnière est baptisée en conséquence « trap door ».




Cette transformation, en raison du calibre originel est destinée à tirer des cartouches « rim fire » de calibre .58. Les essais poursuivis entre 1865 et 1868 confirment la viabilité du système qui est adopté. Le calibre est toutefois réduit au .50 par chemisage, mais cette chemise ayant tendance à se désolidariser du canon, les nouvelles armes reçoivent un canon neuf légèrement plus court, 32,5 pouces au lieu de 36, 5 et chambré pour tirer une nouvelle cartouche de calibre 50.70. C’est le premier “Trapdoor Rifle” Mle 1868. D’autres modifications à partir de 1870, donnent naissance, à un fusil de calibre .45-70 qui répond à toutes les exigences. Ce fusil, le « Trapdoor Rifle Model 73, devient le plus célèbre de la lignée. Cette arme, déclinée en carabine pour la cavalerie et en fusil pour l’infanterie sert durant toutes les guerres indiennes.
Pendant les vingt années suivantes des quantités considérables de fusils Springfield Trapdoor sont fabriquées parmi les quelles figurent des versions spéciales pour tir de précision.
Le Springfield rifle Model 1873 est l’arme typique du fantassin américain de l’époque.
La Springfield carbine Model 1873 est l’arme des la cavalerie US lors de la bataille de Little Big Horn du 25 juin 1876. Le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (général à titre provisoire en 1865) conduit les 647 hommes du 7ème régiment de cavalerie US à l'attaque, afin de le détruire, d'un camp d'Amérindiens Sioux et Cheyennes d'environ 6000 personnes dont 1500 guerriers menés par les chefs Sitting Bull et Crazy Horse . Le bilan de cette bataille qui dura trois heures se solde par la mise hors de combat de la moitié des soldats US et de 1/3 des guerriers indiens.
La Guerre Hispano-Américaine (1898-1899) est le chant du cygne de cette arme et ses dérivés.

Suite au prochain numéro....

La saga des Springfield « Trap door »

Le Springfield Model 1865 est la première modification « trap door » d’après le brevet Allin des vieilles armes à percussion. Il en conserve le calibre de .58 de la balle Minié utilisée à l’origine par ces fusils. Mais c’est maintenant nouvelle munition à percussion annulaire de calibre 58.60.500 (0,58 pouces, charge de 60 grains (3,9 g) de poudre noire propulsant une balle de 500 grains (32 g) qui est utilisée.
Le modèle 1865 devient rapidement obsolète et la plupart des armes sont vendues dans les années 1870 à plusieurs négociants américains. Comme il y avait à cette époque une forte demande pour un fusil court, dénommé « fusil de cadet.», des modèles 1865 voient leur canons raccourcis à des longueurs variant de 33 "à 36". La crosse subit également cette chirurgie tandis que le fût est souvent aminci.

Constructeur : Springfield Armory
Le canon : de 33 in (838,2 mm) à 36 in (914,4mm) et maintenu par 3 frettes.
Cartouche : Rimfire .58-60-500
Arme à un coup, cadence de tir, 8 à 10 coups minute.







Le Springfield Modèle 1866 est le 2ème modèle, destiné à corriger les défauts rencontrés avec le modèle 1865. Il introduit en particulier un extracteur simplifié et amélioré ainsi qu’une nouvelle cartouche à percussion centrale de calibre .50, supérieure à celle de calibre 0,58 à percussion annulaire de balistique médiocre.
Pour ce faire, environ 25 000 Springfield Modèle 1863 au calibre 0,58 voient leur canon retubé et rechambré pour tirer la munition de 50-70-450 (calibre.50, balle de 450-grain (29 g), charge 70 grains (4,5 g) de poudre noire plus communément dénommée .50-70 Government.
Toutefois, l’extracteur est toujours fragile…mais le règlement (qui prévoit tout !) stipule que si l’extracteur est cassé, il n’en met pas pour autant le fusil hors d’état, cet accessoire étant plus pratique que nécessaire, la douille peut facilement être enlevée avec la baguette du fusil.

Le modèle 1866 a équipé les troupes américaines en 1867, troupes qui participent de manière active à l’escorte des convois de l’Ouest.

Production : 52 000 de 1867 à 1869
Longueur : 55 15/16 inches (1.421m)
Canon : 36.6 Inches (914 mm)
Cartouche : 50-70 Government - 50-70-450 (calibre.50, charge 70 grains (4.5 g) de P.N., balle de 450-grain (29 g)

Suite au prochain numéro.

Il s’est avéré à l’usage du Model 1866 que le tube ayant servi à réduire le calibre avait tendance à se désolidariser du canon. Pour corriger ce problème, le Springfield Modèle 1868 utilise un nouveau canon à la place du regarnissage. Le nouveau canon est légèrement plus court, 32,5 pouces de longueur par rapport aux 36,5 pouces du modèle 1866. Le canon plus court est maintenu au fût en utilisant seulement deux capucines, au lieu des trois utilisées sur le modèle 1866. Le modèle 1868 est également été la première conversion « Trad door » a utiliser l'extracteur couvert par le brevet américain n ° 68009, publiée le 27 août 1867.
De la fin des années 1860 au début des années 1870, de nombreuses unités de l'armée ont continué à utiliser conjointement avec le Springfield d'autres armes comme le Spencer ou le Sharps de calibre 0,52. L'armée souhaite standardiser ses armes et munitions et en conséquence dote toutes ses unités du Springfield Model 1868 dès que la production le permet.

Un modèle 1868 version Carbine a été expérimenté, mais n'est jamais allé au-delà de la phase du prototype. La version Carbine avaient un canon 22 1 / 4 pouces.

Production : 50 0000.
Longueur : 51 8/7 de pouces (1, 416mm)
Canon : 32,5 inches.
Cartouche : 50-70-450






Le Springfield model 1869 Cadet Rifle est une version raccourcie du Springfield Model1868.
Il est produit à partir du modèle 1868 dont on a conservé la culasse, raccourci le canon à 29,5 pouces, le tout monté avec une crosse et une monture nouveaux
.
Il utilise et une cartouche sous chargée. (55 grains de poudre noire au lieu de 70).

Production : 3 400
Longueur : 48,8 pouces
Canon : 29,5 pouces
Cartouche : 50-55-450

A suivre....

Le Springfield Model 1870 est une légère amélioration du Mle 1868. Il a été utilisé à bord des navires de la marine des Etats-Unis.
Deux versions ont été produites :
La 1° en 1870 / 1871 : la hausse est collée au tonnerre. Environ 1000 exemplaires ont été produits.
La 2° en 1872/1873 : la hausse et avancée d’environ ½ pouce et la baguette présente un double épaulement contrairement au 1er type qui est toujours du Mle 1868. L’arrondi du dessus de la culasse présente une courbe légèrement différente.
Production : 10 000
Longueur : (fusil): 52 in (1,320.8 mm)
Canon: 32.5 in (825.5 mm)
Cartouche : 50-70 Government
Ce modèle a été produit à environ 350 exemplaires version « carbine ».







Le Springfield Model 1873 est le premier fusil standard des troupes U.S. équipées jusque là de divers modèles.
Le modèle de fusil d'infanterie a un canon de 32 pouces ⅝ (829 mm), tandis que la carabine de cavalerie utilise un 22-pouces (560 mm).
La cartouche du fusil a été dénommée « 45-70-405 » ou « 45-70 Government ». C’est-à-dire calibre .45, balle de 405 grains (26,2g) propulsée par 70 grains (4,5g) de poudre noire. Elle avait une vitesse initiale de 1.350 pieds par seconde (410 m / s), ce qui en faisait une charge puissante et efficace pour la tactique combat de l'époque. Une charge à puissance réduite de 55 grains (3,6 g) de poudre (.45-55-405) était tirée dans la carabine des soldats de la cavalerie montée et allégeant ainsi le recul de cette arme courte. Cette cartouche a alors une vitesse initiale réduite en conséquence de 1.100 pieds par seconde (340 m / s).
Cette munition à douille de cuivre est universellement utilisée dans l'Ouest américain. Toutefois les soldats découvrent vite que le cuivre gonfle excessivement dans la culasse lors du tir. Cela a bloque parfois le fusil en empêchant l'extraction de l’étui. Ce gonflement exige alors l’extraction manuelle avec une lame de couteau ou un outil similaire ; on imagine les conséquence en cours de combat. La version carabine, qui n'a pas de baguette pour enlever cet étui coincé, devient alors inutilisable … sauf en tant que casse tête !



Après l'anéantissement du bataillon du général George Armstrong Custer (armés de la carabine tirant des munitions .45-55 lors de la bataille de Little Big Horn en Juin 1876, des enquêtes ont révélé que l’enrayage de leurs carabines pouvait avoir joué un rôle. La cartouche a, en conséquence, été chargée avec un étui en laiton, matériau qui ne dilate pas a autant que le cuivre. Cela s'est avéré être une amélioration majeure et le laiton est devenu le matériau de base utilisé dans les cartouches militaires américaines dès lors. Mais d’autres enseignements avaient été tirés puisque les troupes ont été astreintes à des exercices de tir bihebdomadaires !

La Springfield Model 1875 carbine est une variante pour « officier » du Mle 1873. Elle peut être équipée d’un dioptre ou d’une hausse "Buckhorn" et présenter des finitions diverses. Certaines ont une détente à « stécher » et une baguette en bois.









Le Springfield Model 1877 est une variante des modèle 1873 Springfield Rifle ou Carabine.

En 1877, de nombreux changements ont été apportés à la fois au fusil modèle 1873 et à la carabine (la carabine était juste une version plus courte du fusil). Historiquement, le fusil modèle 1877 doit être considéré comme une variante du modèle 1873, tandis que le modèle 1877 carabine est considéré comme un modèle distinct.
Le changement le plus visible porte sur la crosse. La sous garde a été prolongée pour renforcer le point faible de la poignée qui elle même a été épaissie. Le dessus de la culasse est également différent



Après la bataille de Little Bighorn, Springfield Armory s'est vu confier la tâche de fournir une baguette de nettoyage pour la version carabine qui pourrait également être utilisée pour retirer les cartouches bloquées. Une baguette en trois pièces en acier est insérée dans un logement de la crosse. Cela a nécessité une nouvelle plaque de couche spécialement pour la carabine, le fusil lui étant déjà équipé d’une baguette n'a pas besoin de ces modifications.

La hausse a également été modifiée. La version fusil du nouveau modèle a été estampillée avec un R, et la version carabine été d'un C. Les graduations différentes ont été rendues nécessaires en raison du fait que la carabine utilise une cartouche de 55 grains au lieu des 70 de la cartouche du fusil.




A suivre...

Le Springfield Model 1880 est une simple modification du Mle1873.
Le modèle de baïonnette de type truelle utilisé jusqu’ici étant tombé en disgrâce Springfield Armory a tenté de produire avec le modèle 1880, une arme munie d’une baïonnette triangulaire combinée avec la tige de nettoyage. Environ 1.000 du modèle 1880 Springfield ont été produits et testés sur le terrain. Le système de blocage de la baïonnette nécessitait un verrou qui modifiait la balistique de l’arme et donc les indications de la hausse. Ce modèle a été retiré du service et stocké.
Longueur : 51.875 in (1,317.6 mm)
Canon: 32.625 in (828.7 mm
Cartouche : .45-70-405




Le Springfield modèl 1882 a été une expérience de Springfield Armory. Son principal objectif était de combiner carabine et fusil en un seul modèle appelé «fusil court". On espérait que ce modèle universel pourrait subvenir aux besoins de l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie.

Le fusil a été produit avec un canon de 28 pouces. Deux versions ont été construites, l'une avec une monture d’un seul tenant et une tige de nettoyage comme le fusil standard, et une autre avec une baïonnette triangulaire baguette semblable à celle qui avait été utilisée sur le modèle de Springfield 1880. Seulement 26 de chaque type ont été fabriqués.

Le fusil a été envoyé pour des essais au champ au printemps de 1882, il n'a pas été considéré comme une amélioration sur les armes existantes. Ce concept d'un seul fusil d'infanterie, cavalerie, artillerie se poursuivra avec le Springfield modèle 1886 Carbine.

Longueur : 44 in (1,117.6 mm)
Canon : 28 in (711.2 mm)
Cartouche : .45-70-405


A suivre....

[
Le Springfield Model 1884 incorpore les diverses améliorations survenues depuis la conception du Mle 1873.

La caractéristique la plus visible est la hausse qui avait été conçu par le lieutenant-colonel Buffington RA du Département US Army Ordnance.

Le modèle 1884 a également été produit dans une version carabine. Il a été constaté que la hausse pourrait facilement être endommagée lors du retrait du de la carabine de son étui. La bande arrière du canon a donc été modifiée en 1890 afin d'inclure un protecteur de mire.




Un modèle à baïonnette tige ronde a également été produit. Ceci a été , comme le modèle de Springfield 1880, une tentative pour combiner la baguette et la baïonnette en une seule pièce.

Longueur : 51.875 in (1,317.6 mm)
Canon : 32.625 in (828.7 mm)
Calibre : 45-70-40



Le Springfield modèle 1886 Carbine est la deuxième tentative de la Springfield Armory de créer un simple fusil qui satisferait les besoins de l'infanterie, cavalerie, artillerie (la première tentative étant le Springfield Modèle 1882 Short Rifle). Il reprend la hausse Buffington RA du fusil Model 1884 et un nouveau dessin du dessus du canon permettant une meilleure extraction de l’étui de selle. La crosse possède un logement pour la baguette repliée en 3 éléments et un extracteur en cas de rupture de d’étui.

Environ 1.000 fusils ont été produits et envoyés sur le terrain pour les essais. Comme le modèle 1882, le modèle 1886 n'a pas été considéré comme une amélioration des armes existantes et n’a pas été adopté.

Le Springfield Modèl 1888 a été la dernière tentative de la Springfield Armory pour produire une arme dotée d’une baguette de nettoyage combinée à la baïonnette. Le modèle 1888 a été basée sur le modèle 1873 ayant bénéficié des diverses améliorations qui avaient été incorporées dans le modèle de Springfield 1884. Contrairement au précédent modèle 1880, le modèle 1888 utilise une monture à baïonnette tige ronde
Le modèle 1888 s’est avéré avoir beaucoup plus de succès que le modèle 1880. Entre 1890 et 1893, plus de 60.000 fusils modèle 1888 ont été produits.
C’est le dernier représentant de la famille des Trad door. Pendant la guerre hispano-américaine, les troupes de l’armée régulière étaient généralement dotées du nouveau fusil Krag alors que les unités de la garde avaient encore le Springfield Model 1884 ou1888
Production : 1890-1893 environ 60 000
Longueur : 51.875 in (1,317.6 mm
Cano : 32.625 in (828.7 mm)
Calibre : 45-70-405

Et pour terminer cette saga, mon « Trap door » MODEL 1888 « Ramrod bayonet” fabriqué à partir d’un Model 1884. La culasse est marquée « U.S MODEL 1884 ». Il porte le numéro 520 735 et le poinçon de réception estampillé sur le bois 1891. Bon d’accord un képi de sudiste avec un 1888......

[center]

Ainsi se termine ma petite saga des Trapdoor. Certes, chaque modèle aurait mérité une description plus approfondie, mais cela aurait été beaucoup trop « touffu » pour cette rubrique….et je ne suis pas spécialiste du genre…Soyez donc indulgents et apportez vos corrections car il doit y en avoir à faire !Merci.

:bounce: Beau travail !

Merçi Lou Gascoun :chinese:

Merci Lou Gascoun pour ce boulot, je vais me le lire tranquilou....

L'étude est très fouillée, c'est très intéressant.
Merci

Superbe travail de présentation.

Merci les gars.

Très belle étude, et bien illustrée avec ça. Merci pour cette leçon d' Histoire. :rendeer:

Bravo pour cette étude sur sur cette arme si célèbre. J 'ai pensé amener une petite contribution à cet article en joignant une photo de deux cartouches de cette époque qui étaient tirées dans cette arme suivant le modèle. Une 50/70 sans
marquage avec l 'amorçage caché et une 45/70 ayant la douille nickelée ayant comme marquage F,6 et 97.Cette cartouche
recevait une balle de 500 grains.Je pense que ce modèle a servi pendant le conflit hispano américain à Cuba.
Encore une fois Félicitation pour cette étude.

Merci pour ces photos Vivat hussard. Sur la 50.70, on voit bien la couleur cuivre de la douille et non pas en laiton comme les fabrications post 1873 ainsi que sa fragilité....Encore que la douille de la 45-70 nickelée semble elle aussi en cuivre sous le nickelage.

Bonjour Lou Gascoun,
dans ta documentation, aurais tu une piste sur un éventuel contrat de vente au Japon - sur les premiers modèles, 65 et 66- ?

Bonnes fêtes,
Genza :chinese:

Belle étude, qui attire déjà bien des questions !

Bonsoir a tous
Il existe pas mal de variantes sur le Trapdoor , objet mythique et très intéressant qui mérite sa place de leader dans pas mal de collection , comme par exemple le protège guidon ou encore Front Sight Covers en plusieurs déclinaisons dont les première apparition arrive vers les numéros 311200 en date de 1888 a 1899 avec la fameuse lettre C protection en deux tailles bien sur .

[La seconde déclinaison tout aussi intéressante et le modele massif type 1883 type M1883 / 1886 du moins il me semble.
[
Il faut bien sur avoir dans ces sacoches ou encore mieux les deux fusils pour faire un homme heureux !
Je ne parle pas bien sur de la poignée pistolet soit type acier ou bois un modèle 1884 par exemple doit avoir absolument un modèle acier.
Non je ne vais pas encore faire voir une collection de Porte cartouches type MCKeever les chouchous a Jean Louis, hé oui l'homme a parfois ces faiblesses bien a lui.
Bon black out, j'ai ce soir mal à la tête des 28 ans de ma fille !!!
Ho, oups, l'odeur de la poudre de champagne me donne des vilaines nausées !!!
Jean Louis

bonsoir
troisieme essai pour joindre une photo.j'ai retrouvé un article de la gazette (le N°246) , je l'ai scanné et je vous joins une photo a propos du protege guidon

Désolé pour la photo, Bouzou, mais les éditeurs de la Gazette des Armes sont intransigeants sur les droits d'auteur.
La modération.

c'est hyper laborieux, c'est pas la bonne
excusez moi je recommence

Même explication que ci-dessus pour la disparition de la photo
Merci de votre compréhension
La modération

Splendide travail de recherche de notre Ami Bouzou, merci a toi.

Bon aller je suis bon enfant, quelques photos sur ce qui est pour moi la bible qu’il faut posséder quand vous êtes un fan du fameux et extraordinaire Springfield Trapdoor.

Avoir un Frasca entre les mains vous ouvre les portes d’un monde bien spécial ou la moindre petite transformation va être mise en valeur dans les plus petits détails.
La totalité de la production du Springfield Trapdoor est dans ces livres avec les baguettes, cartouchières accessoires et fusils bien sur, la bible refaite.
Certain livres sont de Frasca avec numéros et signature puis d’autres sont de Frasca et Hill.
Deux sont actuellement à vendre sur Ebay US, vite à vos chéquiers car ce sont des livres peu courants.
http://www.ebay.com/itm/45-70-Springfield-Robert-H-Hill-A-Frasca-/260828839679?pt=US_Nonfiction_Book&hash=item3cba9c3eff

J'ai la chance d'avoir 5 livres disons neufs dont 2 avec la signature de Frasca et Numéros en plus d'une petite phrase.
Un seul disons recueil me manque c’est le Newsletter très difficile a avoir et très cher aussi.






Pour le reste la procédure est un peu lourde pour mettre en préparation une photo le mes S/Trapdoor et de 27 cartouchières typique de cette epoque etc. etc. (bientôt, bientôt)
Jean Louis

Quand je pense que certain tireur me conseille d’avoir un livre de Malfatti pour faire mes cartouches !!! Ils sont tous sur des étagères !!!
Une partie des mes livres a recettes !!!

Sacré Jean Louis va !! a demain !

Bon. Vu que tout a deja ete dit, il ne me reste plus qu'a coller les photos avec de breves explications:

Vue d'ensemble du M.1888, engin archaique produit a plus de 60000 exemplaires de 1890 a 1893, annee de son remplacement par le Krag M.1892. Seule concession a la modernite, le percuteur est en bronze d'aluminium...


La platine, chien a l'abattu, on distingue le levier de deverouillage de la culasse en dessous.


La hausse Buffington vue de cote, ainsi que la capucine. Le U y figurant indiquee le haut (Up) pour fin de remontage.


La meme vue du dessus. A noter le R denotant une hausse de fusil (Rifle). Les carabines avaient un C, et les armes experimentales un XC ou XR suivant ce que c'etait. On peut aussi remarquer l'inclinaison de la rallonge coulissante par rapport a l'axe de la plance de hausse, et ce pour compenser la derive rotationelle du projectile (Balle M.1881 de 500 grs). Aussi, a la base, une echelle de derive, graduee en "points de vents" qui font, si ma memoire est bonne, environ 3 MOA. A noter les diverses fleches/repere pour l'emploi soit de l'oeilton, soit du cran en U avec l'echelle de droite pour ceux du bas et l'echelle de gauche pour ceux du haut. La molette superieure permet le coulissement/verouillage de la rallonge dans la planchette tandis que l'autre sert a ajuster la derive (uniquement lorsque la planche est relevee).


Voici d'ailleurs cette fameuse rallonge sortie au maximum. Le dernier repere utilisable donne une hausse de 2000 yards.


L'embouchoir caracteristique du modele avec le protege-guidon amovible tenu par un vis, ainsi que le poussoir de verrouillage de la baionnette-baguette typique du modele.


La fameuse baionnette-baguette en position de combat.


La grenadiere, avec le battant de bretelle et celui de mise en faisceaux.


La plaque de couche, avec son compartiment ferme et ouvert...


Le contenu: Outil combine M.1879 qui fait tournevis (grand et petit), chasse-goupilles et pince a ressort de platine; l'extracteur d'etuis rompus qui sert aussi a decrasser les rayures en cas de crasse tenace, et le lavoir a chiffon qui se visse sur la baguette lorsqu'elle n'est pas dans le bide de l'ennemi...


Autre vue de l'outil combine M.1879.


Pour finir, la cartouche a balle (en haut) et la cartouche multiballe (dite de gardien de prison) en bas. Les deux sont des repros fonctionelles et au normes d'origine de mon cru...

c'est du bon c'est du beau c'est du Mezigot
merçi pour toutes ces photos de détails