Nouveau K31

Bonsoir à tous,

Je vous présente mon K31 arrivé aujourd’hui.
Il est mono matricule sauf la garde main, canon « miroir » et jauge à 7.52.
Il aura bientôt sa bretelle et peut être une baïonnette…
J’aurais aussi quelques petites questions :
- la tige de percuteur est-elle bien au « repos » sur la dernière photo ?
- y a t’il un moyen de nettoyer un minimum la crosse qui a du « vécu » ?
- un spécialiste peut-il déchiffrer l’étiquette de plaque de coupe ?

Merci !
Place aux photos (si

Autres photos

L'anneau est en position de securité
Pour pouvoir tirer, il faut tirer l'anneau en arriere et le mettre à la vertical (lui donner un 1/4 de tour)

Sinon sa patine est joili moi je ne ferais rien dessus

Merci de ces premières infos.
Autre question : y a t-il un risque à percuter à vide ?

Les civils diront "faut surtout pas percuter à vide" ; les militaires le font régulièrement, de façon réglementaire.
On en déduit ce qu'on veut...

Pour le nettoyage, la crosse est recouverte d'un vernis à l'alcool. Donc pas de solvants.
Mais un petit lavage au savon de Marseille, eau tiède et brosse nylon, une fois tous les 10 à 30 ans ça ne fait pas de mal...

S'il y a des petits enfoncements sur les côtés à l'arrière de la crosse, c'est normal et historique : les tricounis (clous latéraux des anciennes chaussures de montagne), en position "arme au pied".

MaxR1940 a écrit:Merci de ces premières infos.
Autre question : y a t-il un risque à percuter à vide ?

Toujours sur ce type de percution ..;;

MaxR1940 a écrit:Merci de ces premières infos.
Autre question : y a t-il un risque à percuter à vide ?

Quel intérêt pour nous à percuter à vide?   Si c'est pour faire du tir à sec, une douille amortisseuse se trouve facilement:

https://www.naturabuy.fr/1-douille-amortisseur-Snap-cap-cal-7-5x55mm-Swiss-aluminium-item-11154405.html

Chez les miloufs, ça fait partie de la procédure pour s'assurer que l'arme est bien en sécurité, mais ils se tamponnent royalement de casser une pièce, car comme le faisait dire Coluche à un des ses personnages,  -"On s'en fout, c'est pas nous qui payent.."

Cela peut presenter un interet pour s'affranchir du recul et deceler un mauvais placement qui fait que l'arme ne serait pas correctement maintenu au départ du coup

Cela peut aussi permettre de s'entraine dans sa sequence de tir

Ne confondons pas le tir à sec, dont je suis un fervent adepte,  et la percussion à vide,  que j'évite autant que faire se peut.

Donc pas de tir à vide. Sauf avec une douille amortisseur.
Je pensais que comme ce n'était pas une percussion annulaire comme sur la 22 mais "centrale" le percuteur ne tapait pas dans quelque chose mais dans le vide donc pas de risque de casser la tige (excusez mes faibles connaissances).
Je pose la question car sans le vouloir j'ai percuté en le graissant !

Ne psychotons pas non plus, une fois l'an, c'est anecdotique. 

Mais il faut bien comprendre pourquoi il vaut mieux éviter:  En fonctionnement normal, le percuteur est freiné puis stoppé par son impact dans l'amorce. À vide, il arrive en butée sans ralentir du tout, et à la longue, ça peut provoquer une fatigue du métal et la casse de la tige, ou du percuteur lui-même.

Merci beaucoup, c'est clair

Sinon, est ce que c'est normal culasse fermee quand on veut l'ouvrir pour éjecter par exemple (je ne l'ai fait qu'à vide) il y a un point de résistance assez fort à 1cm de course en arrière qui n'est franchi qu'en tirant "virilement' c'est à dire très fort en arrière ?. Remise en place en avant et recul de nouveau mais franchement ?
Merci pour vos infos en tout cas

Oui, on ne fait pas que déverrouiller et ouvrir la culasse en la tirant en arrière, on comprime aussi le ressort du percuteur , enfin, sauf si il l'est déjà après une première manœuvre . 
Raison pour laquelle je préfère armer les fusils qui le permettent avant d'ouvrir la culasse, je n'aime pas faire des efforts incontrôlés.

Caudron a écrit:Oui, on ne fait pas que déverrouiller et ouvrir la culasse en la tirant en arrière, on comprime aussi le ressort du percuteur , enfin, sauf si il l'est déjà après une première manœuvre . 
Raison pour laquelle je préfère armer les fusils qui le permettent avant d'ouvrir la culasse, je n'aime pas faire des efforts incontrôlés.

Feignasse ! Une traction de trois centimètres pour déverrouiller, puis tu termines tranquillou pour éjecter la douille sur ta main droite.

MaxR1940 a écrit:Je pensais que comme ce n'était pas une percussion annulaire comme sur la 22 mais "centrale" le percuteur ne tapait pas dans quelque chose mais dans le vide donc pas de risque de casser la tige (excusez mes faibles connaissances).

Si le percuteur "tapait dans le vide", il passerait par le canon et irait choir quelque part entre le fusil et la cible... Avec une percussion centrale, la pointe du percuteur ne frappe en effet pas la tranche arrière du canon (ni quoi que ce soit d'autre), mais son épaulement heurte, de toute la force du ressort, la tranche intérieure de la tête de culasse, derrière la cuvette de tir. A moins que la butée ne se fasse à l'arrière de la culasse, mais de toute façon il y aura toujours quelque chose pour arrêter brutalement le percuteur. Ca n'empêchera pas le fusil de fonctionner comme le ferait un percuteur à la pointe émoussée ou brisée, mais si on peut éviter...

En fait je voudrais surtout bien à avoir en main la course de la détente et le point dur avant de tirer "en vrai" donc je vais acheter une douille amortisseur ...

Une douille tirée avec l'amorce encore en place fera surement aussi bien et pour moins cher.

Quand à la force pour deverouiller l'action, je n'ai jamais eprouvé de difficulté.
Le pouce vient en appui sur la tranche arriere de la mecanique. Cela permet d'avoir un point d'appui qui facilite la traction.
Pas la peine d'y aller comme une brute sauf si on veut chercher ses douilles

Ok pour la douille percutée.
Donc pour ce qui est de ce « point dur » au recul de la culasse, peut être mon k31 a-t-il un problème à ce niveau ….
En fait ce n’est pas à un cm en arrière mais presque aussitôt si je tente de reculer ça force presque tout de suite.
Sans chargeur et sans douille.

J’ai essayé avec une douille percutée et il n’y a presque pas de résistance dans ce cas là par contre.
A l’armement on dirait qu’il faut faire deux poussées, la deuxième pour bien verrouiller la cartouche.

Désolé mais je découvre et j’ausculte la bête 

Et autre chose je trouve la course de la queue de détente trèèèèès longue avant le point dur 

MaxR1940 a écrit:Et autre chose je trouve la course de la queue de détente trèèèèès longue avant le point dur 

Ca me paraît normal …

Son propriétaire était un artilleur, il n’a pas dû tirer souvent 

MaxR1940 a écrit:Ok pour la douille percutée.
Donc pour ce qui est de ce « point dur » au recul de la culasse, peut être mon k31 a-t-il un problème à ce niveau ….

Un point dur en début d'ouverture est tout à fait normal sur une action rectiligne : il faut faire tourner les tenons (frottement) par l'intermédiaire d'une rampe hélicoïdale rapide (ce qui multiplie le frottement). Sans parler du réarmement du chien.
Sur une culasse à verrou traditionnelle ça passe inaperçu, car la rotation est directement donnée par le levier, donc sans multiplication du frottement (la longueur du levier tendant au contraire à le démultiplier).

De plus, sur une arme à action rectiligne une certaine résistance à l'ouverture est indispensable, sinon la culasse s'ouvrirait en reposant un peu trop brutalement "l'arme au pied".

Quand on a l'habitude de la culasse Mauser, au début ça surprend ; mais très vite on ne s'en rend plus compte. Une grosse différence persiste toutefois : on peut ouvrir et fermer ** tout doucement une culasse de Mauser, Gras ou Berthier, mais sur un SR1889, K31 ou M.95 il faut manoeuvrer assez énergiquement et dans un mouvement lié.

** Quoique, sur un Lebel si on termine trop doucement l'ouverture l'auget ne se relève pas ; et en fermant trop doucement certains systèmes, la cartouche peut sauter du magasin de façon anormale, et enrayer le fonctionnement.

OK, merci pour ces nouvelles précisions !

Je n'ai pas la perception d'un effort plus important avec une culasse lineaire qu'avec une action typée mauser
Au contraire, l'ouverture de la culasse de mon 1903 et de mon MAS 36 me semble requerir plus d'effort (ca reste relatif hein) que l'ouverture de la culasse du K31.

La seule action qui est plus facile à ouvrir est celle du LE mais sur cette culasse, le ressort est comprimé à la fermeture ce qui explique la facilité d'ouverture de la culasse.